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Induction anesthésique chez l’enfant. Induction par inhalation. choix de l'enfant +++ maintien d'une ventilation spontanée (intubation difficile) réversibilité et maniabilité intubation sans curares mode ludique pas de piqûre !!. Complications lors de l'induction avec le desflurane (%).
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Induction par inhalation • choix de l'enfant +++ • maintien d'une ventilation spontanée (intubation difficile) • réversibilité et maniabilité • intubation sans curares • mode ludique • pas de piqûre !!
Complications lors de l'induction avec le desflurane (%) agitation blocage toux laryngo SpO2 respiration spasme < 90% Zwass 1992) 51 29 58 49 18 Taylor 1992) 100 50 36 30 18 Fisher 1992 ND 46 50 54 8 Welborn 1994 12 59 82 53 24# # SpO2 < 85%
Sevoflurane: un agent idéal pour l’induction? • Faible solubilité uptake (induction) and elimination (réveil) rapides • Odeur agréable bien accepté par les patients • Profil cardiovasculaire favorable adaptépour l’induction de 0 à 99 ans • Une alternative pour les patients à haut risque: intubation difficile, patients allergiques, patients asthmatiques …
Facteur halogéné-dépendant Facteurs opérateur-dépendants Relation entre fraction alvéolaire (FA) et fraction inspirée (FI) • Vitesse d'augmentation de la FA sous la dépendance de 3 facteurs • Proportionnelle à :- FI- La ventilation alvéolaire • Inversement proportionnelle à - La captationCaptation = Solubilité x Débit cardiaque x (Press Alv -Press Vein) Press atmosphérique Eger EI. In Anesthésie Miller RD 1996.
Faible solubilité = vitesse d’induction rapide • Solubilité des différents halogénés : coefficient de partage sang/gaz à 37 °C Eger EI. In Anesthésie Miller RD 1996.
Rapport FA/FI proche de 1 atteint rapidement Eger EI. In Anesthésie Miller RD 1996.
Rapport FA/FI proportionnel à la ventilation (l/min) Eger EI. In Anesthésie Miller RD 1996.
Définition de la MAC • «Concentration alvéolaire télé-expiratoire d’un agent anesthésique volatil pour laquelle 50 % des patients ne présentent pas de réponse motrice à l’incision chirurgicale» Méthode de référence de la mesure de la puissance d’action d’un agent volatil Eger EI 2nd, Saidman LJ et al. Anesthesiology 1965.
Autres types de MAC • MAC-BAR : concentration alvéolaire pour bloquer la réponse adrénergique à l’incision (chez 50 % des patients) • MAC-EI : concentration alvéolaire pour pouvoir intuber (chez 50 % des patients) • MAC-Awake : concentration alvéolaire pour laquelle 50 % des patients ouvrent les yeux à la commande Katoh T et al. Anesthesiology 1999. Katoh T et al. Anesthesiology 1998.
Evolution de la MAC en fonction de l’âge (100% O2) Nakajima R. Br J Anaesth 1993.
Sécurité cardiovasculaire du sévoflurane vs halothane chez l’enfant • Diminution de l’incidence des troubles du rythme (Blayney 1999; Johannesson 1995;Meretoja 1996) • Moindre diminution de la contractilité myocardique (Wodey 1997, Holzman 1996) • Diminution de l’incidence des bradycardies préservation du débit cardiaque
Effets cardiovasculaires chez le nourrisson (1-6mois) Cardiac Index (ml.kg-1.min-1) * p<0.05 vs awake vs sevo * * MAC MAC Wodey 1997
Halothane Inhalation Awake Intubation
Awake Inhalation of sevoflurane Intubation
% *** ** ** ** ** Modifications de PAS et FC lors de l’induction au sévoflurane (8%) chez l’enfant et l’adulte (Constant ASA 2002)
Anesthésiques volatils et cardiopathies congénitales Anesthesiology 2001;94:223-229 Fraction de raccourcissement (%) * *
Effets sur la ventilation • Diminution dose-dépendante de VT et augmentation de FR • Diminution de la réponse ventilatoire au CO2 • Diminution dose-dépendante du tonus musculaire • Effet bronchodilatateur dose-dépendant Van den Elsen M et al. Br J Anaesth 1998.
Comparaison des effets respiratoires of concentrations élevées d’halothane (5%) ou de sévoflurane (8%) dans 70% N2O chez l’enfant Walpole et al. Paediatr Anaesth 2001 20 enfants 1-5 ans Baseline halo 0.75%, sevo 2%, caudale
Résistances des voies aériennes après intubation +1.1 MAC d’anesthésiques volatils (Rooke et al. Anesthesiology 1997) 110 110 100 100 90 90 thiopental thiopental isoflurane isoflurane 80 80 halothane halothane sevoflurane sevoflurane 70 70 60 60 50 50 0 0 5 5 10 10 Rs Rs % % ( ( of of control) control) # # vs vs Iso or Halo Iso or Halo # # # # Temps après introduction halogéné (min)
asthmatiques témoins 0,55 ° ** Habre, Anesth Analg 1999 0,5 Résistances (Pa/ml/sec) 0,45 0,4 0,35 avant intubation 3% après intubation 3% après intubation 4,2% Hyper-réactivité des voies aériennes 44 enfants, 22 asthmatiques, 22 témoins sévoflurane 8% puis 3% + 50% N2O, intubation sous 5% Ventilation spontanée /s 3% (1,2 MAC) puis 4,2% (1,7 MAC) Cette augmentation des résistances est supprimée par l’administration de salbutamol 30 à 60 min avant l’anesthésie (Scalfaro Anesth Analg 2001)
Quelle technique d ’induction ? • historique de l ’halothane : tolérance hémodynamique et intérêt du N2O • induction progressive dans les études de phase 3 • induction au sévoflurane à concentration élevée (7% ou 8%) [Baum 1997; Epstein 1998; Dubois 1999] • tolérance hémodynamique excellente • très peu de complications respiratoires • gain de rapidité • diminution des scores de détresse
Induction lente ou rapide ? Fermeture yeux (s) • HS : 8% sevo • IS : 1 à 8% sevo • Hal : paliers de 0.5% • DGF : O2 2L/min + N2O 4 L/min • diminution plus rapide des scores de détresse dans le groupe HS • HS : tolérance = *** Baum Anesth Analg 1998
Perte réflexe ciliaire (s) * * Intérêt du N2O • amygdalectomies • IC-O2: 2,4;6,7% sevo +O2 • HC-O2 : 7% sevo +O2 • HC-N2O : 7% sevo+50%N2O • agitation • IC-O2 : 6/22 • HC-O2 : 13/23 • HC-N2O : 5/20 (p=0.053) Dubois et al. Paediatr Anaesth 1999
Perte réflexe ciliaire (s) * * Induction à la capacité vitale ? • enfants 5-12 ans non prémédiqués • 8% sévo vs 5% halo • échec : 18% • meilleure acceptation sévo vs halo • moins de troubles du rythme dans les gr. sévo (p<0.001) Agnor. Anesthesiology 1998
Intubation trachéale • la MAC d ’intubation est ~40 à 60% plus élevée que la MAC chirurgicale • conditions adéquates dès que les pupilles sont centrées (~4 min, Fe ~5.4%) • il est souvent utile de mettre en place une canule de Guédel (~2 min) • en pratique : assister la ventilation après la mise en place de la canule de Guédel
Tracheal intubation of children with sevoflurane and no muscle relaxant (Politis et al. Anesth Analg 2002;95:615-20) mdz PO 0.6 mg/kg 8% sevoflurane + 60% N2O pdt 1 min (DGF 10 l/min) Temps pour intuber 80% des patients avec succès 1-4 ans 137 s (CI 95-159s) 4-8 ans 187s (CI 153-230s) La persistance d’une ventilation spontanée au moment de la laryngoscopie en dépit des tentatives faites pour contrôler la ventilation était associée à de mauvaises conditions d’ intubation (p<0.001)
BIS Central Pupils Induction LER Intubation 100 80 60 40 20 Clinical excitement 0 -60 0 60 120 180 240 300 360 420 480 540 600 660 720 780 840 900 sec BIS lors de l’induction avec 8% de sévoflurane
L’induction au masque avec du sévoflurane s’accompagne de manifestations épileptiformes à l’EEG chez l’enfant Vakkuri et al Acta Anaesthesiol Scand 2001
Sévoflurane chez l’épileptique (Iijima et al. Anesth Analg 2000;91:989-93) • Pas de pointes chez les patients non épileptiques jusqu’à 2.0 MAC de sévoflurane • Augmentation des pointes et autres index à 2.0 MAC de sévoflurane chez les épileptiques non observée avec l’isoflurane • « Le sévoflurane a un pouvoir épileptogène supérieur à celui de l’isoflurane, qui est cependant contrebalancé par l’addition de N2O et l’hyperventilation »
Bonnes pratiques cliniques • Ne pas dépasser 4 min d’inhalation à 8% de sévoflurane diminuer la Fi en cas de difficulté d’abord veineux • Chez l’épileptique : mélange O2-N2O; induction à 4-5% pour placement de la voie veineuse + propofol pour intubation trachéale (ou myorelaxant) • Eviter les épisodes de « burst suppression »
Contre-indications de l’induction avec le sévoflurane • Estomac plein • Patients à risque d’hyperthermie maligne • Chez les sujets à risque de crises convulsives limiter la durée d’anesthésie profonde (> 1,5 MAC) en complétant l’induction par l’administration de propofol dès la mise en place de la voie veineuse
Agents intraveineux • Chez le nouveau-né • immaturité des fonctions enzymatiques réduction de la clairance, augmentation de la demi-vie d ’élimination diminuer les doses de la plupart des médicaments et espacer les injections • Chez le nourrisson • augmentation du volume de distribution et de la clairance augmenter les doses de la plupart des médicaments
Agents intra-veineux Propofol versus thiopental : La durée d’action clinique du propofol dépend de sa distribution (clairance élevée dépendant du débit hépatique), celle du thiopental dépend du métabolisme hépatique
ED50 Nourrissons Dose moyenne de propofol pour l’acceptation du masque facial (ED50) chez les nourrissons de 1-6 mois (3.0 mg/kg) et les enfants de 10 -16 ans (2.4 mg/kg) (Westrin 1991) Non endormis Endormis ED50 Enfants Non endormis Endormis
Dose minimale effective de propofol pour l’intubation trachéale sans curares chez l’enfant de 2 à 8 ans (ASA 2002, A-1247) 6 doses testées (5 à 10 mg/kg) T0 injection de propofol T120s alfentanil (20µg/kg) T180s: intubation 90.3% de probabilité de succès avec 8 mg/kg
Thiopental (10 mg/kg) vs Propofol (6 mg/kg) pour l’induction anesthésique chez le nourrisson (< 12 mois)
Perfusion continue de propofol (8-10 mg/kg/h) en ventilation spontanée Contrôle sous propofol Après traction du menton
Réveil après anesthésie de courte durée (induction avec différent agents, entretien halothane) chez les nourrissons de 1 à 6 mois (Schrum 1994) min (p < 0.001) • complications • au réveil • propofol : 0/10 • thiopental: 4/10 • 3 apnées, • 1 retard de réveil 3mg/kg 5 mg/kg
EC50 et EC95 du sévoflurane pour insertion du ML et intubation chez l’enfant (Aantaa et al. BJA 2001;86:213) % sevo 1.57 2.22 2.20 2.62
Contre-indications du sévoflurane • estomac plein • risque d ’hyperthermie maligne (Otsuka 1992, Ochiai 1992) • enfant épileptique (???): des crises convulsives ont été rapportées à l ’induction anesthésique chez les enfants épileptiques (Komatsu 1994)
Komatsu et al. Electrical seizures during sevoflurane anesthesia in two pediatric patients with epilepsy. Anesthesiology 1994;81:1535-37