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Étude de cas nº 3 : M me SP. Lignes directrices 2010. Présentation de cas. Femme de 73 ans qui consulte pour un examen médical Antécédents de fracture de Pouteau -Colles après un traumatisme mineur (il y a 11 ans) DMO il y a trois ans Colonne vertébrale -3,6; hanche -2,0
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Lignes directrices 2010 Présentation de cas • Femme de 73 ans qui consulte pour un examen médical • Antécédents de fracture de Pouteau-Colles après un traumatisme mineur (il y a 11 ans) • DMO il y a trois ans • Colonne vertébrale -3,6; hanche -2,0 • Aucun médicament prescrit • Prend des multivitamines chaque jour avec un comprimé de calcium • Paraît en bonne santé et se sent bien
Examen physique • Poids : 55 kg (121 lb) • Taille : 157 cm (5’2”) • Indice de masse corporelle (IMC) : 22,3 kg/m2 • Les changements de taille et de poids peuvent être des signes de fractures vertébrales • Autres indicateurs de fractures vertébrales lors de l’examen physique : distance côtes-bassin et distance occiput-mur
Question • Faut-il traiter Mme SP au moyen de médicaments anti-ostéoporotiques?
Épreuves diagnostiques • Mme SP devrait subir une évaluation de son risque de fracture sur 10 ans • DXA déjà effectuée, conformément aux lignes directrices d’Ostéoporose Canada • Les systèmes CAROC et FRAX sont les outils d’évaluation du risque validés au Canada • Elle prend une multivitamine avec de la vitamine D et du calcium (800 UI et 500 mg) • Envisager une mesure de la 25-OH-D sérique
Lignes directrices 2010 Calcul du risque absolu de fracture sur10 ans : Outil FRAX Cliquer ici pour voirson évaluationCAROC Mme SP est exposée à un risque modéré de fractures selon le modèle FRAX
Considérations thérapeutiques • Il faut fournir un counselling sur les avantages de la vitamine D et du calcium, de même que sur les interventions non pharmacologiques (p.ex., exercice) • L’algorithme des Lignes directrices 2010 d’Ostéoporose Canada recommande une évaluation des facteurs de risque additionnels chez les patients exposés à un risque modéré
Question • Quels facteurs de risque additionnels pourraient faciliter le processus décisionnel chez Mme SP?
Évaluation des autres facteurs de risque • DMO basse au niveau de la colonnevertébrale (-3,6) • La DMO de la colonne lombaire n’est pas prise en considération dans l’évaluation initiale du risque des outils CAROC et FRAX, et le risque de fracture est légèrement sous-estimé quand le T-score de la colonne lombaire est de loin inférieur au T-score de la hanche1 • Un T-score de la colonne lombaire de loin inférieur au T-score du col fémoral est l’un des facteurs qui justifient d’envisager une pharmacothérapie chez les patients exposés à un risque modéré1 • 1. Leslie WD et coll. Osteoporos Int; sous presse.
Expliquer les bienfaits, les risques et les dangers du traitement • Plusieurs agents s’appuient sur des preuves de Niveau 1 pour la prévention des fractures chez les femmes ménopausées • Renseignez les patients sur les bienfaits et les réactions indésirables potentielles • Le traitement de l’ostéoporose est indéfini; il faut insister sur l’importance de l’observance thérapeutique
Question • Comment approcher la surveillance pour une patiente comme Mme SP?
Enjeux liés à la surveillance • Justification de la surveillance : Reconnaître les personnes chez qui le déclin de la densité minérale osseuse (DMO) persiste malgré un traitement anti-ostéoporotique approprié • Aspects de la surveillance • DMO en série • Évaluation de l’observance thérapeutique
Mme SP : Suivi (Et si…?) • Mme SP se présente à votre bureau, deux ans après avoir commencé le traitement, pour le suivi d’un diagnostic de fracture vertébrale par compression récemment posé au service d’urgence • Elle vous assure qu’elle prend fidèlement son traitement • Faut-il considérer cela comme un échec thérapeutique? • Envisagez une consultation auprès d’un spécialiste
Mme SP : Conclusions • Le diagnostic et les décisions thérapeutiques doivent commencer par une évaluation du risque sur 10 ans à l’aide d’un outil validé • Mme SP est exposée à un risque modéré selon le système FRAX (risque sur 10 ans : 15 %) • Il faut tenir compte d’autres facteurs de risque cliniques lorsqu’on prend une décision thérapeutique • Pour la surveillance, répéter la DMO une fois tous les un à trois ans et réduire la fréquence une fois l’efficacité du traitement confirmée
Documentation additionnelle On peut accéder à d’autres diapositives en utilisant les hyperliens présents dans les diapositives des histoires de cas Cas nº 3 – Mme SP
Lignes directrices 2010 Importance du poids • Chez les hommes de > 50 ans et les femmes postménopausées, les éléments suivants sont associés à une DMO basse et à des fractures : • Faible poids corporel (< 60 kg) • Perte de poids majeure (> 10 % du poids à l’âge de 25 ans) 1. Papaioannou A et coll. Osteoporos Int 2009; 20(5):703-715. 2. Waugh EJ et coll. Osteoporos Int 2009; 20:1-21. 3. Cummings SR et coll. N Engl J Med 1995; 332(12):767-773. 4. Papaioannou A et coll. Osteoporos Int 2005; 16(5):568-578. 5. Kanis J et coll. Osteoporos Int 1999; 9:45-54. 6. Morin S et coll. Osteoporos Int 2009; 20(3):363-70. Retour au cas
Lignes directrices 2010 Importance de la perte de taille • Risque accru de fracture vertébrale • Perte de taille historique(> 6 cm)1,2 • Perte de taille mesurée (> 2 cm)3-5 • Une perte de taille significative justifie des examens plus approfondis au moyen d’une radiographie latérale de la colonne thoracique et lombaire 1. Siminoski K et coll. Osteoporos Int 2006; 17(2):290-296. 2. Briot K et coll. CMAJ 2010; 182(6):558-562. 3. Moayyeri A et coll. J Bone Miner Res 2008; 23:425-432. 4. Siminoski K et coll. Osteoporos Int 2005; 16(4):403-410. 5. Kaptoge S et coll. J Bone Miner Res 2004; 19:1982-1993. Retour au cas
Lignes directrices 2010 Tests additionnels de dépistage clinique des fractures vertébrales 1. Olszynski WP et coll.BMC Musculoskeletal Disorders 2002; 3:22. 2. Green AD et coll.JAMA 2004; 292(23):2890-2900. 3. Siminoski K et coll.J Bone Miner Res 2001; 16(Suppl):S274.
Perte de taille 4 cm 3 cm 8 cm 12 cm 8 cm 3 traversde doigts 2 traversde doigts Lignes directrices 2010 Distances côte-bassin et occiput-mur Retour au cas
Suppléments de vitamine D recommandés Hanley DA et coll.CMAJ 2010; 182:E610-E618.
Lignes directrices 2010 Vitamine D : Taux optimaux • Pour améliorer avec le plus de constance les résultats cliniques, par exemple, le risque de fracture, un taux optimal de 25-hydroxy vitamine D sérique se situerait probablement à > 75 nmol/L • Pour la plupart des Canadiens, il faut des suppléments pour atteindre ce niveau Vitamine D Vitamine D Hanley DA et coll. CMAJ 2010; 182:E610-E618.
Quand faut-il mesurer la 25-OH-D sérique? • Lorsqu’on soupçonne un déficit ou lorsque les taux risquent d’affecter la réponse au traitement • Personnes souffrant de malabsorption intestinale • Patients ostéoporotiques nécessitant une pharmacothérapie • À vérifier au moins trois mois après l’instauration d’un traitement supplétif à dose standard dans l’ostéoporose • Il n’est pas nécessaire de procéder à une surveillance de l’utilisation régulière des suppléments ni à un dépistage de routine chez les personnes par ailleurs en bonne santé Hanley DA et coll.CMAJ 2010; 182:E610-E618.
Lignes directrices 2010 Apport calcique recommandé • Provenant de l’alimentation et desuppléments : 1 200 mg par jour • Il existe plusieurs types différentsde suppléments calciques • Les preuves attestent des bienfaitsdu calcium sur la réductiondu risque de fracture1 • On peut s’inquiéter des réactions indésirables graves aux suppléments à fortes doses2-4 1. Tang BM et coll. Lancet 2007; 370(9588):657-666. 2. Bolland MJ et coll. J Clin Endocrinol Metab 2010; 95(3):1174-1181. 3. Bolland MJ et coll. BMJ 2008; 336(7638):262-266. 4 Reid IR et coll. Osteoporos Int 2008; 19(8):1119-1123. Retour au cas
Indications de l’évaluation de la DMO • Toutes les femmes et tous les hommes âgés de > 65 ans • Femmes postménopausées et hommes âgés de 50 à64 ans présentant des facteurs de risque clinique de fracture : • Fracture de fragilisation après l’âge de 40 ans • Emploi prolongé de corticostéroïdes† • Emploi d’autres médicaments comportant un risque* • Fracture de la hanche chez un parent • Fracture vertébrale ou ostéopénie à laradiographie • Tabagisme actif • Forte consommation d’alcool • Faible poids corporel (< 60 kg) ou perte de poids majeure (> 10 % du poids à l’âge de 25 ans) • Polyarthrite rhumatoïde • Autres problèmes de santé liés à l’ostéoporose † > 3 mois de l’année écoulée sous traitement à une dose équivalant à > 7,5 mg de prednisone par jour * p. ex., inhibiteurs de l’aromatase, traitement androgénosuppressif Retour au cas
Évaluation du risque sur 10 ans : CAROC • Méthode semi-quantitative d’estimation du risque absolu sur 10 ans à l’égard d’une fracture ostéoporotique majeure* chez les femmes postménopausées et les hommes de plus de 50 ans • Stratification en trois catégories (risque faible : < 10 %, modéré : 10 % - 20 %, élevé : > 20 %) • La catégorie de risque de base est établie selon l’âge, le sexe et le T-score au col fémoral • Les autres fractures attribuables à l’ostéoporose n’y sont pas représentées; le fardeau total des fractures ostéoporotiques se trouve donc sous-estimé • * Risque combiné de fracture du fémur proximal, des vertèbres (clinique), de l’avant-bras et de l’humérus proximal • Siminoski K et coll. Can Assoc Radiol J 2005; 56(3):178-188.
Lignes directrices 2010 Évaluation du risque de fracture sur 10 ans pour les femmes (risque CAROC de base) Papaioannou A et coll. CMAJ 2010, 12 oct. [publication électronique avant impression].
Lignesdirectrices 2010 Évaluation du risque de fracture sur 10 ans chez la femme (risque CAROC de base) Papaioannou A et coll. CMAJ 2010, 12 oct. [publication électronique avant impression].
Évaluation du risque CAROC : Importants facteurs de risque additionnels • Facteurs qui font passer le risque CAROC de base d’une catégorie à la suivante (c.-à-d., de faible à modéré ou de modéré à élevé) • Fracture de fragilisation après l’âge de 40 ans*1,2 • Utilisation récente et prolongée de corticostéroïdes systémiques**2 * Une fracture de la hanche, une fracture vertébrale ou de multiples fractures correspondent à un risque élevé. ** > 3 mois d’utilisation durant l’année précédente à une dose équivalent à > 7,5 mg de prednisone par jour. • 1. Siminoski K et coll.Can Assoc Radiol J 2005; 56(3):178-188. • 2. Kanis JA et coll.J Bone Miner Res 2004; 19(6):893-899. Retour au cas
Évaluation du risque FRAX • Repose sur l’âge, le sexe, la DMO et les facteurs de risque cliniques pour calculer le risque de fracture sur 10 ans* • La DMO doit être celle du col fémoral • FRAX calcule aussi la probabilité de fracture de la hanche seule sur 10 ans • Ce système a été validé au Canada1 • On peut accéder au calculateur FRAX en ligne et à des instructions détaillées à l’adresse : www.shef.ac.uk/FRAX • * risque mixte, hanche, vertèbres, avant-bras et humérus • * risque mixte, hanche, vertèbres, avant-bras et humérus • 1. Leslie WD et coll. Osteoporos Int; sous presse.
Lignes directrices 2010 Système FRAX : Outil de calcul en ligne • www.shef.ac.uk/FRAX. • www.shef.ac.uk/FRAX.
Facteurs de risque cliniques FRAX • Fracture de la hanche chez un parent • Antécédents de fracture • Emploi de corticostéroïdes • Tabagisme actif • Forte consommation d’alcool • Polyarthrite rhumatoïde Retour au cas
Évaluation du risque de fracture sur 10 ans chez l’homme (risque CAROC de base) Retour au cas Papaioannou A et coll. CMAJ 2010, 12 oct. [publication électronique avant impression].
Lignes directrices 2010 Énoncés pour les autres traitements non pharmacologiques - Sommaire Retour au cas
Lignes directrices 2010 Modèle intégratif de prise en chargedes patients à risque de fractures Promouvoir une bonne santé osseuse de base pour toutes les personnes de plus de 50 ans, incluant : pratique régulière d’exercices avec mise en charge, apport quotidien de 1 200 mg de calcium (alimentation et suppléments), apport quotidien de 800 à 2 000 IU (20 à 50 mcg) de vitamine D et stratégies de prévention des chutes Âge < 50 ans Âge 50 – 64 ans Âge > 65 ans • Fractures de fragilisation • Emploi de médicaments comportant un risque élevé • Hypogonadisme • Syndromes de malabsorption • Maladies inflammatoires chroniques • Hyperparathyroïdie primaire • Autres problèmes de santé étroitement liés à une perte osseuse rapide et/ou à des fractures • Fracture de fragilisation après l’âge de 40 ans • Emploi prolongé de corticostéroïdes ou autres médicaments comportant un risque élevé • Fracture de la hanche chez un parent • Fracture vertébrale ou ostéopénie à la radiographie • Forte consommation d’alcool ou tabagisme actif • Faible poids corporel (< 60 kg) ou perte de poids majeure (> 10 % du poids à l’âge de 25 ans) • Autres problèmes de santé liés à l’ostéoporose • Tous les hommes et toutes les femmes Épreuve de DMO initiale
Modèle intégratif de prise en charge (suite) Lignes directrices 2010 Épreuve de DMO initiale Évaluation du risque de fracture Risque faible (Risque de fracture sur 10 ans < 10 %) Risque modéré (Risque de fracturesur 10 ans 10 % - 20 %) Risque élevé (Risque de fracture sur 10 ans > 20 % ou antécédents de fracture de fragilisation de la hanche ou de la colonne ou plus d’une fracture de fragilisation) Il est peu probable que ces patients bénéficieraient de la pharmacothérapie Réévaluer le risque dans 5 ans La radiographie thoracolombaire latérale (T4-L4) ou l’analyse de fracture vertébrale (AFV) peuvent guider la prise de décision en révélant des fractures vertébrales Toujours tenir compte de la préférence des patients Facteurs qui justifient que l’on envisage la pharmacothérapie… Résultats probants avec la pharmacothérapie
Modèle intégratif de prise en charge (suite) Lignes directrices 2010 Épreuve de DMO initiale Évaluation du risque de fracture Risque faible (Risque de fracture sur 10 ans < 10 %) Risque modéré (Risque de fracturesur 10 ans 10 % - 20 %) Risque élevé (Risque de fracture sur 10 ans > 20 % ou antécédents de fracture de fragilisation de la hanche ou de la colonne ou plus d’une fracture de fragilisation) Il est peu probable que ces patients bénéficieraient de la pharmacothérapie Réévaluer le risque dans 5 ans La radiographie thoracolombaire latérale (T4-L4) ou l’analyse de fracture vertébrale (AFV) peuvent guider la prise de décision en révélant des fractures vertébrales Toujours tenir compte de la préférence des patients Facteurs qui justifient que l’on envisage la pharmacothérapie… Résultats probants avec la pharmacothérapie
Modèle intégratif de prise en charge (suite) Lignes directrices 2010 Épreuve de DMO initiale Évaluation du risque de fracture Risque faible (Risque de fracture sur 10 ans < 10 %) Risque modéré (Risque de fracturesur 10 ans 10 % - 20 %) Risque élevé (Risque de fracture sur 10 ans > 20 % ou antécédents de fracture de fragilisation de la hanche ou de la colonne ou plus d’une fracture de fragilisation) Il est peu probable que ces patients bénéficieraient de la pharmacothérapie Réévaluer le risque dans 5 ans La radiographie thoracolombaire latérale (T4-L4) ou l’analyse de fracture vertébrale (AFV) peuvent guider la prise de décision en révélant des fractures vertébrales Toujours tenir compte de la préférence des patients Facteurs qui justifient que l’on envisage la pharmacothérapie… Résultats probants avec la pharmacothérapie
Risque modéré (Risque de fracturesur 10 ans : 10 % - 20 %) Modèle intégratif de prise en charge (suite) La radiographie thoracolombaire latérale (T4-L4) ou l’analyse de fracture vertébrale (AFV) peuvent guider la prise de décision en révélant des fractures vertébrales • Facteurs qui justifient que l’on envisage la pharmacothérapie : • Fracture(s) vertébrale(s) additionnelle(s) observée(s) à l’AFV ou à la radiographie latérale de la colonne vertébrale • Antécédents de fracture du poignet chez des personnes de plus de 65 ans ou dont le T-score est < -2,5 • T-score de la colonne lombaire de loin inférieur au T-score du col fémoral • Perte osseuse rapide • Hommes sous traitement androgénosuppressif pour un cancer de la prostate • Femmes sous traitement par inhibiteur de l’aromatase pour un cancer du sein • Emploi à long terme ou répété de corticostéroïdes systémiques (par voie orale ou parentérale) ne répondant pas aux critères classiques d’emploi de corticostéroïdes systémiques récent ou prolongé • Chutes récurrentes définies par 2 chutes ou plus au cours des 12 derniers mois • Autres problèmes de santé étroitement liés à l’ostéoporose, à la perte osseuse rapide ou aux fractures Résultats probants avec la pharmaco-thérapie Répéter la DMO après 1 à 3 ans et réévaluer le risque
Risque modéré (Risque de fracturesur 10 ans 10 % - 20 %) Modèle intégratif de prise en charge (suite) La radiographie thoracolombaire latérale (T4-L4) ou l’AFV peuvent guider la prise de décision en révélant des fractures vertébrales • Facteurs qui justifient que l’on envisage la pharmacothérapie : • Fracture(s) vertébrale(s) additionnelle(s) observée(s) à l’AFV ou à la radiographie latérale de la colonne vertébrale • Antécédents de fracture du poignet chez des personnes de plus de 65 ans ou dont le T-score est < -2,5 • T-score de la colonne lombaire de loin inférieur au T-score du col fémoral • Perte osseuse rapide • Hommes sous traitement androgénosuppressif pour un cancer de la prostate • Femmes sous traitement par inhibiteur de l’aromatase pour un cancer du sein • Emploi à long terme ou répété de corticostéroïdes systémiques (par voie orale ou parentérale) ne répondant pas aux critères classiques d’emploi de corticostéroïdes systémiques récent ou prolongé • Chutes récurrentes définies par 2 chutes ou plus au cours des 12 derniers mois • Autres problèmes de santé étroitement liés à l’ostéoporose, à la perte osseuse rapide ou aux fractures Résultats probants avec la pharmaco-thérapie Répéter la DMO après 1 à 3 ans et réévaluer le risque Retour au cas
Lignes directrices 2010 Facteurs pour lesquels on peut envisager un traitement pharmacologique chez les patients à risque modéré • Fracture(s) vertébrale(s) additionnelle(s) (perte de taille > 25 % avec altération du plateau terminal) observée(s) à l’AFV ou à la radiographie latérale de la colonne vertébrale • Antécédents de fracture du poignet chez des personnes de > 65 ans ou dont le T-score est < - 2,5 • T-score de la colonne lombaire beaucoup moindre que le T-score du col fémoral • Perte osseuse rapide • Hommes sous androgénosuppressifs pour un cancer de la prostate • Femmes sous inhibiteurs de l’aromatase pour cancer du sein • Emploi prolongé ou répété de corticostéroïdes par voie systémique (orale ou parentérale) qui ne répond pas aux critères classiques d’un emploi récent et prolongé de corticostéroïdes systémiques (c.-à-d., > 3 mois cumulatifs durant l’année précédente à une dose de prednisone équivalant à > 7,5 mg par jour) • Chutes récurrentes définies par deux chutes ou plus au cours des 12 mois écoulés • Autres maladies étroitement associées à l’ostéoporose, à la perte osseuse rapide ou aux fractures
Maladies associées à l’ostéoporose et à un risque accru de fractures • Hyperthyroïdie primaire • Diabète de type 1 • Ostéogenèse imparfaite • Hyperthyroïdie de longue date non traitée, hypogonadisme ou ménopause précoce (< 45 ans) • Maladie de Cushing • Malnutrition ou malabsorption chroniques • Maladie hépatique chronique • Maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) • Maladies inflammatoires chroniques (p. ex., polyarthrite rhumatoïde [PAR], maladie inflammatoire de l’intestin) Retour au cas
Lignes directrices 2010 Traitements de première intention avérés aptes à prévenir les fractures chez les femmes postménopausées* * Chez les femmes postménopausées, le indique des traitements de première intention et une recommandation de Catégorie A. Pour les hommesqui nécessitent un traitement, l’alendronate, le résidronate et l’acide zolédronique peuvent servir à titre de traitement de première intention pour la préventiondes fractures (Catégorie D). + Dans les essais cliniques, les fractures non vertébrales constituent un paramètre mixte incluant hanche, fémur, bassin, tibia, humérus, radiuset clavicule. ** On peut utiliser l’hormonothérapie (œstrogènes) en traitement de première intention chez les femmes qui ont des symptômes ménopausiques. Retour au cas
Lignes directrices 2010 Réactions indésirables aux traitements anti-ostéoporotiques • Consultez les monographies respectives pour des renseignements sur les réactions indésirables aux traitements approuvés (liens vers les ressources en ligne ci-dessous) • Bisphosphonates : alendronate, risédronate, acide zolédronique • Calcitonine • Dénosumab • Raloxifène • Tériparatide Retour au cas
Lignes directrices 2010 Durée recommandée du traitement • On dispose de peu de preuves à l’appui des recommandations quant à la durée du traitement • Les données qui appuient la recommandation • ci-dessus proviennent de l’étude FLEX (traitement par alendronate à long terme)1 et de l’étude sur l’arrêt du risédronate2 1. Black DM et coll. JAMA 2006; 296(24):2927-2938. 2. Watts NB et coll. Osteoporos Int 2008; 19(3):365-372. Retour au cas
Lignes directrices 2010 Importance de l’observance thérapeutique dans la réussite du traitement • On s’attend à ce que les patientstraités manifestent les mêmesavantages anti-fractures que lorsdes essais cliniques • Une observance thérapeutique sous-optimale réduit ou élimine les bienfaits anti-fractures1-3 1. Silverman S et coll. Rheum Dis Clin North Am 2006; 32(4):721-731. 2. McCombs JS et coll. Maturitas 2004; 48(3):271-287. 3. Gold DT et coll. Curr Osteoporos Rep 2006; 4(1):21-27.
0,12 0,11 0,10 Probabilité de fracture 0,09 Une fidélité à 50 % expose lespatients à peu près au même risque de fractureque l’absence detraitement 0,08 0,07 0,00 0,10 0,20 0,30 0,40 0,50 0,60 0,70 0,80 0,90 1,00 RPM* Lignes directrices 2010 Une piètre observance expose les patients à un risque plus élevé de fractures *Rapport de possession du médicament Siris E et coll. Mayo Clin Proc 2006; 81:1013-22.
Lignes directrices 2010 Types et taux de non-fidélité au traitement anti-ostéoporotique • Types de non-fidélité1-3 : • Fréquentes omissions de doses • Non-respect des directives pour la prise correcte du médicament afin d’en optimiser l’absorption et l’action • Arrêt du traitement • Taux d’observance sur un an : 25 % – 50 % selon les rapports1,3 • Légèrement meilleur avec les schémas posologiques moins fréquents 1. Silverman S et coll. Rheum Dis Clin North Am 2006; 32(4):721-731. 2. McCombs JS et coll. Maturitas 2004; 48(3):271-287. 3. Gold DT et coll. Curr Osteoporos Rep 2006; 4(1):21-27.
Lignes directrices 2010 Approches visant l’optimisation de l’observance • Aide-mémoire • Renseignements au patient • Counseling • Simplification du schéma posologique • Autosurveillance Retour au cas
Lignes directrices 2010 Interprétation des mesures sériées de la DMO • Il faut tenir compte d’erreurs de mesure possibles lorsqu’on interprète des DMO sériées • Chaque centre doit déterminer sa propre erreur de fidélité pour estimer la plus petite différence significative (PPDS)1 • Une perte continue de la DMO excédant la PPDS peut refléter : • Une piètre observance thérapeutique • Une non-réponse au traitement • Des causes secondaires de l’ostéoporose non encore reconnues • La plupart des traitements anti-ostéoporotiques ne provoquent pas de fortes augmentations de la DMO2 • Une DMO stable est un signe de réussite du traitement 1. Baim S et coll. J Clin Densitom 2005; 8(4):371-378. 2. Chen P et coll. J Bone Miner Res 2009; 24(3):495-502.
Lignes directrices 2010 Recommandations quant à la fréquence des DMO • Répéter habituellement tous les 1 à 3 ans et réduire la fréquence une fois l’efficacité du traitement établie • Chez les sujets exposés à un risque faible sans facteurs de risque additionnels de perte rapide de DMO, un intervalle plus long entre les tests (5 – 10 ans) peut suffire Retour au cas