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Présentation du cadre institutionnel des transports à La Réunion. GART Commission des Outre-Mer Vendredi 22 juin 2012. Situation – Chiffres clés. La Réunion, à environ 10 000 km de Paris dans l’Océan Indien 11 heures d’avion depuis Orly ou Roissy CDG ile volcanique en zone tropicale
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Présentation du cadre institutionnel des transports à La Réunion GART Commission des Outre-Mer Vendredi 22 juin 2012
Situation – Chiffres clés La Réunion, à environ 10 000 km de Paris dans l’Océan Indien 11 heures d’avion depuis Orly ou Roissy CDG ile volcanique en zone tropicale 830 000 habitants - 1520 Km² Production principale : sucre de canne 29 % de chômage (contre 9% en métropole) 36 % d’énergies renouvelables (en baisse) : hydroélectrique, bagasse, solaire, éolien. Croissance de la population : 1,5 % ( contre 0,7% en métropole)
Situation – Chiffres clés L’ile de La Réunion présente une géologie volcanique avec un relief marqué, quelques lagons peu nombreux, et une grande diversité végétale, bio climatique, paysagère, ethnique et culturelle, culinaire, …
Situation générale Avec un volcan actif et trois cirques difficiles d’accès en son centre, de nombreuses Ravines (cours d’eau) qui découpe parfois de façon très marquée son faciès, l’île de La Réunion est prédisposée à voir son occupation se concentrer dans les Plaines littorales. Les versants qui présentent de grandes déclivités, disposent de voies d’accès pentues, étroites et sinueuses, exposées souvent aux éboulements. Cette particularité géographique lui confère un configuration urbaine constitué globalement d’un chapelet de centre urbains sur le littoral (Les Bas), de bourgs disséminés et un habitat diffus mais qui se densifie dans les mi-pentes, des espaces agricoles de plus en plus contraints, et des espaces naturels dans les Hauts.
Situation générale Les transports sont fortement contraints par cette configuration du territoire. Les déplacements se réalisent à partir de rabattements des « Hauts » vers les « Bas », puis de mouvement périphériques sur le littoral. Une seule voie sinueuse traverse l’ile. Ainsi l’essentiel du trafic sans hiérarchie se concentre sur le bord de mer, favorisant les encombrements de circulation. De plus contrairement aux Antilles, l’état de la mer très capricieux ne se prête pas aux transport maritime.
L’organisation administrative des transports Particularité rare, l’ensemble des 24 communes qui constituent La Réunion sont toutes regroupées aujourd’hui en Communautés d’Agglomération ayant compétence en transports publics Le Versement Transport perçu est le plus souvent au taux maximum de 1,8 % compte tenus des différents projets de TCSP, et même parfois de 2 % au titre des collectivités touristiques.
Les réseaux TC Citalis Kar’ouest Alizé Carsud alternéo Les 5 réseaux locaux d’agglomération + Le réseau interurbain départemental
Les réseaux locaux A l’exemple du réseau CITALIS (Nord), les réseaux locaux sont organisés le plus souvent en lignes de rabattements et en lignes littorales transversales.
Quelques données comparatives Même si les transports en commun à La Réunion ont une histoire qui n’est pas si récente, leur structuration est plus ou moins aboutie, avec une présence significative de petits véhicules (taxis 9 places) qui tend à se réduire au fil du temps.
Le financement des transports • La taxe Versement Transport a été portée aux taux maximum mais ne couvre pas souvent toutes les dépenses liées aux réseaux réguliers • Le tissus des entreprises de plus de 9 salariés est beaucoup plus réduit qu’en métropole. • Le réseau Départemental ne perçoit pas de VT • Les AOTU supportent les transports scolaires qui ne sont pas du tout couverts par les recettes affectées. • Les déficits de fonctionnement des transports publics, ponctionnent les budgets généraux et sont en constantes augmentations.
Un rattrapage nécessaire La part modale des TC est faible (7 % environ) et le niveau de service encore très insuffisant. La clientèle reste essentiellement captive De gros efforts sont à opérer, aussi bien qualitativement que quantitativement. Cependant les ressources des collectivités sont trop limitées en matière de fonctionnement pour pouvoir évoluer à la mesure des besoins dans un contexte d’évolution démographique supérieure à la métropole, avec des niveaux de pouvoir d’achat très faibles et un chômage très élevé. Demain également, les marges de manœuvres en matières d’investissement risquent de se compliquer.
Les projets de TCSP L’abandon du projet Tram-train régional à donné lieu à l’émergence de projets TCSP portés par les EPCI et la Région (en vert et en rose)
Des besoins de coordination entre réseaux • Les tarifications sont peu harmonisées entre les différents réseaux ; • Il n’existe pas de véritable titre intermodal ; • La billettique est souvent encore manuelle ; • L’information des voyageurs dépend de chaque réseau, et les correspondances sont peu ou pas signalées.
L’idée d’un Syndicat Mixte • Les 5 AOTU , le Département et la Région ont discuté de la création d’un Syndicat Mixte de type SRU pour l’ensemble de La Réunion, avec le concours facilitateur des services de l’Etat. • L’idée d’une AOT unique à plus long terme à même été évoquée. • Ce dossier est actuellement en sommeil
Le transport scolaire • Les transports domiciles-écoles sont particulièrement développés à la Réunion • Plus de 50 000 élèves sont transportés quotidiennement maternelles compris • Ce sont les Communautés d’Agglomération qui supportent les charges. 3 AOTU sur 5 offrent la gratuité des transports.
Le transport scolaire Le transport scolaire subvient souvent à l’insuffisance de proximité des établissements scolaires, face à l’étalement urbain. Son financement par la seule DGD (Dotation Générale de Décentralisation) ne suffit pas à couvrir des dépenses en constante augmentation Il participe à faciliter l’accès pour tous à l’école, mais les enfants sont amenés à passer parfois beaucoup de temps dans les cars scolaires.
Merci de votre attention. Je passe le relais à Annie FOUCHARD-PHILIPPET, Directrice Générale de la SEMTO