1 / 20

16 décembre 2010

16 décembre 2010. Les modèles économiques des EI et ETTI. Préambule. Sur l’expérimentation DGEFP : les données présentées à ce stade sont certes fragiles mais confirment le sous-financement de la mission insertion et convergent avec les études des différents réseaux

heba
Download Presentation

16 décembre 2010

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. 16 décembre 2010 Les modèles économiques des EI et ETTI

  2. Préambule Sur l’expérimentation DGEFP : • les données présentées à ce stade sont certes fragiles mais confirment le sous-financement de la mission insertion et convergent avec les études des différents réseaux • le CNEI souligne que l’urgence est de financer au juste coût la mission insertion, alors que l’Etat vient de refuser tout financement supplémentaire à l’IAE lors de l’examen du PLF 2011, y compris un amendement porté par le Président du CNIAE Question: Pourquoi affiner la définition des coûts de l’insertion – que nous connaissons déjà - avec le principal financeur public alors qu'il n’est pas en capacité ou ne souhaite pas assurer leur financement ? C’est pourquoi cette présentation est centrée sur l’analyse des modèles, indispensable pour aborder la question du financement.

  3. Préambule Sur l’aide au poste EI : Augmentation de 40% du coût du travail compensée par la performance économique des entreprises

  4. Préambule L’expérimentation a mis en évidence un sous-financement plus de 2 fois supérieur à la demande de revalorisation du CNEI.

  5. Préambule Le système a atteint ses limites : - l’accroissement de la performance économique n’est pas sans fin - le sous-financement durable de l’Etat transforme insidieusement le modèle : 1/ avec l’obligation de compenser le manque de financement public, les entreprises doivent avoir une productivité élevée qui tend à exclure les plus éloignés de l’emploi 2/ en compensant le manque de financement public, les entreprises perdent leur capacité de développement économique 3/ arbitrage nouveau pour les entreprises : réduire les postes insertion pour sauvegarder l’outil économique

  6. Le fondement des modèles Un projet entrepreneurial qui repose sur un outil économique performant dont la finalité est de contribuer à la cohésion sociale 1/ des entreprises comme les autres Inscrites dans le marché, appliquant les conventions collectives, assujetties aux impôts commerciaux... qui sont dans une dynamique entrepreneuriale. 2/ des entreprises avec un projet social Salarier des personnes éloignées de l'emploi pour qu'elles trouvent des solutions à leurs difficultés sociales, acquièrent des compétences et retrouvent une place dans la société.

  7. Le portrait type EI moyenne 25 salariés ETP dont 16 salariés insertion 1,032 million € de produits d’exploitation CA moyen : 797 K€ CA / Tot produits : 77 % ETPI / ETP : 64 % ETTI moyenne 41 salariés ETP dont 36 salariés insertion 1,505 millions € de produits d’exploitation CA moyen : 1.238 K€ CA / Tot produits : 82 % ETPI / ETP : 88 % Cadre de référence commun CA moyen : 883.560 € VAB / ETP : 18.895 € CA / Tot produits : 78 % EBE / Tot bilan : 0,66% ETPI / ETP : 70 % ETP permanents / 1 ETPI : 0,3

  8. Démarche d’analyse 1ère étape Définition d’indicateurs pouvant définir et discriminer des modèles 2ème étape Sélection d’indicateurs (structurels et illustratifs) effectivement disponibles dans l’observatoire données 2009 3ème étape Recherche de relations statistiques non supervisées entre ces indicateurs structurels pour construire des groupes homogènes, les indicateurs illustratifs venant ensuite compléter l’analyse Analyse réalisée sous la conduite de Philippe Lerouvillois, économiste, INPL Université de Nancy

  9. Les indicateurs structurels Taille économique : chiffre d’affaires (CA) nombre de conventionnements Intensité économique : CA / total des produits d’exploitation Intensité capitalistique : Actif immobilisé / CA Intensité de main d’oeuvre : ETP total / CA Intensité insertion : ETPInsertion / ETP total

  10. 4 indicateurs illustratifs • Appartenance sectorielle des entreprises • Productivité du travail (Valeur Ajoutée Brute / Total ETP) • Rentabilité économique (Excédent Brut d’Exploitation / Total Bilan) • Taux d’encadrement des salariés en insertion (nb ETP permanents pour 1 ETP insertion)

  11. Les indicateurs non disponibles D’autres indicateurs seraient pertinents pour affiner l’analyse, ils ne sont pas disponibles à ce jour ou pas suffisamment fiabilisés : • Caractéristiques des personnes et éloignement à l’emploi • Part du budget consacré à la formation (insertion et encadrement) • Relations à l’environnement (co-traitance, co-gestion accompagnement…) • Comparaison des marges brutes par secteurs d’activités • Composition de la gouvernance • …

  12. La partition des groupes - une relation négative très forte entre l’intensité main d’œuvre (TOTETPCA) et l’intensité économique (CATOT) : plus les entreprises sont intensives en main d’œuvre plus elles sont dépendantes des soutiens publics ; - une relation positive forte entre le nombre de conventionnements (CONV) et la taille économique (CA) : le chiffre d’affaires des entreprises est lié à leur nombre d’établissements ; - une relation positive entre l’intensité main d’œuvre (TOTETPCA) et l’intensité insertion (ETPIETP) : l’intensité main d’œuvre des entreprises s’accompagne d’une intensité insertion ; - une relation positive entre l’intensité économique (CATOT) et la taille économique (CA) : plus la taille des entreprises est importante plus leur intensité marchande est élevée ; - une relation négative entre l’intensité capitalistique (TOTIMMOCA) et l’intensité économique (CATOT) : les entreprises se différencient peu par la taille des immobilisations.

  13. 2 familles et 4 modèles EI Sur 319 entreprises analysées (données complètes et fiables), 77% se concentrent sur : EI à faible intensité insertion 1/ petite* EI moyennement marchande** 2/ moyenne EI très marchande EI à forte intensité insertion 1/ petite EI peu marchande à forte intensité de main d’œuvre 2/ moyenne EI plutôt marchande !!! Petit, moyen ou grand est une appréciation relative, en comparaison des valeurs d’un groupe par rapport à l’échantillon total * La taille est fonction du chiffre d’affaires de l’entreprise ** Caractère marchand est apprécié par l’intensité économique (CA/total des produits d’exploitation)

  14. EI à faible intensité insertion Petite EI moyennement marchande Intensive en main d’œuvre (hors insertion) et économiquement robuste 63 entreprises (20% de la population) Environnement – espaces verts (35%1; 48%2) Forêt – agriculture (6% ; 33%) BTP (21%; 26%) CA moyen : 501.127 €3 / 883.560 €4 CA / Tot produits : 74% / 78% EBE / Tot bilan : 3% / 0,66% VAB / ETP : 17.699 € / 18.895 € ETPI / ETP : 58% / 70% ETP permanents / 1 ETPI : 0,51 / 0,29 Moyenne EI très marchande Peu intensive en main d’œuvre, forte productivité, faible taux de marge, économiquement robuste. Record en taux d’encadrement 58 entreprises (18% de la population) BTP (31% ; 36%) Tourisme – hôtellerie (12% ; 50%) Forêt – agriculture (9% ; 42%) CA moyen : 962.802 € / 883.560 € CA / Tot produits: 88% / 78% EBE / Tot bilan : 2% / 0,66% VAB / ETP : 25.650 € / 18.895 € ETPI / ETP : 42% / 70% ETP permanents / 1 ETPI : 0,74 / 0,29 1 35% des entreprises de ce groupe opèrent dans le secteur environnement – espaces verts 248% des entreprises du secteur environnement – espaces verts sont dans ce groupe 3 la moyenne de CA de ce groupe est de 501.127 € 4 la moyenne de l’échantillon est de 883.560 €

  15. EI à forte intensité insertion Petite EI peu marchande à forte intensité de main d’oeuvre Faible productivité et rentabilité économique négative 60 entreprises (19% de la population) Services aux entreprises (30%; 47%) Textile habillement (5% ; 43%) Services à la personne (5% ; 33%) CA moyen : 343.231 € / 883.560 € CA / Tot produits : 61% / 78% EBE / Tot bilan : -4,8% / 0,66% VAB / ETP : 11.445 € / 18.895 € ETPI / ETP : 77% / 70% ETP permanents / 1 ETPI : 0,24 / 0,29 Moyenne EI plutôt marchande Les plus performantes économiquement (taux de marge) 66 entreprises (21% de la population) Déchets - collecte (19% ; 45%) Transports manutention (3% ; 43%) CA moyen : 973.436 € / 883.560 € CA / Tot produits: 76% / 78% EBE / Tot bilan : 8% / 0,66% VAB / ETP : 19.057 € / 18.895 € ETPI / ETP : 73% / 70% ETP permanents / 1 ETPI : 0,30 / 0,29

  16. Deux autres modèles A intensité moyenne insertion EI de grande taille plutôt marchande (13 entreprises) Déchets – collecte (54%; 17%) CA moyen 3.380.010 € / 883.560 € ETPI / ETP 69% / 70% Petite EI peu marchande (20 entreprises) Textile – habillement (15%; 43%) Récupération – recyclage (25%; 19%) CA moyen 587.407 € / 883.560 € ETPI / ETP 65% / 70%

  17. 1 modèle ETTI à 2 tailles Entreprise très marchande, à très forte intensité d’insertion et de faible encadrement (très sensible à la conjoncture économique) ETTI moyenne, indépendante 32 entreprises (10% de la population) CA moyen : 962.802 € / 883.560 € CA / Tot produits : 83% / 78% EBE / Tot Bilan : -2,9% / 0,66% VAB / ETP : 22.544 € / 18.895 € ETPI / ETP : 87% / 70% ETP permanents / 1 ETPI : 0,14 / 0,29 ETTI multi-établissements (groupe) 6 entreprises (2% de la population) CA moyen : 3.880.542 € / 883.560 € CA / Tot produits : 81% / 78% EBE / Tot Bilan : -31% / 0,66% VAB / ETP : 14.372 € / 18.895 € ETPI / ETP : 91% / 70% ETP permanents / 1 ETPI : 0,08 / 0,29

  18. Le modèle ETTI Spécifiquement dédiée à son projet social • L’entreprise de travail temporaire d’insertion a pour activité exclusive l’insertion professionnelle des personnes en difficulté auxquelles elle propose des missions auprès d’entreprises utilisatrices, en vue de faciliter leur insertion sociale et professionnelle. • Elle met en œuvre des modalités spécifiques d'accueil et d'accompagnement.

  19. ETTI versus ETT Les 3 clefs du modèle ETTI en comparaison de l'ETT (calculs sur la base de 12 ETP intérimaires, correspondant à l'objectif d'heures de mise à disposition pour le financement à 51 K€ d'un poste d'accompagnement) Une marge brute inférieure liée à la facturation les intérimaires délégués par les ETTI sont en parcours d'insertion, agréés par Pole Emploi, avec un faible niveau de qualification Un sur-encadrement lié au projet d'insertion l'ETTI mobilise des RH pour l'accueil, le suivi et l'accompagnement socioprofessionnel Des agences plus petites, à frais fixes identiques Les ETTI emploient 4 fois moins d'intérimaires par agence

  20. Le modèle économique ETTI

More Related