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TERRE Gestion participative, démocratie directe, en entreprise. Stabilité de l’emploi Démocratie et gestion participative Solidarité au Nord et au Sud. Postulats de la gestion participative. i.
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TERREGestion participative, démocratie directe, en entreprise Stabilité de l’emploi Démocratie et gestion participative Solidarité au Nord et au Sud
Postulats de la gestion participative i Tous les travailleurs ont des capacités pour participer à la gestion de leur entreprise ; L’éducation et la formation (renforcement des capacités) permettent d’acquérir les compétences nécessaires pour participer ; La mise en commun de ces capacités garantit la poursuite du but social ; La mise en commun de ces capacités renforce la qualité de la gestion.
Trois conditions nécessaires • 1. Une politique financière au service du but social ; • Une dynamique importante d’éducation, formation, empowerment, éthique et transparence ; • La mise en place d’organes et des processus décisionnels clairs ;
1) Unepolitiquefinancièreauservicedubutsocial • Constitution d’un capital neutre On a opté pour un système basé sur la « neutralité du capital ». Ce qui permet de s’affranchir du « poids de l’argent » dans les relations entre travailleurs. Cela est possible grâce à une structure où le capital n’est détenu ni par un individu, ni par un groupe d’individus. D’autres modèles existent: Si les travailleurs devaient détenir des parts (coopératives), ce principe de neutralité peut être rencontré en instituant des règles: - une personne, une voix - pas de distribution de dividende ni de plus value - tous les travailleurs doivent être des associés.
1) Unepolitiquefinancièreauservicedubutsocial • Une politique salariale transparente et concertée • Une politique d’affectation des résultats alignée sur le but social du groupe
2) Unedynamiqued’éducation, formation, empowerment, éthiqueettransparence - Les réunions hebdomadaires Tous les travailleurs participent à des réunions internes. Il existe trois types de réunions qui se complètent : • les réunions « chiffres et lettres » (mensuelles), • les réunions thématiques (bimestrielles), • les réunions de secteur (bimensuelles ou mensuelles). - Communication organisée pour les nouveaux engagés ( éviter le projet d’entreprise tacite)
3) La mise en place d’organes et des processus décisionnels clairs L’ assemblé générale (au moins 3 AG par an) Principalement constituée de travailleurs en activité dans le groupe : aujourd’hui, 23% des travailleurs en sont membres. Les décisions stratégiques y sont soumises au vote après débat
3) La mise en place d’organes et des processus décisionnels clairs • Le conseil d’administration (CA) • Composé de maximum 12 administrateurs. L’équipe est élue dans son ensemble et pour un mandat de trois ans par l’AG • Les décisions prises par le CA sont transmises aux travailleurs à l’occasion de réunions hebdomadaires ou lors des assemblées générales
3) La mise en place d’organes et des processus décisionnels clairs Le CPPT (Comité de prévention et de protection au Travail) • Un conseiller en prévention » de niveau 2 a été engagé. (SIPPT) • Sur chaque site géographique comptant plus de 20 travailleurs, il est assisté par un autre travailleur qui a reçu une formation de conseiller en prévention de niveau 3. • Une fois par mois les responsables de secteurs et les Conseillers en prévention se réunissent en CPPT. • Tous les six mois une réunion de secteur (travailleurs) est dédiée à l’évaluation des mesures prises et permet de faire des propositions d’amélioration.
3) La mise en place d’organes et des processus décisionnels clairs La réunion « Chiffres et Lettres » (conseil d’entreprise) • Selon les décisions à prendre, les réunions hebdomadaires font office de conseil d’entreprise. Elles sont alors soumises au vote des travailleurs présents.