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Les limites à la V’O 2 max. Guido Ferretti Département des Neurosciences Fondamentales Université de Genève et Dipartimento di Scienze Biomediche e Biotecnologie Università di Brescia.
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Les limites à la V’O2max Guido Ferretti Département des Neurosciences Fondamentales Université de Genève et Dipartimento di Scienze Biomediche e Biotecnologie Università di Brescia
La relation linéaire entre consommation d’oxygène et puissance atteint un plateau, indicatif de l’existence d’une limitation
Que limite la consommation maximale d’oxygène? CONCLUSION GENERALE La consommation maximale d’oxygène est limitée par la capacité du système cardiovasculaire de transporter l’oxygène
Le doping du sang, agissant spécifiquement sur le système de transport de l’oxygène, augmente V’O2max et Q’max
Que limite la consommation maximale d’oxygène? CONCLUSION ALTERNATIVE La consommation maximale d’oxygène est limitée par la capacité des fibres musculaires d’utiliser l’oxygène
La cascade de l’oxygène appliquée à l’exercice maximal From Taylor e Weibel, Respir. Physiol. 44, 1-10, 1981
Dans un système linéaire, la fraction de limitation du débit imposée par une résistance donnée est égale au rapport entre la résistance en question et la résistance totale
Respir. Physiol. 80: 113, 1990 FQ = 0.70 au lieu de 0.50 Les predictions basées sur un système linéaire ne marchent pas Le système n’est pas linéaire
Le comportement non-linéaire du système respiratoire est dû à la forme sigmoïdale de la courbe de dissociation de l’hémoglobine From di Prampero et Ferretti, Respir. Physiol. 80: 113, 1990
Conséquence: La chute de la consommation maximale d’oxygène en altitude est non-linéaire
CONJECTURE Le comportement non-linéaire du système respiratoire est dû à la forme sigmoïdale de la courbe de dissociation de l’hémoglobine La chute de V’O2max en altitude est non-linéaire parce que le système respiratoire est non-linéaire La courbe décrivant la chute de V’O2max en hypoxie est une image miroir de la courbe de dissociation de l’hémoglobine CONSEQUENCE EXPERIMENTALE VO2max en altitude diminue plus chez les athlètes que chez les non-athlètes, car à l’effort maximal ceux là, contrairement à ceux ci, sont déjà hypoxhémiques à niveau de mer à cause de l’effet Dempsey…
… quod erat demostrandum From Ferretti et al, J. Physiol. 498: 231, 1997
A cause des différentes caractéristiques de la chute du V’O2max en hypoxie chez les athlètes et les non-athletes, les deux tendent à avoir le même V’O2max au sommet du Mt. Everest… From West et al, J. Appl. Physiol. 55:688, 1983 et Ferretti et di Prampero, Respir. Physiol. 99:259, 1995
… ce qui expliquerait porquoi les alpinistes extrêmes ont réussi à atteindre les plus hauts sommets de la Terre sans avoir un V’O2max élevé
Cyclisme en altitude Dans le cas du cyclisme, la plupart du travail mécanique est fait pour vaincre la résistance de l’air Le VO2max en altitude diminue moins que la pression barométrique, à cause de la forme de la courbe de dissociation de l’hémoglobine. En altitude, la résistance de l’air diminue en proportion directe avec la pression barométrique. CONSEQUENCE Dans le cyclisme on obtient les meilleures performance en altitude qu’au niveau de mer
Mais les meilleures performance sur l’heure doivent tenir compte de l’effet Dempsey…
CONCLUSIONS • La limitation du V’O2max est multifactoriale, où le rôle prédominant est joué par le système cardiovacsulaire (70%) • Le comportement non-linéaire du système respiratoire est dû à la forme de la courbe de dissociation de l’hémoglobine • A cause de l’effet Dempsey, la diminution du V’O2max en altitude est plus grande chez les athletes que chez les non-athlètes • Il faut tenir compte de l’effet Dempsey chaque fois où l’on doit prédire les performance d’un athlète en altitude
Réinterprétation d’une expérience, 30 ans après From : Cerretelli, J. Appl.. Physiol. 40: 658-667, 1976