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Jacques-François Marchandise Directeur du développement de la FING Juillet 2004. L’approche « premier kilomètre » Développer les réseaux en appui sur les usagers. La FING et le haut débit. Le haut débit n’existe pas seul Mobilité, identité, XML, IPV6,...
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Jacques-François Marchandise Directeur du développement de la FING Juillet 2004 L’approche « premier kilomètre »Développer les réseaux en appui sur les usagers
La FING et le haut débit • Le haut débit n’existe pas seul • Mobilité, identité, XML, IPV6,... • Education, administration, santé, commerce,… • Mais c’est un sujet spécifique • Pour les acteurs en première ligne (innovateurs, industriels, opérateurs, prestataires, collectivités…) • Pour le développement du réseau et de ses usages • Un décalage de perceptions entre acteurs • La Fing= passerelle et non expert • Wi-fi, mais aussi ethernet local, fibre, satellite, ...
Libérez le premier kilomètre • Le paradoxe des réseaux aujourd’hui • Très haut débit sur les dorsales, la longue distance • Goulet d’étranglement sur les réseaux intermédiaires • Haut débit sur la boucle locale (s’il y en a) • Tout se passe comme si l’usager était le dernier inconvénient, le plus éloigné • Son tort : habiter trop loin du central téléphonique • Son rêve, accéder aux merveilles de l’internet lointain • L’intérêt du réseau, ce n’est pas seulement le surf en RTC : l’internet a changé • La bande passante limite l’usage • Les réseaux IP sont des infrastructures génériques
Du dernier kilomètre au premier kilomètre • Passer enfin du modèle télécom au modèle IP • De la marguerite aux nénuphars • Densifier les services et les usages • Le « modèle » suédois : infrastructures locales fortes • Ecoles, administrations, commerces : nos premiers interlocuteurs sont locaux • On téléphone davantage à ses voisins qu’au bout du monde • Parier sur les dynamiques collectives • Société en réseaux plutôt que société de (la diffusion de) l’information • Du village global au village local
L’usager au centre, la collectivité en première ligne • Relativiser la vision « distribution » • Parce que c ’est conforme au réel • La production de contenus vient d’abord de l’usager : la plupart des abonnés HD envoient plus qu ’ils ne reçoivent (photos, 3,5M de pages perso, éducation) • Parce que les infrastructures asymétriques brident l ’usage • Parce que les usages les plus génériques nécessitent du haut débit local • (téléphonie…) • Cf. « Internet infrastructure d’échanges », à paraître
Des modèles d’usage à créer • Que font les utilisateurs « haut débit » résidentiels aujourd’hui ? • Beaucoup plus de temps en ligne • Beaucoup plus de jeux, de messagerie instantanée, de téléchargement • PAS beaucoup plus de vidéo et applications nécessitant des vraiment hauts débits • Des contenus/usages à peine explorés • Interactivité dans la vidéo • Bases de données et moteurs multimédias • Jeux immersifs et autres usages de la téléimmersion • Communication, collaboration « immersives »...
Créer les réseaux, créer les dynamiques • L’intérêt des solutions légères : sortir de la dialectique poule-œuf, usage-infra • Créer les moyens de réseau locaux (ultralocaux) c’est permettre l’appropriation • Par les acteurs, au sein de la commune, du pays,… • Infrastructures-infostructures • Les contenus, les services et les échanges sur la boucle locale • Une forte demande de solutions légères • Un choix croissant de technologies alternatives • Satellite, CPL, RLR,…
Un chemin à faire… • Pas seulement « la collectivité comme opérateur » • Evolution de la notion d’ « opérateur » • Du défensif à l ’offensif • Quitter la logique de distribution • Besoin d ’une maturation colllective • Sur l ’architecture des réseaux, et la continuité (yc mobile) • Sur les services et les contenus, pas seulement diffusés • Sur la différenciation entre l’offre (d’infrastructures, de transport, de services publics, privés, collectifs) et les usages et pratiques
Ethernet local : les premiers décamètres • Mon réseau local est à haut débit • Ethernet 100baseT=100 Mbps, sur tous les PC • Il peut porter de l’internet, du téléphone, de la TV • Sans « opérateur »… • Du LAN au SAN et au raccordement à la boucle locale • L’habitat collectif et les premiers décamètres • « 10 ou 100 mbps ce n’est pas plus cher que 128k » • Des offres commerciales émergentes • Plus du tiers des foyers haut débit suédois • Du Fast Ethernet au Giga au 10Giga Ethernet • Des usages sans aucune comparaison
Quelques scénarios de l’hyperlocal • Lieux, contextes, échelles, « hubs naturels » • Ecole, campus universitaire, • train, bureau, village, rue, bloc d’immeubles • Zone d’activité • Lieux de rassemblement (associatif, politique,…) • EPN ? (cf Inforoots Marseille) • Technologies • Ethernet, fibre, wifi, cpl? , (fixe/sans fil) (« sans opérateur ») • Contenus • Ecrit public, vidéo, blogs, • Applications • Démocratie, concertation; Commerce, racolage; Information;Jeux; Echanges professionnels; Coopération;services à la personne et maintien à domicile;soutien scolaire;
Quelques scénarios de l’hyperlocal (2) • Formes • Régie numérique ? (quelle maîtrise et « gouvernance » de ces réseaux locaux par les utilisateurs / la collectivité ?) • Risques ? d’expérimentations apprenti-sorcier • Comment expliquer ? • Montrer… • Sortir de l’étanchéité des cultures, des politiques et des chantiers • Limites de la vision territoriale • Il y a des strates, des tribus, des familles d’usages • Certains sujets/services/applications sont a-territoriaux, en réseaux • Il y a une contrainte territoriale, il est aussi intéressant de s’en libérer • Question de granularité des réseaux • Quelques enjeux… • « continuité » vs. Segmentation • Réinvention des équipements type EPN
Quels processus ? • Processus d’innovation • Dans le champ social, avec des stimuli technologiques • Processus structurants • Extranets territoriaux, attribution de login-pw-adresse e-mail, certificats numériques,.. • Offre de services • Processus d’accompagnement, d’intermédiation • Vers l’appropriation • Quelle persistance-aggravation des décalages ?