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Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire. LE POINT SUR LA BRUCELLOSE. Plan. Quelques infos sur la maladie La situation en Belgique La gestion du risque sanitaire Le foyer de la province de Namur L’enquête épidémiologique Les troupeaux de contact Les analyses Le suivi.
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Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire LE POINT SUR LA BRUCELLOSE
Plan • Quelques infos sur la maladie • La situation en Belgique • La gestion du risque sanitaire • Le foyer de la province de Namur • L’enquête épidémiologique • Les troupeaux de contact • Les analyses • Le suivi
La maladie • La brucellose bovine est une zoonose de répartition mondiale due à la bactérie Brucella abortus. • C’est une maladie contagieuse des bovins ayant un impact économique important. • En Europe occidentale, l’infection est désormais sporadique et touche plus particulièrement les pays du Sud.
La maladie • Dans l’Union européenne, la brucellose est une maladie réglementée, à déclaration obligatoire. • Elle est aussi reprise comme vice rédhibitoire. • Elle fait l’objet d’une lutte officielle. • Elle doit en outre être notifiée : • À la Commission européenne • À l’organisation mondiale de la santé animale (OIE)
La maladie • L’incubation peut durer de quelques jours à plusieurs mois. • La manifestation clinique la plus fréquente, mais non systématiquement présente, est l’avortement chez la vache. • L’impact économique est surtout lié à la diminution importante de la fertilité dans les troupeaux infectés et aux restrictions de mouvements.
La maladie • Une quantité importante de Brucella est excrétée par la femelle infectée par les voies génitales et mammaires. • Les principales sources d’infection sont le fœtus, les eaux fœtales et les sécrétions génitales lors d’avortement, mais aussi le nouveau-né viable.
La maladie • L’homme se contamine le plus souvent lors de manipulation avec du matériel infecté (lors du vêlage, de la manipulation de fumier à l’étable,…). • Cette maladie, appelée fièvre ondulante ou fièvre de Malte, est une zoonose surtout professionnelle (agriculteurs, vétérinaires, transporteurs de bétail,…).
La maladie • Le diagnostic de routine est un dépistage sérologique (recherche des anticorps) qui peut se faire sur le sang, le lait individuel ou même les laits de mélange. • Le diagnostic de confirmation repose chez les bovins sur l’isolement bactériologiquede Brucella à partir des sécrétions génitales, de l’avorton, des ganglions lymphatiques de l’animal après abattage.
La situation en Belgique • Le dernier cas a été diagnostiqué en 2010 à Haccourt en province de Liège. • La Belgique a acquis le statut officiel de pays indemne en 2003. Ce statut ouvre aux détenteurs d’animaux les marchés internationaux. • Un cas avait été identifié en 2000. • La Belgique a été fortement contaminée, surtout jusqu’à la fin des années 80.
La gestion du risque sanitaire • Le maintien du statut indemne est basé sur : • La surveillance épidémiologique • Le contrôle des mouvements • L’assainissement des troupeaux positifs avec compensation financière
La surveillance épidémiologique • Elle s’appuie sur les vétérinaires et les détenteurs d’animaux qui interviennent dans : • La déclaration obligatoire des avortements suivie d’examens sur les prélèvements • La campagne hivernale qui analyse : • un certain nombre de troupeaux régulièrement répartis sur le territoire national, • une série de troupeaux sélectionnés « à risque ».
Le contrôle des mouvements • Les animaux importés de pays tiers (hors UE) ou échangés à partir de pays européens non indemnes sont testés à leur entrée sur le territoire. • Les pays limitrophes (FR, DE, LU et NL) sont, comme nous, indemnes. • Liste des pays EU non indemnes dia suivante
Pays à risquebrucellose • BG Bulgarie • CY Chypre • ES Espagne • GR Grèce • HU Hongrie • IT Italie • LT Lituanie • MT Malte • PT Portugal • RO Roumanie • UK Royaume-Uni
L’assainissement des troupeaux infectés • Tous les animaux du foyer sont abattus par ordre et font l’objet de prélèvements pour infirmer ou confirmer la maladie. • La perte de valeur des bovins abattus sur ordre est prise en charge par le Fonds de la Santé animale (valeur plafonnée)
Le foyer de la province de Namur • Suite à un vêlage par césarienne en date du 23/02/2012, 10 jours avant terme (veau mort). • Analyse sérologique réalisée sur la mère: résultat positif. • Culture bactérienne sur le veau: résultat positif.
Mesures dans le foyer • Déclaration de foyer. • Plan d’assainissement portant sur tous les bovins. • Abattages en cours avec expertise. • Analyses après prélèvements à l’abattoir.
L’enquête épidémiologique • Elle poursuit un double but : • Identification en amont • Rechercher la voie d’entrée dans le but de déterminer les éventuels troupeaux atteints par la même source. • Rechercher la voie d’entrée dans le but de renforcer éventuellement les mesures de contrôle. • Identification en aval • Rechercher d’éventuelles disséminations au départ du foyer.
Troupeaux de contact • L’enquête a mis en évidence ~ 200 troupeaux bovins de contact. • Voisinage de prairie • Voisinage de troupeau • Animaux entrés dans le troupeau foyer • Animaux sortis du troupeau foyer • Contacts via: - les vétérinaires praticiens - les vétérinaires inséminateurs - les vétérinaires de transplantation embryonnaire - les marchands - les concours
Troupeaux de contact Mesures générales : • Blocage des bovins de l’exploitation. • Suspension du statut sanitaire. • Interdiction de mise en prairie. • 2 Bilans sérologiques à 6-8 semaines d’intervalle.
Troupeaux de contacts Mesures spécifiques : • En fonction du niveau de risque d’autres mesures peuvent être prises.
Troupeaux de contact Levée des mesures : Les mesures sont levées en fonction du niveau de risque, des résultats d’analyses sérologiques et des enquêtes épidémiologiques.
Troupeaux de contacts Remarques générales, en complément des mesures ci-dessus: • pour les troupeaux avec uniquement taureaux d’engraissement: Pas de bilan sérologique Animaux mâles uniquement pour l’abattage Levée du blocage en fonction de l’enquête sur place de l’UPC
Troupeaux de contacts • dans les cas où ce sera permis, si des animaux sont mis en prairie (à l’exclusion des femelles gestantes), engagement du responsable à faire les prises de sang après 6 à 8 semaines
Recommandations pour les visites dans les élevages • Limiter au maximum les visites dans les étables • Bonnes pratiques d’hygiène (pédiluve pour la désinfection des chaussures et des bottes…) • Hygiène de l’exploitation (nettoyage des loges…)