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Diagnostic Territorial. Abdelkrim Achbun, Zohayr El Fassi Sanae El Khanchoufi Abdesslam El Khanchoufi DESS Environnement, aménagement du territoire et société Ecole nationale de commerce et de gestion de Tanger. Le centre d’Éducation à l’Environnement et de
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Diagnostic Territorial Abdelkrim Achbun, Zohayr El Fassi Sanae El Khanchoufi Abdesslam El Khanchoufi DESS Environnement, aménagement du territoire et société Ecole nationale de commerce et de gestion de Tanger Le centre d’Éducation à l’Environnement et de Développement Durable (EEDD) du village Médiar
OBJECTIFS DE LA MISSION • Déterminer l’identité des autochtones • Décrire le SIBE et les ressources naturelles • Décrire l’entité spatiale étudiée • Faire ressortir en catégories les potentialités écotouristiques • Décrire le patrimoine socioculturel et architectural • Tester la réceptivité des villageois et leur adhésion au projet
Médiar Rifins Doukkala Tadlis Jbalas Gharbaouas Sahraoua Soussis Médiar: village multi-ethnique
Le village de Médiar comprend plusieurs ethnies : Jbala, Rifi, Doukkala, Gharbaoua, Sahraoua, Tadl,avec plusieurs tribus. • Les Doukkala et les Filala furent les premiers migrants vers le village dès le 18ème siècle. • Les habitants du douar sont des arabophones, avec la dominance de la spécificité linguistique de Jbala.
La différence entre ces ethnies a tendance à s’estomper. • Une complémentarité s’impose dans les domaines économiques et culturels. • Brassage entre les ethnies sous l’effet du mariage
L’histoire du village du Médiar • L’histoire du village remonte au 18ème siècle. • Les premiers résidents de ce village sont les familles des facteurs responsables de la distribution des lettres dans cette région. • Certains ont été envoyé dans ce village sous l’ordre du sultan Moulay Ismail. • D’autres ont pris la fuite vers cette région à cause des guerres civiles. (la période de Siba) • Le village a connu une succession des périodes de peuplement et de dépeuplement.
Les traditions du village • Le patrimoine culturel de ce douar est très riche • Autrefois, il y avait des festivités spécifiques à chaque occasion: mariage, baptême (Sabaâ)…. • Une dizaine de moussemes était fêtée par les habitants du douar : Moulay Abdeslam ben M’chich, Sidi Kacem Lbhar, Sidi Fquih Ben Abdellah… • Des occasions particulières: Dzaz, Twisa, Mata,Milouda… • Aujourd’hui tout ce patrimoine est en voie d’extinction • les façons de fêter les évènements sociaux, • la célébration des moussemes qui devient de plus en plus rare
Les traditions du village (suite) Les habitants de ce village portaient des costumes particuliers. Mais ces derniers connaissent une régression devant les habits modernes.
Le patrimoine bâti • Les maisons ont une architecture plus ou mois particulière: • La disposition alignée de Douirates (maisonnette). • Le toit à double pente en zinc, avec la présence de quelques maisons à toit en tuiles hérités de la période coloniale. • Il y a une seule maison traditionnelle qui possède un deuxième étage qu’on l’appelle: Ghorfa. • Les couleurs les plus utilisées sont le bleu et le blanc. • Les portes et les fenêtres : de petite taille. • Les plafonds : en bois et cannes. • La disposition des pièces à l’intérieur de Douira.
6 5 2 1 3 4 Schéma d’un prototype d’une maison traditionnelle du village Médiar 6 5 7 3 1) Ecurie 2) Salle à manger 3) N’bah 4) El Majra 5) Dar El Dakhel (l’intérieure de la maison) 6) Douira, les deux on les appelle Douirates. 7) La cuisine : cousina 8) La four traditionnel 9) Le W.C 8 9
5 6 4 3 2 1 Un schéma montrant les couches constituantes du toit 1) Les bâtons en bois servant d’appuie 2) Les cannes en série . 3) Une couche constituée de sacs en plastique 4) Une couche de vase (argile) 5) Le zinc 6) Espace de stockage
Les matériaux de construction • Pierres, terre associée à la paille, bois, cannes pour les plafonds et autres matériaux végétaux et matériaux locaux. • Le zinc est utilisé pour la couverture des toitures à double pente,
Le patrimoine bâti • Certaines maisons ont un aspect différent du traditionnel: • Les toits plats • Le nombre de chambres plus grand • Les pièces sont plus espacées. • Les fenêtres et les portes de grande taille. • Les balcons et les terrasses. • Les pièces s’ouvrent vers l’extérieur…..etc. Le plan des maisons devient moderne = l’introduction du style citadin
Le patrimoine bâti • Quand aux matériaux de construction: ces maisons sont construites de : béton armé, de mortier à base de ciment, de briques,… etc. • Utilisation de nouvelles couleurs : le jaune, rouge brique,… • Le développement vertical de ces maisons. L’introduction de nouvelles formes d’habitats au village La perte de la valeur architecturale du Douar
L’entité socio- spatial et l’intégration paysagère • Douar = entité socio- spatial étudiée • Il est composé de deux sous unités principales, avec des subdivisions secondaires (ravins naturels). • Première sous-entité est occupée par les ancêtres. • Deuxième sous-entité est habitée par les générations ultérieures Le village connaissait après une extension relativement centrifuge (du centre, épiciers, maison du Cheick) vers les périphéries. Les sous unités sont bien connectées Le douar est bien desservi.
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L’entité socio- spatiale et l’intégration paysagers(suite) La rareté des espaces libres et/ou collectif: Homme : café, épiciers, et relativement la mosquée Enfant : cours de l’école, sentiers et ‘ruelles’, espaces intra-habitations. Femme : maisons, autres… Parcours : trois catégories : forêt, piémont de la colline, plaines (deux parcelles). Le Douar est bien intégré dans le paysage général de la région, • La forêt conservée. • Patrimoine socioculturel et architectural est relativement • présent.
SIBE et ressources naturelles • SIBE : site à intérêt biologique et écologique classé dernièrement parmi les vingt sites Ramsar au Maroc. • Superficie = 14000 ha • Statut actuel : usage; agriculture, pastoralisme, pêche et chasse, salinières. • Bioclimat : thermo-méditerranéen, sub humide à hiver chaud. • Caractéristiques physiques : • Côte rectiligne sableuse (plage et dunes vives) • Oued Rharifd: - Serpente en barrages sinuosités - Exploitation salinière prés de l’embouchure, madrague de thons.
SIBE et ressources naturelles (suite) • Oued Tahadart : • Estuaire : Oued Hachef au sud Rives à sansouires Oued hachef au Nord • Plaines alluviales, peu élevées et larges, à hydrologie complexe. • Zone et Mers, très ennoyée et vaseuse en période de pluies. • Arrière- pays constitué de collines et de plateaux peu élevés.
Bioécologie • - Flore et végétation: • Vastes sansouires à salicornes et sansouiresSuaedadans les embouchures et les plaines. • Suberaie sur les collines et les plateaux avec des reboisements d’Acacias. • Faune: • Poissons et très modestes gisements d’huîtres (Crassostrea angulata) dans l’embouchure. • Vasières et sansouires à peuplements d’invertébrés riches et diversifiés
Bioécologie • Dernière population de la grande Outarde du Maroc (encore 50 recensés en décembre 1993, 6 en 2005) et dans tout le continent d’Afrique. • Plusieurs espèces d’oiseaux d’eaux (Grues cendrées, flamants roses et avocettes, ansériformes, laridés ) • Stationnement et escale des oiseaux migrateurs paléarctiques • Reproduction de Glaréole à collier, Gravellot à collier interrompu, sternes naine).
Dysfonctionnements et menaces • La madrague capture très probablement des petits cétacés. • Captage des sources et des constructions des barrages • modification des l’équilibre hydrographique. • Dégradation active des lisières, défrichements. • Extension des zones cultivées. • Pâturage et dérangement de faune. • Installation très récente d’une station de radio. • Réalisation de l’autoroute Asila-Tanger.
FORET • Essences naturelle: • Essences principales: Chêne liège • Essences secondaires: • Chêne zéne, chêne tauzin, arbousier, lentisques, palmier nain. • un ensemble de PAM intéressantes (particulièrement: lavande, Calament, Armoise, Asperge). • Essences artificielles: Pin pignon, pin pinastre, pin des canaris. • Faune : • Mammifères: sanglier abondant, chacal, mangouste, lièvre et lapin. • Avifaune: riche et diversifiée (rapaces, espèces cynégétiques, passereaux, colombidés, grives…etc.)
LE POTENTIEL ECOTOURISTIQUE • Le SIBE : une biodiversité riche et un complexe de zones humides anastomosées. • La forêt et les ressources floristiques (PAM et végétation palustre) • Grottes, des points de vue panoramiques et sites spéléologiques (grotte Ghroyfa) • Avifaune remarquable, marqué par la grande outarde d’Afrique. • Espèces cynégétiques (sanglier, lièvre, lapin, caille, tourterelle…), bien représentées. • Mosaïque de parcelles diversifiées et intégrées dans le paysage.
HOMME DU MEDIAR et DEVELOPPEMENT DURABLE Atouts: - brassage ethnique à effet ‘moteur’ - cohésion sociale. - relations homme-forêt: échanges et exploitation respectée - réceptivité et hospitalité remarquables. - pouvoir de concertation et de discussion (manifestation de démocratie) Contraintes: - taux d’analphabétisme élevé. - niveau socio économique modeste. - chômage.
SIBE MEDIAR et Env. Conclusions • Considérer le SIBE et douar comme une seule entité spatiale dans la planification (globalité). • Valoriser les potentiels naturels, socio culturels et humains. • Diversifier les activités génératrices des revenues. • Amorcer des programmes d’alphabétisation permanents et ciblés à fin d’améliorer le niveau intellectuel des habitants. Seront selon nous les principaux axes à emprunter.