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Commercialisation d’aliments et de boissons malsains destiné aux enfants. Présentation à L’atelier : Prévenir l’obésité infantile : mettre en œuvre les recommandations stratégiques Mardi, 22 mars 2011. APMCC.
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Commercialisation d’aliments et de boissons malsains destiné aux enfants Présentation à L’atelier : Prévenir l’obésité infantile : mettre en œuvre les recommandations stratégiques Mardi, 22 mars 2011
APMCC • Une alliance nationale d’organismes qui partagent une vision commune pour un système intégré de recherche, de surveillance, de politiques et de programmes afin de préserver la santé et de prévenir les maladies chroniques au Canada. • Mission : • Favoriser et aider à maintenir un mouvement à l’échelle du pays vers une approche intégrée axée sur la santé de la population pour la prévention des maladies chroniques, grâce au savoir, le catalyseur de l’action. • Objectifs : • Liens renforcés entre les initiatives de prévention des maladies chroniques établies, nouvelles et émergentes au Canada • Capacité du système de santé publique améliorée pour la prévention des maladies chroniques • Politiques publiques qui créent des environnements sains et appuient un mode de vie sain
L’alliance de l’APMCC • Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale • Société canadienne du cancer • Conseil canadien pour le contrôle du tabac • Association canadienne du diabète • Association canadienne de santé publique • Coalition pour la vie active • Les diététistes du Canada • Fondation des maladies du cœur du Canada • Fondation canadienne du rein • YMCA Canada • Réseau d’alliances provinciales et territoriales de l’APMCC
Enjeux principaux/activités de l’AMPCC • Obésité • Commercialisation d’aliments et de boissons malsains destiné aux enfants • Boissons sucrées • Sécurité alimentaire • COALITION • Action collaborative contre l’obésité infantile
Hausse du surpoids et de l’obésité infantile Source : Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2004 : Nutrition; Enquête santé Canada 1978-1979
Obésité : certains faits importants • On estime que la probabilité que l’obésité infantile se poursuive à la vie adulte augmente de 20 % à quatre ans à 80 % à l’adolescence. • On estime le coût du surpoids et de l’obésité à 30 milliards $.
Conférence de concertation stratégique de l’APMCC sur l’obésité et l’impact de la commercialisation sur les enfants Date : 4 et 5 mars 2008 Lieu : Ottawa Participants : environ 1130 (sur invitation) Universitaires, industrie alimentaire, diffuseurs, intérêts publicitaires, industrie du jouet, ONG, représentants du gouvernement. Financée pas l’ASPC, le gouv. de la C.-.B et l’IRSC
Concept/format Conférences de concertation É.-U. et Europe – depuis le début des années 90. Institute of Health Economics, Université de l’Alberta, premier organisateur au Canada. Généralement axées davantage sur les preuves scientifiques que les politiques. Objectif : Évaluer les preuves scientifiques disponibles sur une question et élaborer un protocole d’accord qui répond à une série de questions prédéterminées.
Concept/Format Comment? Un panel (jury) évalue les preuves présentées par des « experts » ayant des opinions potentiellement divergentes. À la fin des présentations des experts, le panel se réunit par caméra et élabore un protocole d’accord selon les questions qui lui ont été posées et les preuves présentées par les experts. Le protocole d’accord est lu aux participants le matin suivant, et les experts et les participants invités peuvent poser des questions pour clarifier des enjeux. À ce moment-là, le protocole d’entente pourrait être modifié et ensuite diffusé publiquement aux médias, etc.
Comités de la conférence • Comité directeur • Karen Philp (coprésidente de la conférence) • Manuel Arango (coprésident de la conférence) • Bonnie Howstrawser (dir. gén. de l’AMPCC) • Personnel de soutien • Jane Tsai (gestionnaire de projet) • Jennifer Clipsham (coordinatrice) • Edna Alonso (adjointe administrative) • Comité consultatif des bailleurs de fonds • Margaret de Groh (Agence de la santé publique du Canada) • Lisa Forster-Coull (Gouv. de la C.-B.) • Hasan Hutchinson (IRSC - INMD) • Corinne Eisenbraun (Comité directeur de l’AMPCC) • Fannie Dagenais (EquiLibre) • Monique Potvin Kent (consultante du comité) • Comité consultatif de l’industrie • Craig Hutchison (Annonceurs Responsables en Publicité pour Enfants et Aliments Weston) • Diana Carradine (Annonceurs Responsables en Publicité pour Enfants) • Bev Deeth (Annonceurs Responsables en Publicité pour Enfants) • Linda Nagel (Les normes canadiennes de publicité)
Critères de sélection des membres du panel On pourrait envisager la participation des membres au panel, s’ils répondent aux critères suivants : • La personne n’a pas présenté ou diffusé publiquement dans aucun média électronique ou imprimé sur la question de l’obésité et l’impact de la commercialisation sur les enfants. • La personne n’est actuellement pas un dirigeant élu au service du public. • La personne n’est actuellement pas un fonctionnaire employé à l’un des niveaux de gouvernement. • La personne n’est actuellement pas à l’emploi d’un organisme caritatif de la santé, un organisme de défense de la santé publique, une société privée ou une ONG qui intervient au nom de l’industrie alimentaire, de la commercialisation ou des médias. • La personne doit être un résident du Canada.
Critères de sélection des membres du panel On a aussi tenu compte des critères suivants lors de la composition du panel, mais ils n’écartaient pas un membre potentiel du panel : • Emplacement géographique (p. ex. : est, ouest et centre du Canada) • Sexe et diversité • Emploi et intérêts sectoriels • Profil public • Expertise en politique publique • Aptitudes à communiquer • Expertise juridique • Formation scolaire
Membres du panel Avi Lewis (animateur) – diffuseur, journaliste Jane I. Campbell – éducatrice Sheree Fitch – auteure pour enfants Renée Hodgkinson – responsable des jeunes Sharon Manson Singer – responsable des politiques Adam Spence – représentant de banque alimentaire Catherine Turner – représentante autochtone Kenneth Wong – professeur en commercialisation
Objectif Informer les décideurs publics, les Canadiens et les médias de la nécessité de prendre des mesures pour réduire l’impact de la commercialisation sur la santé et l’obésité des enfants. Grâce à l’élaboration d’un protocole d’accord Through the development of an evidence-based policy consensus statement.
Ordre du jour du programme 4 mars 2008 Établir le contexte Quel est l’impact de la commercialisation sur les enfants? Quel est le système fédéral actuel qui régit la commercialisation aux enfants? Fonctionne-t-il? Quelles sont les options disponibles pour atténuer l’impact de la commercialisation sur les enfants? Fonctionnent-elles? 5 March 2008 Protocole d’accord du panel lu par l’animateur du panel Questions et commentaires de l’audience Le panel apporte des modifications
Influences sur les diètes et les résultats sur la santé connexes des enfants et des jeunes Source : IOM, 2006.
Commercialisation aux enfants • Les enfants sont influencés à partir de nombreuses sources • à la télévision • dans Internet • à la radio • sur les tableaux d’affichage • sur les emballages d’aliments • dans les revues • par le biais des téléphones numériques • Ciblés dans différents milieux • maison • garderies • écoles • épiceries • parcs • centres récréatifs • cinémas
Commercialisation d’aliments, de boissons et de restaurants destiné aux enfants et aux adolescents
Dépenses liées à la commercialisationdestinée aux jeunes – É.-U.
Étendue de la publicité de « malbouffe » au Canada? • La plupart des recherches canadiennes se concentrent sur la publicité télévisée. • Environ 80 % de la publicité d’aliments télévisée en Ontario et en Alberta concerne des aliments non essentiels. • Les recherches canadiennes indiquent qu’il y a des niveaux élevés de publicité d’aliments destinée aux enfants et aux adolescents sur les chaînes télévisées anglophones. • La qualité nutritionnelle de la majorité des boissons/aliments annoncés est mauvaise.
Quel est l’impact de la commercialisation sur les enfants? • La commercialisation d’aliments et de boissons destinée aux enfants influence leurs choix et leur consommation d’aliments et de boissons • La majorité des aliments et des boissons commercialisés auprès des enfants sont malsains • Les choix d’aliments et de boissons malsains contribuent à l’obésité infantile
Extraits du protocole du panel LE PLAN Tout d’abord, nous affirmons que la réglementation de la commercialisation ne doit constituer qu’une partie d’une bataille de société intégrée contre l’obésité et toutes ses nombreuses causes, y compris la pauvreté, la vulnérabilité géographique, et un style de vie de plus en plus sédentaire. Nous comprenons aussi que la définition de ce qui constitue des aliments et des boissons malsains est complexe, ainsi que la définition de l’âge d’un enfant à cette fin. Pour ces raisons, nous demandons au gouvernement du Canada de nommer un panel d’experts en santé publique pour définir le seuil d’âge et ce qui constitue des aliments et des boissons malsains. Lorsque les définitions sont établies…, nous demandons au gouvernement du Canada de créer et d’approuver, et ensuite, de mettre en application un régime de réglementation qui met fin à toute la commercialisation d’aliments et de boissons malsains destiné aux enfants dans un délai de deux ans. De plus, nous incluons ici la commercialisation qui est destinée aux enfants indirectement par l’entremise de leurs parents ou tuteurs.
Couverture médiatique Presse Interdire les pubs de malbouffe, dit un médecin : l’autorégulation de l’industrie ne fonctionnera pas : Canwest News Service, 3 mars Interdire les pubs d’aliments malsains aux enfants, dit un groupe : CBC en ligne, 5 mars Le Canada soumis à une pression d’interdire les pubs de malbouffe : Food Navigator USA, 6 mars Les bonbons ce n’est pas bon : forum de discussion déterminé à arrêter la commercialisation d’aliments malsains destinée aux enfants afin de s’attaquer à l’obésité : Telegraph Journal, 6 mars Interdiction totale sur la commercialisation d’aliments malsains aux enfants canadiens prévisible?: Media in Canada, 7 mars Interdire les pubs de malbouffe destinées aux enfants : docteur, Ottawa Citizen, mars Interdiction sur les pubs de malbouffe appuyée : thestar.com, 6 mars La télé est-elle à blâmer pour l’épidémie de gras : thestar.com, 8 mars Levez-vous pour le Capitaine Crounche : éditorial du Globe, 8 mars Interdiction sur les pubs de malbouffe irréaliste, dit un prof : The Leader-Post, 10 mars
Couverture médiatique Radio : CBL-FM CBQ-FM CBH-FM CJNI-FM Télé : CBOFT-TV CBOT-TV CTV – Canada AM CBC – NW – National CHCH-TV
Déclaration de l’APMCC 1) Que le gouvernement fédéral - et si nécessaire les autres gouvernements au Canada – adopte des régimes de réglementation pour interdire expressément la commercialisation directe d’aliments et de boissons malsains destinée aux enfants. 2) Que l’industrie des aliments et des boissons, en collaboration avec la société civile et les gouvernements, accroisse la commercialisation d’aliments et de boissons sains destinée aux enfants.
Marketing Tools • Advertisements • Advergames on the Internet • Product placement in movies and subsequent tie-ins with food products and fast-food chains • Product packaging and wrappers • Logos on vending machines • Corporate sponsored educational materials • Toys and books with brand logos • Contests • Viral marketing
Sondage d’opinion publique % des Canadiens qui appuient une interdiction ou une restriction sur la commercialisation d’aliments malsains/vides qui est destinée aux enfants? 23 sept. au 12 oct. 2004Taille de l’échantillon n=2027, +/- 2,2 %, 19 fois sur 20 • 73 % en accord 19 sept. au.16 oct. 2005 Taille de l’échantillon n=2024, +/- 2,2 %, 19 fois sur 20 • 81 % en accord 18 sept. au.12 oct. 2006 Taille de l’échantillon n=2021, +/- 2,2 %, 19 fois sur 20 • 74 % en accord 22 au 30 avril 2010 Taille de l’échantillon n=2000, +/- 2,2 %, 19 fois sur 20 • 82 % en accord
Le modèle du Québec • Au Québec, la Loi sur la protection du consommateur de 1978 interdit toutes les publicités commerciales destinées aux enfants • Mise en œuvre en 1980 • Décrite comme la restriction la plus stricte en matière de publicité destinée aux enfants dans le monde • S’applique : • Aux enfants âgés de moins de 13 ans • À toutes les publicités commerciales pendant les émissions où les enfants composent au moins 15 % de l’audience totale. • À la publicité provenant du Québec.
Influence potentielle de l’interdiction du Québec • Parmi les taux de consommation de boissons gazeuses les plus faibles au Canada • Parmi la consommation de fruits et de légumes la plus élevée au Canada • Les francophones et certains allophones consomment moins de malbouffe et plus de fruits et de légumes que les anglophones du Québec et de l’Ontario • Taux d’obésité le plus faible au Canada (6 à 11 ans)
Pourcentage d’enfants (6 à 11 ans) préobèses ou obèses par province, 2004 18,4 Source : Statistiques Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2004
Malgré des taux d’inactivité physique plus élevés au Québec que la moyenne nationale Canada : taux d’inactivité physique pour les jeunes âgés de 12 à 17 ans, 2005 26,5 % 15.1 21.7 34 24 23.5 25.7 30.1 30,3 28,9 27.2 25,3 26,3 27,7
Lacunes du modèle du Québec • La loi du Québec ne semble pas limiter la quantité de publicité d’aliments et de boissons destinée aux enfants de 10 à 12 ans (Potvin Kent, Dubois & Wanless, 2010). • Échappatoire = promotion d’aliments permise si elle est destinée aux adultes. • Effet sur la santé des enfants inconnu. • Intuition que l’exposition aux pubs destinées aux enfants doit avec un impact différentiel c. les pubs destinées aux adultes. • Une récente étude des dessins animés sur les emballages d’aliments le démontre.
Initiative canadienne pour la publicité sur les aliments et les boissons destinée aux enfants • Initiative volontaire de 16 des plus grandes sociétés canadiennes d’aliments et de boissons • Chaque société a publié ses propres engagements volontaires • Le Conseil des normes de la publicité (CNP) publie des rapports de conformité annuels
Critique de l’Initiative canadienne pour la publicité sur les aliments et les boissons destinée aux enfants • La norme des « choix alimentaires plus sains » est déterminée par chaque société; il n’y a donc pas de cohérence entre les sociétés. • Ces normes sont élaborées afin qu’elles soient faciles à atteindre. • La programmation des enfants est définie très étroitement. • Seulement 30 à 50 % de l’audience doit être âgée de moins de 12 ans • Les personnages animés créés par l’annonceur sont permis. • Les engagements n’abordent pas l’environnement marketing actuel très général (c.-à-d. : placement de produit, etc.). • L’autorégulation volontaire de l’industrie pas du tout suffisante pour renverser la tendance en matière d’obésité.
Approche actuelle de l’APMCC • Comme étape initiale, le gouvernement fédéral et les ONG travaillent avec l’industrie des aliments et des boissons pour renforcer l’initiative volontaire actuelle de l’industrie. • L’industrie des aliments et des boissons, en collaboration avec la société civile et les gouvernements, accroît la commercialisation d’aliments et de boissons sains destinée aux enfants. • Si les mesures susmentionnées s’avèrent insuffisantes à court terme, le gouvernement fédéral doit immédiatement adopter des lois.