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J’ai pris le temps de prendre le temps Tome 6. C’est la valeur qu’on vous donne qui conditionne la réalité. Tome 6. J’ai t ravaillé fort pour être un menteur crédible. Un cerveau qui veut être équilibré qu'il le soit. Jean Luc Archambault. Plan du livre. Remerciements Dédicace
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J’ai pris le temps de prendre le temps Tome 6 C’est la valeur qu’on vous donne qui conditionne la réalité
Tome 6 J’ai travaillé fort pour être un menteur crédible Un cerveau qui veut être équilibré qu'il le soit Jean Luc Archambault
Plan du livre Remerciements Dédicace Introduction Le portrait d'une entreprise équilibrée Soyez chouette avec les cerveaux qui embauchent Nourrir le cerveau des timides Le réseautage responsable Recommençons à 9 Sommaire
Remerciements Merci à Geneviève Gagnon pour la photo de cette belle chouette. Merci à Dale Carnegie, aux membres d’Eticops, aux fondateurs de la Coopérative de solidarité, aux cerveaux qui embauchent et au six degré de séparation. Votre contribution a été géniale. Merci au Protecteur des maghrébins, au Protecteur de la santé publique, aux timides, à la CLASSE,àRufusl’intelligent, àPasteur, et à la juge France Charbonneau. Merci à mon comité de lecture qui m’a aligné. Merci donc à Agnès Monseur, à Samia Abdelaziz, à Jacques Reid et à Denis Poirier. Votre lucidité est une vraie bénédiction. Merci aux personnes que j’ai côtoyé lors de l’écriture de ce livre. Merci aux personnes qui ont alimentées mes forums de discussions. Vos commentaires et recommandations confirment que vous êtes des personnes lucides. Je vous avais promis que j’écrirais ce livre. Le travail est fait. Le meilleur est à venir. Merci à vous tous de m’avoir inspiré. J’ai certainement oublié beaucoup de monde et je m’en excuse. Jean Luc Archambault
Dédicace Je dédiece livre À ma mère Flore qui m’a dit un jour de miser sur la clé d’or et des valeurs sûres, comme la solidarité, l’entraide et le respect mutuel. À mon épouse Lise qui a fait preuve jusqu’à son dernier souffle, d’une détermination et d’un courage gravés à jamais dans mon coeur. À mes enfants Annick et Julie et à ma petite fille Magalie. Je vous aime beaucoup. Merci de me garder jeune. Aux ingénieurs, chimistes et technologues qui m’ont accordés leur confiance. Je vous remercie du fond du cœur. Votre solidarité me fait vibrer. Aux employeurs, aux candidats et aux partenaires d’affaires que j’ai mobilisés. Ne laissons personne nous dire qu’il est impossible de réaliser ce qui est écrit dans ce livre. On doit le faire car personne ne le fera à notre place.
Tome 6 Introduction Les cerveaux qui embauchent ont les nerfs à fleur de peau. Ils se voient comme un lion alors qu’ils ne sont qu’un petit chat dégriffé. Les cerveaux qui embauchent n’ont pas besoin de tout connaître pour attirer des talents dans leurs entreprises. Ils savent que dans conscience, il y a con et science,que dans connaître, il y a con et naître, que dans entreprendre, il y a entre et prendre. Le recrutement coopératif permet de recruter autrement et intelligemment. La clé d’or pour utiliser le recrutement coopératif, est la confiance en soi. La clé d’or de la confiance en soi, est la préparation.
Le portrait d'une entreprise équilibrée Je vous rappelle le principe numéro 2 de Dale Carnegie : Complimentez honnêtement et sincèrement. Une entreprise équilibrée ne gaspille pas les talents. Elle fait tout pour les développer. Ses futurs employés sont des ambassadeurs ayant l’audace de lui offrir leurs services. Une entreprise équilibrée partage sa clé d’or avec les trois organismes mentionnés dans le Tome 1 et elle adopte mon Code de conduite qu’elle respecte sur une base volontaire. Son fondateur se fait un devoir d’être membre de notre comité des Sages et d’être accrédité comme mentor. Il encourage ses meilleurs employés à suivre son exemple. Cette décision stratégique lui permet d’humaniser ses méthodes de recrutement. Il prend soin de sa réputationcar il sait que noussommes dans une ère où nous ne contrôlons plus l’information. Les sites Internet comme LinkedIn changent la manière dont ses employés communiquent entre eux. Il sait ce qu’ils disent de lui et de son entreprise. La gestion de sa réputation fait partie de sa stratégie de communication dans notre monde interconnecté. Il utilise des réseaux sociaux, il apprend de ses erreurs et il profite de ses succès en écoutant attentivement ce que l’on dit de lui.
L’efficience de son entreprise est redoutable. Elle offre la plus grande valeur dans notre nouvelle économie du Savoir. La reconnaissance et le respect professionnel jumelés à un processus interne transparent agissent comme des aimants pour ses employés les plus talentueux, contribuant à la valeur et à l’avantage concurrentiel de son entreprise. Il recrute par réseautage et cooptation et il met sa culture d’entreprise en valeur. Elle est reflet de la valeur des cerveaux qu’il attire et intègre dans son équipe. Il embauche des capacités et des aptitudes, mais il forme des compétences. S’il ne trouve les compétences dont il a besoin en une seule personne, il concentre sa recherche sur des cerveaux qu’il peut former. Il utilise cette formation à titre d’avantage. Il y gagne un engagement à long terme de la part des employés qui seront fidèles à son entreprise. Il sait que ces employés sont le moteur de son entreprise. Samia : Continue, continue Michou. Il est conscient du contexte multiculturel au Québec et que chaque personne valorise une combinaison différente de rémunération, d’avantages et de culture. Il sait que la croissance de la main d’œuvre sera liée aux nouveaux immigrants.
Il est diplomate et il prend le temps d’établir des relations solides. C’est sa clé d’or. Il prend le temps de tisser des liens avec des cerveaux équilibrés et ayant des services à lui offrir. Il sait qu’ils ont des amis ayant des services à lui offrir. Il ne limite pas son recrutement à son secteur d’activité. Il sait que son territoire de chasse doit être étendu s’il veut augmenter ses chances de récolter. Il sait que les perles rares sont cachées dans tous les secteurs d’activités économiques. Il connaît la signification du terme « compétences transférables ». Il connaît la technique pour débusquer les candidats qui s’ignorent. Il sait que le bassin le plus important est dans les « candidats passifs ». Il sait comment faire pour repérer les candidats insatisfaits de leur sort et établir le premier contact. Il sait que la pénurie de cerveaux tant décriée n’est pas aussi dramatique qu’on veut le laisser croire. Il connaît le sens des mots entraide, diligence et solidarité. Son intuition lui permet de comprendre la logique entre valeur ajoutée, mentorat, formation sur mesure mutualisée, recrutement coopératif, et la clé d’or. Samia : Je commence à comprendre. Continue Michou.
Il a fait des changements dans la section carrière du site Internet de son entreprise. La mise en page est soignée et intuitive. À la page d’accueil, il y a un lien vers les emplois cachés à combler par réseautage et un lien vers les emplois affichés à combler par cooptation. Sa politique de paiement des primes de cooptation est claire. Elle confirme la valeur ajoutée de l’alliance qu’il signera avec la Coopérative de solidarité en sciences et technologie. Il a mis un lien vers la mission de son entreprise et vers mon Code de conduite. Les postes à combler ont le même format que dans le site Internet des autres entreprises membres de la Coopérative, de sorte que les candidats ne se perdent pas dans une jungle d’information. Il fait de même pour les emplois cachés à combler par réseautage. Le format comprend une description des étapes qu’implique une candidature à un poste. Il n’a pas peur d’évaluer ses méthodes de recrutement et de les humaniser. Il rédige des textes attirants qui ne se contentent pas de décrire le poste, mais qui vendent la "chimie" de son équipe, la culture de son entreprise et de son style de gestion. Il a compris qu’il n’y a rien de plus chouette qu’un cerveau équilibré. Il en fait un gage de succès de son équipe. Une autre vérité qui vient de sortir du sac.
Il applique ma technique d’attraction et de rétention des talents. Il n’attend pas d’avoir des postes à combler pour recruter. Il sait que le réseautage responsable lui permet de sélectionner les meilleurs cerveaux et de combler des postes avant de les afficher. Il applique la théorie du « six degré de séparation». Il sait que les amis de vos amis sont ses amis. Il laisse les gens parcourir les listes de postes à combler et il leur donne le choix d’ouvrir un compte ou de recevoir des notifications par email sur les opportunités d’emplois. Cela lui permet d’agrandir son réseau de contacts parmi des cerveaux équilibrés qui visitent le site Internet de son entreprise. Il est conscient qu’il ne peut pas embaucher tous les candidats. Instinctivement, il leur recommande d’être membres de la Coopérative. Il traite les candidats avec respect, même ceux qui ne sont pas retenus pour un poste. S’ils sont membres de la Coopérative, il sait qu’ils sont des ambassadeurs de son entreprise auprès de leurs amis qu’il embauchera un jour. Il donne les vraies raisons qui font qu’une candidature n’est pas retenue. C’est un outil de coaching pour les candidats. Il leur donne un échéancier réaliste des différentes étapes du processus de recrutement. Il se fait un devoir de faire un suivi aux demandes des candidats qui ont été convoqués en entrevue en donnant une réponse aux demandes dans un délai raisonnable. Samia : Wow !!! Voilà une bonne nouvelle.
Il est clair dans ses discussions. Il attire les meilleurs candidats en spécifiant clairement ce qu’il recherche et ce qu’il offre. Il sait que sa ressource la plus précieuse, c’est ses employés. Il fait une planification minutieuse qui sera récompensée à long terme. L’image de son entreprise, de sa culture et de sa publicité d’embauche reflète les questions que se pose le Comité des Sages : Qui êtes-vous? Êtes-vous un leader naturel? Quelle est votre culture d’entreprise? Comment les personnes s’intègrent-elles dans votre entreprise? Que pensent-elles de l’équilibre travail famille? Comment exprimez-vous l’intégrité et la fierté dans votre secteur d’activité? Offrez-vous des horaires de travail flexible et du télétravail? Que voulez-vous? Quelles compétences, aptitudes, attitudes cherchez-vous pour le poste en question? Recherchez-vous un employé qui travaillera comme un débile? Comment définissez-vous la relation employeur employé? Qu’offrez-vous? À quoi ressemble votre proposition de rémunération et d’avantages sociaux? Qu’attendez-vous? Qu’attendez-vous pour que votre entreprise soit approvisionnée en gaz naturel carboneutre? Qu’attendez-vous pour qu’elle soit approvisionnée en électricité 100% renouvelable? Qu’attendez-vous pour qu’elle soit membre de la Coopérative? Samia : Wow !!!
Il donne des réponses claires à chacune de ces questions notamment lorsqu’il défini la culture de son entreprise. Il consulte en priorité ses employés qui sont des leaders et il s’attend à faire face à des surprises agréables. Il est bien préparé car il sait qu’on le questionnera sur la vision de son entreprise et sur sa politique de responsabilité sociale. Il a un programme d’orientation pour ses nouveaux employés. Il a dans son équipe, des mentors accrédités par un organisme neutre et crédible pour faciliter l’intégration des nouveaux employés. Il transforme ses meilleurs employés en ambassadeurs. Ils deviennent des recruteurs permanents pour son entreprise. Ils sont munis de cartes d’affaires qu'ils partagent avec des cerveaux équilibrés. Samia : Mais il doit y avoir des conditions à respecter? Bien sûr. Elles sont dans la clé d’or du recrutement coopératif. J’y reviendrai tantôt. Les cerveaux qu’il attire savent qu’ils achètent un style de vie avec leur travail, et pas seulement un poste dans l’entreprise. Ils aspirent à toute l’image de l’entreprise. La limpidité de l’information est bénéfique pour les deux parties.
Il maintient ses standards d’excellence. Il sait qu’il n’existe pas de solution miracle et bon marché aux problèmes liés aux ressources humaines. Il sait que les candidats talentueux demandent de bons salaires et de bons avantages mais que les employés embauchés par pistonnage lui coûtent cher. Il préfère embaucher du monde qu’il connaît. Il vérifie les références pour être certain que les candidats sont bien ce qu’ils prétendent. Une fois qu’il a indiqué ce qu’il veut d’un candidat, il maintient ses standards. Il n’embauche pas du monde qui ne convient pas à son entreprise pour la seule raison qu’il a besoin de quelqu’un immédiatement. Il utilise les services des agences de placement membres de la Coopérative jusqu’à ce que la bonne personne se présente et lui offre ses services. Samia : Je viens d’apprendre quelque chose. Il a une politique salariale qui lui permet de payer mieux que ses concurrents car il sait qu’il perdra ses meilleurs cerveaux s’ils les payent moins que la concurrence. Il sait que les avantages sociaux qu’il offre dépassent ce que la loi requiert, d’un côté parce qu’ils constituent un facteur décisif à l’embauche d’employés talentueux et d’un autre côté parce que c’est utile à la rétention de son personnel.
Il sait qu’un régime d’actionnariat des salariés, des primes et des jours de vacances qui augmentent progressivement avec l’ancienneté, fidélise son personnel. En conclusion, il sait que sa flèche doit atteindre le cœur de la cible. Témoignage La grande majorité des cerveaux qui embauchent ne se préoccupent pas suffisamment de leur façon d’aborder le recrutement. Ils ont un comportement attentiste et peu convaincant auprès des chercheurs d’emploi. Pour la plupart, ce n’est pas une question de volonté, mais bien de manque de formation et d’informations sur la situation du marché de l’emploi. Ils ne comprennent pas l’importance d’être proactif afin d’aller chercher des talents équilibrés qui pourront se développer au sein de leur entreprise. Patrick Bernier
Ce n’est pas par hasard que je vous donne ces deux clés. La clé d’or des candidats équilibrés • La complicité. Elle est naturelle et sincère • La séduction. Elle commande le respect mutuel • La carrière. La gérer et non la subir • La marque. Ils laissent leur marque dans l’entreprise • Le mentorat. Ils partagent leurs valeurs et leur expérience • L’équipe. Ils s’intègrent dans la nouvelle équipe • La technique. Leur technique de chasse aux emplois cachés est redoutable • Le Branding. Ils connaissent leur valeur • L’entraide. C’est le premier ingrédient de leur succès • La diligence. C’est le deuxième ingrédient de leur succès • L’attitude. C’est la clé d’or du recrutement coopératif • Le résultat. Ils savent encaisser des échecs et rebondir pour mieux repartir • La solution. L’entraide et la diligence pour servir un marché d’acheteurs
La clé d’or des employeurs équilibrés • La complicité. Elle est naturelle et sincère • La séduction. Elle commande le respect mutuel • La carrière. Leurs employés gèrent leur carrière • La marque. Leurs employés laissent leur marque dans l’entreprise • Le mentorat. Ils partagent leurs valeurs et leur expérience avec leurs employés • L’équipe. Ils embauchent des gens ayant un coup de cœur pour leur entreprise • La technique. La technique d’attraction des talents est redoutable • Le Branding. Il est unique • L’entraide. C’est le premier ingrédient de leur succès • La diligence. C’est le deuxième ingrédient de leur succès • L’attitude. Ils n’ont pas à faire de la surenchère • Le résultat. Ils savent encaisser des échecs et rebondir pour mieux repartir • La solution. L’entraide et la diligence pour servir un marché d’acheteurs
Parlons maintenant de la clé d’or du recrutement coopératif. Avoir la bonne attitude Vous devez avoir une image positive de vous tout en étant naturel, honnête, poli et souriant. La première impression que vous laissez est très importante. Savoir qui vous êtes et ce que vous voulez Une autoévaluation sérieuse vous permet de savoir qui vous êtes et ce que vous voulez. Vous avez 10 secondes pour dire qui vous êtes et 60 secondes pour dire ce que vous voulez. Être clair, calme et concis Vous devez parler spontanément de façon structurée et fluide, répondre précisément aux questions, poser des questions qui ont du bon sens et reformuler les points importants pour éviter tout malentendu. Faire la différence Les cinq qualités pour faire la différence sont l’écoute, l’empathie, le langage, l’esprit de synthèse et la reformulation.
Garder contact avec vos amis Quand un ami vous donne un contact, demandez-lui la permission d'utiliser le nom de ce contact. Gardez des rapports détaillés de vos démarches, à qui vous avez parlé, à quel sujet, quand, et quels en ont été les résultats. Pour chaque contact, définissez les prochaines étapes et utilisez un système de suivi fiable. Complétez une fiche de suivi après chaque contact. La clé d’or est dans la persévérance et dans un bon suivi. Étendre vos horizons Pour étendre vos horizons, sachez que votre réseau inclus des amis que vous connaissez bien, certains de leurs contacts et les références. Soyez créatif. Développer votre « avoir net » Votre réseau d’amis est votre « avoir net ». Pour en obtenir le maximum, remerciez tous ceux qui vous aident par un suivi écrit et gardez-les au courant. Souvenez-vous que vous devez être disponibles comme mentor et que vous devez traiter vos mentorés comme vous voulez être traité.
Connaître la valeur de vos talents Un vrai talent, c’est une personne modeste et disciplinée, douée dans un domaine particulier. On peut parler d’aptitude particulière, de capacité, de dextérité, de génie, d’ingéniosité, d’instinct et de savoir-faire. Voici des expressions dans lesquelles le mot talent est utilisé : talents cachés, talents en herbe, dénicher de nouveaux talents, se découvrir un nouveau talent. Au sens figuré et ironique, vous avez sûrement déjà entendu ses expressions : Il n’a pas le talent de plaire ou il a le talent d’ennuyer tout le monde.
Parlons maintenant des valeurs dominantes dans une entreprise équilibrée. Ces valeurs sont l’égalité, la coopération, la flexibilité et la participation. Dans une entreprise équilibrée, les gestionnaires valorisent la participation des employés et les consultent au besoin. Ils s’attendent à une communication directe et à des commentaires constructifs. Ils considèrent qu’un jeune talent peut être compétent même s’il a peu d’expérience. Il arrive qu’un jeune talent dirige des personnes expérimentées. Dans une entreprise équilibrée, l’égalité des chances est très importante. Les gestionnaires s’attendent à ce que vous fassiez vos preuves, ce qui veut dire occuper pour un certain temps, un emploi moins qualifié, un poste à temps partiel ou à contrat. Ce qui est écrit dans votre contrat de travail a une plus grande importance que la relation que vous pouvez établir avec votre employeur. Dans une entreprise équilibrée, vos fonctions sont généralement définies avec précision, mais elles laissent place à l’initiative personnelle. Si un différend survient avec votre employeur, il s’en remettra aux termes du contrat plutôt qu’à la relation que vous avez établie avec lui. Les employeurs valorisent le respect des horaires et des échéances serrées. Dans une entreprise équilibrée, les réunions de travail sont généralement préparées avec un ordre du jour précis, ce qui favorise des échanges structurés et ordonnés en fonction des objectifs de la rencontre. Le recrutement et les promotions sont basés sur les compétences, les réalisations et les performances individuelles des employés. On tient compte de la capacité du nouvel employé à s’intégrer dans son équipe de travail. Dans une entreprise équilibrée, les femmes sont très présentes. Elles exercent la profession ou le métier de leur choix. Elles occupent des postes variés et elles se trouvent à tous les niveaux de la hiérarchie.
LES 7 CLÉS D’OR POUR ATTIRER DES TALENTS ÉQUILIBRÉS Les 7 clés viennent des ateliers de chasse aux emplois cachés et des informations que Jean Luc a obtenues d’un haut fonctionnaire du Ministère de l’Immigration lors d’une importante réunion tenue à Ottawa le 15 février 2008. Cette formation sur mesure permet aux cerveaux qui embauchent de faire toujours mieux dans leur stratégie de recrutement et dans leur intervention comme mentors. Elle les aide à développer leur relationnel, à maximiser leurs chances de combler des emplois avant de les afficher, à mieux comprendre le recrutement coopératif et à parrainer des talents équilibrés. Cette formation s’adresseaux cerveaux qui embauchent et aux talents équilibrés qui comprennent instinctivement la signification du verbe IMPACTER.
La clé 1 Transformer le gêné en génial Lorsqu’un gêné devient génial, il peut être chouette avec n’importe qui et obtenir des résultats rapidement. La clé 2 Faire toujours mieux Faire toujours mieux pour humaniser le recrutement permet d’atteindre les objectifs visés dans mon Code de conduite. La clé 3 Favoriser les vraies conversations Favoriser les vraies conversations est une priorité. Elles génèrent des idées géniales. La clé 4 Aiguiser vos compétences interculturelles Aiguiser vos compétences interculturelles permet d’obtenir de meilleurs résultats pour votre entreprise et pour vous-même. La clé 5 Savoir, c’est comprendre Tirez avantage de Savoir. Savourez-le, alimentez-le et surtout, honorez-le. La clé 6 Développer votre Marque Développez votre Marque pour l’utiliser dans votre marketing, votre recrutement et votre gestion de la diversité culturelle. La clé 7 S’adapter au recrutement coopératif Pour s’adapter au recrutement coopératif, mesurez votre degré d’adaptation. C’est la clé d’or pour attirer des talents équilibrés. Gagner la confiance des cerveaux qui embauchent et la maintenir, est la clé d’or pour impacter et humaniser le recrutement coopératif.
Soyez chouette avec les cerveaux qui embauchent Vous n’avez pas le choix d’être chouette avec les cerveaux qui embauchent car personne ne le fera à votre place. Mais il y a une méthode à suivre et qui a fait ses preuves. D’abord, vous devez vous détendre et trouver vos repères afin de leur présenter vos meilleurs arguments avec aisance. Samia : Explique-moi les techniques pour y arriver. Avec plaisir. L'oxygénation de ton cerveau est nécessaire pour avoir les idées claires surtout si ton niveau de stress est élevé. Il faut freiner le rythme de ton cerveau émotionnel dès le début de la conversation et contrôler ton rythme cardiaque et ta respiration. On a tendance à se mettre en apnée lorsqu'on veut trop bien paraître. Pour éviter cela, il faut avoir une respiration complète en faisant en sorte que notre diaphragme se relâche au maximum et descende convenablement. Se redresser, se tenir droit, tout en relâchant la tension dans les épaules, peut y aider. Samia : Ce n'est pas facile de garder son sang froid quand on est stressé. Je le sais. Pour garder votre sang froid, je vous recommande d’utiliser la technique de l'ancrage dans le sol. Dans le domaine électrique, c’est la mise à la terre. Il s'agit de trouver une position confortable en prenant bien appui sur le sol. La technique de l'ancrage découle d'un travail d'imagination par lequel on se construit un socle d'où l'on sera inébranlable. Je vous recommande d’imaginer que vous marchez le long d’un mur avec des raquettes aux pieds. Samia : Bonté divine !!! Avec des raquettes aux pieds !!!
Oui, avec des raquettes aux pieds !!! Tant que vous percevez cet appui, vous serez stable et solide. Il faut vérifier régulièrement votre respiration et votre ancrage. Avec la pratique, ça devient un réflexe. Vous devez être attentif aux réactions de l’autre cerveau, pour pouvoir réagir aux imprévus. Lorsque les réactions de l’autre cerveau deviennent conflictuelles, vous devez garder votre sang froid. Avant d'aborder l’autre cerveau, ne vous dites pas que ça va se passer comme ça et pas autrement. Attendez-vous à rien et soyez prêt à tout. Faites preuve d'une ouverture totale et adaptez-vous au moment présent. Apprenez à vous taire en cas de débordement de temps, à vous déplacer en fonction de l'espace disponible et bien entendu, à vous connaître sur le bout des doigts. Votre peur d’avoir peur, provoquera la perte de vos moyens et inévitablement, vous vous planterez dans le mur. Trop souvent, vous voulez aller directement au résultat au lieu de prendre le temps de dérouler tranquillement vos arguments. Faites comme si vous racontiez une histoire. Même si vous en connaissez la fin, il faut en dérouler tous les actes. Samia : Si le mensonge contenu dans mon histoire est confronté à la réalité, la vérité finira par sortir du sac. Bravo !!! Tu as compris sans trop souffrir !!!
Si la vérité sort du sac et que l’autre cerveau vous traite de menteur, vous vous sentirez touché personnellement. Or, c'est le professionnel, pas l’individu qu’il a visé par son accusation. Faites la distinction entre les deux. Cela permet d'éviter des émotions néfastes, des rougeurs à vos oreilles ou des énervements. L'idéal est de garder à l'esprit que vous êtes là pour travailler sur votre attitude. Un cerveau qui embauche n'exprime pas son opinion uniquement avec des mots. Soyez attentif à tout changement de son comportement ou d'attitude : regards directs ou non, mimiques et tics d'expression, position du corps raide ou décontractée, mouvement des mains. La communication non verbale est révélatrice de son état d'esprit : impatience, incompréhension, intérêt, etc. Votre manque d'écoute est souvent une source de blocage de la part de l’autre cerveau. L'écoute vous permettra de désamorcer la situation ou de contourner le conflit. Vous devez toujours faire la distinction entre personnel et professionnel. Attention, même si vous avez un rôle à jouer dans une conversation avec un cerveau qui embauche, cela ne veut pas dire que vous êtes le bienvenu dans son cerveau. Vous devez avoir une petite gêne et un minimum d'authenticité.
Adoptez une attitude positive même si vous n’êtes pas d'accord avec lui. Il ne faut pas perdre de vue vos objectifs. En cas de divergence, mieux vaut ne pas répliquer "Non" à ce que qu’il a dit, mais plutôt ‘’Oui, vous avez raison, mais… Cette attitude permet d'éviter des situations de blocage et prolonge le partage d’idées avec le cerveau qui embauche. Il faut considérer chaque opposition de l’autre cerveau comme une occasion de présenter vos meilleurs arguments. Rythme de votre négociation, usage de vos silences pour ponctuer l'échange, tonalité de votre voix sont autant de moyens pour éviter un discours monotone et peu convaincant. En fonction du contexte, du caractère de l’autre cerveau et des dispositions dans lesquelles il se trouve, vous devez vous adapter au rythme de la conversation. Ne lui parlez pas à 10 heures du matin comme à 2 heures de l’après midi alors qu’il est en pleine digestion. Évitez de tomber dans un certain ronron. Vous devrez soit accélérer le rythme pour réveiller un cerveau peu attentif, soit le ralentir pour s'adapter à son degré d'écoute. Parfois la parole n'est pas nécessaire et la discussion peut être ponctuée de silences qui permettent d'améliorer votre écoute. Samia : Ce n’est pas évident de gérer le silence.
Il faut prendre son temps et ne pas s'emballer. Le silence bien géré fait peur, mais éveille beaucoup de choses dans le cerveau qui embauche. Il faut en dire moins pour lui laisser la chance de comprendre ce qu'on a déjà dit. Cela permet de savoir si vous en dite trop ou pas assez, de manière à adapter votre discours en insistant sur les points importants. Grâce à des arguments bien choisis et concis pour mettre vos talents en valeur et donner envie à l’autre cerveau de vous écouter, rien n'est plus efficace que de moduler votre voix afin de lui donner du relief. Si vous parlez trop vite ou de manière monocorde, le tympan de l’autre cerveau s'endormira. Votre voix est un outil qui permet de faire vibrer les cordes sensibles dans l’autre cerveau et vous avez tort de ne pas l'utiliser pour soutenir vos arguments. Vous avez intérêt à placer votre voix dans la zone de vibration qui charmera l’autre cerveau. Pour optimiser cet outil qu'est votre voix, il faut élargir sa palette, de l'aigu qui réveille au grave qui apaise. Vous devez susciter le rire, l’indignation et la tristesse. L’autre cerveau n'a plus qu'à rebondir sur vos émotions afin de placer son meilleur argument. Pour y arriver, il utilisera soit son pouvoir de conviction ou il s'appuiera sur ses propres sentiments. Être chouette avec un cerveau qui embauche, est un jeu avec des règles et des tactiques pour atteindre des résultats probants. Alors, à vous de jouer. Mais attention. Si vous êtes chouette avec un cerveau qui embauche, vous devrez livrer la marchandise. Il s’attend à retirer du plaisir de votre travail. Il s’attend également que vous soyez efficient, que vous fassiez preuve de créativité, de croire en vos moyens, de persévérer, de surmonter des difficultés, de gérer l’ambiguïté, de prendre des initiatives et de démontrer une influence positive sur votre environnement.
Samia : On doit suivre des règles incontournables. Évidemment. D’abord, vous devez respecter vos engagements. Il ne faut qu'un faux pas pour perdre votre réputation, mais des années pour la rebâtir. Si vous voulez que votre nom soit dans le carnet d'adresse d’un autre cerveau, soyez digne de cette marque de confiance. Si vous promettez de lui référer un de vos amis ou un renseignement qui lui permettra de contacter votre ami, respectez votre parole. Si vous devez parler à votre ami, faites-le sans tarder avant de l'oublier. Si l'occasion ne s'y prête pas, gardez l’autre cerveau informé afin qu'il sache que vos paroles ne sont pas que du vent. Pour que la confiance s'installe, vous devez mettre cartes sur table. La meilleure façon d’être chouette avec un autre cerveau, est de lui dire en souriant et en le regardant dans les yeux, pourquoi vous voulez travailler dans son équipe. Lui dévoiler vos besoins et lui témoigner votre gratitude, ne veut pas dire mendier un emploi. N’oubliez pas que vous êtes dans l’offre de vos talents et à la recherche d’un style de vie.
Samia : Je comprends pourquoi il ne faut pas dire qu’on est à la recherche d’un emploi. Bravo !!! Tu as appris la leçon sans trop souffrir. Celui qui cherche un emploi, a un ‘’tyle’’ de vie pénible et contraignant. Les cerveaux qui embauchent aident les gens chouettes. Vous gagnerez à être chouette avec eux sans faire des calculs compliqués. Ils vous le rendront, c'est garanti. Au Québec, les cerveaux qui embauchent, aiment les gens qui posent des questions qui ont du bon sens et qui s'intéressent à se qu’ils font. Les gens qui sont chouettes avec les cerveaux qui embauchent, ne s'ennuient pas dans les soirées de réseautage. Ils apprécient les bonnes histoires et ils aiment partager leur clé d’or. Être chouette avec les cerveaux qui embauchent permet d'apprendre des petites choses que des cerveaux qui se regardent le nombril ne comprennent pas. Samia : Je comprends pourquoi certains de mes compatriotes ont de la difficulté… Bravo !!! Tu as appris la leçon sans trop souffrir.
Prenez le temps de jouer à l'intervieweur lors d’une « vraie » conversation avec l’autre cerveau. Les résultats vous surprendront. Samia : Jouer à l’intervieweur, génial comme idée !!! Les contacts avec des cerveaux qui embauchent s'entretiennent avec soin et ne donnent leurs fruits qu'une fois la relation bien enracinée. Les nouveaux immigrants esclaves de leurs habitudes mentales ont de la difficulté à comprendre ce concept. Ils attendent trop, ils exigent trop par rapport à ce qu'ils apportent. Ils misent sur leur appartenance superficielle à un réseau pour exiger trop, trop tôt. Samia : Je vois, je vois... Faites-vous connaître et reconnaître et apprenez à partager votre clé d’or avec d’autres cerveaux avant de leur exiger la lune. Être gratifié par un cerveau qui embauche est très agréable. Si vous l’avez aidé à trouver une perle rare, il sait quoi faire pour vous témoigner son appréciation ainsi qu’aux membres de votre réseau. Il a des billets de spectacle à vous donner ou il pense à vous lorsqu’il veut compléter son quatuor de golf. Vous dire merci, lui fait du bien. Être chouette est valable pour tous. Mais, si l’autre cerveau manque d'intégrité, ne vous respecte pas, fait appel à vous pour drainer votre énergie et celle de votre réseau sans rien donner en retour, larguez-le. Samia : Le larguer !!! Oui, l’oublier, l’ignorer, le laisser sécher.
Lorsque vous participez à une soirée de réseautage, avez-vous des « vraies » conversations avec d’autres cerveaux? L’absence de « vraies » conversations devrait vous inquiéter. N’ayez pas peur d’être chouette.Une transformation et un contact puissant se produiront durant la conversation. Le courant dans votre clé d’or passera. Pour avoir une « vraie » conversation avec d’autres cerveaux , vous devez tenir compte des éléments suivants : honnêteté et intégrité, ne discréditer personne, seulement des situations, contribuer à une cause ou aider les autres, construire et non détruire, respecter votre interlocuteur, éviter la domination, miser sur le vrai leadership et le partage de votre clé d’or. Combien de cartes d’affaires avez-vous données? Combien en avez-vous reçues? Avec combien de cerveaux avez-vous gardé contact de façon régulière? Que faites-vous avec leurs cartes d’affaires? Avez-vous fait des affaires avec les cerveaux qui vous ont remis leur carte d’affaires? Avez-vous simplement amorcé un semblant de relation? Avez-vous l'intention de poursuivre cette amorce de relation? Si les cerveaux qui vous ont remis leurs cartes d’affaires ne vous ont pas appelé, il est grand temps de faire les premiers pas. Si vous ne le faites pas, il n'arrivera rien. Tiens, tiens, une autre vérité qui vient de sortir du sac.
Les cartes d’affaires étaient là hier et elles seront encore là demain, peu importe les progrès de la technologie. Avoir une carte d’affaires, c'est prouver qu’on existe, mais elle ne vaut rien. C'est vous qui lui donnez de la valeur. Votre carte d’affaires doit être différente. Elle vous sert de lien pour laisser votre Marque. Venir à une soirée de réseautage sans vos cartes d’affaires, c'est comme avancer dans la vie sans votre clé d’or dans le coeur. Rappelez-vous s’en. Être chouette permet de partager. Quand on partage, on dit ce que l’on ressent, on dit ce que l’on pense, on pense à ce que l’on dit, on marche quand les autres s’arrêtent et on les réveille quand ils dorment au gaz. Être chouette signifie qu’on est capable d’inviter d’autres cerveaux à une soirée de réseautage. Être chouette signifie qu’on est capable de répondre à une offre d’emploi. On est capable de la trouver, on est capable d’écrire un CV sans faute, accompagné d’une vraie lettre de motivation et d’obtenir une entrevue téléphonique. Être chouette signifie qu’on est capable d’expliquer ce qu’on a fait pour que l’autre cerveau prenne le temps de lire notre CV et qu’il vous convoque à une entrevue. Être chouette, c’est être responsable, discipliné et respectueux.
Le six degré de séparation Quand vous avez une vraie conversation avec un autre cerveau, souvent vous découvrez que vous avez des amis communs. Quand cela se produit, souriez et dites une phrase, du genre: « J’ai la clé que vous cherchez » TOI TON FUTUR PATRON
Le six degré de séparation passe par ses quatre étapes Les quatre étapes sont : Partager avec d’autres cerveaux, développer votre relationnel avec des leaders naturels, contribuer à l’essor multiculturel et économique du Québec et être bien dans sa peau. Lorsque ces quatre besoins sont atteints, quelque chose de merveilleux peut arriver, comme l'engagement, la créativité, la passion et l'efficacité des équipes. Même si Internet est grandement utilisé pour envoyer votre CV, son efficacité est limité à votre maîtrise de l’ouverture du cerveau qui recevra votre CV… Vous savez qu’une faute de français le perturbe. Samia : Oui, on le sait… Sachez que l'entrevue d'embauche est la chose la plus facile à préparer. Quand vous postulez un emploi, la description du poste est d'une importance capitale. Non seulement elle vous renseigne sur les fonctions et les exigences de l'emploi, mais elle guide votre cerveau. Le cerveau qui recevra votre CV s'attend à ce que votre cerveau soit en harmonie avec le sien. Un travail de réflexion vous permet d'utiliser le contenu de la description d'emploi et de l'associer à ce que vous avez accompli et réalisé de semblable dans vos emplois précédents. Il vous suffit de prendre le temps de mettre sur papier les expériences qui décrivent le mieux les compétences à faire valoir pour l'emploi. Samia : Ce n’est pas notre force. Je le sais.
Une entrevue d'embauche est un dialogue entre votre cerveau et d’autres cerveaux. Un des cerveaux contrôle le déroulement de l'entrevue et le vôtre, contrôle le contenu de l’entrevue. Le cerveau qui contrôle le déroulement de l’entrevue n’est pas un devin. L'information qu'il aura sur vous, viendra de vous, par votre langage verbal et non verbal. Considérez l’entrevue comme un moment unique et privilégié de vous faire connaître et de mettre en valeur votre clé d’or. Tout en respectant le scénario de l’entrevue, placez-vous d'égal à égal avec le cerveau qui embauche, en autant qu’il est au moment présent et que le vôtre est séduisant. Cerveau pour cerveau, vous avez le même objectif, soit celui d'apprendre à vous connaître afin de déterminer si vous pouvez travailler ensemble de manière avantageuse. Envisager l'entrevue comme un échange d'information entre deux cerveaux qui ont à traiter une affaire contribuera à éliminer tout sentiment d'infériorité qui pourrait vous fragiliser. Il est normal d'être désappointé si vous n’avez été embauché. Vous pensiez être le cerveau idéal pour le poste. Sachez que vous pouvez être une excellente recrue dans une entreprise et être un très mauvais choix dans une autre. Samia : Vous êtes ni bon, ni mauvais. Exactement Si votre candidature n'est pas retenue, ce n'est pas que vous ne faites pas l'AFFAIRE, vous ne faites pas la PAIRE. L’emploi n'était pas fait pour vous. Il y avait un autre cerveau plus allumé que le vôtre dans la course. Et c'est seulement pendant l'entrevue que le cerveau qui embauche peut voir si votre cerveau correspond réellement à ses besoins… qu’il ne connaît pas… Samia : Ses besoins qu’il ne connaît pas…Bonté divine !!! Toute la vérité vient de sortir du sac !!!
Être reçu en entrevue est intimidant si votre cerveau est esclave de ses habitudes mentales. Vous serez en position d'infériorité vis-à-vis l’autre cerveau. Sachez que vous êtes la solution et non le problème. Vous répondez à un besoin exprimé par l’autre cerveau et vous lui rendez service en allant le rencontrer. Vous vous rappelez de la loi de l'offre et de la demande? Samia : Oui, on s’en rappelle… C'est exactement ce qui se produit entre le cerveau qui embauche et le vôtre. C'est le cerveau qui embauche qui déclenche le processus pour allumer votre cerveau. En publiant l’offre d'emploi, le cerveau qui embauche demande à d’autres cerveaux d'offrir leurs services. Le cerveau qui embauche ne vous fait pas un cadeau. Il a besoin de votre cerveau ou du cerveau d’un autre individu, pour combler un poste. C’est ce qui réunit deux cerveaux en entrevue. L'envoi d'une lettre de remerciement après l’entrevue n'est pas seulement une démonstration de politesse envers le cerveau qui embauche. Elle vous donne la possibilité de démontrer votre intérêt en réitérant votre enthousiasme à l'égard du poste offert. De plus, si vous avez oublié de dire quelque chose d'important pendant l'entrevue, vous pouvez le mentionner brièvement dans votre lettre. Envoyer votre lettre de remerciement par la poste, met en valeur vos aptitudes pour la communication écrite, en plus de démontrer votre initiative. Le cerveau qui embauche pourra noter la qualité de votre écriture et votre habileté à communiquer un message par écrit. Une lettre de remerciement, sans faute de français, renforce l'image positive que vous avez laissée dans le cerveau qui embauche.
Nourrir le cerveau des timides Voici avec un brin d’humour, la clé d’or pour nourrir le cerveau des timides. Cette clé est universelle. La clé s’applique aux timides de toutes les nationalités, religions et professions. Ce n’est pas par hasard que je vous présente la clé d’or pour nourrir le cerveau des timides. Cette clé a une valeur inestimable si vous êtes des timides perfectionnistes introvertis et du type cerveau gauche. Samia : Avec quels matériaux est faite la clé? J’aime cette question. D’abord, avec cette maxime : Ne reporte pas à demain ce que tu peux faire aujourd’hui. Ce matériau est unique à cause du temps que tu lui as consacré. Ensuite, avec cette pensée de Charlie Chaplin : Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois et ça s’appelle ‘‘Plénitude’’. Finalement avec cette prière universelle : Mon Dieu, donne-moi la sérénité d'accepter toutes les choses que je ne puis changer, donne-moi le courage de changer les choses que je peux et la sagesse d'en connaître la différence. Samia : Bonté divine !!! Michou, tu aimes les métaphores autant que Jean Luc !!!
Les timides, entraînez-vous à confronter votre gêne Avant de réseauter, assistez à des activités sociales le plus souvent possible et choisissez des comportements que vous ne faites pas habituellement et forcez-vous à les appliquer. Présentez-vous spontanément à des cerveaux inconnus. Une fois revenue à la maison, faites votre bilan de la soirée. Faites-vous accompagner dans vos activités de réseautage Assistez à des activités de réseautage en compagnie d’un ami qui connaît bien le milieu et qui est impliqué dans l’organisation de l’activité. Ce petit détail a une importance capitale. C’est votre clé d’or. Être deux, facilite la première étape, c’est-à-dire briser la glace. Un timide : Que fait-on si la glace est épaisse? Tant mieux si la glace est épaisse. Samia : Explique-nous pourquoi Michou. C’est simple. Si la glace est épaisse, elle supporte votre poids. Samia : C’est logique. Mais les timides n’ont pas les outils pour la casser. Tiens, tiens, une vérité qui vient de sortir du sac.
Un autre timide : Que fait-on si c’est un iceberg? Tant mieux si c’est un iceberg. Samia : Pourquoi? Si je fais une analogie avec le marché des emplois cachés, 20% des emplois sont visibles et 80% sont cachés. Samia : J’ai compris, continue Michou. Donc, vous devez plonger dans l’eau glacée. Samia : Mais les timides ont peur de plonger dans l’eau glacée. Tiens, tiens, une autre vérité qui vient de sortir du sac. Procéder par étapes Qu’on soit timide ou pas, c’est toujours difficile d’aborder des cerveaux que l’on ne connaît pas. Moins on les connaît, plus la glace est épaisse. Abordez d’abord les cerveaux que votre ami connaît et graduellement, abordez ceux qu’il ne connaît pas. Vous réaliserez que votre clé d’or prend de la valeur, de l’assurance et de la confiance.
Prêter attention au non verbal Qu’on soit timide ou pas, reconnaître les conversations fermées et ouvertes est très utile. Si deux cerveaux jasent face à face, c’est fatal de s’intégrer à leur conversation. La glace est trop épaisse. Mais s’ils jasent en se regardant à 45 degrés, ils sont prêts à vous accueillir dans leurs cerveaux. Samia : Nous accueillir dans leurs cerveaux !!! Exactement. C’est la première étape. Ensuite, vous devez être assez rusé pour qu’ils vous accueillent dans leur cœur. Samia : Bonté divine !!! Gérer les moments de silence agaçant Soyez conscient de deux choses par rapport aux silences agaçants : ils arrivent à tout le monde et se vivent à deux. Ayez quelques questions simples en poche : Parlez-moi de vous? À qui offrez-vous vos services? Pourquoi faites-vous ce métier? Ne pas capoter si votre visage rougit Les timides ont tendance à croire que s’ils rougissent, une catastrophe se produira. Essayez de développer avec votre meilleur ami une tolérance aux pensées provoquées par l’anxiété, en dédramatisant ces situations gênantes.
Bien investir vos cartes d’affaires N’offrez pas votre carte d’affaires à moins de demander celle de votre interlocuteur avec un intérêt sincère. Samia : Avec un intérêt sincère !!! Oui, avec un intérêt sincère. C’est la clé d’or. Si vous donnez votre carte d’affaires à n’importe qui, vous faite de la publicité sans prendre le temps de développer un lien réel. Samia : Je n’ai pas de carte d’affaires !!! Si vous n’avez pas de carte d’affaires, vous êtes un mort vivant qui n’a pas d’affaire là… Samia : Un mort vivant qui n’a pas d’affaires là…Bonté divine Michou, tu es provocante !!! Je le sais et c’est le but car le meilleur s’en vient.
Le Yin et le Yang contrôle l'harmonie du corps humain. L’équilibre du corps humain dépend du juste équilibre entre des énergies opposées aussi puissantes les unes que les autres. Lorsqu’on n’a pas le contrôle de l’harmonie dans notre corps, on a très peu de contrôle face aux difficultés de la vie. Lorsqu’on est timide, on a des réactions bizarres et on met son cœur en danger et aussi nos relations avec les autres cerveaux. On doit contrôler sa timidité et travailler sur son comportement et apporter plus de souplesse et de douceur à notre cœur comme à ceux qui nous entourent. Le chaos intérieur provient du fait qu’on laisse les aléas de la vie prendre le contrôle de notre cerveau. Lorsque ces trois choses vous arrivent, (manque de contrôle, timidité et le chaos intérieur), on néglige de prendre soin de soi-même et on néglige les choses importantes si elles ne paraissent pas immédiatement urgentes. Samia : On fait comme si le problème n’existait pas. Un timide : On fait comme la grenouille dans la marmite. Tiens, tiens, vous avez appris la leçon sans trop souffrir.
Le réseautage responsable Les cinq niveaux du réseautage sont la courtoisie, l’échange, l’entraide, la coopération, et la collégialité. Chacun de ses niveaux est une habileté de socialisation. Le réseautage de collégialité permet de créer l'unité et de brider l'autorité. Elle s'inscrit dans la tradition suisse de la représentation proportionnelle qui considère l'égalité comme un principe régulateur, le reflet d'une communauté pluraliste cultivant le principe intégrateur du compromis. Brider : comprimer, ficeler, freiner, modérer, retenir, serrer. Pluralisme : Un cadre d'interaction dans lequel des groupes montrent suffisamment de respect et de tolérance pour coexister et interagir dans un climat plus harmonieux que conflictuel et sans volonté d'assimilation. Compromis : Un arrangement dans lequel des parties font des concessions mutuelles dans le but d'arriver à une collaboration et d'obtenir une majorité dans un groupe. C'est le résultat d'une négociation entre les parties concernées où chacune fait des concessions pour arriver à une solution commune qu'elles doivent conjointement exécuter. Tout est dit sur le réseautage responsable
Un instant Michou !!! • Tout n’est pas dit sur le réseautage responsable car les introvertis détestent réseauter. • Mais qui êtes-vous? • Je suis DevoraZack, présidente de OnlyConnect Consulting Inc. Je suis consultante et coach en matière de réseautage. J’ai écrit un livre qui s’intitule RÉSEAUTER QUAND ON DÉTESTE RÉSEAUTER. • Dans mon livre, je réduis en miettes certains commandements du genre : • Mettez-vous constamment en avant. • Plus de contacts = plus de chances de succès. • Ne prenez jamais un repas seul. • Assurez-vous qu’on peut vous joindre en tout temps par une multitude de moyens. • Faites du « social » aussi souvent que possible.
Voici un extrait de mon livre Jusqu’à maintenant, les livres sur le réseautage s’adressaient aux personnes d’un tempérament particulier, aux personnes se délectant à l’idée de se mêler à une foule d’inconnus dans l’espoir de harponner quelques hors-d'œuvre. Nous découvrirons bientôt que les gens ayant ce type de personnalité ne représentent que de 30 % à 50 % de l’ensemble de la population. Je suis sûre que, si d’autres auteurs ont omis d’en tenir compte, il s’agit d’un simple oubli de leur part et qu’ils sont bien intentionnés. Néanmoins, la moutarde me monte au nez dès que je pense à la situation dans laquelle se trouvent les 50 % à 70 % de la population auxquels les livres traditionnels sur le réseautage ne s’adressent pas. On les néglige. On les induit en erreur. On les embobine. En matière de réseaux, il est grand temps que nous, les négligés statistiques de ce monde, revendiquions notre juste part du gâteau. Ce faisant, nous découvrirons à quel point il est avantageux de comprendre et de mettre à profit notre style naturel dans un contexte de réseautage. Fini le temps où nous étouffions nos instincts ! Pourquoi se donner la peine ? Qu’est-ce que vous marmonnez, là ? Vous n’aimez pas le réseautage et vous ne lui trouvez aucun intérêt, de toute façon ? Il vous épuise ? Il ne donne pas de résultats, dans votre cas ? Vous manquez de temps ? Ah ! vous n’en avez pas besoin ? En plus d’être de la frime, le réseautage, c’est intéressé, inauthentique, superficiel, machiavélique, manipulateur et inutile ?
Bon, cela suffit. Prenez un bon verre d’eau et ressaisissez-vous. Si les personnes introverties, débordées ou isolées ne réussissent pas à faire du réseautage traditionnel, c’est qu’elles suivent des conseils qui n’ont pas été conçus pour elles. D’après mon expérience, les gens qui affirment détester le réseautage croient n’avoir aucun talent en la matière. En fait, c’est l’inverse qui est vrai. Grâce à des dispositions innées, vous pouvez devenir un as du réseautage. Pour le moment, vous suivez tout simplement les mauvaises règles. Les conseils rebattus vous mènent à l’échec, et vous en concluez que vous êtes vous-même responsable de votre insuccès. En outre, vous détestez le réseautage. Qu’est-ce qui est en jeu ? Seulement ce que vous tenez le plus à réaliser au cours de votre vie. Rien que ça. Le réseautage vous permettra d’atteindre votre potentiel. Pensez à l’un de vos objectifs principaux : peut-être voulez-vous décrocher un nouvel emploi, obtenir une promotion, nouer une relation professionnelle ou personnelle, rendre le monde meilleur, étendre votre influence, vendre un produit ou un service, écrire un livre, conclure un accord, raffermir une collaboration, bâtir votre réputation, réaliser votre rêve ou faire croître une entreprise.
Le réseautage vous permettra de vous rapprocher de votre objectif. J’ai consacré 15 années au coaching de gestionnaires. Durant tout ce temps, je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui n’a pas gagné à apprendre à faire du réseautage – un type de réseautage adapté à ses besoins et à ses limites, devrais-je préciser. Qu’est-ce que le réseautage, au fond ? C’est l’art d’établir et d’entretenir des relations qui permettent aux personnes concernées d’obtenir des résultats favorables. Dans son essence, le réseautage est l’établissement de relations. Plus vous êtes authentique, plus les réseaux que vous créerez seront solides et utiles. Vous pouvez apprendre des techniques de réseautage qui vous permettront de rester fidèle à vous-même et d’utiliser les ressources dont vous disposez déjà. Plutôt que d’aller à l’encontre de vos tendances naturelles, vous pouvez découvrir comment les mettre à profit – tirer avantage de tous les traits adorables qui font de vous un introverti. Ces traits, qu’on a pu décrire comme des faiblesses, deviendront vos meilleures armes. Tentant, non ?