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Réalisations www.e-alsace.net « Dialogues » Orange France-Télécom Mission Ecoter « Cités Numériques » Eurodif – AREVA. PORTFOLIO Delphine Santini. Site www.e-alsace.net exemple 1 Rédaction d’articles, interviews. La mode en 2.0 chez nos politiques
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Réalisations www.e-alsace.net « Dialogues » Orange France-Télécom Mission Ecoter « Cités Numériques » Eurodif – AREVA PORTFOLIODelphine Santini
Site www.e-alsace.netexemple 1Rédaction d’articles, interviews La mode en 2.0 chez nos politiques Samedi 24 octobre 2009 | 17h00 Je Twitte, tu Facebook, il Dailymotion... A part réviser son anglais, qu'apprend-on du Web 2.0 web 2.0 ? Comment la communauté politique Alsacienne s'en sert-elle ? « Internet chez les élus, on en parle beaucoup, mais on le pratique peu. Et plutôt chacun de son côté, qui plus est. Sur le Web 2.0, il y a une demande de direct par les internautes, de spontané, de transparence. En un mot, d’authentique », a précisé Nathalie-Kosciusko-Morizet qui vient de lancer les Ateliers de l’élu 2.0 pour initier les hommes politiques à communiquer via les réseaux sociaux et les blogs. Des pointures leur serviront de profs pour apprivoiser les nouveaux outils communautaires : Daniel Kaplan, président de la FING (Fondation Internet nouvelle génération) ; le blogueur Nicolas Vanbreemersch ; le journaliste David Abiker ; le directeur de l’agence Web la Netscouade, Benoît Thieulin ou encore le directeur général de Google France, Mats Carduner. Cette initiative traduit bien l’empleur qu’ont pris les réseaux sociaux dans nos sociétés. Et en Alsace, qui fait quoi ? Quels politiques sont « in » (mais de façon intéressante et pertinente) ? A quoi ressemble la communauté alsacienne du 2.0 ? A suivre demain avec "Les élus alsaciens sont-ils dans le coup ?" dans l'espace "Dossier" de votre site... Delphine SANTINI
exemple 2 Trucs et tracas du référencement naturel Dimanche 28 juin 2009 | 06h01 Aujourd'hui, même pour une PME, il est incontournable d'avoir son site web. Olivier Andrieu intervenait aux dernières « Rencontres de l’économie numérique » à la CCI de Strasbourg sur le référencement naturel. e-alsace n’a pas fait l'école buissonnière ! Olivier Andrieu est consultant indépendant dans le domaine de l'Internet à Heiligenstein (67). Il travaille depuis 1993 sur le "réseau des réseaux" et a déjà publié une quinzaine de livres sur l'Internet, dont Réussir son référencement web (Ed. Eyrolles, 2008). Il anime également le site Abondance.com (www.abondance.com/), un site d’actualité et d'information sur le référencement et les moteurs de recherche qui fourmille d’astuces et de dossiers de fonds pour réussir votre référencement. C’est au titre d’expert du référencement web qu’il intervient tous les ans à la CCI de Strasbourg pour faire un point sur le monde des moteurs de recherche et ainsi faire bénéficier les entreprises alsaciennes de son expérience. Référencement naturel : quoi de neuf en 2009 ? En guise d’introduction, Olivier Andrieu constate que le référencement naturel est en constante évolution. Parmi les moteurs de recherche, Google reste n°1 du Top 5 français à 89,83% en avril 2009. Viennent ensuite Live Search et Yahoo! - qui stagne - avec respectivement 2,90 et 2,48% des visites. Puis AOL et Orange, avec environ 1,50% des visites. [Source : AT Internet Institute]. Des moteurs comme Ask.com et WikiaSearch ont disparus. En parallèle, Bing (sous technologie Powerset), le moteur de Microsoft remplaçant de Live Search, a fait une percée remarquée… aux Etats-Unis ! Parce qu’en France, il s’agit encore d’une vague copie de Live Search ! A surveiller. Google reste donc très réactif face cette concurrence et répond à coup d’innovations régulières : options de recherche, Google Squared, etc. Importance et atout du référencement La notion de positionnement est primordiale sur le Net. Être présent sur la première page de résultats de Google n’est pas suffisant, il faut viser le podium ! La technique du eye-tracking (photo ci contre), qui analyse le mouvement de l’oeil sur une page, montre en effet que le regard s’attarde principalement sur les 3 premiers résultats présentés en haut à gauche de la page. Ce qu’Olivier Andrieu appelle le "triangle d’or".
Sur ce principe, on comprend mieux que décrocher la onzième place – en haut de la deuxième page de résultats - peut s’avérer plus avantageux que la dixième, tout en bas de la première page. Avec SearchWiki, iGoogle (un Google personnalisé pour lequel il faut s’inscrire) propose l’auto-référencement à l’internaute. Il bouge lui-même l’ordre des résultats en fonction de ses propres critères de pertinence grâce à une flèche à côté du résultat, ou les supprime à l’aide d’une croix. Il note une "portalisation" de plus en plus forte chez Google, qui a compris l’intérêt de conserver le plus longtemps l’internaute dans ses filets. De plus en plus de résultats sont donc proposés, issus des outils de Google, pour conserver les visiteurs sur ses pages. Ainsi, la requête « Strasbourg » proposera des liens commerciaux vers des hôtels de la ville, puis une Google Map de la ville et, enfin, les résultats proprement dits. De plus, grâce à iGoogle, vous êtes géolocalisé. Ce qui permet au moteur, lors des requêtes sur les activités locales, de vous proposer des résultats vraiment pertinents. La notion de "réputation" d’un lien Un bon lien est un lien : - depuis une page populaire, qui drainera du trafic - contenant peu de liens sortants pour que l’internaute n’ait pas trop de choix - dans la même thématique que vous : un site de cuisine ne renvoie pas vers un garage ! - avec un bon texte de lien (oubliez le « Cliquez ici ! » que Google déteste) - avec une bonne réputation (parce que le site existe depuis longtemps, qu’il est connu de Google…) Comment draguer Google ? Les résultats à une requête sont issus d’un catalogue en deux parties : l’index principal et le secondaire. Le deuxième est annexe mais référence pourtant en moyenne 2/3 des résultats ! Autant dire que l’on passe à côté de nombreuses choses. Les réponses sont classées dans cette voie de garage (qui n’est pas présentée par défaut dans les résultats d’une requête) car elles sont peu liées, ont un faible trafic ou contenu (moins de 200 mots) ou sont du « duplicate content ». C'est-à-dire qu’une page A qui présente un article sur sa page d’accueil remet exactement le même texte descriptif sur une page J, qui n’est du coup pas comptabilisée. Une méthode très courue à proscrire impérativement : Google n’aime pas le copier-coller ! Idem pour un article repris mot pour mot depuis le site de l’AFP, par exemple, qui sera considérée comme source ou page « canonique ». Astuce : tapez « site: » devant le nom de domaine d’un site pour connaître le nombre de pages indexées dans les deux indexes confondus. En tapant une requête sur un site partenaire (comme AOL Search), qui ne vous donnera que les résultats de l’index principal, il ne vous reste plus qu’à soustraire pour savoir combien de pages sont remisées dans l’index secondaire. Recommandations : - augmenter les liens entrants - faire sauter les verrous du duplicate content
- étoffer le contenu descriptif à au moins 200 mots - choisir vos mots clés grâce à « Google AdWords » - anticiper sur les événements redondants avec « Insights for Search » pour avoir une courbe prédictive de sa campagne de communication Et demain ? Les requêtes s’étoffent de plus en plus : aujourd'hui, 51,60% des requêtes comptent trois à cinq mots. Soit une augmentation des requêtes comptant plus de huit mots de 22%, contre une baisse de 3% pour celles de un mot. Google.com (version USA) propose des filtres pour chercher des images par couleurs (visages, dessins, photos, etc.). Google Gaudi propose des résultats au sein de discours en vidéo d’hommes politiques américains. De quoi anticiper et appuyer sur certains mots, qui seront analysés comme "en gras" ? Delphine SANTINI
exemple 3 L’e-accessibilité pour tous : un choix citoyen Dimanche 15 mars 2009 | 08h05 La loi sur le handicap a été votée en 2005. Mais l’Alsace n’a pas attendu la parution du décret prévue pour 2009 pour se mettre aux normes ! L'accessibilité numérique est un levier puissant qui peut faciliter la vie des personnes handicapées, mais également améliorer la qualité des sites, améliorer l'ergonomie, favoriser la multiplication des usages personnalisés (synthèse vocale, personnalisation de l'environnement graphique, etc.)... Un enjeu d’intérêt public et national En France, l'accessibilité des services publics de communication électronique est inscrite dans l'article 47 de la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Cet article précise que les services publics en ligne de l'Etat, des collectivités et des établissements publics qui en dépendent, doivent être accessibles aux personnes handicapées. Le délai de mise en accessibilité était prévu pour février 2008 : le décret est attendu courant 2009 sous la pression des institutions européennes, « date à compter de laquelle les sites publics auront 3 ans pour se mettre en conformité » précise à e-alsace Denis Bermon, consultant web senior pour la société d'ingénierie RBS installée à Entzheim. En attendant, le Référentiel Général d’Accessibilité pour les Administrations, mis en oeuvre par la Direction Générale de la Modernisation de l'Etat, servira de guide pour les développeurs en s’articulant autour du respect des normes internationales – en particulier les recommandations internationales du WAI et en suivant le calendrier des "directives pour l'accessibilité aux contenus« des WCAG - ; un guide d'évaluation proposant des méthodes et recommandations aux développeurs de sites publics ; ainsi qu’une aide à la formation (qui concerne en amont les services instructeurs et mobilise l'ensemble des personnels intervenant sur les services de communication publique en ligne). Qu’en est-il des sites alsaciens ? Suite à la formation e-accessibilité que RBS avait menée en Alsace en octobre 2008, de nombreuses collectivités appellent encore pour se mettre en conformité, sans attendre le dernier moment pour le faire. Denis Bermon remarque le volontarisme dont font preuve les collectivités, qui fait que « l’Alsace n’est pas en reste, à l’exemple du site du Conseil régional d’Alsace ». D’après lui, cette démarche doit s’inscrire sur le long terme, notamment pour changer les réflexes des contributeurs. Ce qu’il nomme : « une démarche d’accessibilité continue ». « Effectivement, le site de la Région est très bien fait ; il est entièrement accessible aux aveugles, ainsi que tous les sites de référence : Legifrance, l’Education nationale, ceux de la fonction publique… » confirme Marc Oberlé, non-voyant [photo ci-contre], qui travaille à la DRH de la Région Alsace. Il constate avec plaisir que « déjà beaucoup de choses ont été faites pour nous » et, compréhensif, il
exemple 3 sait que 99% de la population étant voyante, « il est logique que les sites soient d’abord développés de façon conviviale pour cette majorité. L’idéal, ce serait de n’avoir que du texte, car un site où il y a beaucoup d’images et de liens n’est pas un site adapté ». Pour avoir eu la chance de voir comment il est équipé pour travailler, je vous explique : une machine vocalise – à une vitesse déconcertante, d’ailleurs - ce qui s’affiche sur son écran, ce qui lui permet de se diriger sur la page, uniquement grâce à son clavier. Pratique, oui. Génial, surtout. Sauf que la machine ne sait interpréter ni les images, ni les contenus dynamiques et les traduit de façon incohérente. « Avec l’habitude, j’ai appris à identifier les "fautes" que fait le traducteur » s’amuse Marc, qui m’initie très gentiment. Aujourd’hui, de nombreuses astuces ont été développées pour aider les mal-voyants : l’écran peut être extrêmement grossi, l’écran scindé en plusieurs parties pour faciliter la lecture, l’affichage des caractères en blanc sur fond noir… « Quelqu’un qui voit va avoir une vision globale de la page web et pourra atteindre très vite ce qui l’intéresse. Tandis qu’un aveugle doit progresser ligne par ligne sur un site qu’il ne connaît pas ». Exemples [source Alsacréations.com] : Liens d'évitement : Menu placé dès le début du document, ces liens permettent dès le chargement de la page d'accéder directement à la partie recherchée : au contenu, au menu général, au moteur de recherche, etc. sans avoir à parcourir des informations non souhaitées. Ces liens facilitent l'accès au site pour les handicapés et notamment les non voyants : ils leurs permettent de se placer directement à l'endroit souhaité. Navigation par tabulation : Appuyez sur Tab et répétez jusqu'à sélectionner le lien désiré, validez par Entrée Raccourcis clavier (touches) s = Aller directement au contenu 0 = Politique d'accessibilité 1 = Aller à l'Accueil du site 3 = Aller au Plan du site 4 = Aller au formulaire de recherche 7 = Contacter le webmaster Note : il n'existe pas de standard en terme de choix de raccourcis clavier ; cependant, une liste recommandée a été établie par le site Accessiweb(http://www.accessiweb.org /fr/Label_Accessibilite/criteres_accessiweb/95_accessiweb_lineaire/#liens) . Visite virtuelle du château du Haut-Koenigsbourg Et pour ne pas priver les handicapés d’un accès au patrimoine culturel, des initiatives s’appuyant sur les TIC fleurissent. A l’exemple de l’espace d’interprétation audiovisuel installé au rez-de-chaussée du château du Haut-Koenigsbourg, déjà évoqué par e-alsace.
exemple 3 Si elle est adressée en priorité aux personnes à mobilité réduite, cette visite virtuelle permanente a été pensée pour être adapté aux besoins du plus grand nombre. Dès l’été 2009, un film de vingt minutes sera projeté en continu, rendant ainsi possible une visite dont les 300 marches du circuit traditionnel le rende habituellement inaccessible aux fauteuils. Deux types de commentaires sont proposés, en fonction de l’âge ou du niveau de compréhension ainsi qu’une incrustation en langue des signes et des sous-titrages trilingues (français, allemand et anglais) sont disponibles. Et parce que c’est un sujet d’envergure nationale, L’AGEFIPH (http://www.agefiph.fr/) lance, ce lundi 16 mars, sa nouvelle campagne de communication avec JamelDebouzze en guest-star : histoire de sensibiliser chacun au handicap en sourire ! Delphine SANTINI Les standards qui font référence Selon la définition du site de standardisation mondial W3C ou World Wide Web Consortium, l’initiative WAI (Web Accessibility Initiative) vise à « rendre le Web accessible à tous ». Et donc à s'assurer que les technologies du Web soient compatibles pour les personnes atteintes de déficiences visuelles, auditives, physiques, cognitives et neurologiques et répondent aux besoins d’accessibilité des utilisateurs seniors. Le standard WCAG 2.0 (Web Content Accessibility Guidelines), élaboré par le WAI, explique comment créer des contenus : - perceptibles : par exemple en offrant des alternatives équivalentes aux contenus visuels et auditifs (images statiques ou animées, contenus audio et vidéo) ; - utilisables : en privilégiant les fonctionnalités clavier, contraste de couleur, un temps suffisant pour comprendre et utiliser le contenu des entrées, la recherche et la navigation sans saisie ; - compréhensibles : en facilitant la lisibilité des textes et l’aide à la saisie ; - robustes : en optimisant la compatibilité avec les technologies d’aide fonctionnelle.
Magazine « Dialogues » France-Télécom Orangeexemple 1 Collectivités et réseaux sociaux : un mariage heureux ? Les habitants s’impliquent véritablement dans ces modes de communication où ils s’adressent à la collectivité comme à un individu plutôt que de façon hiérarchique. Or, en donnant le mouvement, on touche de nouvelles cibles et on garde la maitrise de sa communication. Et si vous ne vous lancez pas dans les réseaux sociaux, ils vous rattraperont d’une façon ou d’une autre. Mieux vaut donc ne pas passer à côté. C’est ce qu’explique Franck Cofino, expert en réseaux sociaux à destination des collectivités. ________________________________________ De plus en plus de collectivités ayant choisi de développer une stratégie digitale autour des réseaux sociaux figurent sur parolesdelus.com. Quels en sont les exemples les plus significatifs et quel bilan en font-elles ? Franck Cofino : Beaucoup de collectivités n’ont pas eu de véritable stratégie digitale, au début. Elles ont subit les réseaux sociaux. Souvent, elles n’osent pas croire qu’on peut être "fan" de sa ville et vouloir la suivre. La Grande-Motte compte 4800 fans pour 8200 habitants, alors que la page Facebook (FB) avait été créée par un particulier. Elle a aujourd’hui été reprise par la collectivité qui a compris que les habitants se sentent proches de leur ville et veulent afficher ce lien. Maitriser son réseau évite les quiproquos que les pages non officielles peuvent entrainer, notamment en période électorale. Ce peut être un outil de gestion de crise formidable car très réactif. Je n’ai pas un seul exemple de dérapage ! Rive de Gier témoigne dans parolesdelus.com de sa page Facebook, pensez vous que FB soit un média qui puisse s'adapter à une petite commune telle que celle-ci ? F.C. : Justement, les petites villes sont particulièrement intéressantes : à Loctudy, en Bretagne, il y a 4100 hab et 800 fans. Elles sont présentes sur Facebook, mais aussi Twitter, Dailymotion… Depuis un an, les villes s’y mettent vraiment, mais on ne peut pas dire qu’il y ait de rapport entre la taille de la ville et la stratégie digitale. Avec les réseaux sociaux, la collectivité va chercher l’audience là où elle est. Un post d’adolescent résume bien les choses : « Rive de Gier est sur FB, c’est trop cool ! » Les équipes de communication peuvent enfin toucher les jeunes puisque avec les réseaux, le dialogue n’est plus vertical mais horizontal. Paroles d'Elus est aujourd'hui l'un des dispositifs 2.0 au service des collectivités parmi les plus dynamiques. Quel est votre regard sur ce dispositif ? F.C. : C’est un benchmark de bonnes pratiques, on le voit aux nombreux témoignages. Ce portail est exemplaire car il a l’aspect d’un réseau social sur lequel les collectivités interagissent. Il est de plus un relai vers de nombreux autres réseaux sociaux et le site est développé en open source. C’est une très bonne passerelle pour copier les bonnes idées de la mairie voisine ! Delphine Santini
exemple 2 Le numérique rend aux élus leur premier rôle : celui d’acteur local Il est des élus qui n’ont pas peur des TIC. Il est des femmes qui s’intéressent à ce que ces outils peuvent leur offrir. Pascale Luciani-Boyer, maire-adjointe aux TIC de Saint Maur-des-Fossés (94) est de celles-là. ________________________________________ Vous dites sur votre blog que « la fracture numérique est d’abord entre les élus locaux et les usages du numérique ». Quelles observations vous ont amené à ce constat ? P. Luciani– L’usage du numérique avançait jusqu’à présent plutôt via l’ordinateur, un outil traditionnellement non mobile. Or l’élu doit être un homme "de terrain" issu de l’utilisation de ce matériel. Les élus locaux doivent cesser de voir le numérique uniquement avec leurs compétences de bâtisseurs, c’est à dire par les infrastructures. Mettre des tuyaux dans le sol, c’est bien ; développer une politique territoriale cohérente grâce à ces outils, c’est mieux, d’autant que les usages vont plus vite que la technique ! Souvent, les élus ne se posent pas ces questions qui répondent pourtant de leurs compétences. Quelles sont les bonnes pratiques en matière de TIC à mettre en place d’urgence - et facilement - dans les collectivités ? P.L. – Bien sûr, je pourrai parler des outils de dématérialisation ou de modélisation du territoire. Mais ce qui touche au développement de la citoyenneté m’interpelle particulièrement. Je pense qu’il est primordial de reconstruire du dialogue entre élus et administrés. Et les tablettes numériques que nous avons inaugurées en conseil municipal permettent cette réactivité essentielle dans les échanges. Sur le terrain, on peut répondre presque en temps réel aux sollicitations puisque nous disposons d’outils qui recréent ce lien de proximité que nous avions perdu avec les voies officielles classiques, trop complexes et lentes pour le citoyen. Le numérique est un outil formidable pour réapprendre à se parler. Quels sont les enjeux d’une telle prise de conscience ? P.L. – Même si le fait d’utiliser ces tablettes équivaut à une conscience "green" - puisqu’on évalue une baisse de l’empreinte énergétique égale à 15 arbres abattus en moins -, honnêtement, c’est plutôt la curiosité (poids, nouveauté, etc.) qui l’a emporté chez les élus. Le retour sur investissement de ces tablettes est estimé entre 25 et 30 000 euros par an. Autant d’économie en papier, en frais postaux… Et ces outils mobiles sont le gage d’une praticité et d’une facilité d’utilisation très importante. Cela a donc favorisé la prise de conscience du premier rôle de l’élu : celui d’être un relai efficace de ses administrés ! Delphine Santini
Mission Ecoterexemple 1 - Lettre de veille (avant) Veille, mise en page, rédaction
Magazine « Cités Numériques »exemple 1 Rédaction
Eurodif – groupe AREVA (stage)exemple 1 Choix des illustrations, mise en page
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