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Pays Membres. . AngolaSao-Tom et Principe. CEMAC:CamerounCongoGabonGuine EquatorialeRCATchad. CEPGL:Burundi, Rwanda, RDC. Population des onze tats : de 120 millions d'habitants. Les Institutions de la Communaut sont:. La Confrence des Chefs d'Etats et GouvernementLe Conseil des
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1. Coordination et Renforcement de la lutte contre le VIH/Sida en Afrique Centrale Par: Dr MALONGA MOUELET Gabriel, Coordonnateur cellule VIH/SIDA et Sante en Afrique centrale
2. Pays Membres
3. Les Institutions de la Communauté sont: La Conférence des Chefs d’Etats et Gouvernement
Le Conseil des Ministres
La Cour de Justice
Le Secrétariat Général
La Commission Consultative
Les Comités Techniques
4. Structure du Secrétariat Général de la CEEAC Le secrétariat est assisté de trois secrétaires Généraux Adjoints chargés des départements suivants:
Intégration humaine, Paix, Sécurité et stabilité (IHPSS)
Intégration physique Economique et Monétaire (IPEM)
Programme, Budget, Administration et Ressources Humaines
5. Structure du Secrétariat Général de la CEEAC Le Secrétaire Général est assisté dans l’accomplissement des ses fonctions par un Cabinet et des Cellules Spécialisées:
La Cellule VIH/SIDA et Santé
La Cellule genre
Les Secrétariats Généraux Adjoints sont aidés dans leurs taches par des Directions Techniques
le Secrétariat Général Adjoint/PBARH comprend: Le Contrôle Financier et l’Agence Comptable
6. Point n° 1 Situation de l’épidémie L’Afrique Centrale est très touchée par le VIH/SIDA. Tous les pays connaissent une épidémie généralisée.les prévalences varient entre 5.5 et 15% rapport ONUSIDA 2005.
L’épidémie se féminise : 2 millions de femmes infectées. Le nombre de jeunes femmes infectées est deux fois supérieur à celui des jeunes hommes (mélange des âges, vulnérabilité physiologique)
Au total plus de 319 000 DCD/Sida/pays CEEAC
Épidémie concentrée :
En 1994 :Étude Camionneurs du Cameroun-prévalence 15%
En 2000 :
au Congo chez les jeunes de 25 à 29 ans:9%;
Cameroun et Congo (jeunes de 15 à 24 ans):13%
Militaires et forces de sécurité:8% à 20%
Prostituées: 20 à 50% dans les principales Capitales d’Afrique Centrale.
7. Les facteurs de risque et de vulnérabilité Ignorance, multiplicité des rapports sexuels, prévalence élevée des IST, faible utilisation des préservatifs, précocité des rapports sexuels, statut défavorable de la femme sur le plan socio-économique
La grande mobilité et les mouvements transfrontaliers des population liés:
Raison économique (recherche emplois dans nouveaux sites de développement, et prostitution transfrontalière vers les pôles industriels)
Les situations de conflits (mouvement des populations des zones de combat vers les rejoins hospitalière
Les déplacements dans les corridors de communication (fluviaux, terrestre, motivés par le commerce et les voyages interfamiliaux, etc.…)
8. Les conditions de retour de paix avec le rapatriement et le cantonnement des ex-combattants dans le cadre des programmes de désarmement, démobilisation, réinsertion, réintégration et la mise en place des forces de maintien de la paix (Tchad: plus de 50000 ex-combattants, Angola (Unita) plus de 100000 ex-combattants; RDC, plus de 30000 enfants soldats)
Les réponses sur le VIH/SIDA en Afrique Centrale doivent tenir compte de tous ces facteurs de vulnérabilité
Les migrations favorisent les rapports sexuels occasionnels, souvent non protégés, et le migrant devient hôte et vecteur du VIH(Caldwell et al.1197)
9. Impact du VIH/SIDA Au Cameroun : réduction espérance de vie de 10 ans (source : un département of Economics and social affairs (2002) in the world population prospects the 2000 revision.
Au niveau socioéconomique : effets primaires directs (santé ; décès)-effets primaires indirects (pauvreté ; vulnérabilité ; orphelins du sida-2 millions en Afrique Centrale)-effets secondaires (baisse productivité. Exemple : agriculture contribue pour 9% du PIB/Gabon, contre plus de 40% au Cameroun. Au Gabon : la réduction du PIB atteint 1,1%/an alors que la perte de force de travail due au VIH n’est que de 3,7% (source : budgétiser pour le VIH en Afrique Centrale, analyse des niveaux, des outils et des mécanismes de mainstreaming : PNUD rapport final décembre 2005.
Prive la famille de ses biens et soutiens
Grave menace pour les décennies à venir.
10. Réponse de l’épidémie en Afrique Centrale Au niveau National: PNLS; CNLS; Ministère Sida : Plan Stratégique national et multisectoriel ; plan de mise en œuvre et suivi évaluation
Au niveau régional (initiatives interpays):
Réduire la vulnérabilité et les risques dans le contexte des mouvements transfrontaliers sur le long de treize axes routiers et un maritime du Congo, RCA,Gabon et Guinée Équatoriale (FMSTP-6ème round, août 2006) ;
Initiative des pays riverains des Fleuve Congo, Oubangui, Chari signé en 2001 par les Ministres de la santé et transport du Congo, RCA, RDC et Tchad ;
Initiative des pays du bassin du Lac du Tchad signé en 2001 à Douguia (Tchad) par les Ministres de santé du Cameroun, Niger, RCA, Tchad et Nigeria ;
Initiative des pays des Grands Lacs signé en mai 2003 au Kenya par les Ministres de la santé du Burundi, Kenya, Ouganda, RDC, Rwanda, Tanzanie.
11. Réponses de l’épidémie en Afrique Centrale Justifications: Initiative du Secrétaire Général de la CEEAC auprès de l’ONUSIDA fondée sur:
La déclaration d’Abuja (avril 2001)-UA.
La déclaration d’engagement sur le VIH/SIDA de l’Assemblé Général des Nation Unis (juin 2001) les OMD, qui recommandent une action concertée et coordonnée aux niveaux continental et régional en matière de lutte contre le VIH/SIDA. Aussi les initiative Interpays constituent la preuve que le VIH/SIDA peut trouver sa réponse dans un cadre régional.
Nouvelle forme d’intégration sous régionale de lutte contre la maladie (VIH/SIDA qui n’a pas de frontière) c’est pourquoi la CEEAC S’est engagée dans cette initiative régionale, selon un processus qui a été appuyé par l’ONUSIDA.(de 2001 à 2004)
12. Réponses de l’épidémie en Afrique Centrale Janvier 2004:la conférence des chefs d’Etats et de gouvernement en sa 11ème session ordinaire tenue Brazzaville adopte les documents suivants:
Cadre stratégique régional de lutte contre le sida en Afrique Centrale
Le plan d’action biennal de lutte contre le SIDA en Afrique Centrale
La décision créant un fond régional de lutte contre le VIH/SIDA en Afrique Centrale.
13. Opportunités de la réponse régionale La réponse régionale de la lutte contre le VIH/SIDA s’articule autour des 4 domaines de concentration.
Ces 4 domaines regroupent le plan d’action pour la coordination et le renforcement de la lutte contre le VIH/SIDA en Afrique Centrale
14. Plan d’Action Afrique Centrale D1:Culture & intégration humaine
Résultats attendus:
Changement des attitudes et développement culture saine et tolérante est assurée
Mise en place d’un observatoire régional de défense et protection des droits des PVVIH effective
Organisation d’une session spéciale du Réseau des Parlementaires de l’Afrique Centrale et du parlement Communautaire de la CEMAC sur le VIH/SIDA effective
Intégration VIH/SIDA dans l’agenda réunion Recteurs Universitaires CEEAC effective
Lancement d’un programme VIH/SIDA personnels CEEAC, CEMAC, OCEAC et leurs familles
Coût estimatif D1 : 400 000 USD
15. Plan d’Action Afrique Centrale D2:Capacités d’analyse, d’action, d’intervention
Résultats attendus
La mise en place d’un système d’information sanitaire sur le VIH/SIDA en Afrique Centrale est effective
La constitution d’un réseau d’experts et d’institutions pour la prise en charge du VIH/SIDA est effective.
La constitution d’une base de données générales est effective.
L’institutionnalisation d’une conférence biennale sur le VIH/SIDA en Afrique Centrale est effective.
Coût estimatif D2 : 925 000 USD
16. Plan d’Action Afrique Centrale D3:Intégration physique, économique et monétaire
Résultats attendus
L’adoption & mise en place d’un Fonds Régional pour la lutte contre le VIH/SIDA en Afrique Centrale par la 11ème session de la conférence des CEG en janvier 2004 est effective.
L’intégration VIH/SIDA dans la réunion tripartite entre Ministre du Travail/Patronat/Syndicats est effective.
L’organisation d’un leadership Forum sur le VIH/SIDA en Afrique Centrale est effective.
Coût estimatif D3 : 440 000 USD
17. Plan d’Action Afrique Centrale
D4:Développement de la paix, sécurité et stabilité
Résultats attendus
La prise en compte de la dimension VIH/SIDA dans les activités de la COPAX est assurée.
Le lancement d’un programme spécial régional VIH/SIDA pour les hommes en uniformes est réalisé.
L’intégration du VIH/SIDA dans les programmes de DDR et enfants soldats est réalisée.
Le lancement d’un programme VIH/SIDA dans les actions humaines post conflits est réalisé.
Coût estimatif D4 : 1 530 000 USD
18. Plan d’Action Afrique Centrale
Axe 5:Cadre stratégique & déclaration de Brazzaville
Résultats attendus
Mise en œuvre des engagements et décisions issues de Brazzaville
Renforcement des capacités institutionnelles des organes de mise en œuvre
Suivi et évaluation, mise en œuvre de la déclaration
Coût estimatif D5 : 600 000 USD
19. Dispositions prises au sein du Secrétariat Général de la CEEAC Mise en place cellule de coordination auprès du Secrétariat Général:
Coordonner et harmoniser les politiques et activités liées à la lutte contre le VIH/SIDA en Afrique Centrale
Renforcer l’approche multisectorielle entre les différents acteurs et partenaires impliqués dans la lutte contre le VIH/SIDA en Afrique Centrale
Organiser les échanges d’expériences entre les Etats membres de la CEEAC
Assister les Etats, la société civile et le secteur privé engagés dans la lutte contre le VIH/SIDA en Afrique Centrale
Vulgariser les activités de lutte contre le VIH/SIDA en Afrique Centrale
20. Répertorier et tenir une cartographie des interventions/acteurs sur le VIH/SIDA en Afrique Centrale
Mettre en place un Système Régional d’information sanitaire
Procéder au suivi évaluation des plans et politiques exécutés dans le cadre de la lutte contre le VIH SIDA en Afrique Centrale, au niveau national et régional.
Contribuer à la mobilisation des ressources exigées par les besoins de la lutte contre le VIH SIDA au niveau national, régional et international des États membres de la CEEAC
21. - Chef de la cellule VIH/Sida et Santé (recruté sur base d’appel d’offres lancé dans l’espace CEEAC en application des dispositions relatives au recrutement des Hauts cadres au sein de la CEEAC
Une assistante
Appui OMS – Médecin de Santé Publique en cours de recrutement
22. Budget CEEAC : 120 000 000 FCFA
Autres sources : Groupe de la Banque Africaine de Développement (requête pour le Plan d’action biennal en cours d’études - 3 000 000 USD)
FMSTP (6ème round): projet de réduction de la vulnérabilité et des risques liés au VIH/Sida des migrants et des populations résidentes sur le long des 13 axes routiers et un axe maritime traversant les zones transfrontalières des Républiques du Congo (Brazzaville) ; RCA, Gabon ; Guinée Équatoriale (Appui technique ONDUSIDA – 10 000 000 euros sur 5 ans)
23. Coordination avec les Partenaires CEEAC (siège Gabon) : membre du GTT et du GTO ; partenariat avec tous les membres du GTO élargis à la coopération bilatérale et multilatérale
Spécifiques : ONUSIDA ; Groupe de la BAD ; OMS ; FMSTP ; UNICEF ; UE ; Coopération Française ; NEPAD (CEEAC, point focal en Afrique Centrale) etc…
Compte rendu, échange d’informations et initiative concertée.
24. Défis futurs de la CEEAC Plaidoyer pour le financement du plan d’action biennal en vue d’un renforcement et d’une meilleure coordination de la lutte en Afrique Centrale
Plaidoyer pour l’éligibilité du Projet Régional transfrontalier par le FMSTP
Mise en place d’un système régional d’information sanitaire sur le VIH/Sida et les IST en Afrique Centrale (partenariat : OMS, ONUSIDA) avec production d’un bulletin semestriel d’information
Réduire facteurs de risques, de vulnérabilité et impact VIH.
25.
Renforcer le partenariat avec les CNLS/PNLS et les différents CCM
Renforcer le partenariat avec les ONG régionales et autres Syndicats régionaux
Mettre en place des points focaux/pays
suivre et évaluer.
26. Relations UA/CER Les CERs sont les différents piliers de l’UA/chaque région
A ce titre :
Renforcer la coopération transfrontalière
Coordination des efforts inter pays
Suivre et rendre compte
Définir un cadre d’action concertée et d’échanges à travers une planification précise
27. Renforcer le partenariat entre l’UA et les CERs à travers des groupes de travail
Mettre en place une meilleure stratégie de communication, d’échanges d’expérience et d’information
Renforcer le cadre de partenariat UA/NEPAD/CER
28. Besoins/appui
Appui de l’UA, des Nations Unies, BAD et autres partenaires au développement :
appui technique, matériel et financier
La facilitation du suivi des plans de mise en œuvre des initiatives
La facilitation des évaluations
Mobilisation des ressources additionnelles et pérennes
Renforcer le partenariat avec les UCC/pays et les GTO
Les différents appuis doivent prendre en compte les priorités du cadre d’action harmonisé UA/CER.
29. Merci de votre aimable attention