1 / 43

LES GROUPES TERMINALE COM / GRH Denise Geneletti-Lanfumez Formatrice académique Mars 2006

LES GROUPES TERMINALE COM / GRH Denise Geneletti-Lanfumez Formatrice académique Mars 2006. L’étude du groupe a été l’un des premiers domaines autour desquels s’est développée la psychologie sociale. Le groupe apparaît comme la première instance sociale qui enserre chacun d’entre nous

kaili
Download Presentation

LES GROUPES TERMINALE COM / GRH Denise Geneletti-Lanfumez Formatrice académique Mars 2006

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. LES GROUPES TERMINALE COM / GRH Denise Geneletti-Lanfumez Formatrice académique Mars 2006

  2. L’étude du groupe a été l’un des premiers domaines autour desquels s’est développée la psychologie sociale

  3. Le groupe apparaît comme la première instance sociale qui enserre chacun d’entre nous dans une situation concrète et nous lie à d’autres personnes avec lesquelles nous entrons en interaction

  4. Dans une approche psychosociale, le groupe va être considéré comme un ensemble social organisé avec ses composantes spécifiques, mais également à travers les formes de relations et de communications qu’il engendre.

  5. 1ère partie LA NOTION DE GROUPE DEFINITIONS

  6. Définition courante Un groupe est « la réunion de plusieurs personnes dans un même lieu ». En psychologie sociale La définition est plus précise on retient généralement deux critères : L’existence d’une interaction entre les personnes composant le groupe ; La conscience d’une appartenance commune (R.K. Merton)

  7. K. Lewin (1948) Un tout est autre chose que la somme de ses éléments, et c’est la manière dont ces éléments s’agencent et se structurent entre eux, et non leurs caractéristiques intrinsèques, qui le caractérisent. Donc, dans cette perspective, le groupe a une réalité propre (il forme un système d’interdépendance, il est non réductible à la somme des individus qui le composent). Le groupe est un tout dynamique, un lieu d’apprentissage de comportements nouveaux, d’acquisition de nouvelles connaissances.

  8. G. Gurvitch (1967) Le groupe est une unité collective réelle, mais partielle, directement observable et fondée sur des attitudes collectives continues et actives, ayant une œuvre commune à accomplir. Le groupe est également une unité d’attitudes, d’œuvres et de conduites qui constitue un cadre social structurable, tendant vers une cohésion relative des manifestations de la sociabilité.

  9. M. SHERH (1968) Un groupe est un ensemble de personnes qui possèdent les caractéristiques suivantes : un nombre restreint de membres qui interagissent directement et s’influencent mutuellement et qui développent spontanément des façons d’être dans le groupe permettant de les reconnaître comme membres, et qui s’identifient eux-mêmes comme tels.

  10. G.N. FISCHER (1990) Le groupe est un ensemble social, identifiable et structuré, caractérisé par un nombre restreint d’individus et à l’intérieur duquel ceux-ci établissent des liens réciproques, jouent des rôles selon des normes de conduites et des valeurs communes, dans la poursuite de leurs objectifs.

  11. On peut en déduire trois conceptions du groupe

  12. Une conception traditionnelle Le groupe est un ensemble d’individus qui interagissent pour atteindre un but commun. Une conception structurelle Le groupe est défini par l’existence d’une structure sociale, c’est-à-dire une norme, formelle ou informelle, et des relations de rôles et de statuts entre membres. Une conception subjective Un groupe existe quand deux ou plusieurs individus se perçoivent eux-mêmes comme membres de la même catégorie sociale et que son existence est reconnue par au moins une tierce personne.

  13. LA NOTION DE GROUPE RESTREINT

  14. D. ANZIEU et JY MARTIN (1990) retiennent cinq catégories • La foule • La bande • Le groupement • Le groupe primaire ou groupe restreint • Le groupe secondaire ou organisation

  15. Le groupe primaire ou groupe restreint Unité sociale restreinte dans laquelle les individus ont des relations directes, et personnelles, ils adhèrent aux valeurs qui leur sont proposées et expriment un fort sentiment de cohésion. (Cooley – 1909)

  16. Le groupe secondaire ou organisation Les relations entre les membres du groupe ne sont ni directes, ni personnelles. Le groupe secondaire désigne une organisation sociale telle une entreprise où les relations sont davantage déterminées par des codes et où les individus ont entre eux des relations plus ou moins imposées pendant la durée où ils sont ensemble.

  17. On peut classer les groupes restreints selon d’autres critères

  18. Groupes formels et groupes informels Un groupe formel se caractérise par le fait qu’il correspond à une organisation définie : les membres y ont une place assignée et des rôles prescrits, notamment par une structure hiérarchique. A la différence de ces groupes, et parfois en leur sein, apparaissent des groupes informels ; ils se caractérisent par leur émergence imprévue ; les membres qui les composent y sont de leur plein gré ; les rôles joués par chacun ne sont pas imposés et le type d’interactions ne repose par sur une structure hiérarchique.

  19. Les groupes d’appartenance et les groupes de référence (classification introduite par Hyman en 1942) Hyman a montré que les groupes auxquels on appartient et qui sont sensés avoir une influence importante sur nos attitudes et nos valeurs, ne remplissent que partiellement ce rôle. Des expériences portant sur des groupes d’étudiants ont montré qu’une partie de leurs membres adoptait des normes de comportements qui n’étaient en fait pas ceux des groupes auxquels ils appartenaient, mais des groupes qu’ils prenaient comme repères pour orienter leurs comportements ; de tels groupes auxquels on n’appartient pas réellement, mais dont on veut s’approprier les valeurs, sont des groupes de référence.

  20. Sherif (1953) a repris la notion de groupe de référence pour définir le système de référence utilisé par un individu lorsqu’il compare sa position à celle d’autrui. Ultérieurement, on a mis en évidence deux fonctions remplies par les groupes de référence : Une fonction comparative lorsqu’un individu se positionne par rapport à autrui ; Une fonction normative qui lui permet d’évaluer son comportement au regard des normes existantes dans le groupe.

  21. Les groupes conventionnels et les groupes réels Les groupes conventionnels désignent divers regroupements d’individus selon un certain nombre de critères communs extérieurs et qui permettent de dégager des catégories ; on va ainsi distinguer des groupes de personnes suivant leur profession, leur niveau de formation, leur mode de vie. Les groupes sociaux réels désignent des groupes restreints et correspondent essentiellement aux groupes primaires.

  22. On peut également évoquer Le groupe de travail dont l’objectif commun s’inscrit dans la finalité de l’organisation L’équipe de travail Groupe de personnes possédant des compétences complémentaires réunies autour d’un thème commun, d’un ensemble d’objectifs à atteindre et pour lesquels ils se tiennent mutuellement responsables (Katzenbach et Smith : 1993)

  23. L’équipe virtuelle Ensemble de personnes qui ont les compétences requises pour la réalisation de l’objectif de l’équipe. Sa construction est indépendante de la localisation physique des individus et de leur appartenance à une organisation. « N’importe où, n’importe quand, mais être au courant »

  24. 2ème partie LA DYNAMIQUE DE GROUPE

  25. Les études sur le groupe ont été développées notamment par les travaux de Lewin, qui a introduit une compréhension dynamique des processus qui se déroulent dans un groupe.

  26. En effet, Kurt Lewin s’intéressa, après avoir étudié les processus cognitifs de perception et d’apprentissage, aux phénomènes de groupes humains restreints (leadership, climat social, valeurs et standards de groupe) pour enfin aborder les contraintes sociales sur les groupes imposées par la technologie, l’économie, la loi et la politique. C’est lui qui créa, en 1944, l’expression « group dynamics » (dynamique de groupe)

  27. La dynamique des groupes désigne d’abord un ensemble d’analyses • des relations interpersonnelles au sein d’un groupe (Jacob Lévy Moreno et la sociométrie), • des logiques d’influence et de pouvoir dans un groupe (Kurt Lewin), • la personnalité du groupe (psychanalyse des groupes)

  28. L’étude du fonctionnement des groupes restreints a permis d’en tirer des conclusions sur les façons de mieux communiquer. Des auteurs comme R. Bales ou T. Leary ont repéré différents rôles caractéristiques au sein des groupes (le leader, le clarificateur, l’organisateur, l’opposant, l’agent d’ambiance, l’agressif, le marginal…) De là découlent des façons de réagir par rapport à ces profils caractéristiques, qui permettent de mieux utiliser les forces et cerner les faiblesses d’un groupe.

  29. Les expériences de K. Lewin tendent à démontrer l’importance de l’échange d’informations dans un groupe. Quand la discussion précède la décision, une plus forte adhésion des membres du groupe est notée. Ainsi…

  30. 1ère expérience de K. Lewin qui a permis de dégager ce phénomène Au cours de la seconde guerre mondiale, le gouvernement américain avait lancé une vaste campagne d’informations pour inciter les ménagères à consommer des abats de rognons et de ris de veau, entre autres.

  31. Le but de l’expérience était de savoir dans quelle situation de groupe les changements d’habitudes des ménagères seraient les plus efficaces. On a ainsi constitué deux types de groupes : Les uns étaient des groupes auxquels on a fait des exposés sur l’avantage à consommer des abats ; Les autres étaient des groupes de discussion au cours desquels on invitait les gens à poser des questions, à échanger leurs points de vue, à exprimer leurs réticences. Résultat : 32 % des ménagères du 2ème groupe étaient prêtes à changer leur comportement et à acheter des abats.

  32. 3ème PARTIE LA PERFORMANCE DES GROUPES

  33. La notion de performance en gestion Qu’est-ce que la performance en gestion ?

  34. Les buts/objectifs d’une organisation correspondent à des résultatsattendus/à atteindre dans le domaine technique, financier, social… (et sont traduits par des indicateurs) ; • La performance de l’organisation correspond aux résultatsobtenus ; • L’analyse des résultats obtenus est faite en terme d’efficacité (résultats obtenus par rapport au résultat attendu, quels que soient les moyens utilisés) et/ou d’efficience (résultat obtenu par rapport aux moyens utilisés, en optimisant ces derniers) ; • Pour mesurer la performance, des critères/indicateurs sont à identifier, à exploiter, puis à évaluer. Ils sont souvent regroupés et présentés dans un tableau de bord.

  35. La performance appliquée au groupe de travail restreint Qu’est-ce que la performance d’un groupe de travail restreint ?

  36. 1 – Les groupes de travail contribuent à la performance globale de l’organisation, dès lors qu’ils atteignent eux-mêmes leurs performances respectives. 2 – En effet, une performance est toujours attendue d’un groupe de travail, quelle que soit la nature de l’organisation concernée.

  37. 3 – La performance d’un groupe restreint peut se définir comme le résultat obtenu par le groupe, par rapport aux objectifs qu’il a définis ou qui lui sont assignés (efficacité, s’ils sont atteints) et par rapport aux moyens/ressources utilisés (efficience, si cette utilisation est optimale). 4 – Cette performance du groupe restreint est indissociable des performances individuelles de ses membres mais ne se réduit pas à la somme de celles-ci.

  38. 5 – Les indicateurs retenus pour mesurer la performance du groupe doivent être significatifs par rapport à l’action du groupe. Ils sont quantitatifs (montant du résultat réalisé) ou qualitatifs (degré de satisfaction des besoins). Le tryptique des paramètres coût-qualité-délai est souvent utilisé pour mesurer la performance d’une équipe de travail, d’un groupe de projet.

  39. Les facteurs de performance desgroupes de travail restreints Quelles démarches/méthodes et outils d’organisation et communication peuvent faciliter cette performance ?

  40. L’animation du groupe restreint dicté par la nécessité de coordonner l’action de chacun des membres pour atteindre l’objectif commun ; • La fixation et la prise de conscience d’objectifs communs clairs et compréhensibles à atteindre par le groupe ; • L’inventaire et la traduction chiffrée des ressources dont dispose le groupe ; • L’adhésion, la motivation, la compétence des individus pour réaliser l’objectif du groupe ;

  41. La définition des tâches à réaliser ; • La répartition, le partage du travail et des responsabilités ; • La planification, l’ordonnancement des tâches à réaliser ; • Le suivi régulier de l’activité du groupe ;

  42. La mesure de la performance des équipes de travail, selon Kinlaw (1991) Les 7 étapes indispensables à la dynamique du groupe

  43. Adhésion Participation Consensus Coopération Influence X Valeur du travail Satisfaction Qualité Temps La performance des équipes=

More Related