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Érudit : un modèle de dispositif pour l’édition et la diffusion numériques du texte scientifique. Guylaine Beaudry et Caroline Tessier Érudit Université de Montréal Séminaire du professeur Bernard • Paris 3 • 14 février 2006. Plan de la présentation. Les acteurs de l’édition scientifique
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Érudit : un modèle de dispositif pour l’éditionet la diffusion numériquesdu texte scientifique Guylaine Beaudry et Caroline Tessier Érudit Université de Montréal Séminaire du professeur Bernard • Paris 3 • 14 février 2006
Plan de la présentation • Les acteurs de l’édition scientifique • Érudit • Stratégie réseau
Image simple pour définir le monde des revues • La partie est jouée : les revues sont sous l’emprise des grands groupes commerciaux • Avantage : la simplicité, • du diagnostic • des voies de solution • Réalité plus complexe : les revues qui échappent aux grands groupes occupent une place centrale
Caractéristiques du marché : deux segments, types de pratiques • Éditeurs sans but lucratif : important ou dominant dans les structures nationales de communication (« éditeurs responsables ») recouvrement de coût et morcellement • Éditeurs commerciaux : Oligopoles ont une place majeure et dominante prix élevés, fortes marges bénéficiaires, moyens d’un vaste rayonnement ; cherchent à attirer les meilleurs (éditorial et auteurs)
Coup d’œil sur la situationdes top 25 • Les 25 revues qui ont le meilleur indice d’impact en 2003 (ISI) • 10 disciplines en sciences sociales : • anthropologie, affaires et gestion, droit, sciences économiques, sciences de l’éducation, science politique et relations internationales, psychologie, travail social, sociologie, histoire et philosophie des sciences • Pour chaque revue, on a spécifié : l’indice d’impact, l’éditeur et son statut et le prix de l’abonnement institutionnel • Les résultats sont encore préliminaires mais donnent de bonnes indications
Présence significative du sans but lucratif Indice d’impact par types d’éditeur
Croissance régulière du secteur commer-cial Position relative du secteur sans but lucratif
Sans but lucratif : nettement moins coûteux en fonction de l’indice d’impact Prix des abonnements et pointage moyen basé sur l’indice d’impact
Deux observations • Les revues SBL sont un meilleur investissement pour les bibliothèques et les universités • Hypothèse : les revues SBL, par leur mission et le morcellement de leur milieu, n’utilisent pas (et ne font pas payer…) les stratégies marketing des commerciaux
Consortium Érudit : Université de Montréal, Université Laval et Université du Québec à Montréal Subventions du gouvernement du Québec et des institutions partenaires Quatre zones : Revues, Livres, Thèses et Autres documents et données Initiateur d’un réseau international(Québec, Canada, France et Belgique)
Érudit : Une infrastructure publique, au sein de la communauté universitaire, pour la promotion et la diffusion des résultats de la recherche Érudit est en faveur du plus grand accès possible, libre et gratuit, aux résultats de la recherche Au plan technique : Formats ouverts (XML) et développements/codes ouverts (open source) Offrir aux chercheurs une alternative publique, professionnelle et crédible au modèle oligopolistique commercial
Hébergement et sécurité Diffusion numérique (rétrospectif et courant) Interface Web Métadonnées et référencement Outil de recherche Préservation Stratégie de diffusion Filtrage d’accès Gestion des abonnements Mesure de l’usage Formation Veille technologique Services aux revueset aux lecteurs
Évaluateurs Auteurs Érudit Équipes de production • Préparation et correction Réalisation d’un numéro • Équipe éditoriale • Projet éditorial • Conception de numéros thématiques • Appel de textes • Arbitrage et choix
Équipe éditoriale Correction des épreuves Service de diffusion sur www.erudit.org Édition numérique distribuée • Équipes d’édition • (Québec et Montréal) • Préparation des versionsélectroniques et papier • Numérisation rétrospective • Application des normes XML, HTML, PDF, DOI, CrossRef, Dublin Core • Veille et développement • Archivage numérique
ÉruditArticleDTD/Schema Autres services OAi, Metadata, EndNote, Procite,MARC, etc.
Érudit rejette l’idée reçue qu’avec le numérique, la fonction d’édition devient inutile.
Modèle économique Érudit Production XML $ $ Gouv. du Québec FQRSC et MDEIE Revues $ Abonnements :Barrière mobilede deux ans Érudit Diffusion $ Revues $
Convention Consortium Érudit UdeM – ULaval – UQAM Contrat d’édition numérique UdeM ou ULaval – Revues Licence Érudit Open Source Érudit – X Licenciés Contrat de diffusion numérique Érudit – Revues Convention de LicenceUdeM – ULaval Gestion des abonnementsÉrudit – Revues Convention transfert de techno.Érudit – CNRS Licence Érudit Vente du Fonds Érudit – X Abonnés
Statistiques • Moyenne de 150 000 visites / mois • 400 000 documents / mois • 55% en accès direct • Outils de recherche généraux (Google “sociologie” ou “criminologie”, etc.)
26% 3,3% 3,6% 22% 19%
Espace de diffusion en réseau (1) Dimension stratégique : « Si nous ne nous occupons pas des réseaux, les réseaux, eux, s’occuperont de nous. Qui veut vivre en société à cette époque et en lieu sera nécessairement confronté à la société en réseaux. » Manuel Castells, La galaxieInternet, Fayard, 2001, p.342. • Regroupement au niveau national : services durables et de qualité pour la valorisation des revues • Espace sans but lucratif s’appuie sur les structures existantes • Système de diffusion qui assure viabilité des revues
Espace de diffusion en réseau (2) • Infrastructure à dimension internationale • Développement d’expertises du milieu universitaire non compétitives • Réseaux de sites de diffusion de revues : plusieurs portes d’entrées à un fonds « distribué », par opposition à « centralisé »
Espace de diffusion en réseau (3) ;la francophonie… • Contribue à confirmer le caractère polyglotte d’Internet • Relever le défi de la diffusion mondiale du document universitaire francophone • Exploitation de la logique et des possibilités du numérique et de la mise en réseau • À l’échelle de la francophonie, tisser des liens pour repérer et consulter les revues (300 et des dizaines de milliers d’articles)
… et bien au-delà • Imposer sa présence dans la communication scientifique, en milieu francophone, puis dans l’anglophonie • Positionnement stratégique : index, répertoires, moteurs de recherche, agrégateurs • Participer aux réseaux anglophones : référence Muse et HighWire • Avoir droit de cité (et d’être cité) dans l’anglophonie • Effet de masse : collection de quelques centaines de revues facilite la présence dans les bases de données et systèmes d’information
Collaboration au-delàde la diffusion • Développement d’outils en collaboration • Normes assurant l’interopérabilité • Outils de production • Outils de l’infrastructure de diffusion • Transfert d’expertise
Réseau Francophone - Objectifs • Offrir des services pour la diffusion et l’accès aux revues scientifiques (normes internationales de qualité) • Donner accès à un fonds distribué de revues scientifiques dans leur texte intégral • Adopter les mêmes standards techniques pour la mutualisation des fonds, et participer à leur évolution Les principes qui fondent le Réseau concilient les exigences de collaboration et le respect de l’autonomie de chaque partenaire.
Réseau francophone Belgique et France France Québec France France Requête de recherche sur une des plateformes Documents de l’ensemble du Réseau
Constats : Inventivité, réussite et précarité • Inventivité :Avec relativement peu de moyens, Érudit atteint déjà des résultats intéressants, aux plans organisationel, conceptuel et technique • Réussite : Érudit a déjà réussi là où le papier a échoué • Précarité : Malgré les succès qu’on reconnaît à Érudit, impossibilité de compter sur un financement à long terme