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EXPÉRIENCE D’EXPANSION DE L’APPUI À LA RÉPONSE LOCALE (RL) DANS LES PROGRAMMES PLURI-NATIONAUX DE LUTTE CONTRE LE VIH/S

EXPÉRIENCE D’EXPANSION DE L’APPUI À LA RÉPONSE LOCALE (RL) DANS LES PROGRAMMES PLURI-NATIONAUX DE LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA (PPS) EN AFRIQUE. Jean Delion Atelier PPS d’Addis-Abeba, Février 2005 “Résumé d’une revue régionale “.

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EXPÉRIENCE D’EXPANSION DE L’APPUI À LA RÉPONSE LOCALE (RL) DANS LES PROGRAMMES PLURI-NATIONAUX DE LUTTE CONTRE LE VIH/S

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  1. EXPÉRIENCE D’EXPANSION DE L’APPUI À LA RÉPONSE LOCALE (RL) DANS LES PROGRAMMES PLURI-NATIONAUX DE LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA (PPS) EN AFRIQUE Jean Delion Atelier PPS d’Addis-Abeba, Février 2005 “Résumé d’une revue régionale “

  2. 40 à 60 % des fonds des projets PPS sont destinés à appuyer des initiatives de RL • Les composantes de RL fournissent des subventions aux interventions VIH-SIDA préparées et exécutées par: • Les organisations à base communautaire • D’autres organisations de la société civile: OR, ONG, entreprises privées, syndicats, associations de PVVS. • Près de 380 millions de $ alloués pour la RL sous le PPS (150 millions de $ décaissés –juin 2004) • Après les lenteurs du début, les fonds de RL sont à présent décaissés plus rapidement que ceux du secteur public dans la majorité des PPS Page 2 of 19

  3. Pratiques diverses, riche expérience • Flux des fonds lent pendant l’Année 1 du projet, en augmentation régulière par la suite; • Les pratiques spécifiques des pays déterminent plus ou moins l’importance des subventions accordées aux ONG et autres OSC ou OBC • Convergence évidente après trois ans • L’expérience des participants est riche et dispose d’outils spécifiques, nous devons faciliter les échanges Page 3 of 19

  4. Exemple 1: Appuyer les communautés • Approches DMC et appui rapide à l’intention des organisations à base communautaire (OBC) • Faiblesses initiales • Corrections réalisées avec un appui conseil • Résultats: Meilleure gouvernance, plus de participation, activités diverses, efficacité améliorée (résultats simples quantifiables) Page 4 of 19

  5. Exemple 2: Appuyer les diverses OSC • Fournir des subventions aux différents OSC • Faiblesses initiales (essentiellement semblables à celles des OBC) • Corrections réalisées (essentiellement semblables à celles des OBC) • Ayant démontré des résultats efficaces par rapport aux coûts, les projets de certaines OSC ont été agrandis proportionnellement • De nombreux PPS disposent à présent d’une expérience utile concernant l’éligibilité des activités, les critères de sélection, etc. Page 5 of 19

  6. Les phases pilotes ont montré leur grande utilité • Plusieurs PPS ont connu des phases pilotes dans certaines communautés (jusqu’à 600) ou quelques OSC, soit pendant la préparation d’un FPP, dans le cadres de ressources FDPRH ou pendant l’AP1 • Les activités pilotes étaient en mesure d’explorer diverses options innovantes qui pourraient être élargies proportionnellement pendant l’exécution du projet • Le PPS a tiré beaucoup de leçons de ces activités pilotes, le personnel s’est approprié les projets, les manuels d’exécution ont été perfectionnés à partir des expériences pilotes et le personnel décentralisé a été formé Ex: le PPS du Burkina Faso a lancé une phase pilote dans 600 communautés d’une région pendant 6 mois Page 6 of 19

  7. Responsabilisation des institutions décentralisées • Des administrations décentralisées compétentes peuvent administrer correctement les subventions de RL • Ex. Le Ghana réussit à utiliser les Assemblées de district • Les subventions de RL peuvent aussi être traitées correctement par des agences performantes qui administrent les fonds sociaux ou de DMC • Ex: Le PPS du Bénin a établi un contrat avec l’AGEFIB qui a recruté deux employés supplémentaires dans chaque région et a assumé la responsabilité pour l’administration/supervision des fonds • Des responsabilités accrues seront vraisemblablement transférées par de nombreux PPS aux gouvernements locaux ou aux municipalités dans le cadre de leur second projet Page 7 of 19

  8. Exemple: approche en “cascade” au Cameroun • AP1: Évaluation des activités pilotes du PPS et d’autres programmes (FNUAP, UNICEF, OR, etc.) • Atelier fondateur: parvenir à un accord général entre les acteurs clé pour une première version des «Lignes directrices pour appuyer la RL » • Atelier national de RC: Former les formateurs de chaque région, au sein des organisations qui sont déjà actives dans la lutte contre le VIH/SIDA • Atelier régional: Établir des contrats avec les formateurs ci-dessus pour former 10 organisations locales dans chaque région • AP2: Expansion à partir des premières communautés, utiliser les organisations locales à coût plus faible pour atteindre 2.000 communautés supplémentaires. Page 8 of 19

  9. Nécessité d’une meilleure intégration entre les activités de santé et de réponse locale • Les OBC et OSC doivent aller au-delà de l’IEC/CCC – fournir un appui psychosocial, des services à domicile, des soins et soutien aux orphelins, et maintenir des relations de proximité avec les centres de santé • Les centres de santé doivent aller au-delà du dépistage et traitement: des «agents intermédiaires de santé communautaire» sont nécessaires pour maintenir la liaison entre les communautés et les centres • Agents de santé communautaire Page 9 of 19

  10. Leçons tirées de la revue régionale de la RL Plans d’action: • Importance de l’analyse profonde de situation, identifie les causes locales pour lesquelles une action communautaire est possible • Utilité d’un certain niveau de conseil et de priorités Calendrier: • Une préparation soignée mène à une expansion rapide à partir de l’AP2 • L’expansion ne permet pas toujours une grande qualité pendant l’AP1 mais peut procéder àdes ajustements en AP2 sur la base d’expériences réelles • Une concentration sur des résultats rapides peut mener le personnel de projet à des actions concrètes et accélérer l’expansion Page 10 of 19

  11. Aller de l’avant avec les activités de RL • Passer de l’IEC à une CCC efficace et des services à l’intention des personnes infectées et affectées est difficile et nécessite une AT (ii) Passer de l’IEC aux CCC et aux services de soins et d’appui, les ONG doivent apporter un appui technique et financier pour compléter le travail des communautés (iii) Il est crucial de combiner la mobilisation sociale avec un meilleur accès aux services de santé et à la solidarité sociale (iv) Les PPS ont agi agressivement pour subventionner l’accès aux services liés au VIH La RL a aidé les gens à avoir accès et utiliser les services ou fournitures liés au VIH, disponibles à bas prix Page 11 of 19

  12. Organisations d’exécution • Si elles sont bien formées, les communautés ont des avantages pour la réalisation de tâches simples à faible coût, telles que l’IEC, l’appui aux personnes infectées et affectées (orphelins), la sensibilisation porte à porte. • Les OR, entreprises privées et autres OSC ont des avantages pour la réalisation de tâches plus difficiles: accès au CDV, TME et ARV • Certaines OR et ONG demandent des voitures, de l’équipement et des salaires, rendant les sous-projets onéreux dans des zones limitées • Cependant, certaines OR et ONG ne demandent de l’appui que pour les coûts supplémentaires (tests, médicaments, allocations limitées), menant à des interventions efficaces par rapport auxcoûts Page 12 of 19

  13. Organisations d’exécution (Suite) • Les ONG ont pour avantage de: • fournir l’AT et la formation • concevoir et lancer des approches nouvelles • organiser la commercialisation sociale des préservatifs. • Dans les pays où les capacités des OBC sont très faibles, les ONG peuvent être utilisées comme agences d’exécution et les PPS utilisent les ONG et OR pour exécuter les activités de RL et appuyer les OBC Page 13 of 19

  14. Organisations d’exécution (Suite) • Les entreprises privées mobilisent de plus en plus leurs ressources. • Certains PPS réussissent à appuyer plus de 100 entreprises, et des outils supplémentaires sont disponibles pour les appuyer, mais en général, les PPS continuent àhésiter. De nombreuses Pratiques utiles sont disponibles. • Les communautés doivent utiliser des outils simples pour évaluer l’utilité de leurs activités, une bonne gouvernance au sein de leurs organisations communautaires et la qualité des services des organisations d’appui. Page 14 of 19

  15. Leçons d’ordre financier • Suite aux lignes directrices de Johannesburg, la plupart des PPS sont passés à un simple accord de subvention fondé sur les résultats: les communautés n’ont pas besoin d’envoyer des justifications détaillées pour obtenir le paiement suivant • Certains PPS utilisent des normes simples, par exemple 1$/habitant ou 5, 10 or 20 $ maximum par orphelin par mois • Sous-traiter les tâches d’administration financière accélère le décaissement pour la RL et facilite le contrôle des subventions de RL Page 15 of 19

  16. Leçons d’ordre financier (Suite) • Les PPS doivent produire des lignes directrices pour l’accès d’acteurs divers aux subventions; sans cela, les ONG sont mieux positionnées et emportent la part du lion • Des contrôles financiers différents fournissent un bon contrôle • audit aléatoire ou systématique (par zones géographiques) • contrôles internes par projet • contrôles détaillés par les missions de supervision dans les communautés visitées • missions du Ministère des finances Page 16 of 19

  17. Suivi et évaluation de la RL • Utiliser des combinaisons d’outils de S&E: • Indicateurs simples au niveau micro, du ménage (outil d’auto-évaluation – ONUSIDA) à la communautés (carnets de notes) • district (indicateurs de processus combinés à l’accès aux préservatifs) • Services de santé (surveillance sentinelle, résultats EDS, etc.) • niveau régional et national (comme le district) • Financer des enquêtes de CC, avec des groupes cibles • Contribuer à l’EDS tous les 5 ans pour avoir une image claire au niveau national et des détails au niveau local • Garantir le rassemblement des données de sources diverses (entreprises privées, OR, etc.), surtout au niveau local/régional Page 17 of 19

  18. Résultats/ impact de la RL? • Les communautés, OSC et centres de santé peuvent déclarer des résultats simples tels que: • Nb. de préservatifs vendus dans leur région • Nb. de personnes testées & nb. de PVVS vivant de manière positive en public • Utilisation du lait en poudre pour la PTME • Nb. de PVVS sous ARV & adhésion au traitement • Nb. d’orphelins fréquentant l’école & obtenant des services de santé de base, etc. • Indicateurs intermédiaires d’impact: réduction du nb. de filles de 15-19 ans qui ont accouché Page 18 of 19

  19. Résultats/ impact de la RL? (Suite) • Niveau macro, résultats EDS: • changements du savoir en matière de SIDA (plus de 95% selon des enquêtes récentes) • Taux de prévalence 15-19 (ex. moins de 2% dans un pays à 5,5% de prévalence) • Corrélations entre l’utilisation efficace des subventions de RL (mesurée par de simples indicateurs de résultat), l’accès aux dépistage, soins et adhésion au traitement: la RL peut créer un contexte de solidarité, encourager les gens à parler et agir. Page 19 of 19

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