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Le bon usage des gants

Le bon usage des gants. Félin Novembre 2010 Dr C. Simac. OBSERVANCE DE L’HYGIÈNE DES MAINS. Audit des pratiques Service X mai-juin 2009. Méthodologie. Audit par observation Toutes les opportunités recueillies Tout type d’HDM Exclus : les visiteurs

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Le bon usage des gants

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Presentation Transcript


  1. Le bon usage des gants Félin Novembre 2010 Dr C. Simac

  2. OBSERVANCE DE L’HYGIÈNE DES MAINS Audit des pratiques Service X mai-juin 2009

  3. Méthodologie • Audit par observation • Toutes les opportunités recueillies • Tout type d’HDM • Exclus : les visiteurs • Les intervenants extérieurs ont été observés mais éliminés des calculs

  4. Grille de recueil Non concerné : soins en série chez un même patient, ou patients différents

  5. Téléphone, stylo… hôtellerie Actes observés : 222 Opportunités : 299 Prépa injectable… Paramétrage scopes…. Change, inj, kiné… environnement Soins sur peau saine Manip sur KT, sonde… habillage

  6. Résultats • Respect de l’hygiène des mains : • Opportunités observées = 299 • Opportunités respectées = 176 • 59 % • Avant le geste : • 68 % • Après le geste : • 55 %

  7. Soins à plus haut risque

  8. Soins à plus haut risque

  9. Discussion • Observance = 59 % • proche de ce qui a été rapporté par Hugonnet et Pittet (Arch intern Med 2002) : 54 %, mais d’autres études montrent des taux beaucoup plus élevé : 80 % pour Won (Inf Cont Hosp Epidemio 2004) • la grande part faite aux SHA facilite l’observance (44 % en 2006 91 % en 2009) • Méconnaissance des opportunités, liée au port de gants

  10. Conclusion (2) • Port de gants abusif ++++ : Une paire de gants = un geste • Réflexion personnelle et de l’équipe sur le port de gants

  11. Audit Port de gants Service X Oct 2009

  12. Contexte Projet d’amélioration de HM et du port des gants • Objectifs • Évaluer l’usage des gants de soins • Sensibiliser le personnel au bon usage des gants • Matériels et méthodes • Audit par observation directe des pratiques • Chaque observation correspond à un geste effectué avec des gants • Médecin, CDS, infirmière, aide soignant, ASH, kinésithérapeute, • Une personne peut être observée plusieurs fois

  13. Résultats • Description des gestes observés

  14. Résultats • Port de gants conforme : 51 % (N=203 / 398) • Non conformités : • Port abusif : 41 % (N=175) • et/ou erreur d’enchaînement : 19 % (N=78) • Port abusif fréquent : • hôtellerie • préparation médicaments • contact avec la peau saine • paramétrage • En moyenne, une paire de gants est utilisé pour réaliser 2 gestes(maxi :16)

  15. CONCLUSION • Points positifs: • Hygiène des mains après le retrait est globalement respectée (83%) • Conformité du PG de 100% pour les gestes invasifs et 91 % pour les manip. de dispositif invasif • Points à améliorer : • Seulement 1 port de gants / 2 est conforme • Port abusif fréquent pour les gestes : sai, hôt, méd et env et pour les patients n’ayant pas besoin de précautions complémentaires. • 20% d’erreurs d’enchaînement risque de contamination pour le patient (d’un site à un autre), de l’environnement du patient

  16. Le port des gants • Avant les années 80/90 : peu de gants • PS - protection du personnel : gants • Prévention des BMR : gants • Fin XXème / début XXIème siècle : SHA • Gants : obstacle à l’hygiène des mains !!!!

  17. Précautions standard

  18. Précautions complémentaires

  19. Port de gants : • R32 : des gants sont toujours portés s’il y a un risque de contact avec du sang ou tout autre produit d’origine humaine, les muqueuses ou la peau lésée du patient, notamment à l’occasion de soins à risque (hémocultures, prélèvement sanguin, pose et dépsoe de voie veineuse, chambre implantable…). Ils doivent être portés également lors de la manipulation de tube de prélèvements biologiques, de linge et matériel souillés. Ils sont mis systématiquement lors de tout soin lorsque les mains du soignant comporte des lésions (coupure, blessure, excoriation, dermatose)

  20. R33 : il n’est pas recommandé de porter des gants lors des contacts avec la peau saine. Cette recommandation ne concerne pas la problématique de la prise en charge de certains micro-organismes (C difficile toxinogène, ERC…) pour lesquels il existe des recommandations spécifiques. • R34 : les gants sont changés entre 2 patients ou 2 activités (y compris pour le même patient). Ils sont mis juste avant le contact, le soin ou le traitement. Ils sont retirés dès la fin du soin pour être jetés avant de toucher l’environnement.

  21. Gants ? • Stériles pour les actes invasifs • Non stériles : • si risque de contact avec sang ou produit d’origine humaine – OPCT • Contact avec muqueuse ou peau lésée du patient • Si le patient est porteur de bactéries susceptibles de diffuser +++ dans l’environnement (ERC, C difficile…) • Si contact avec linge ou matériel souillé, prélèvement • Si contact avec produit chimique • Si la peau du soignant est lésée

  22. Pas de gant • Contact avec la peau saine du patient • Contact avec l’environnement propre (linge propre…) • Préparation de médicaments…

  23. Conclusion • Les gants sont des faux amis, mais l’ennemi reste l’absence d’hygiène des mains

  24. Et ailleurs ??? En résumé, les limites en alimentaire sont donc : • Conditions humides et chaudes pour les mains, • Croissance plus rapides des bactéries qui peuvent traverser le gant (phénomène de pénétration selon la norme EN 374-2), • Faux sentiment de protection : réduit la vigilance et favorise les contaminations croisées, • Source de contamination chimique et physique (corps étranger), • Source potentielle d’allergie pour les opérateurs, • Coût supplémentaire dont l’utilité reste à prouver, • Augmentation du volume de déchets. A. Amgar – consultant en hygiène de l’alimentation

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