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Classe d'espace aérien. Les classes d'espace aérien associent à des zones tridimensionnelles dans l'espace aérien un code, en l'occurrence une lettre, qui détermine le niveau de contrôle de la zone en question. Classe d'espace aérien.
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Classe d'espace aérien Les classes d'espace aérien associent à des zones tridimensionnelles dans l'espace aérien un code, en l'occurrence une lettre, qui détermine le niveau de contrôle de la zone en question.
Classe d'espace aérien Par « niveau de contrôle » on entend un ensemble de procédures auxquelles doit se conformer le pilote, ainsi qu'un ensemble de règles qu'il doit respecter, lorsqu'il circule dans la zone.
Classe d'espace aérien • Lorsqu'une zone est contrôlée, le pilote est en contact radio avec un organisme de contrôle, qui peut être par exemple la tour d'un aérodrome, ou bien un centre de contrôle plus important.
Classe d'espace aérien • Le centre de contrôle peut exiger certaines actions du pilote, par exemple qu'il mette en marche un appareil dans l'avion (transpondeur) permettant au centre de contrôle de l'identifier au radar.
Classe d'espace aérien • Le centre de contrôle offre, en échange, une aide au pilote, et le décharge d'un ensemble de tâches dont le centre assure le contrôle.
Classe d'espace aérien Dans la définition des classes d'espace aérien on trouve des règles s'appliquant distinctement aux conditions VFR (« Visual Flight Rules ») et IFR (« Instrument Flight Rules »).
Classe d'espace aérien Les conditions VFR s'appliquent au « vol à vue » c'est à dire que le pilote utilise la vue de son cockpit comme source d'information principale. Dans le cas des IFR, le pilote utilise ses instruments comme source de connaissance de l'environnement.
Classe d'espace aérien Les classes d'espace aérien sont donc une normalisation des services rendus dans les espaces aériens. Par exemple, dans certaines classes d'espace, c'est la tour de contrôle qui garantit le bon espacement entre les avions. Le pilote doit alors se conformer aux ordres provenant de son interlocuteur radio, lequel peut par exemple lui demander de s'élever de 1000 pieds pour éviter une collision.
Classe d'espace aérien Une classe d'espace définit les services qui sont rendus suivant le régime de vol, ainsi que les conditions météorologiques minimales pour pouvoir effectuer des vols en régime VFR. Chaque classe d'espace se voit attribuer une lettre de A à G, A étant la plus restrictive mais aussi la plus sécuritaire, G étant la plus libre.
Classe d'espace aérien Une classe est attribuée à un espace en fonction du trafic total et du trafic IFR circulant dans l'espace à un moment donné. Plus le trafic est grand, plus il sera nécessaire de relever le niveau de sécurité, et plus la classe deviendra restrictive.
Classe d'espace aérien On distingue les classes d'espace contrôlé et les classes d'espace non contrôlé.
Classe d'espace aérien Espace contrôlé
Classe d'espace aérien Classe A Services rendus : • Espacement entre IFR Le vol VFR est interdit en classe A sauf dérogation express accordée par l'autorité compétente. Le contact radio et la délivrance d'une clairance pour
Classe d'espace aérien La classe A est utilisée dans les espaces avec un très fort trafic IFR, comme les espaces de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Autre exemple, l'espace au-dessus de la ville de Paris est de classe A du sol jusqu'à 5000 pieds : les petits avions, qui utilisent principalement le VFR, ne peuvent donc voler au dessus de Paris. Si le survol de Paris est interdit, je me dégonfle.
Espace contrôlé Classe B:Services rendus : Espacements entre IFR et VFR Espacements entre IFR Espacements entre VFR Le contact radio et la délivrance d'une clairance pour entrer dans l'espace sont obligatoires. La classe B n'existe pas encore en espace aérien français. Les conditions météorologiques de vol à vue (VMC) sont hors des nuages et 5 km de visibilité horizontale (8 km au dessus du niveau de vol 100).
Espace contrôlé Classe C: • Services rendus : • Espacement entre IFR • Espacement entre IFR et VFR • Information de trafic entre VFR • Le contact radio et la délivrance d'une clairance pour entrer dans l'espace sont obligatoires. • Les conditions météorologiques de vol à vue (VMC) sont 1000 pieds verticalement et 1500 m horizontalement par rapport aux nuages et 5 km de visibilité horizontale (8 km au dessus du niveau de vol 100). • La vitesse est limitée à 250 nœuds sous le niveau de vol 100.
Espace contrôlé Classe D: • Services rendus: • Espacement entre IFR • Espacement entre IFR et VFR spécial • Information de trafic entre IFR et VFR • Information de trafic entre VFR • Le contact radio et la délivrance d'une clairance pour entrer dans l'espace sont obligatoires. • Les conditions météorologiques de vol à vue (VMC) sont 1000 pieds verticalement et 1500 m horizontalement par rapport aux nuages et 5 km de visibilité horizontale (8 km au dessus du niveau de vol 100). Ce sont les mêmes conditions que la classe C. • La vitesse est limitée à 250 nœuds sous le niveau de vol 100.
Espace contrôlé Classe E: • Services rendus: • Espacement entre IFR • Espacement entre IFR et VFR spécial • Information de trafic entre VFR spéciaux • En classe E, le vol VFR n'est pas un vol contrôlé. Par conséquent, un vol VFR est dispensé de clairance et de contact radio dans cette classe d'espace, sauf dans le cas du VFR spécial, ou il redevient un vol contrôlé. Un vol IFR est lui un vol contrôlé, et a obligation de contact radio et de clairance pour pénétrer un espace de classe E. • Les conditions météorologiques de vol à vue (VMC) sont 1000 pieds verticalement et 1500 m horizontalement par rapport aux nuages et 5 km de visibilité horizontale (8 km au dessus du niveau de vol 100). Ce sont les mêmes conditions que les classes C et D.
Classe d'espace aérien Espace non contrôlé
Espace non contrôlé Classe F: • Services rendus : • Services d'information et d'alerte, ainsi que le service consultatif de la circulation aérienne. Pas de service de contrôle. • Le service consultatif de la circulation aérienne est un service permettant d'assurer autant que possible l'espacement entre les vols en régime IFR décidant d'utiliser ce service. • Cette classe n'est pas utilisée en France. • Les conditions météorologiques de vol à vue (VMC) sont 1000 pieds verticalement et 1500 m horizontalement par rapport aux nuages et 5 km de visibilité horizontale (8 km au dessus du niveau de vol 100). Ce sont les mêmes conditions que les classes C et D. • Sous la surface S, les conditions VMC sont en dehors des nuages, la visibilité doit être supérieure à 1 500 m ou la distance parcourue en 30 secondes de vol si celle-ci est supérieure. • La vitesse est limitée à 250 nœuds sous le niveau de vol 100.
Espace contrôlé Classe G: • Services rendus : • Service d'information et d'alerte seulement, pas de service de contrôle. • Il s'agit de la classe d'espace la plus répandue. Quand aucun espace aérien n'est défini, l'espace est de classe G. Des SIV assurent de façon facultative les services d'information et d'alerte dans ces zones. • Les conditions météorologiques de vol à vue (VMC) sont 1000 pieds verticalement et 1500 m horizontalement par rapport aux nuages et 5 km de visibilité horizontale (8 km au dessus du niveau de vol 100). Ce sont les mêmes conditions que les classes C et D. • Sous la surface S, les conditions VMC sont en dehors des nuages, la visibilité doit être supérieure à 1 500 m ou la distance parcourue en 30 secondes de vol si celle-ci est supérieure. • La vitesse est limitée à 250 nœuds sous le niveau de vol 100.
Zones spéciales Zones dangereuses (D) Il s'agit d'un espace aérien de dimensions définies, à l'intérieur duquel des activités dangereuses pour le vol des aéronefs peuvent se dérouler pendant des périodes spécifiques. A ne pas confondre avec l'espace de Classe D CEA de Saclay
Zones spéciales Zones réglementées (R) Il s'agit d'un espace aérien de dimensions définies, au dessus du territoire ou des eaux territoriales dans les limites duquel le vol des aéronefs est soumis a certaines conditions spécifiques.
Zones spéciales Zones réglementées (R) Ce type de zone est très employé par l'armée de l'air pour définir des zones d'entraînement. Elles sont portées a la connaissance des usagers sur les cartes aéronautiques. Les conditions d'entrée varient énormément, il est donc conseillé, si vous comptez voler dans une telle zone, de consulter le guide VFR, publié par le SIA, pour voir sous quelles conditions vous pouvez transiter dans la zone.
Zones spéciales Zones réglementées (R) Les conditions vont de la simple demande de clairance à un organisme militaire, à l'interdiction pure et simple de pénétrer l'espace. Il existe également des zones qui servent à l'entraînement basse altitude des avions de chasse. Ils volent à grande vitesse, très bas, et n'assurent pas l'anti-abordage avec les autres aéronefs. La plus grande prudence est donc conseillée quand il s'agit d'une zone R. Renseignez vous avant un vol sur ses conditions et horaires d'activation.
Zones spéciales Zones interdites (P - Prohibited) Il s'agit d'un espace aérien de dimensions définies, au dessus du territoire ou des eaux territoriales dans les limites duquel le vol des aéronefs est interdit. La plus connue est la P23 établie autour de Paris intra muros.
Classe d'espace aérien Pour les ULM (2007) : • distance par rapport aux nuages : 1500 mètres horizontalement et 300 mètres verticalement ; • visibilité 8 km au-dessus du FL 100 et 5 km au-dessous du FL 100.
La Surface S La surface S est la surface située à l'altitude la plus élevée entre 3000 ft (pieds) AMSL (niveau de la mer) et 1000 ft AGL (Above Ground Level, au dessus du niveau du sol). La surface S détermine l'altitude où s'appliquent les minima pour le vol VMC (conditions de vol à vue). La surface S est une notion non définie sous ce terme dans la réglementation aéronautique, mais qui est enseignée et utilisée couramment.
La Surface S Depuis le 1er janvier 2007, cette surface n'est plus la limite pour le calage altimétrique au QNH ou en niveau de vol. C'est une nouvelle surface à 3000 pieds AMSL ou AGL (c'est-à-dire la transposition de la surface terrestre ou maritime à 3000 pieds d'altitude). Au-dessous et au-dessus de cette surface s'appliquent des règles différentes (vol au QNH local en-dessous, en niveau de vol au-dessus, en appliquant le cas échéant la règle semi-circulaire, etc.)