TRANSITION ENERGETIQUE

1. TRANSITION ENERGETIQUE TRANSITION ECOLOGIQUE

2. Pourquoi cette transition énergétique ? Pour deux raisons • 1° le problème du réchauffement climatique : les activités humaines entraînent une augmentation de la production de CO2 qui est responsable du réchauffement climatique dont les conséquences pourraient être dramatiques • 2°le développement durable : c’est un mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Les ressources étant limitées il faut éviter de les gâcher, il faut protéger l’environnement Cela se traduit au niveau européen par

3. Le plan climat énergie de 2008 L’objectif est celui des 3 × 20 • diminuer de 20 % les émissions de gaz à effet de serre • Réduire de 20 % la consommation d’énergie • Atteindre 20 % d’énergies renouvelables dans le bouquet énergétique d’ici 2020 • Cela s’accompagnait d’une fiscalité « droit de polluer » fondée sur les émissions de CO2 qui devait permettre de financer en partie la transition vers des énergies propres et sures. • Chaque pays a repris ces objectifs qui sont déclinés à l’échelon régional dans le SRCAE (schéma régional climat air énergie)

5. La conférence régionale de l’énergie du 22 février 2013 àMetz a débuté la concertation publique qui s’étalera jusqu’au mois de juin. Les scénarii de l’ ADEM et de Négawatt ont été également présentés, intégrant une réduction de 50% ou totale du nucléaire; mais sans aucune étude économique quant à leurs coûts de réalisation et à leurs répercussions sur le prix des énergies, et en particulier de l’électricité. Nonobstant le changement majeur de mode de vie que cela impliquerait :limitation des libertés de construire, de se déplacer, voire de se nourrir…

6. Consommer moins On ne peut être que d’accord pour limiter les dépenses inutiles et le gâchis et encourager les bons comportements. L’amélioration de l’isolation des bâtiments, enfin reconnue comme priorité, contribuera à la diminution de la facture énergétique des ménages , à réduire l’émission de CO2 et aura l’avantage

7. de faire travailler les entreprises françaises essentiellement, que ce soient les industriels qui produisent les matériaux et les verres isolants ou que ce soient les entreprises et artisans qui les mettent en œuvre. En ce qui concerne les pratiques de déplacement il faudra s’assurer qu’elles ne seront pas trop coercitives, notamment en milieu rural.

8. Produire mieux Augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique : en théorie c’est parfait puisque les renouvelables devraient être gratuites

9. Mais dans les faits c’est là que les problèmes apparaissent pour certaines catégories: - solaire photovoltaïque : la Lorraine ne bénéficie que de 900 heures efficaces par an(plus de 2200 heures dans le sud-est), avec une production quasi nulle en hiver ainsi qu’en soirée ; moments où la consommation d’électricité est importante. - éolien: en page 5 du document de synthèse du SRCAE il est noté : «à moyen terme, en raison du caractère intermittent de certaines énergies renouvelables, une augmentation des capacités des centrales thermiques serait nécessaire. A plus long

10. terme le développement des réseaux intelligents et des capacités de stockage de ces EnR devrait résoudre ce problème. » Les techniques de stockage d’électricité sont connues mais peu sont opérationnelles en l’état actuel et devront être améliorées avant développement qui prendra des dizaines d’années. Le caractère fatal, aléatoire et le type de production dispersée de cette électricité rendent indispensables l’ installation de réseaux intelligents, avec notamment le développement de lignes très hautes tension(15 % de lignes nouvelles pour les énergies renouvelables contre 1 % ces dernières années d’ici 2020, justifiant la création ou le renouvellement de 40 000 km THT)

11. À aucun moment l’impact économique des préconisations faites n’est chiffré, et c’est vraiment regrettable. La situation de l’Allemagne devrait faire réfléchir: la transition énergétique en cours depuis des années entraîne une augmentation qui devient insupportable pour le consommateur (plus 185 € /an pour les ménages avec une dérive d’ici 2020 prévue à 420 €)sans pour autant réduire la production de CO2. Plus de 9 t de CO2 par Allemand contre moins de 6 pour un Français. Aussi l’Allemagne, qui n’est pas en crise, a décidé de ralentir le rythme de cette transition énergétique. La France, qui est en crise, ne devrait-elle pas réfléchir aux moyens les plus pertinents en ce qui concerne le rapport coût- efficacité pour réduire sa production de CO2sans pénaliser le consommateur.

12. Certains préconisent même de limiter la surface habitable en fonction du nombre de personnes présentes dans le foyerla loi Brottes du bonus malus sur la facture d’énergie votée récemment va dans le même sens: le droit à l’énergie sans pénalité sera calculé en fonction de la composition du foyer…

13. conclusions • La nécessité de réduire la production de CO2 pour éviter le réchauffement climatique et ses conséquences dramatiques va entraîner des modifications dans notre mode de consommation des différentes énergies, d’autant plus que les énergies fossiles sont en quantité finie, même si actuellement les techniques nouvelles permettent de produire ce dont nous avons besoin à un prix raisonnable. • L’agence internationale de l’énergie, dans son rapport de 2012 insiste sur l’efficacité énergétique

14. (isolation du bâtiment, chaudière performante) qui pourrait participer activement à maintenir l’objectif de ne pas dépasser l’augmentation de température du globe de 2° pour 2050. • Par contre, au vu de l’expérience allemande actuelle, le développement de la production d’électricité par le biais des énergies renouvelables éoliennes et photovoltaïques entraîne une augmentation de plus en plus importante du prix l’électricité pour le consommateur; d’autant plus injuste et inacceptable en situation de crise économique. Les éoliennes, altèrent gravement les paysages et créent des nuisances pour les riverains. Ce n’est donc pas une bonne solution.

15. Oui aux économies d’énergie : • chauffons moins , • levons le pied • Oui à l’efficacité énergétique • Non aux éoliennes