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DENUTRITION PROTEINO ENERGETIQUE Dépistage,prévention,prise en charge. La boite à outils du médecin coordonnateur. Dr Cécile Surateau. DU médecin coordonnateur 2012. La dénutrition.
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DENUTRITION PROTEINO ENERGETIQUEDépistage,prévention,prise en charge La boite à outils du médecincoordonnateur Dr Cécile Surateau DU médecin coordonnateur 2012
La dénutrition • Etat pathologique provoqué par l’inadéquation persistante entre les besoins de l’organisme et les apports énergétiques, et ou protéiques et ou micronutriments. • Elle peut être liée à une réduction des apports et ou à une augmentation des besoins métaboliques. • Elle se traduit par une perte de poids.
Dénutrition en EHPAD/ enjeu • Prévalence entre 15 et 38% ( sept 2009) • Constitue un enjeu de santé publique, médical, économique et souvent éthique. • Elle entraine ou aggrave un état de fragilité ou de dépendance et favorise la survenue de morbidités telles que : infections/escarres/chutes et fractures/augmentation de durée de séjour /augmentation de la mortalité en ville comme à l’ hôpital.(AFSSA 2009).
Situations à risque en EHPAD • Age: baisse de la réserve musculaire . • Petits poids :IMC<24,sujets ayant souvent une baisse de poids dans les 2-3 ans précédant l’ entrée. • Baisse d’ autonomie physique ou psychique . • Maladies: Cancers/plaies/infections /inflammations chroniques/alcoolisme/défaillance d’ organes chroniques et sévères/pathologies digestives.Toute situation susceptible d’ entrainer soit une baisse d’ apport soit une augmentation des besoins .
Situations à risque en EHPAD • Etat bucco-dentaire: troubles de la mastication ,mauvais état, appareillage non adapté, sécheresse, candidose. • Troubles de la déglutition: dysgueusie, patho ORL, neurodégénérative. • Médicaments au long cours: sécheresse, dysgueusie, anorexie, troubles digestifs somnolence … • Psychiatrie: dépression, Alzheimer, troubles du comportement. • Syndrome démentiel, confusionnel.
Les conséquences de la dénutrition • Perte de poids • Perte de la masse musculaire troubles de la marchechutesfractures. • Problèmes de cicatrisation des plaies( escarres, ulcéres..) • Fatigue • Fragilité accrue face aux infections. • Augmentation de la mortalité ( risque x 2à4).
Repérage /Dépistage • Les situations à risque: avec et sans lien avec l ’ âge • les outils d’ évaluations: - Courbe de poids individuelle avec pesée mensuelle - Indice de masse corporelle =P/T2 - Estimation de l’ appétit et des apports à l’ aide de la grille des surveillance alimentaire - S’interroger devant un résident qui mange peu - Dosage des protéines plasmatiques - MNA < 17/30
Critères de dénutrition reco HAS • Dénutrition= Quand l’un des critères est présent: - Perte de poids ≥ 5% en 1 mois ou ≥ 10% en 6 mois - IMC < 21 - Albuminémie < 35g/l (interpréytée en tenant compte de l’ état inflammatoire du patient) - Score MNA < 17/30 (Mini nutritionalassessment) • Dénutrition sévère=si l’ un des critères est présent: - Perte de poids ≥ 10%en 1 mois ou 15% en 6 mois • IMC < 18 • Albuminémie < 30g/ll.
Prévention de la dénutrition • C’est l’ affaire de tous: famille, soignants, restauration… Les 3 métiers de l ’ EHPAD :hôtellerie ,soins, animation coopèrent dans cette prévention. • Sensibilisation/formation • Entretien de l’ hygiène bucco dentaire • Assurer une alimentation équilibrée et variée (PNNS, apports énergétiques/protéiques/hydriques/calcium/vit D) --Faire du repas un moment de plaisir dans l’ organisation(temps, installation…) et le respect des besoins, goûts ,habitudes.
Prévention de la dénutririon --Alimentation conviviale: ne pas manger seue, être dans un cadre accueillant, avec une vraie vaisselle, des partenaires désirés, repas de fêtes fréquents, repas à thème … --ne pas prescrire de régimes restrictifs: ils sont tous anorexigènes. --faire attention aux médicaments: minimum, et les donner à la fin ou après le repas jamais en apéritif. --Tenir compte des modifications physiologiques: l’altération du gout ,de l’ odorat, de l’ appétit ,de la mastication doivent conduire vers une alimentation appétissante, gout relevé, bien présentée, texture adaptée.
Conclusion • Le véritable traitement semble être la prévention . • Pour se faire une sensibilisation au repérage et à la prise en charge nécessite une coopération de tous les métiers de l’ EHPAD. • Au delà des protocoles indispensables, des critères d’ évaluation( boite à outils),restent les sourires sur les visages des résidents éprouvant du plaisir à manger, partager, comme témoins d’ une bonne nutrition.
Questions ? • Les sociétés de restauration informées pour prévenir la dénutrition, suivent elles les préconisations quand on voit certains repas servis? • Le temps imparti pour donner les repas est il cohérent? À l hôpital on mentionne en moyenne 4 minutes/repas?? • La durée du jeune nocturne? 12h sans manger quand on sait que l’ appétit est diminué pourquoi ne pas fractionner ? • Le PNNS recommande 3 à 4 portions de laitage par jour,5 fruits et légumes par jour…pour quel coût?