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Evaluation du dispositif de soutien de branche préparant l’accès au diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé par la VAE (DSB VAE DEES) Présentation des résultats (Validé par le groupe de pilotage du 16.01.2008) Seconde version du power point.
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Evaluation du dispositif de soutien de branche préparant l’accès au diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé par la VAE (DSB VAE DEES) Présentation des résultats (Validé par le groupe de pilotage du 16.01.2008) Seconde version du power point Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Sommaire général Le périmètre de l’évaluation [Diapositives 4 à 7 ] Partie I : Le dispositif de branche et son poids dans la VAE DEES [Diapositives 8 à 16] Partie II : L’évaluation interne des actions du dispositif de soutien de Branche [Diapositives 17 à 36] Partie III : Le DSB, un dispositif innovant dans un environnement contraint et évolutif[Diapositives 37 à 49] Conclusion : Synthèse des préconisations [Diapositive 50] Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Remerciements Les évaluateurs remercient les services de la DEPP (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance, Ministère en charge de l’éducation nationale) pour la transmission des résultats académiques de validation au DEES en 2005 et 2006 dans le cadre de cette évaluation ainsi que les 406 personnes interviewées et les responsables des Pôles ressources des 9 régions qui ont accueilli les enquêtes de terrain : Alsace, Aquitaine, Bretagne, Bourgogne, Centre, Ile-de-France, Midi-Pyrénées, Picardie et Rhône-Alpes. Nous tenons également à remercier en particulier l’équipe technique d’Unifaf pour les informations transmises et l’appui opérationnel à l’évaluation - Sylvie Godard, Valérie Edel et Elisabeth Boucaud - ainsi que les membres du groupe de suivi de l’évaluation pour leur mise en perspective historique du dispositif de branche et leurs commentaires pertinents sur les résultats d’évaluation. Il va sans dire que les membres du groupe de pilotage du projet et les 27 acteurs historiques et personnes ressources nous ont également été précieux pour structurer la richesse des informations collectées et organiser leur diffusion auprès des employeurs, des salariés, des écoles du travail social et des différents réseaux de partenaires internes et externes au dispositif sectoriel de vae de branche pour l’accès au diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé. Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Le périmètre de l’évaluation • Objectifs du dispositif de soutien de branche et de son évaluation [Diapositive 5 ] • Le dispositif VAE DEES de branche : acteurs impliqués et interviewés [Diapositive 6 ] • Les quatre principes de l’évaluation : une valorisation spécifique [Diapositive 7 ] Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Les objectifs Du Dispositif de soutien de Branche… • Par la mise en place de ce dispositif, les partenaires sociaux avaient notamment pour objectifs de : Optimiser la démarche VAE et les résultats de la validation. Développer la promotion sociale et la mobilité professionnelle des salariés. Garantir la qualité de la certification obtenue par la VAE. Promouvoir et accompagner l’évolution des pratiques professionnelles de l’appareil de formation de la Branche. Favoriser l’appropriation par les employeurs de la Branche de cette nouvelle logique dans leur politique de GPEC. (extrait du cahier des charges de labellisation des pôles ressources). … et de son évaluation La démarche d’évaluation cherche à éclairer : L’efficacité et la performance du dispositif au regard des objectifs de professionnalisation, de qualification des salariés et des établissements. La pertinence, la cohérence et l’opportunité du dispositif au regard des autres possibilités d’accès au DEES. Les effets du dispositif sur l’ensemble des acteurs. (Extrait de la note de cadrage du processus d’évaluation validée par la CPNE du 19 octobre 2006). Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
2.1. Hypothèse de bonne fin 2. Diagnostic d’orientation 2.2. Préconisation de parcours 1. Info conseil DSB VAE DEES 3. Parcours personnalisé 4. Entretien post-jury : préconisations de parcours si validation partielle 3.1. Appui méthodologique (a) Séquences formatives (b) Mises en situation professionnelle Le dispositif vae DEES de branche : acteurs impliqués et interviewés 1767 Salariés ont entrepris un diagnostic (bilan au 31.12.2006) 1691 salariés ont bénéficié d’un parcours personnalisé 415 salariés ont validé totalement le DEES 243 salariés ont validé partiellement le DEES 64 salariés n’ont rien validé Diplôme d’Etat d’Educateur spécialisé (DEES) Un diplôme professionnel "à vocation interministérielle “ impliquant des partenaires externes 28 pôles ressources labellisés regroupant plus de 100 établissements de formation du travail social DRASS (DGAS) - Intervention au niveau des jurys Rectorats / Dava (Education nationale) - Recevabilité (livret 1) - Délivrance du diplôme OPCA Unifaf : 22 délégations régionales Unifaf impliquées (22 régions) 2 délégations régionales labellisées Point Relais Conseil (Basse-Normandie, Bretagne) 1 établissement de formation du travail social (Institut St Simon labellisé pôle ressource par la branche et PRC, par le Conseil régional) Evaluation du DSB VAE DEES : 406 Entretiens réalisés 116 salariés 62 employeurs 29 membres de jury 26 acteurs clés de l’Education nationale (Dava, Division des examens) 14 Inspecteurs et Conseillers techniques des Drass 15 acteurs des Conseils régionaux 101 acteurs des pôles ressources 27 acteurs historiques 16 acteurs des délégations régionales Unifaf Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Les quatre principes de l’évaluation • 1 . Une approche stratégique de l’évaluation • 9 diagnostics régionaux d’acteurs représentatifs internes et externes • La prise en compte de l’environnement externe du dispositif de branche par des photographies régionales de la VAE au DEES • La promotion d’une logique de réseau entre tous les acteurs • La prise en compte des points de vue d’utilisateurs variés (écoles du travail social, employeurs, salariés, formateurs, délégations régionales Unifaf…) Caractéristiques du dispositif d’évaluation du Cnam : • 2. Une articulation entre évaluation et recherche sur la VAE DEES • Un modèle d’évaluation s’appuyant sur l’identification de ressources stratégiques mises en place pour la VAE DEES • La conception de typologies nouvelles pour rendre compte de l’investissement de la branche • La production de typologies et d’analyses réappropriables dans les futurs études, dispositifs et travaux sur la VAE des diplômes du travail social. • 4. Une phase de communication des résultats • 9 restitutions régionales des diagnostics DSB VAE DEES • Un colloque national au Cnam Paris • L’implication des 406 acteurs interviewés • Une stratégie de publications des résultats sur différents supports (Films, publication, colloque, rapport, diaporama…) • 3. Des préconisations d’évolution du DSB • Sur le plan stratégique (communication, partenariat, plateformes vae du travail social…) • Sur le plan de sa structure et de son ingénierie Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Partie I : Le dispositif de Branche et son poids dans la VAE DEES • 28 Pôles ressources labellisés : plus de 100 établissements de formation du travail social impliqués [ Diapositive 8 ] • Le poids du dispositif de branche dans la VAE DEES • Au niveau national [ Diapositive 10 à 11] • Au niveau régional [ Diapositive 12 ] • Portrait socio-professionnel des 1767 salariés DSB étudiés (au 31.12.2006) [ Diapositive 13 ] • Paroles d’acteurs : • Les motivations des salariés (116) pour accéder au dispositif de branche [ Diapositive 14 ] • Les avis de 62 employeurs [ Diapositive 15 ] • Les avis des 101 établissements de formation du travail social labellisés [ Diapositive 16 ] Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Nord Pas de Calais [CS-CB] (2PR/3OF) Picardie [CS] (1PR/1OF) Haute Normandie [CS-CB] (1PR/2OF) Champagne Ardennes [CS] (1PR/1OF) Ile de France [CC] (3PR/1PP/14OF) Lorraine [CS] (1PR/1OF) Bretagne[CC] (1PR/1PP/3 OF) Alsace [CS-CB] (1PR/2OF) Basse Normandie [CS] (1PR/1OF) Centre [CS-CB] (2PR/2OF) Pays de la Loire [CS-CB] (1PR/2OF) Bourgogne [CS] (1PR/1OF) Franche Comté [CS] (1PR/1OF) Poitou-Charentes [CS] (1PR/1OF) Limousin [CS-CB] (1PR/3OF) Rhône-Alpes [CC] (2PR/7OF) Auvergne [CS-CB] (1PR/3 OF) Aquitaine [CC] (2 PR/4 OF) Provence Alpes Côte d’Azur + Corse [CC] (1PR/4OF) Midi Pyrénées[CC] (1 PP/1PR/2OF) Languedoc Roussillon [CS- CB] (1PR/2OF) • 28 pôles ressources labellisés: plus de 100 établissements • de formation du travail social impliqués 8 régions à coordination simple (+ Ile de la Réunion) Un pôle ressource et une entité Moins de 60 candidats DSB 8 régions à coordination bilatérale : 2 organismes ou plus Se répartissant les candidats De 60 à 100 candidats DSB • Légende : • PR – Pôle ressource • PP – Pôle porteur • OF – organisme de formation • CS – coordination simple • CI – coordination intermédiaire • CB – coordination bilatérale • CC – coordination complexe 6 régions à coordination complexe : un pôle porteur (PP) supportant les coûts d’animation et de coordination de multiples établissements/écoles du travail social Plus de 100 candidats DSB Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Le poids du dispositif de branche dans la VAE DEES(au 31.12.2006) ►Résultats des candidats au jury VAE DEES en 2005-2006 (1/2) VT:validation totale, VP: validation partielle, NV:non validation 15% des candidats se présentant au jury VAE ont été accompagnés par le DSB 41% des bénéficiaires du DSB se sont présentés au jury VAE DEES (722 sur 1767) et 59% prévoient de présenter leur livret 2 en 2007. Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Le poids du dispositif de branche dans la VAE DEES(au 31.12.2006) ►Résultats des candidats au jury VAE DEES en 2005-2006 (2/2) • La part des candidats DSB ayant totalement validé le diplôme est supérieur au taux de validation de la VAE DEES (21% de l’ensemble des validations totales et 57% des candidats DSB) • La part des candidats DSB ayant validé partiellement est sensiblement inférieure (13% du total des validations partielles et 34% des candidats DSB [243/722]) dont* : 24% avec 3 fonctions (59 candidats) 26% avec 2 fonctions (64 candidats) et 17% avec 1 fonction (41 candidats) • *[79 non-réponses] • La part des candidats DSB n’ayant rien validé est faible (6% du total des non-validations et 9% des candidats DSB [64/722]). ! L’absence de données ou le caractère peu fiable de celles recueillies ne permettent pas d’identifier les numéros des fonctions validées dans les cas de validations partielles Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Le poids régional du dispositif de branche dans la VAE DEES(au 31.12.2006) • Le poids régional du dispositif de branche est inverse aux tendances régionales => le DSB est majoritairement présent (jusqu’à plus de 50%) dans les régions où peu de candidats se présentent à la validation. • Dans 5 régions, les pôles ressources labellisés sont les piliers de la VAE DEES et assurent la quasi totalité des accompagnements (Languedoc-Roussillon, Pays de la Loire, Limousin, Bretagne, Auvergne, Haute-Normandie et Bourgogne) • Dans 7 régions DSB la validation totale domine et est supérieure à la tendance régionale avec une absence de non validation (Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Nord Pas de Calais, Picardie, Auvergne, Poitou-Charentes, Ile de la Réunion) Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Portrait socio-professionnel de 1767 salariés DSB(au 31.12.2006) 60 % (1032) Secteur du Handicap • Caractéristiques générales • des candidats DSB (source CEP) : • 70% (1200) F et 30% (567) H • Moyenne d’âge 41 ans • Durée moyenne d’expériences • professionnelles 11 ans • Leurs secteurs d’activité, • CEP 1 et 2 • Enfance et adolescence (545) • IME, IMP, IR Adultes (487) : Foyers • d’hébergement et • occupationnels, ESAT, MAS 6 % (108) Secteur Sanitaire Les activités, Hors CEP Leurs secteurs d’activité : CEP 1 et 2 (1032) CEP 4 et 5 (393) Sanitaire (108) Autres CEP (23) * Non-réponses (211) Niveau I DESS…(0) Niveau II (3) dont 2 licences Niveau III (10) dont 3 DEEJE Niveau IV (37) dont 30 CAFME et 2 BEATEP Niveau V (4) dont 3 DEAMP et 1 BAPAAT • Leurs DIPLÔMES • Niveau I DESS…(6) Niveau II (37) • dont 32 Licences • Niveau III (68) • dont 32 DEEJE, 2 DEFA • Niveau IV (645) • dont 572 CAFME et • 29 BEATEP-BEES Niveau V (222 ) dont 191 DEAMP Établissements de soins en psychiatrie et toxicomanie, maisons d’enfants (108) Leurs DIPLÔMES Leurs niveaux de qualification : Niveau I (13) Niveau II (71) Niveau III (112) Niveau IV (1135) Niveau V (296) *Non-réponses (140) 51 faisant fonction ES 4 faisant fonction ES Leurs EMPLOIS DECLARES Leurs EMPLOIS DECLARES 685 Moniteurs éducateurs 108 Aides médico- psychologiques 30 Educateurs de jeunes enfants 89 Animateurs socioculturels • Leurs emplois déclarés • ME 1123 • AMP 264 • EJE 50 • Animation 131 • Autres 199 22 % (393) Secteur familles, adultes et enfants en difficulté Leurs secteurs d’activité, CEP 4 et 5 Enfance et adolescence (305) : MECS, prévention spécialisée Adultes (88) : CHRS, centres d’accueil Leurs DIPLÔMES • Niveau I DESS…(4) • Niveau II (29) dont 24 Licences Niveau III (32) dont 9 DEEJE et • 5 DEFA • Niveau IV (253) dont 220 CAFME et 21 BEATEP-BEES • Niveau V (39) dont 22 DEAMP et 1 BAPAAT 19 faisant fonction ES Leurs EMPLOIS DECLARES 25 Moniteurs éducateurs 64 Aides médico-psychologiques 1 Educateurs de jeunes enfants 8 Animateurs socioculturels 203 Moniteurs éducateurs 43 Aides médico- psychologiques 12 Educateurs de jeunes enfants 13 Animateurs socioculturels Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Les motivations des 116 salariés pour accéder au DSB Changer de public, de secteur ou d’établissement : une forte demande de mobilité « 15 ans avec le même public… il fallait que je change et que je bouge ». « Mon projet est de changer de manière de travailler, de contexte même si je reste dans la même région. J’aimerai aussi changer de public ». « J’ai élevé mes enfants, maintenant je veux penser à ma carrière » Une articulation entre projet vae, projet d’établissement et projet de mobilité « Je valide mes compétences acquis d’ES et ensuite j’entre en formation pour préparer le Caferuis. Là j’ai besoin d’une formation sur la comptabilité et le management et je ferai la formation initiale ». « J’ai fait une synthèse sur la F4 que nous utilisons toujours dans notre établissement, à partir d’une recherche collective que nous avions fait sur la trisomie 21 ». « J’avais besoin de ce diplôme pour monter un SAVS avec mes collègues, c’est fait.» Un changement personnel ; un déblocage de carrière « La vae c’est une bonne expérience, une aventure, c’est puissant. Je ne m’attendais pas à tant de bouleversements : on revoit ses choix, les frustrations, ce que l’on a fait et pourquoi, ce que l’on a pas fait. On fait un bilan. » . « Je voulais travailler en AEMO [prévention spécialisée]. Ils ne prennent que des ES ». « J’encadre des ES, je ne suis pas diplômé. Ca me pose un vrai problème même si je suis reconnu ». Des publics ne pouvant accéder à la formation initiale pour diverses raisons « Je n’avais pas le bac, je ne pouvais pas passer le concours d’entrée pour être Educateur Spécialisé ». « M’engager sur un parcours de 3 ans ? C’était pas possible car j’ai une famille, deux enfants, mes parents à charge. Mes horaires en internat n’étaient pas compatibles avec une formation ». « Je souhaitais depuis longtemps passer le concours d’Educateur Spécialisé, j’étais sur liste d’attente pour un Congé individuel de formation depuis 2001 ». Un besoin d’évaluation et de confrontations avec la « communauté professionnelle » « Je suis seul dans l’atelier, de dois tout mettre en place. J’étais isolé avec des responsabilités. J’avais besoin de me confronter à la profession ». «A un moment donné, il faut savoir si on est dans les clous et voir ailleurs avec d’autres ». Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Les avis des employeurs (62 interviews) Découverte de la vae et du référentiel d’éducateur spécialisé : une réappropriation « Au départ, j’étais contre la VAE. J’ai vu que c’était un vrai travail […] et maintenant, on ne peut pas dire que la vae c’est un diplôme au rabais. » « Ca surprend quand même de lire le référentiel en vous disant que c’est les compétences que vous devriez avoir en tant qu’éducateur spécialisé. C’est quand même très pointu, très technique et moi, il n’existait pas quand j’ai pris mes fonctions » Gestion des ressources humaines : une modalité d’accès à la qualification et la compétence « Nous aimons bien avoir des diplômés en formation initiale, ils apportent de nouveaux apports mais nous aimons aussi bien avoir des diplômés par la vae, pour « la relève ». Ce ne sont pas les mêmes professionnels, l’idéal serait qu’ils accèdent aussi à la fonction de cadre par la suite » « A travail égal salaire égal, il faut être clair aussi. Du coup, on a été obligé de faire des fiches de fonction et de poste. Il faut aussi qu’on applique l’accord de branche et qu’on mette en place les entretiens annuels. Ca tombe très bien ce travail de vae, à partir du référentiel et des questions posées à l’école, on a mis ça en place. » Satisfaction du financement mais pas de la lourdeur du dispositif (idem pour les autres interviewés) « Ca ne coûte rien, on en a bien profité, on sait que ça ne va pas durer » « Le DSB finance la formation sans que l’établissement hypothèque ses fonds » « Je ne pouvais pas répondre à toutes les demandes du plan de formation, heureusement qu’il y a eu ce dispositif pour tout le monde ». « Il faut le simplifier et on l’a fait avec Unifaf, Avenant 2, phase 2… Trop de complications. On ne savait pas qui envoyait quoi à qui entre l’employeur, Unifaf, le salarié et le pôle ressource.» Attente d’extension aux diplômes de cadres et aux autres diplômes du travail social « On manquera de cadres, ce serait bien de développer le dispositif de branche pour ces diplômes du secteur ». « Et Moniteur éducateur ? On a des besoins de montée en compétence et de reconnaissance ». Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Les avis des pôles ressources labellisés (101) Professionnalisation en matière de vae mais aussi consolidation des acquis « J’ai découvert la vae. Je n’étais pas spécialement pour au départ, c’est vraiment intéressant.» « Une action prioritaire régionale a été mise en place pour consolider nos acquis et nous permettre de les approfondir » « En fait, on a consolidé ce que l’on savait déjà faire depuis le dispositif de validation des acquis professionnels datant de 1992. Nous sommes déjà plateforme ressource vae et avons déjà les compétences vae.» « Nous faisons déjà de la vae de droit commun depuis longtemps ». Des investissements complémentaires significatifs « A l’occasion du dispositif de branche, nous avons recruté des professionnels de la VAE externes diplômés en matière d’accompagnement, d’évaluation et de validation des acquis d’expériences» « Nous avons été obligés de mettre en place un pôle porteur (ou équivalent) qui perçoit un pourcentage de frais de gestion mutualisé entre les écoles et instituts de formation. C’est un énorme travail de coordination. Le pôle porteur tourne entre les écoles et ne fait pas d’accompagnement pour ne pas nous faire concurrence. On perçoit plus de 20 % de frais de gestion et de coordination, c’est totalement transparent et ça marche bien. Il faudrait que le dispositif de branche reconnaisse cette fonction » (avis similaire dans les 6 régions à coordination complexe où il y a un pôle porteur) « Nous avons mis en place des formations internes pour les accompagnateurs » A propos du financement et du dispositif : davantage de partenariat avec l’Opca de branche « L’appui méthodologique convient bien à 30 heures mais il ne faut pas nous imposer un nombre de candidats pour faire un groupe de vae (nous n’arrivons pas à les réunir), ni un tarif pour les heures collectives et un tarif pour les heures individuelles. Les coûts sont définis par rapport aux partenaires et contexte régionaux. Nous préférons un forfait global» « Unifaf doit plus nous associer à la conception de ce type de dispositif et prendre en compte nos avis aussi.». « La vae, c’est un droit individuel. Je ne vois pas l’intérêt du dispositif de branche » (logique de droit individuel). « Il ne faut pas qu’il n’y ait que le DSB pour accéder au DEES en région, sinon, il y aura des exclus » La réappropriation du référentiel d’éducateur spécialisé et l’anticipation des réformes de la formation initiale « Tout s’est précipité. Avec le DSB et la VAE, nous sommes au moins entrés dans les réformes à venir assez rapidement» « Les écoles agréés contrôlent les préconisations de parcours post-jury vae. Il va falloir les organiser, ce n’est pas simple ». Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Partie II: L’évaluation interne des actions du dispositif de soutien de Branche Schéma global du parcours DSB et flux des candidats [Diapositive 18 ] • Zoom sur les différentes étapes du dispositif 1. L’information et le conseil en vae : 12 régions DSB fonctionnant comme des PRC [Diapositives 19 à 20 ] 2. La valeur de pronostic de l’hypothèse de bonne fin : [Diapositives 21 à 22 ] forte pour 4 fonctions préconisées 3. Typologie des parcours préconisés : une prévalence de la logique VAP 85 [Diapositives 23 à 25 ] 4. L’appui à la démarche de VAE (livret 2) : une logique VAP 92 [Diapositives 26 à 27 ] 5. Les séquences formatives : une offre de professionnalisation [Diapositives 28 à 29] 6. Les mises en situation professionnelle : à développer et renforcer[Diapositives 30 à 31 ] 7. Le suivi post-jury vae : une nécessité[Diapositives 32 à 35 ] • Synthèse des préconisations d’évolutions du DSB VAE DEES[Diapositive 36 ] Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
2. Pré-requis administratifs d’accès au DSB 4. Parcours personnalisé 3. Diagnostic d’orientation (12 heures max.) Recevabilité du livret 1 Adhésion de l’employeur à l’Opca ou Opca associés 5 ans d’expériences professionnelles pour les diplômés de niveau V 3 ans d’expériences professionnelles pour les diplômés de niveau III et plus. Appui à la démarche vae (AD) (obligatoire : max. 35 heures) Hypothèse de bonne fin (4 heures) • Actions facultatives • (max. 140 heures) : • Séquences formatives (SF) • Mises en situation professionnelle (MSP) 5. Jury VAE 1. Info conseil Préconisation de parcours (8 heures) Entretien post-jury : préconisations de parcours Préconisations de MSP : 20% des candidats (347 / 1691) Livret 1 recevable (Rectorat) 1767 candidats 46 dérogations accordées en 2005 et 2006 722 candidats se présentent aux jurys (43 %, 722/1691) 415 valident tout (57 %, 415/722) 243 valident partiellement (34 %) 64 ne valident rien (9 %) 59% des candidats ayant validé partiellement le diplôme sont reçus pour un entretien post-jury(143/243 validations partielles) Qui valide l’hypothèse de bonne fin ? 84% des candidats (1478 / 1767) 76 ne la valident pas et sortent Appui à la démarche : 85% des candidats (1446 / 1691) Une information spécialisée par les établissements de formation labellisés : 79 % des candidats (1403 / 1767) Séquences formatives : 73% des candidats (1238 / 1691) Combien poursuivent le DSB ? 1691 • Schéma global du parcours DSB et flux des candidats (1767 au 31.12.2006) Abandons en cours de parcours : 206 candidats (12 %) Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
L’information/conseil en vae : 12 régions fonctionnant comme des PRC • 12 régions jouent un rôle de Points relais conseil (PRC) : 2 labellisées par le Conseil régional, Unifaf Bretagne et Basse-Normandie et 1 école du travail social (la plateforme vae TS de l’Institut St Simon, Midi-Pyrénées) • Le label PRC est attribué par les Conseils régionaux et permet d’intégrer les dispositifs en amont de l’accompagnement vae proprement dit. Le réseau des PRC du travail social n’existe pas et manque aux acteurs en matière d’information et de conseil • Une condition d’accès au droit à la vae • (Loi de modernisation sociale) • Circulaire DGEFP 2002-24 du 23/04/2002 • relative à la mise en place d’un dispositif • d’information et de conseil en matière de vae Des choix régionaux divers (Rapport Dubouchet Berlioz – 2005 et Etude Geste/MCVA février 2005) Des points relais conseils généralistes nombreux sur le territoire (exemple Rhône-Alpes) Des points relais conseils moins nombreux mais spécialisés (Exemple Ile de France et Centre) Des démarches accrues de labellisation et de sélection par les valideurs (Drass, Education nationale…) et/ou par les Conseils régionaux (responsables vae) 12 régions DSB fonctionnent comme des PRC (offre d’information conseil systématiquement intégrée au dispositif de soutien de Branche) Les durées : 73 % des candidats(1304) ont bénéficié de 2 heures d’information et de conseil 17 % de 3 heures (245) 10 % de 4 heures (144) La modalité : Mixte (collective et individuelle) : 37 % de 2 à 4 heures Collective : 33 % (2 heures principalement) Individuelle : 30 % (1 heure principalement) 10 régions DSB informent au cas par cas (Information conseil étant plutôt réalisée par les Dava et d’autres PRC) 1 heure d’info-conseil : Nord-Pas-de-Calais Poitou-Charentes (téléphone) Rhône-Alpes 2 heures d’info-conseil : Bourgogne Franche-Comté Limousin Midi-Pyrénées Picardie 3 heures Alsace Lorraine (téléphone) 4 heures Basse-Normandie Champagne-Ardenne Auvergne Aquitaine Centre Haute-Normandie Languedoc-Roussillon (nr) Bretagne Paca-Corse Pays de la Loire Ile-de-France Ile de la Réunion Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
L’information et le conseil en vae : Constats et préconisations La place centrale des établissements du travail social « Tout le monde nous envoie les candidats, nous les accueillons et les informons plus en détail » « Dans notre région, il est évident que l’information sur les filières, les diplômes et la vae se réalise au niveau des écoles du travail social » « Nous avons remarqué que les candidats ont besoin de contact direct, de venir nous voir (Dava / Dec) » Technicité de l’information-conseil en vae pour les diplômes du travail social « On doit le faire, c’est dans nos missions, c’est trop pointu (Dava) » « Nous avons un problème avec les PRC, ils sont trop généralistes. Il faut dire aussi qu’il manque des documents écrits synthétiques sur les diplômes du travail social, les filières, les métiers (Conseil régional) » L’efficacité du partenariat Etablissements du travail social / Dava « Nous réalisons ensemble l’information et le conseil, moi sur les diplômes du travail social et dans tous les départements. Le Dava répond sur le droit commun, je réponds sur le dispositif de branche. Ca marche très bien (responsable pôle ressource) » • Préconisations • Evoluer vers la labellisation PRC des 28 pôles ressources de la branche • Développer des partenariats plus étroits avec les PRC, les CRIS et les conseils régionaux pour l’information et le conseil sur les métiers / diplômes du travail social (en lien avec les Drass) • Développer une offre d’information conseil VAE DEES d’une durée de 2 heures, incluant du collectif et de l’individuel • Renforcer (outiller) les délégations régionales Unifaf et les gestionnaires par des outils de communication simples et clairs Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Les 4 fonctions du référentiel d’éducateur spécialisé F1 « établissement d’une relation, diagnostic éducatif » F2 « Accompagnement éducatif de la personne ou du groupe » F3 « Conception et conduite d’une action socio-éducative au sein d’une équipe F4 « Construction d’un cadre d’analyse et d’une expertise des pratiques éducatives et sociales » 2. La valeur de pronostic de l’Hypothèse de bonne fin : forte pour 4 fonctions préconisées Ce serait plutôt la qualité du parcours DSB qui contribue aux bons résultats de validation au DEES que la sélection en amont opérée par l’hypothèse de bonne fin (pré-requis d’accès au dispositif) • 70 % des salariés à qui l’on avait préconisé la validation de 4 fonctions valident effectivement 4 fonctions (forte valeur prédictive dans ce cas) • Mais, les pronostics de validation de 3, 2 et 1 fonction ne se réalisent pas comme prévu (faible valeur prédictive de l’hypothèse de bonne fin) Résultats de validation 2005 et 2006 pour les 4880 candidats VAE DEES : 1994 validations totales dont 415 DSB 1887 validations partielles dont 243 DSB 999 non validations dont 64 DSB • Sur les 722 candidats DSB se présentant aux jurys 2005-2006, nous disposons d’une information sur le pronostic de fonctions potentiellement validables pour 673 candidats Pronostic de validation partielle • VT = validation totale - VP = validation partielle - NV = non validation - nr = non réponse Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Hypothèse de bonne fin : les avis et préconisations Peu d’application dans les 28 pôles ressource labellisés «Ils sont déjà sélectionné au cours du livret 1, on ne va pas en plus leur imposer une seconde sélection. D’autant plus qu’ils attendent la réponse à leur livret 1 en moyenne 4 mois et la réponse à l’accès au dispositif de branche dans les mêmes délais. Ca fait un peu long et ça bloque, par rapport aux fenêtres de validation prévu en région. En fonction de la période de demande, certains sont obligés de déposer très vite leur livret 2 ou bien d’attendre 1 an. On n’y est pas encore (Responsable vae) ». «Nous ne retenons que les candidats les plus proches de la validation au départ, c’est difficile, il ne faut pas les décevoir » (Responsable vae) « Un dispositif de branche ne doit pas être moins disant que la loi, pourquoi 5 ans d’expériences professionnelles pour les AMP ? » Un accompagnement et un suivi post-validation rendus difficiles «Nous sommes obligés de leur rappeler en permanence que ce n’est pas parce qu’ils ont eu leur hypothèse de bonne fin qu’ils vont tout valider. C’est assez pénible. (accompagnateur) » « Que voulez-vous qu’on leur dise ? Que l’hypothèse de bonne fin que nous avons fait sérieusement dans notre région ne « marche pas » dans les validations réelles ? On dit que les jurys sont variables. (Responsable vae) ». • Constats • Les résultats de validation du dispositif de branche ne s’expliquent pas par une sélection en amont réalisée par l’hypothèse de bonne fin (efficace seulement en cas de chance maximale de réussite) mais plutôt par le parcours DSB. • Préconisations • Re-questionner la pertinence de l’hypothèse de bonne fin comme condition d’accès au dispositif (qui s’apparente aussi aux pratiques d’études de faisabilité des Dava/Greta et de quelques PRC) • faire évoluer cette étape préalable du dispositif vers un temps de positionnement visant à déterminer si le candidat s’inscrit dans une logique de professionnalisation ou dans une logique de validation d’acquis d’expérience avérée. • L’intégrer à l’appui à la démarche (pour les candidats centrés sur la validation type VAP 92 : nécessité d’un diplôme pour obtenir une reconnaissance professionnelle) Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
3. Typologie des parcours préconisés : une prévalence de la logique « professionnalisation » (1691 candidats - 245 non-réponses soit 1446 réponses) Les actions du parcours DSB : Action obligatoire : AD : Appui méthodologique (max. 35 heures) Actions facultatives (max. 140 heures) : SF : Séquences formatives MSP : Mises en situation professionnelle 62% des candidats (896) [AD/SF] 22% des candidats (323) 14% des candidats (204) 2% des candidats (23) [AD/SF/MSP] [AD] [AD/MSP] Le parcours [AD/SF] est utilisé pour la moitié des candidats du DSB. Il repose sur le choix de la formation comme outil principal de professionnalisation aux fonctions d’éducateur spécialisé. Le parcours [AD/SF/MSP] concerne environ 2 candidats sur 10. C’est le type de parcours générique proposé par le cahier des charges des pôles ressources DSB. Le parcours [AD] est relativement peu utilisé (1 candidat sur 10). Il est préconisé pour les candidats considérés comme proches de la validation et n’ayant pas besoin d’apports formatifs ou expérientiels complémentaires pour réaliser leur démarche VAE. Le parcours [AD/MSP] est rarement utilisé (1 candidat sur 100). Il répond à des profils de salariés ayant travaillé longtemps dans le même type d’établissement, d’activité et/ou de public. Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Parcours préconisés : Avis et effets La combinaison des trois actions de parcours indique une expertise en matière d’individualisation « Ce n’est pas évident de combiner les actions. Il faut adapter les plannings, prendre en compte ceux des employeurs et des salariés, poursuivre l’objectif de VAE. Il faut individualiser et ça bouscule les pratiques de formation initiale et une approche standardisée de l’accompagnement.» (un responsable vae) « Nous n’étions pas prêts pour le DEES : le référentiel est nouveau, nous n’assurons pas les formations initiales. De plus, mettre en place des accompagnements vae DEES nous aurait demandé des efforts très importants en ingénierie. Le recteur de notre région a fait le choix d’investir sur des diplômes que nous gérons plus directement » (responsable Dava) Le choix d’un type de parcours avec séquences formatives suit une logique de professionnalisation des salariés et établissements « Les demandes de mise à jour professionnelle sont parfois plus forte que celles de VAE : les salariés veulent absolument connaître ce que l’on sait sur un nouveau public – les jeunes et les adolescents difficiles par exemple – ou bien vérifier comment appliquer les réformes qui touchent le secteur au niveau quotidien des pratiques ». (un responsable vae) L’individualisation se réalise dans le choix du thème des séquences formatives en fonction d’un besoin de connaissance ou de professionnalisation « On ne peut pas tout individualiser : le dispositif ne le permet pas. Il faut envoyer un parcours prévisionnel, les actions sont remboursées au cas par cas. Ce que nous proposons, c’est une offre de séquences formatives d’actualité et en lien avec le métier d’éducateur spécialisé et les salariés choisissent ce qui les intéressent le plus. C’est souvent directement lié à leur activité professionnelle. » (un responsable vae) Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Parcours préconisés : Préconisations • Préconisations • Faciliter l’action des pôles ressource au moment de la préconisation des parcours notamment en clarifiant les conditions d’accès au dispositif de branche, qui distingueraient les candidats ayant un potentiel fort d’apprentissage (culture VAP 85) et les personnes qui ont déjà des acquis d’expérience avérés (logique de la VAP 92). (le DSB en suivant les deux cultures de la vae provoque parfois des ambiguïtés et une incompréhension de la part des acteurs internes et externes). • Développer une offre de professionnalisation des accompagnateurs à partir des ressources mutualisées et l’inclure dans la labellisation (cf. préconisation de modification du système d’information en réseau) Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
4. L’appui à la démarche VAE DEES (livret 2) : une logique VAP 92 (1446 Appui à la démarche préconisés – 244 non-réponses, soit 1202 réponses) 632 candidatssoit 53% 570 candidatssoit 47% L’Appui méthodologique : deux durées types 1 h 24 h 35 h 1446 candidats bénéficient d’une préconisation d’appui méthodologique à leur démarche de VAE DEES (soit 82% du total des candidats DSB) L’appui à la démarche inclut une préparation à l’entretien avec le jury • Cet accompagnement est majoritairement : - en collectif, avec un groupe de candidats DSB et encadré par un accompagnateur VAE, - de manière individuelle avec un accompagnateur VAE - ou mixte, comme prévu par la labellisation Les candidats n’ayant pas d’appui méthodologique sont ceux qui sont considérés comme les plus proches de la validation 9 régions préconisent environ 35 heures d’appui méthodologique 10 régions préconisent environ 24 heures d’appui méthodologique Aquitaine Alsace Centre Languedoc-Roussillon Nord-Pas-de-Calais Pays de la Loire Picardie Poitou-Charentes Rhône-Alpes Auvergne Basse-Normandie Bourgogne Bretagne Champagne-Ardennes Franche-Comté Haute-Normandie Ile-de-France Limousin Lorraine Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
L’appui à la démarche vae : les avis et préconisations Dynamiser, évaluer sa pratique, mutualiser : l’effet « promotion vae » « Notre rôle est de faire exprimer le candidat sur la manière dont il réalise les compétences d’ES dans les quatre fonctions, pas d’évaluer ses preuves d’acquis. Ils le font en groupe (accompagnateur vae) » « C’est très bien de voir comment les autres ont rédigé les parties du livret 2, ça nous donne des idées (un salarié) » Echanger entre professionnels : une communauté professionnelle « J’ai beaucoup aimé entendre parler d’autres publics, d’autres secteurs. On sort de notre milieu et on voit que les choses sont parfois proches, c’est vraiment important (un salarié) » Tenir le rythme de la vae vers la validation : effet de l’appui individualisé « Il faut qu’ils écrivent régulièrement et à partir de cet écrit, l’accompagnement peut prendre forme (un accompagnateur) » « L’appui individualisé doit être strict pour aider le candidat à terminer et structurer son livret 2 (un accompagnateur)» « Au moins, avec un accompagnement, on a un livret 2 écrit de manière lisible, avec un sommaire, des Numéros de page. Les candidats non accompagnés sont souvent repérables et c’est dommage (membre de jury) » • Préconisations • Développer la mutualisation des ressources utilisées dans l’appui méthodologique par les pôles ressources (analyse de la pratique, entretiens d’explicitation, ateliers d’écriture et entraînement à l’oral du jury) • Développer une offre de professionnalisation des accompagnateurs à partir des ressources mutualisées et l’inclure dans la labellisation • Développer une stratégie d’accompagnement pertinente par la prise en comte des formes de validations pratiquées par les membres de jury au niveau régional (« validation docimologique », « validation promotionnelle », « validation d’acquis d’expériences ») Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Les séquences formatives : une offre de professionnalisation(1238 candidats sur 1691 soit 73%) • Le DSB inclut de la vae et des actions de Formation / professionnalisation • Les pôles ressources ont construit une offre spécifique vae DEES incluant des actions de formation, de la vae (appui méthodologique) et des mises en situation professionnelle • Certains pôles ressources ont choisi d’utiliser principalement l’appui méthodologique et pas les autres actions, dans une logique VAP 92 (Ile-de-France, Rhône-Alpes pour l’Avaetss par exemple) • La logique VAP 85 rend nécessaire la préconisation de séquences formatives • Les séquences formatives ont été utilisées pour permettre aux acteurs de se réapproprier le référentiel d’éducateur spécialisé relativement nouveau pour tous les acteurs et à cela, à un niveau collectif sectoriel • La nécessaire distinction entre Actions de formation et actions de vae Décret n° 2002-1460 du 16 décembre 2002 relatif au contrôle des organismes qui assistent des candidats à une validation des acquis de l’expérience et circulaire d’application DGEFP. Les fonds dédiés aux actions de vae doivent être dissociés des fonds dédiés aux actions de formation, la formation n’étant pas considérée comme une action d’accompagnement à la vae. Les Conseils régionaux ne financent pas des actions de formation initiale ni des actions de formation utilisées pour l’accompagnement vae. Typologie des séquences formatives 1. Articulées aux 4 fonctions du référentiel (réappropriation du référentiel ES nécessaire) 2. Actualisation juridique articulée à la pratique (Loi 2002-2 et 2005) 3. Théoriques (permettant de vérifier la transférabilité des acquis) 4. Méthodologiques (évaluation de sa pratique, méthodes d’écrit, expression de ses compétences…) Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Les séquences formatives : avis et effets Des actions courtes spécifiques pour les candidats à la vae DEES « On doit faire de l’intra, du sur-mesure dans le DSB. Il y a trop de formations dans le secteur, trop de catalogues inter, il manque des formations coutes, sur-mesure. » (un accompagnateur) « Les actions de formation ? Moi, je ne vois pas comment faire ça en continu, il faut des coupures pour que le salarié puisse travailler aussi. » (un employeur) Une actualisation des connaissances et compétences professionnelles face à un nouveau référentiel de métier « Ca m’a apporté beaucoup concernant les notions de décentralisation, les politiques sociales… Ce sont des sujets que nous ne traitions pas au quotidien dans mon établissement ». (un salarié) « Les actions de formation pour les candidats, c’est un renouveau, une sorte de "reformatage" des fondamentaux de la profession. » (un formateur) Une réassurance sur la dimension formative de la vae par rapport à la formation initiale et sur la qualité de la certification acquise « Le DSB comprend de la formation et ça rassure les vieux briscards diplômés par la voie classique. » (un employeur) « Au départ j’étais plutôt réticent à la VAE, je trouvais que c’était trop facile d’attribuer le diplôme d’Etat comme ça. Puis je me suis rendu compte que la VAE c’est une élaboration, un travail, un cheminement, une remise en question de leurs pratiques dans le cadre de leur travail. » (un employeur) Un désir de formation lié à celui de la vae « J’ai pris 140 heures, j’étais très contente d’en bénéficier. Nous, on est vraiment sur le terrain, on a peu de distance et peu de formation dans l’établissement (environ une semaine tous les 4 ans). » (un salarié) « J’ai choisi par exemple psychopédagogie, je ne l’avais pas eu dans ma formation de moniteur éducateur, c’était pour combler la différence théorique. » (un salarié) Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
6. Les Mises en situation professionnelle (MSP) : à développer et à renforcer (Dans 21 régions, 347 candidats en ont bénéficié - soit 20 %) 0 % 5 % 20 % 100 % Picardie Champagne-Ardenne Basse - Normandie Rappel du cadre légal : « Les stages et périodes en milieu professionnel effectués pour la préparation d’un diplôme ou d’un titre par la VAE ne peuvent être prises comme critères d’expérience professionnelle » Circulaire DGAS/4A/2004/2004/333 du 7 juillet 2004 Les MSP font partie des parcours Les MSP sont à l’initiative des candidats Les MSP sont ponctuellement préconisées Franche-Comté (62 %) Poitou-Charentes (58 %) Centre (57 %) Midi-Pyrénées (35 %) Rhône-Alpes (32 %) Lorraine (31 %) Alsace (26 %) Pays de la Loire (26 %) Ile-de-France (23 %) Limousin (4 %) Nord-Pas-de-Calais (3 %) Auvergne (2 %) Aquitaine (1 %) Paca-Corse (1 %) Haute-Normandie (13%) Bourgogne (10 %) Languedoc-Roussillon (6 %) Bretagne (5 %) 3 types de durées pratiquées dans les pôles ressources : 2 semaines (70 heures) pour 31 % des candidats (108) 1 semaine (35 heures) pour 21 % des candidats (74) 3 à 4 semaines pour 13 % des candidats (46) • Les candidats avec une prescription de MSP sont les plus proches de la validation (78 % avec HBF 3 ou 4 fonctions) • Des pôles ressources ne les préconisent pratiquement jamais alors que les Mises en situation professionnelle sont une des possibilités du parcours. Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Les Mises en situation professionnelle : Effets et préconisations Confirmer un projet de mobilité et de changement professionnel « J’ai choisi un stage auprès d’enfants en retard scolaire car c’est vers ce type d’action éducative que je veux me diriger, c’est super » « Je voulais vérifier comment ce serait si je changeais d’établissement, j’ai vu d’autres manières de Travailler c’était très intéressant » Vérifier la transférabilité d’acquis d’expérience «J’ai vérifié que même si le public est différent, l’accompagnement éducatif est le même » « Faire une mise en situation professionnelle permet de vérifier que l’on n’est pas trop décalé et que notre pratique est transférable » S’enrichir professionnellement « Cette expérience m’est utile dans mon nouveau poste car je suis confrontée à ce nouveau public qui m’intéressait, les demandeurs d’asile » • Préconisations • Maintenir une durée pertinente par rapport aux effets attendus soit de 1 à 3 semaines • Utiliser les MSP pour déclencher une posture de vae, garantir le caractère générique des acquis d’expérience (pertinent pour la dimension générique du diplôme : travailler avec des publics différents, dans des secteurs variés…) Systématiser la proposition de MSP pour accompagner l’évolution de l’organisation des formations initiales et renforcer le réseau de sites qualifiants • Optimiser le lien entre les mises en situation professionnelle et le tutorat dans les établissements d’accueil • Ajuster la communication sur les MSP (ce ne sont pas des compléments d’expériences pour la vae) Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
7. Le post-jury vae : une étape décisive • Sur 4880 candidats se présentant aux jurys en 2005 et 2006, 1887 (39 %) ont partiellement validé le DEES et 999 (20 %) n’ont validé aucune fonction. • Pour les 722 candidats du DSB se présentant aux jurys, 243 (34 %) valident partiellement le diplôme et 64 (9 %) ne valident aucune fonction. • 143 candidats DSB ayant validé partiellement (59%) bénéficient d’une préconisation post-jury. ►La compréhension des préconisations des jurys est donc centrale pour la suite des parcours et la logique d’apprentissage tout au long de la vie ►Le cadre réglementaire des préconisations des jurys VAE DEES : Si le candidat se présente de nouveau en VAE : il fera valoir un parcours post-jury vae comprenant soit une formation préparant aux épreuves du diplôme soit ou expérience professionnelle complémentaire « prolongée ou diversifiée » pour les fonctions à présenter à nouveau Si le candidat choisit de présenter à un examen d’épreuve du diplôme, il devra valider : l’épreuve de psychopédagogie (pour obtenir la F1) le mémoire à rédiger et soutenir (pour F2 et F4) l’épreuve de questionnaire ou entretien devant jury (pour F3) Circulaires DGAS/4A/2004 n° 333 du 7/07/04 et EN 132 du 4/08/04 Qu’est-il préconisé aux candidats du DSB dans le cadre de l’entretien post-jury ? 143 candidats sur les 243 candidats ayant validé partiellement le DEES (59 %) ont bénéficié d’une préconisation post-jury : 43% sont orientés vers une nouvelle présentation à la VAE DEES sans accompagnement (43 %) dont par un CIF (31 %) ; 47% ont pour préconisation post-jury des compléments de formations ; 38% se voient conseiller des compléments d’expériences ; 15% ont à la fois des compléments de formation et d’expériences. Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Le suivi post-jury vae : Avis des pôles ressources L’information sur les préconisations des jurys est difficile à obtenir et rarement renseignée par les pôles ressources (constat des évaluateurs à partir des bases de données transmises par Unifaf) Le dispositif de branche ne prévoit pas de financement spécifique de cette étape du parcours. Elle n’est donc pas systématiquement réalisée Les réformes de la formation initiale n’étaient pas encore en place, difficile de prévoir dans ce cadre les parcours post vae de préparation aux épreuves de diplôme ou de réintégrer les candidats dans les cursus de formation en articulant domaines de compétences et fonctions validées. Recevoir les candidats ayant partiellement ou rien validé met mal à l’aise les responsables vae (risque de questionnement de la qualité de l’accompagnement et de la pertinence de l’hypothèse de bonne fin) « Nous envoyons un courrier en proposant de nous recontacter, les candidats font eux-mêmes la démarche. J’avoue que je n’ai pas couru après ce candidat qui n’a rien validé alors qu’on lui avait dit qu’il validerait au moins trois fonctions » (un accompagnateur) « Je ne sais pas si c’est à l’accompagnateur de recevoir le candidat, s’il n’est pas content, s’il nous en veut. C’est… ça peut être dangereux, tout le monde se connaît. On devrait pouvoir garantir une neutralité » (un accompagnateur) Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Le suivi post-jury vae : Vécu des candidats Validations totales : un échange entre professionnels « J’aurais aimé plus de questions sur mon livret 2, ils n’ont posé que des questions sur des parties qu’ils jugeaient moins claires. Après tout ce travail, c’était frustrant et en même temps valorisant. » «On a vraiment discuté, si j’avais d’autres publics, comment je ferai. C’est trop court 20 minutes » Validations partielles : un vécu négatifsur le pronostics de bonne fin et l’incompréhension des avis des membres de jury « On m’a dit que j’aurais dû avoir les 4 fonctions. C’est illégal de me refuser la fonction 3 pour les raisons Données. J’en fais quoi maintenant ? » « J’ai fait tout relire à mon accompagnateur, on n’a pas du tout compris pourquoi je n’avais pas été totalement validé. Que voulaient-ils de moi ? Personne n’a su rien me dire » « Mon employeur s’est plaint, il a raison. On vous fait miroiter 4 fonctions et voilà » « Je n’ai rien eu. C’est pas grave je vais me représenter et prendre le temps de plus travailler » (un salarié) « il faut que les candidats comprennent que zéro validation, ça veut dire : ne vous présentez pas à ce métier, vous n’êtes pas fait pour lui » (un membre de jury) Aucune validation : l’accès au diplôme bloqué, un choc « Je ne retournerai pas en formation initiale, j’ai passé deux fois le concours d’ES. Je voulais juste Officialiser 24 ans d’expériences » « Je ne suivrai pas de formation car je ne peux pas, j’ai une famille, un boulot. Ce n’est pas pour moi.» « J’étais effondré dans ma tête, de l’intérieur » Mais des effets d’apprentissage notables du dispositif de branche « Je suis le seul à connaître le référentiel ES de l’intérieur dans mon établissement et nous nous en servons régulièrement pour les fiches de poste, les réflexions sur les cas…» « Ca a modifié complètement mon travail et mon rapport aux autres, je pense plus à transmettre et échanger, Je suis plus clair quand j’interviens » « Je me représente tout seul, c’est bon, j’ai compris où ça n’allait pas et je sais comment faire». Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Le suivi post-jury vae : Préconisations • Renforcer l’obligation de suivi post-jury vae dans la labellisation et la systématiser, en particulier pour les candidats ne validant aucune fonction • Recevoir en particulier les candidats n’ayant validé aucune fonction pour vérifier que leur dynamique de mobilité et d’apprentissage n’est pas bloquée • Professionnalisation des acteurs de la vae à la maîtrise des référentiels (de diplôme, de vae, de formation, de compétences et d’activité) afin de proposer des parcours post-jury vae pertinents et articulés • Réaffirmer que les jurys sont souverains (ne pas questionner les résultats de validation en proposant au candidat, par exemple, de se re-présenter à un autre jury sans autre question sur son livret 2 et les avis/conseils des membres de jury) • Re-questionner l’hypothèse de bonne fin (peu prédictive sur les résultats de validation, redondante dans les régions où les Dava développent des « études de positionnement » ou « de faisabilité » en amont du livret 1 et contraire à la culture VAP 85 de la vae) • Prévoir une enveloppe budgétaire pour ces temps de construction de parcours post-vae d’un maximum de 2 heures Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Evaluation interne du DSB VAE DEES : synthèse des préconisations Une expérimentation innovante à simplifier et rationaliser Proposer deux possibilités de parcours à partir d’un diagnostic initial : parcours court uniquement VAE et parcours long de professionnalisation dont vae Aller vers une labellisation PRC et structurer l’offre d’information et conseil VAE DEES et diplômes du travail social Revoir les critères de préconisation de parcours : Utiliser les MSP pour déclencher une posture de vae et vérifier la transférabilité des acquis d’expérience. Distinguer formation d’actions de professionnalisation. DSB VAE DEES Editer le catalogue des séquences Formatives VAE pour l’appropriation du référentiel d’éducateur spécialisé Ajuster les critères de labellisation en introduisant les résultats de l’évaluation Réécrire les procédures et les fonctions entre Unifaf national, les délégations Unifaf, les pôles porteurs, Les pôles ressources et les écoles du travail social impliquées (qui fait quoi ? La question du pourcentage de frais de gestion pour Les pôles porteurs ? La question de l’outil de suivi vae (cf. Préconisation sur le système d’information VAE d’Unifaf) Créer les critères de gestion pour distinguer actions vae des autres actions (application de gestion Sirius et outils d’études) et développer le suivi des trajectoires. Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Partie III : Un dispositif innovant dans un environnement contraint et évolutif • La place du DSB dans les accompagnements VAE • Principales caractéristiques d’un dispositif sectoriel innovant et unique [Diapositives 38 - 39 ] • Un dispositif sectoriel de vae: l’encadrement collectif du droit individuel [Diapositive 40 ] • Le DSP comprend deux logiques à concilier : VAP 85 et VAP 92[Diapositive 41 ] • Les facteurs externes influant sur la VAE DEES et le dispositif de Branche • 5 facteurs externes à prendre en compte pour une vision stratégique du DSB VAE DEES [Diapositive 43 ] • Le traitement de la recevabilité (livret 1): deux pratiques aux effets différenciés sur le DSB [Diapositive 44 ] • Évaluation et validation du livret 2 : variabilité des pratiques (3 cas) [Diapositives 45 à 47] • Configuration régionales et place du DSB : l’atout labellisation de Branche[Diapositive 28 ] • Effets des deux logiques régionales sur le DSB [Diapositive49 ] Conclusion : Synthèse des principales préconisations [Diapositive 50 ] Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Principales caractéristiques d’un dispositif sectoriel innovant et unique • Une offre disponible sur l’ensemble du territoire (28 PRC ; + de 100 écoles du travail social) • Des critères qualité de labellisation d’un réseau VAE DEES • Un financement sur le dispositif plan de formation pour les salariés de Branche • Une prise en charge sur fonds mutualisés de l’OPCA • Une implication contractuelle de l’employeur • Une initiative intervenant pour soutenir la reconnaissance des métiers du secteur et de la vae comme ressources de gestion collective des qualifications et des évolutions professionnelles du secteur • Un dispositif démontrant l’intérêt de la place d’une branche et de son Opca dans la VAE Un dispositif sectoriel de vae Proposant un parcours mixte de professionnalisation incluant de la VAE Proposant un encadrement collectif du droit individuel à la VAE Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Pré-requis administratifs (niveau des Délégations régionales Unifaf) Pré-requis d’accès au parcours DSB (niveau des Organismes de formation TS) - être recevable (livret 1 accepté par l’Education nationale) - être salarié d’un établissement membre d’Unifaf et Opca associés - avoir 5 ans d’expériences professionnelles pour un diplôme de niveau V du secteur, et 3 ans pour les niveaux IV et > - accord nécessaire de l’employeur - avoir une chance de valider au moins 3 fonctions du diplôme (« Hypothèse de bonne fin ») - contractualisation du parcours entre l’employeur / Unifaf / le salarié et le pôle ressource labellisé • La place du DSB dans les accompagnements VAE Le DSB : une solution de financement et d’accompagnement parmi 5 choix possibles Auto-financement et auto-accompagnement par les personnes Financements sur dispositif de formation professionnelle pour les salariés : plan de formation, droit individuel à la formation, congé individuel de formation, dispositifs proposés par les branches et financés par les OPCA… Financement sur plan de formation et congé de formation pour les fonctionnaires, avec certaines conditions restrictives propres aux statuts des deux fonctions publiques Financements par fonds d’assurance formation pour les non-salariés (professions libérales, artisans et commerçants) Financement et/ou indemnisation par le Conseil régional (chéquier vae), les Assedic et d’autres dispositifs pour les demandeurs d’emploi 1. 2. 3. 4. 5. DSB VAE DEES Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Un dispositif sectoriel de vae: l’encadrement collectif du droit individuel Droit individuel versus droit du travail : deux interprétations du DSB Une ambiguïté divise les acteurs entre deux visions de la vae, les campagnes nationale de communication sur la vae étant encore trop centrées sur la première : Première vision : un droit strictement individuel (en dehors d’une démarche collective et de l’avis de l’employeur). Dans ce cas, les employeurs, les candidats, les accompagnateurs… considèrent qu’il s’agit d’une démarche personnelle que le candidat assume seul (pas d’aménagement spécifique du temps de travail ni d’appui particulier). Le dispositif de branche est mal accepté car perçu comme une limite et un contrôle de ce droit individuel, quel que soit l’acteur interviewé. Deuxième vision : une mesure de qualification dans le cadre de la formation tout au long de la vie au même titre que les autres mesures de gestion des ressources humaines. Dans ce cas, les acteurs considèrent qu’il s’agit d’une des démarches de gestion des ressources humaines et d’un droit individuel encadré par le milieu du travail. Une partie des employeurs et des salariés ont donc utilisé le DSB comme un outil de professionnalisation collective (appui direct des collègues de travail, choix de mises en situation professionnelle en lien avec l’activité professionnelle etc.) et dans le cadre du plan de formation. • Préconisation Ajuster la communication sur le DSB : un dispositif sectoriel de vae • Car la vae est un droit individuel qui peut être exercé dans le cadre des dispositifs sectoriels ou collectifs • dont les dispositifs de branche [Décret n° 2002-1459 du 16 décembre 2002 relatif à la prise en charge par les • employeurs des actions de VAE et portant modification du titre V du livre IX du Code du travail (JO du 18 décembre 2002)] Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Le DSB comprends deux logiques de VAE à associer Le DSB Deux logiques de parcours ‘Logique Vap 92’ Des personnes qui ont déjà des acquis avérés d’expériences d’éducateur spécialisé et de fortes de chance d’obtenir une validation totale ‘Logique Vap 85’ Des personnes avec un potentiel d’apprentissage et une forte motivation à évoluer par le parcours DSB LES PRATIQUES Réussir la validation à partir d’un travail de Formalisation et d’expression des acquis Proche de l’étude de faisabilité, centrée sur la validation Sélection sur les acquis d’expériences Préférence pour l’appui méthodologique VAE Courte : adéquation entre acquis et référentiel Ciblée sur les méthodes d’analyse du travail, et d’explicitation des activités et compétences LES PRATIQUES La vae comme une étape et type d’action de professionnalisation parmi d’autres Généraliste Sélection sur le projet VAE et le potentiel de la personne Combinaisons associant la formation et les MSP, voire d’autres actions Variable : qualification/ professionnalisation Variée, dont accompagnement vae Finalité de l’accompagnement Information-Conseil Hypothèse de bonne fin ou « étude de faisabilité » Préconisation de parcours Durée de l’accompagnement Formation des accompagnateurs Impact recherché Professionnaliser aux fonctions éducatives à partir de la VAE Impact recherché Diplômer des éducateurs spécialisés expérimentés par la VAE
Les facteurs externes influant sur les résultats de la VAE DEES et le dispositif de soutien de Branche • 5 facteurs externes à prendre en compte pour une vision stratégique du dispositif [Diapositive 43 ] • Le traitement de la recevabilité (livret 1) : deux pratiques aux effets différenciés sur le DSB [Diapositive 44 ] • Évaluation et validation du livret 2 : variabilité des pratiques (3 cas)[Diapositives 45 à 47 ] • Configuration régionales et place du DSB : l’atout labellisation de Branche [Diapositives 48 à 49 ] • Conclusion : Synthèse des principales préconisations [Diapositive 50 ] Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
5 facteurs externes à prendre en compte pour une vision stratégique du DSB VAE DEES En amont du DSB : le développement des « études de faisabilité » et l’augmentation des exigences au moment du traitement de la recevabilité (livret 1). Des différences régionales notables. En amont du DSB : les réseaux d’information et de conseil en VAE et les informations transmises ou non sur l’accompagnement de branche Dans l’organisation de la validation : les sessions annuelles de vae, le choix des membres de jury, les consignes qui leur sont transmises et plus globalement la prise en compte du travail de membre de jury Au moment de la validation : les attentes des jurys face à l’accompagnement dépendent de leur manière d’évaluer le livret 2. Or, l’évaluation a identifié trois manières de valider Au niveau régional, la manière dont les Conseils régionaux conçoivent et pilotent la vae par l’information et le conseil, la mise en place de « plateformes intervalideurs », le chéquier Vae, etc…, influe sur la place des dispositifs et la légitimité des acteurs en place Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Les deux interprétations de la recevabilité (livret 1) et leurs effets sur le dispositif de branche • Une difficulté : comment vérifier une « expérience en rapport avec le diplôme » ? • Les rectorats et Dava estiment avoir trop peu d’éléments pour vérifier que les expériences proposées par le candidat dans le livret 1 sont en rapport avec le référentiel d’éducateur spécialisé (peu connu en dehors quelques Dava). • Deux pratiques se développent : • La mise en place de Commissions régionales de recevabilité où sont impliquées les Drass et des représentants des établissements de formation du travail social (Alsace, Midi-Pyrénées et Picardie par exemple) • Des prestations en amont de la recevabilité par le réseau des Greta et les Dava, parfois les Points relais conseil. Les « études de faisabilité », « diagnostic », « estimations »… s’apparentent à l’hypothèse de bonne fin du dispositif de branche. Le rôle des services de rectorat de l’Education nationale Vérifier la présence des informations demandées dans le livret 1 et leur conformité Vérifier le cadre de la demande de vae : une seule demande pour le même diplôme, une seule académie, limite des demandes à trois… • Calculer la durée des expériences (3 ans) • Vérifier que « l’expérience est en rapport avec le diplôme » Circulaire d’application Education nationale n° 2004-132 du 4 août 2004 • Les régions n’adoptent pas les mêmes orientations en matière de recevabilité à partir d’un même texte d’application. Soit, elles appliquent strictement la circulaire, soit elles augmentent le niveau d’exigence des informations demandées dans le livret 1 et/ou développent des pratiques de sélection en amont de la recevabilité. • L’hypothèse de bonne fin n’est pas utile dans les régions où les services de l’Education nationale ont développé ces pratiques d’évaluation plus sélectives (en Aquitaine, le service des examens n’examine les livrets 1 que si les candidats ont été préalablement reçu par un conseiller vae des Points relais conseil). Dans certaines régions, les Drass délèguent aux pôles ressources labellisés cette sélection par l’hypothèse de bonne fin. Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
F1 F2 F3 F4 Annexes F1 = X % F2 = X % F3 = X % F4 = X % Cohérence Un candidat remarquable par : parcours, éthique, public, projets, itinéraire… • Cas 2 - « Validation promotionnelle » • reconnaître une personne par son • parcours et sa motivation • - le diplôme comme choix d’une personne dans une communauté professionnelle réalisant un mandat social difficile • - le livret 2 comme preuve acquise Livret 2 Annexes Un candidat remarquable par sa motivation Expérience 2 Expérience 1 F4 • Cas 3 - « Validation transverse» • chercher la transférabilité • reconstruire l’idée du métier • relier les expériences et les compétences • - le livret 2 comme prétexte Annexes Expérience 3 • Validations : La variabilité des manières d’évaluer le livret 2 (3 cas) • Cas 1 - « Validation docimologique» • chercher la pertinence et la cohérence par fonction • construire des critères légitimes de validation • - le livret 2 comme preuve « à ausculter » Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Quelques incidences de ces manières de valider sur l’accompagnement Traitement du livret 2 Pour chaque fonction présentée et chaque partie du livret 2, certains membres de jury pratiquant ce type de validation attendent que les candidats possèdent 200 % des acquis d’expérience (excellence) et d’autres 80 % (une forte approximation). Transmettre un livret 2 respectant les consignes est déjà signe de compétence Ce type de jury parcourt le livret 2 en ne s’intéressant qu’aux éléments de motivation et à l’originalité du parcours du candidat. Peu leur importe le respect de l’exercice. Les annexes sont très peu lues Le livret 2 n’est qu’un support, sans plus. Il doit servir à identifier le cœur du métier d’ES, la transversabilité des compétences, cas, expériences… La préparation de l’entretien oral Les questions servent à vérifier les « manques» et préciser les incertitudes L’oral sert à vérifier que le candidat est l’auteur du livret 2, de son parcours et de sa motivation. Accéder à un diplôme, c’est accéder à une communauté professionnelle qui estime aussi les qualités personnelles du candidat (la question de la « dangerosité » du candidat est centrale dans le discours de ces membres de jury Les questions portent essentiellement sur les conditions de transférabilité des acquis d’expérience et sur l’étendue de ces acquis (ils doivent exprimer les quatre fonctions avec des niveaux d’exigence différents). L’autoévaluation et la capacité d’auto-analyse des pratiques est un critère transverse d’évaluation des livrets 2 et de l’entretien oral. Avis sur l’accompagnement Ils jugent mal les candidats accompagnés qui transmettent un livret 2 qui n’est pas conforme à leurs attentes ou peu lisible. Pour ce type de jury, l’accompagnement doit assurer cette lisibilité et le respect des règles du jeu Ils apprécient les accompagnements qui font travailler le candidat sur la posture d’éducateur spécialisé, le sens et les valeurs de leur mandat professionnel et social Peu importe l’accompagnement Puisque le jury reconstruit le livret 2 et la transversabilité des acquis d’expérience. Mais la préparation du candidat à ces questions est très appréciée (par exemple, l’argument des MSP comme vérification de la transférabilité des acquis d’expériences) Le jury « Docimologique » Le jury « Promotionnel » Le jury « Transversabilité» Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Avis des membres de jury et difficultés rencontrées Formations : nécessaires mais pas suffisantes «On a bien eu deux jours de formation payés par le Dava au départ et puis, plus rien. Comme personne ne savait comment utiliser les outils, on a un peu patauger. C’était important pour l’aspect juridique, nos obligations face au candidat, le temps, la composition… mais finalement, je me suis débrouillé tout seul avec mes 5 livrets 2 à évaluer en 2 semaines (membre de jury)» «Le moment important c’est la plénière quand elle est bien faite, sinon… elle ne fait que confirmer notre travail de sous-commission et on se demande à quoi ça sert. On veut une comparaison des résultats de validation, des discussions dessus. Il nous est arrivé de revoir notre point de vue en comparant le travail des autres sous-commissions sur certains cas, et c’est quelque fois plus juste. (membre de jury) » Des difficultés d’organisation, de rémunération et de reconnaissance «Nous ne sommes déjà pas beaucoup payés mais là, franchement, je ne sais pas si je vais continuer. Ca fait 2 ans que nous attendons, ça bloque entre l’éducation nationale et la Drass : personne ne veut payer. C’est fou (membre de jury) » «On est obligés d’aller dans des locaux prêtés par la chambre de commerce, impersonnels. Il n’y a pas de présence Education nationale ni Drass. C’est lamentable, on se moque de nous et on vient quand même pour les candidats non ? Il faut le dire dans l’évaluation, ça(membre de jury) ». « On reçoit des convocations trois semaines avant les jurys et des dossiers. Comment traiter 8 dossiers d’environ 40 pages voire plus en si peu de temps ? ». « C’est un diplôme de l’Education nationale relevant des affaires sociales. Le problème est bien là. Chacun se renvoie la balle, personne ne veut payer ni organiser ». Une attente d’appui du dispositif de branche «Si les jurys fonctionnent mal, il y a des effets directs sur les résultats de validation mais aussi sur la manière dont les candidats peuvent être traités. Nous voulons intervenir pour professionnaliser et appuyer les membres de jury » (Responsable vae d’un établissement de formation du travail social) « Nous avons trouvé pour la Drass des consultants et formateurs qui font des sessions de formation des membres de jury. Ca marche bien, les sessions sont pleines. Les membres de jury ont besoin de discuter sur leurs pratiques et pas seulement de consignes et d’outils ». Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Le DSB, une ressource saisie par les Drass 1. Dynamique pré-décentralisation Valideur 1 (EN) via recteur Démarche de labellisation des structures en place : PRC, Dava, Greta, Etablissements de formation du travail social… Chaque valideur son réseau. Valideur 2 (AF) via Drass Subventions aux valideurs « Réformez-vous, vous » Mais difficulté de coordination et de contrôle par les valideurs Valideur N Conseil régional (CR) Le DSB en concurrence parmi d’autres 2. Dynamique post-décentralisation Démarche de labellisation, Cahier des charges, critères Conseil régional, le chéquier vae comme indicateur Valideurs et leurs réseaux Mise en concurrence Marché public « Laissons entrer les nouveaux » mais coûteux et contrôle CR Nouveaux entrants • Configurations régionales et place du DSB : l’atout de la labellisation de branche Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Les effets de ces deux configurations sur les valideurs et les accompagnateurs • La logique de post décentralisation exacerbe la concurrence entre les prestataires existants. Le dispositif est un des dispositifs parmi les autres. Les Conseils régionaux financent peu l’accompagnement et ne financent qu’une logique « vap 92 » avec une tendance à évaluer la qualité de l’accompagnement en fonction des résultats de validation (or, nous avons vu que bien d’autres facteurs jouaient également) • La logique pré-décentralisation appuie les valideurs et certificateurs en place ainsi que les réseaux d’accompagnement en place. Dans ce contexte, le Conseil Régional demande aux Drass de mobiliser ou bien de s’appuyer sur un réseau. Le choix porte généralement sur celui des écoles du travail social et des pôles ressources labellisés par la branche mais il peut aussi porter sur le réseau des Dava et • des Greta, selon les régions. • Dans les deux cas, les évaluateurs ont constaté que : • Le dispositif de branche et sa philosophie (telle que rappelée par l’évaluation) ne sont pas • suffisamment connus mais intéressent directement les acteurs régionaux comme ressource • d’appui et de financement de la vae, • La labellisation et l’approche qualité du DSB VAE DEES intéressent les acteurs qui • développent tous des cahiers des charges, des labels qualité, des critères d’évaluation pour • piloter l’accompagnement VAE. Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008
Conclusion: synthèse des préconisations Les préconisations détaillées figurent dans le rapport final 1. Maintenir l’investissement de la branche dans la vae des diplômes du travail social 2. Elargir ce type de dispositif aux autres diplômes du travail social 3. Ajuster la communication sur le dispositif de branche : un dispositif sectoriel d’appui à la vae pour le Diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé 4. Consolider et aller vers des plateformes régionales VAE TS et le label PRC sectoriel 5. Consolider les critères de labellisation sectorielle en lien avec les établissements de formation du travail social 6. Soutenir la professionnalisation des membres de jury (pour les collèges salariés, employeurs et formateurs) 7. Développer des partenariats avec les Conseils régionaux en matière de vae 8. Développer des partenariats avec l’Education nationale pour les diplômes co-gérés Si le DSB VAE DEES était maintenu : 9. Le rationaliser et le simplifier (voir les préconisations détaillées dans le rapport final) 10. Mutualiser les ressources d’accompagnement construites (partenariat GNI, AFORTS, UNIFAF) Principaux résultats de l’évaluation du DSB VAE DEES – P. de Rozario (Conservatoire national des arts et métiers) – 31/01/2008