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Histoire du Québec et du Canada de 1929 à 1945. Le krach boursier en 1929. Le premier ministre canadien William Lyon Mackenzie King refuse une intervention de l’État. C’est une des raisons principales pour laquelle il perd sa campagne électorale au dépens du conservateur Richard Bennett en 1930.
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Le krach boursier en 1929 Le premier ministre canadien William Lyon Mackenzie King refuse une intervention de l’État. C’est une des raisons principales pour laquelle il perd sa campagne électorale au dépens du conservateur Richard Bennett en 1930. De 1929 à 1933, le chômage passe de 3% à 25% au Québec et les salaires chutent de 40%. Notation des chutes de cours à la Bourse de Montréal en 1929
Le Statut de Westminster en 1931 Ce statut est la reconnaissance officielle de l’indépendance de tous les dominions faisant partie de l’Empire britannique, soit l’Australie, le Canada, l’État libre d’Irlande , la Nouvelle-Zélande, Terre-Neuve et l’Union d’Afrique du Sud. Certains vestiges du passé colonial ne sont pas remplacés par des contreparties canadiennes qu’en 1947 pour la citoyenneté , en 1964 pour le drapeau et en 1980 pour l’hymne national. Adoption du Statut de Westminster
L’ouverture de nouvelles régions entre 1930 et 1935 Suite à la sanction de la Loi d’aide aux chômeurs en 1930 et le versement d’aide sous forme de secours directs à des familles québécoises en 1931, le gouvernement libéral provincial adapte un budget important pour la colonisation. Les régions éloignées les plus concernées sont le Lac-Saint-Jean, l’Abitibi et le Témiscamingue. L’adoption d’une loi encourageant la colonisation en 1935 renforce le développement de ces régions. Colons avec un agent des terres en Abitibi
La montée de la gauche et la loi du cadenas en 1937 La loi du cadenas s’opposait au syndicalisme qui était vu comme un mouvement communiste, justifiait la fermeture la fermeture de journaux propageant les idées de gauche et touchait aussi les minorités religieuses comme les Témoins de Jéhovah. La loi a été déclarée anticonstitutionnelle par la Cour suprême du Canada en 1957. L’échec du capitalisme voit une montée du communisme au Canada. Au Québec, le gouvernement de Maurice Duplessis adopte la «Loi protégeant la province contre la propagande communiste» en 1937. Le mouvement pacifique et démocratique du socialisme est combattu par le clergé catholique en même temps. Cadenas sur la porte du siège du journal «Clarté» en 1937
L’amélioration du rôle des femmes dans la société québécoise à partir de 1939 Dès l’entrée en guerre du Canada, les femmes s’engagent massivement dans les usines de munitions, de construction d’avions et de fabrication d’uniformes, où les salaires sont bons et où l’on travaille pour une bonne cause. Au Québec, l’industrie de guerre a un développement qui atteint 500% en quatre ans et le taux de chômage baisse de 9,0% en 1939 à 0,6% en 1944. Ouvrière dans une usine de munitions en 1942
Le rôle des Québécois dans la Deuxième Guerre mondiale entre 1939 et 1945 Contrairement à la majorité anglophone du Canada, le Québec s’oppose à l’enrôlement, mais celui-ci est décrété pour les hommes célibataires à partir de 1940 et suivi de la conscription massive de 16000 soldats québécois en 1944. Le peuple québécois s’oppose à ces décisions en organisant des mariages en groupe, en se cachant dans les bois et en fondant des groupes tels que la «Ligue pour la défense du Canada» et le «Bloc populaire canadien» en 1942. Assemblée du Bloc populaire canadien en 1944 avec Maxime Raymond, André Laurendeau et Henri Bourassa
Le bilan de la Deuxième Guerre mondiale en 1945 Le 7 mai 1945, l’armistice est signé. 1 086 343 Canadiens furent engagés dans la guerre, dont 600 000 envoyés en Europe, 42 042 y trouveront la mort et 53 145 seront blessés. Entre 84 000 et 90 000 québécois francophones se sont portés volontaires, soit environ 16 % des volontaires canadiens. Régime de la Chaudière avec un drapeau récupéré de l’ennemi battu en 1945