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CENTRE FEMININ D’INITIATION ET D’APPRENTISSAGE AUX METIERS (CFIAM ) Par M. Bernard ZONGO, Coordonnateur du CFIAM. PRESENTATION DU CENTRE FEMININ D’INITIATION ET D’APPRENTISSAGE AUX METIERS (CFIAM). HISTORIQUE DU CFIAM.
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CENTRE FEMININ D’INITIATION ET D’APPRENTISSAGE AUX METIERS (CFIAM) Par M. Bernard ZONGO, Coordonnateur du CFIAM
PRESENTATION DU CENTRE FEMININ D’INITIATION ET D’APPRENTISSAGE AUX METIERS (CFIAM)
HISTORIQUE DU CFIAM • Juillet 1994: naissance de l’Association Tout pour Tous-Yennenga ( ATTOUS – YENNENGA) organisation spécialisée dans la formation et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes au Burkina Faso. • Novembre 1994: mise en place des centres garçons de Sabou, de Ramongo. Filières: soudure, menuiserie et élevage, • 1996: l’Association se lance le défit de promouvoir l’égalité professionnelle au Faso. • 1997: ouverture officielle du Centre Féminin d’Initiation et d’Apprentissage aux Métiers CFIAM Koudougou • 2003: ouverture officielle du Centre Féminin d’Initiation et d’Apprentissage aux Métiers CFIAM Ouagadougou • Novembre 2004: le CFIAM est reconnu par l’Etat comme un centre de formation professionnel.
objectifs • Lutter contre l’inégalité professionnelle ; • Renforcer le pouvoir économique des femmes; • Développer la formation technique et professionnelle ; • Renforcer l’estime et la confiance en soi des femme; • Enrichir l’éventail de choix professionnels des filles.
certification • La reconnaissance publique du CFIAM par l’Etat permet au centre délivrer un diplôme qui a une reconnaissance nationale: • les formations dispensées dans nos centres sont sanctionnées par un « Certificat de Qualification Professionnelle (CQP).
FAVORISER L’ADHESION DEs POPulations • Pour opérer un changement de mentalité de nos populations sur les métiers non traditionnels, CFIAM passe par des sketchs , des films documentaires , des clips musicaux et des émissions radiophoniques de sensibilisation. • Ces actions contribue à : • déconstruire les stéréotypes traditionnellement accolés à ces métiers, • amener les populations à dépasser les mythes et les préjugés à l’égard des capacités et habiletés des femmes.
maintenir les élèves pendant la formation. • Le suivi social: • l’accompagnement psychologique • la sensibilisation sur les IST et les grossesses non-désirées, • soutien aux parents pour obtention de vélo pour leur enfant en formation, • recherche de parrainage pour certaines élèves . • Le suivi scolaire: • la réduction de la durée de la formation de 4 à 3ans • L’instauration d’un systèmes de formation en journée continue. • L’implication des élèves dans la gestion du centre, • visites d’autres centres de formation et de certaines industries.
favoriser l’insertion professionnelle des ELEVES EN FIN DE FORMATION • La formation des élèves finissantes en employabilité • La subvention des cours de permis de conduire ainsi que des stages avec opportunité d’embauche pour les élèves en fin de formation. • Le soutien aux élèves en fin de formation sous forme de don de kit d’installation au trois (03) première de chaque promotion. • Mise en place d’un fonds de micro crédit aux profit des finissantes. • Mise en place d’un système de suivi des filles en fin de formation. • Création d’un CAP d’Etat et d’un BEP d’Etat en carrosserie. • La création de passerelles permettant aux élèves de passer les examens de l’état.
Nombre de bénéficiaires • Depuis sa création en 1997 CFIAM à recruté 768 élèves. • 168 élèves sont encore en formation • 383 filles ont été certifiées, soit un taux de succès de 63,83% • 217 abandons , soit un taux d’abandon de 28,25% • 295 élèves certifiées (77,01%) ont été identifiées et bénéficient d’un suivi régulier du CFIAM.
SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE DES FILLES IDENTIFIEES EN ACTIVITE
LES DIFFICULTES RENCONTREES PAR LES ELEVES EN FORMATION • Le manque de moyens de déplacement (vélo) pour se rendre au centre. • Les grossesses non désirées. • L’influence négative de l’entourage. • Le manque de moyens financiers pour s’alimenter à midi. • Le manque de confiance en soi. • Le mauvais traitement subit dans les familles d’accueil. • Manque de moyens financiers pour payer les frais de scolarité.
LES DIFFICULTES RENCONTREES PAR LES CERTIFIEES • Horaire de travail inadapté . Certains garages n’ont pas d’horaires de montée et de descente fixés. • Manque d’infrastructure sanitaires au sein des garages et ateliers. • Manque d’ateliers structurés et développés pouvant payer des salaires convenables à leurs employés. • Manque de confiance des clients vis-à-vis de la capacité des filles qui travaillent dans les ateliers.
LES DIFFICULTES LIEES AU fonctionnement du centre • Dépendance financière du centre vis-à-vis des partenaires financiers externes, ce qui ne permet pas de garantir une pérennité de la formation. • Difficultés pour le recrutement des élèves. • Insuffisance d’infrastructures (bibliothèque, parking, appâtâmes).
Les perspectives Pour l’AMELIORATION du centre • Amélioration du cadre de la formation (cantine scolaire, bibliothèque, parking, crèche…) • Introduction des modules de formation en entreprenariat et en technique de recherche d’emploi. • Délocalisation du CFIAM • Diversification des filières de formation • Renforcer les activités de formation en milieu rural à travers la ferme Agro-écologique école.
Les perspectives Pour l’AMELIORATION du centre • Renforcement des activités de sensibilisations sur les grossesses non désirées, les IST et le SIDA • Mise en place d’un centre de production pour réduire la dépendance financière vis-à-vis de ses partenaires extérieurs • Nouer des partenariats avec d’autres partenaires financiers • L’Amélioration du système de suivis des élèves en fin de formation par la relance des activités de la salle informatique. • Renforcement des capacités des élèves en fin de formation s par l’organisation de stage de perfectionnement. • Recherche de partenariat avec d’autres associations locales en vue de leur faire adhérer à la cause.