1 / 15

Les jeunes en France depuis la seconde moitié du XX ème siècle

Les jeunes en France depuis la seconde moitié du XX ème siècle. Qui sont-ils ? Comment s’intègrent-ils et s’engagent-ils dans la société ? Comment sont-ils perçus ?. Un groupe social particulier ? Un âge ?

neila
Download Presentation

Les jeunes en France depuis la seconde moitié du XX ème siècle

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Les jeunes en France depuis la seconde moitié du XXème siècle • Qui sont-ils ? • Comment s’intègrent-ils et s’engagent-ils dans la société ? • Comment sont-ils perçus ?

  2. Un groupe social particulier ? Un âge ? De nouvelles générations qui ne voient les choses de la même manière que les anciennes ? Le passage, une phase transitoire qui prépare à la vie, aux statuts d’adulte. Une phase de construction des individus, de socialisation, qui doit déboucher sur leur intégration sociale. (O.Galland, sociologue). Essai de définition de la jeunesse

  3. Adolescence : Âge de la vie aux limites mouvantes Pour beaucoup et pour les médecins, psychologues ou psychanalystes : période de bouleversements physiologiques (puberté), psychiques et identitaires Période de crise Pour les sociologues contemporains (F. de Singly) : Processus vers l’individualisation : l’individu qui se réalise, devient autonome, construit sa vie et son projet de vie avec les autres, se sépare de ses parents. Plusieurs types : "Adonaissants (11-13 ans) Adolescents (14-17 ans) Adulescents (18…) Jeunesse = adolescence ?

  4. La jeunesse dans la 1ère moitié du XXème siècle • Au début du XX°s., le terme ne désigne pas un groupe socialement et culturellement homogène, mais plutôt les jeunes des catégories aisées de la population, ceux qui font des études (garçons). • Point démographique moindre (classes creuses) • Passage très rapide dans la vie adulte des couches populaires : entrée dans la vie professionnelle à 13-14 ans, rite initiatique du service militaire, mariage, parentalité. • Jeunesse néanmoins encadrée (JOC, JAC, jeunesses communistes…)

  5. « Les blousons noirs », modèle américain véhiculé par le cinéma américain de l’adolescent, du jeune rebelle, violent . En France, concerne les jeunes des milieux populaires Généralisation d’une vision pathologique de l’adolescence (période de crise) Csqce : politique de jeunesse gaulliste dans les 60’s : Création du MJS Création des MJC Structures spécialisées de prévention Professionnalisation du secteur de l’animation… Début 1960’s, développement de la psychiatrie infanto juvénile. La fin des années 1950

  6. Les 60’s et l’émergence de la jeunesse • Symbolisée par le rassemblement de 150 000 jeunes pour le concert de Johnny à la Nation (1963) • Arrivée à l’âge « jeune » des baby-boomers, • Moindre influence des cadres religieux ou politiques voire familiaux • Allongement de la durée des études avec le début de la démocratisation de l’enseignement • Recul de l’âge au mariage • Élévation du niveau de vie :::> apparition de l’argent de poche • Diffusion de la culture par la télévision, la radio, les électrophones… • Conditions de l’homogénéisation (culturelle) de la jeunesse.

  7. Le temps des copains et des Yéyé (1960- 1967) • Apparition d’une culture jeune : • Vestimentaire (jeans, tee-shirt, blouson de cuir…) • Accès à des bien de consommation: électrophone, télé, appareil photo, guitare… • Langage commun, • Surprise-partie, concert (« moments de communion ») • Idoles

  8. Vers mai 1968 • Jeunesse pas perçue comme politisée, mais signes avant-coureurs de l’esprit de liberté de 1967-1968, en particulier dans le domaine de l’évolution des mœurs

  9. Mai 1968 : triple crise : estudiantine, sociale et politique dans contexte « révolutionnaire » mondial Émergence d’une jeunesse politisée, mais rejet des partis traditionnels Courant plutôt libertaire (Cohn-Bendit) Revendications sociétales : contre l’immobilisme de la société, la domination patriarcale (de Gaulle), pour la libéralisation des mœurs, contre la société de consommation, la démocratisation de l’enseignement, de la culture… Les « piétons de mai » 1968

  10. Les « combats » des jeunes (1967-1975) • La paix ( contexte de la guerre du Vietnam) • L’émancipation des femmes (contraception, avortement, travail…) • L’écologie (Larzac) • Contestation étudiante • Homogénéisation culturelle mondiale • Rappel : majorité à 18 ans en 1974

  11. La fin des 70‘s et les années 1980 : « la Bof génération ? » • Poursuite de l’homogénéisation culturelle (radios libres) • La « Bof génération » : jeunesse apparemment moins politisée ou contestataire et moins optimiste (« no future » des punks) car déjà atteinte par les effets de la crise et le chômage (1984 : TUC)

  12. Une génération qui s’engage quand même • Contre la loi Devaquet (1986) : réforme des universités • Dans des combats humanistes contre la pauvreté, la précarité, contre le racisme • « génération morale »

  13. Des années 1990 à 2007: une jeunesse, des jeunesses • Des acquis et des facteurs d’unité : • Mondialisation et multimédia  accélération de la culture jeune à travers le monde • Adoption de cette culture par les adultes • Apaisement des conflits de génération : indépendance (libertés) relative (matérielle) • Jeunesse unie dans sa conception des mœurs, de la vie privée (liberté dans ses choix de vie) • Engagements nouveaux ou rénovés : altermondialisation, développement durable, luttes contre les discriminations, humanitaire, droits de la femme…

  14. Poids démographique moindre avec la fin du baby-boom Mais prise en charge plus longue avec l’allongement des études  accès au statut d’adulte plus tardif avec recul de l’entrée dans la vie active et maritale Prise en compte du vieillissement de la population  politiques publiques moins uniquement focalisées sur la jeunesse Marasme économique  chômage et précarité des jeunes les – qualifiés ou surqualifiés Perte des vertus intégratrices ou de la capacité à rassembler des instances traditionnelles de socialisation : famille, école républicaine (fin de l’ascenseur social), l’armée, le militantisme politique, l’Eglise, les associations… Postes à responsabilité confisqués par les baby-boomers, difficultés à passer la main à des jeunes L’origine sociale compense de – en – une scolarité médiocre. Concentration des populations issues de l’immigration dans certains quartiers L’individualisme prime sur le collectif Un contexte moins favorable

  15. Une jeunesse divisée • Jeunesse divisée sur sa conception de la société, de la vie publique • Clivage en fonction du niveau d’étude : • Pour ceux qui ont poursuivi leurs études au-delà du IIaire : vision + optimiste, meilleure adaptation aux mutations économiques et sociales, opinions politiques + modérées, profitent de leur jeunesse • Ceux qui n’ont pas un niveau de qualification élevée rejettent une société par laquelle ils ont l’impression d’être rejetés et sont frustrés de ne pas pouvoir accéder à l’indépendance  replis sur eux-même (filles deviennent mères au foyer) ou identitaires, pour certains délinquance ou expression de leur frustration par les violences urbaines  cible privilégiée des politiques de cohésion sociale (volets préventif, éducatif et répressif) • Clivages géographiques aussi : villes – campagnes, quartiers résidentielles - ZUS

More Related