ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE

1. ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE

2. Un peu d’histoire • Vers 1850, les pays européens décident d’harmoniser leurs efforts afin de lutter contre la peste • Des conférences sanitaires internationales suivront (peu efficaces) • 1907, création de l’Office international d’hygiène publique (OIHP) • En 1918, les Etats-Unis s’opposent à ce que l’OIHP passe sous contrôle de la Société Des Nations

3. Entre 2 guerres, 2 organismes européens : l’OIHP et l’organisation d’hygiène de la société des nations (après la grippe espagnole) Aux états unis, l’organisation sanitaire panaméricaine 7 avril 1948 : création de l’OMS, Agence spécialisée de l’ONU

4. 1996 : création de la division des maladies transmissibles 2001 : alerte sanitaire pour tous les évènements susceptibles de donner lieu à des urgences sanitaires de portée internationale 2005 : nouveau reglement sanitaire international qui retire aux états le droit de veto sur le renseignement épidémiologique

5. Son organisation • 1 – SON SIEGE SOCIAL • A Génève • Assemblée mondiale de la santé : regroupe les 193 états membres. • Fonction : approbation du budget – statuer sur les grandes orientations. • Les conventions internationales votées à la majorité des 2/3 s’appliqueront dans tous les états membres

6. Les règlements votés à la majorité simple s’appliqueront dans tous les états membres sauf si refus ou réserves dans les délais prescrits Le conseil executif : 34 membres élus pour 3 ans par l’assemblée mondiale de la santé Fonction : appliquer les décisions de l’assemblée et lui indiquer des orientations Le secrétariat : dirigé par le directeur général nommé pour 5 ans. Il préside l’OMS

7. 2 – SES BUREAUX REGIONAUX Asie du sud-est (New Delhi) Méditerranée orientale (le Caire) Pacifique occidentale (Manille) Amériques (Washington) Afrique (Brazzaville) Europe (Copenhague)

8. Ses missions • Autorité directrice et coordonatrice, dans le domaine de la santé, des travaux ayant un caractère international au sein du système des Nations Unies • diriger l’action sanitaire mondiale afin d’arreter des épidémies ( 1980 la variole – paludisme …) • définir les programmes de recherche en santé (ex : centre international de recherche sur le cancer CIRC à Lyon – le centre pour le développement de la santé au japon) • fixer des normes et des critères (classification de toutes les maladies CIM – élaboration d’une liste de médicaments essentiels disponibles à un prix abordable)

9. de présenter des options politiques fondées sur des données probantes fournir un soutien technique aux pays : vaccination – eau potable – évacuation des déchets – protection maternelle – éradication de certaines maladies suivre et d’apprécier les tendances en matière de santé publique Mise en place de campagnes liées à la santé (consommation des fruits et légumes – tabac)

10. Pour toutes ces missions, l’OMS travaille en collaboration avec près de 80 groupes : ONG, industrie pharmaceutique et fondations caritatives

11. Les niveaux d’alerte • Niveau 1 : un nouveau virus est détecté chez les animaux. Aucun risque d’infection pour l’homme • Niveau 2 : un virus circulant chez les animaux a provoqué des infections chez l’homme. C’est le début d’une menace potentielle de pandémie • Niveau 3 : plusieurs cas de transmission à l’homme sont avérés sans pour autant qu’il y ait transmission interhumaine

12. Niveau 4 : la transmission interhumaine d’un virus, capable de provoquer des « flambées à l’échelon communautaire », est confirmée Niveau 5 : une pandémie est imminente et des foyers infectieux sont repérés dans au moins 2 pays Niveau 6 : début d’une pandémie

13. Son programme d’action en 6 points • 1. Promouvoir le développement • des objectifs pour le développement liés à la santé, la prévention et le traitement des maladies chroniques et la prise en charge des maladies tropicales négligées • 2. Favoriser la sécurité sanitaire • face aux menaces pour la sécurité sanitaire : une action collective. • Les flambées de maladies émergentes et à propension épidémique sont favorisées par des facteurs comme l’urbanisation rapide, le mauvais aménagement de l’environnement, les modes de production et de commercialisation des aliments et l’usage parfois mauvais des antibiotiques.

14. 3. Renforcer les systèmes de santé L’amélioration de la santé doit servir à lutter contre la pauvreté Pour cela les services de santé doivent atteindre les populations pauvres et mal desservies 4. Exploiter la recherche, l’information et les données factuelles C’est sur la base de données probantes que les priorités doivent être fixées, les stratégies définies et les résultats mesurés

15. 5. Renforcer les partenariats encourager ses partenaires à mettre en oeuvre des programmes à l’intérieur des pays en proposant les meilleures pratiques et directives techniques et en respectant les priorités établies par les pays. 6. Améliorer la performance améliorer son efficience et son efficacité, tant au niveau international qu’à l’intérieur des pays