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CHAPITRE 3. LA NOUVELLE-FRANCE : UNE COLONIE À FOURRURES.
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CHAPITRE 3 LA NOUVELLE-FRANCE : UNE COLONIE À FOURRURES
Après Cartier, la France ne s’occupera pas de la Nouvelle-France. Il n’y aura que quelques contacts avec les pêcheurs de morues et les chasseurs de baleines. Il faudra attendre que la demande pour la fourrure augmente avant qu’on pense à coloniser ce coin de terre.
Au 17e siècle, la France est un pays populeux avec des habitudes du Moyen- Âge. Les Français sont pauvres, le roi a besoin de revenus. On développe la politique économique du MERCANTILISME (le succès se mesure par la quantité de richesses de l’État). Donc, il faut taxer les importations et exporter les produits français, etc. Tout doit servir à enrichir le roi.
COLONIE À FOURRURES1.LES COMPAGNIES • En Europe, la mode est aux chapeaux de fourrure. • En 1583, le castor importé de Russie devient très cher. • On ira en Nouvelle-France chercher la fourrure.
Le roi ne veut pas dépenser. Donc, il vend le monopole du commerce à une compagnie qui devra s’occuper de coloniser. • La compagnie paie des droits chaque année et le roi emplit ses coffres. • L’administration de la colonie se fera ainsi :
Parallèlement, l’Église veut évangéliser les indigènes. Elle envoie des missionnaires. • Peu de conversion chez les Amérindiens. • Si un Amérindien le fait, c’est pour obtenir plus de richesse et de pouvoir.
2. COLONISATION PAR LE SAINT-LAURENT Avantages: accès à une grande partie De l’intérieur du continent. Inconvénients : le fleuve est gelé 4 mois par année.
TADOUSSAC : point de rendez-vous pour les autochtones depuis longtemps.En 1600, on y établit le 1er comptoir de traite. Ce n’est pas réservé aux Français.
QUÉBEC : en 1608, pour éliminer la concurrence, Champlain établit une colonie. Le comptoir est réservé aux Français (monopole). Champlain fait des alliances avec les Hurons et les Algonquins. En échange, il devra faire la guerre aux ennemis de ces deux nations. Les Iroquois attaquent souvent les convois de fourrures.
- TROIS-RIVIÈRES : en 1634, plus près des territoires hurons. Devient le principal centre français de traite des fourrures. • MONTRÉAL : fondé en 1642. D’abord une mission religieuse pour convertir les Iroquois. La ville jouera un rôle militaire et un rôle économique d’importance.
4.L’IMPACT DU COMMERCE DES FOURRURES Moteur de l’économie durant l’appartenance à la France.
De 1600 à1663 on a une COLONIE–COMPTOIR. Peu de peuplement nécessaire car les Amérindiens font le travail.
IMPACT DES ÉCHANGES ENTRE AUTOCHTONES ET EUROPÉENS • On va échanger des biens qui vont influencer la vie de chacun. • On condamne les Amérindiens à la dépendance et on érode leur culture. • Les produits du TROC font oublier leur propre mode de production.
Ils dépendent des Européens pour les produits. • On ne chasse plus pour la subsistance mais pour obtenir des richesses et du pouvoir. • Cette attitude entraîne l’extinction du gibier à fourrure dans certaines régions. • Effondrement de la culture amérindienne.
TROIS GRANDES CONSÉQUENCES NÉFASTES a) Des maladies contagieuses européennes seront transmises par les couvertures de laine et les vêtements acquis lors de la traite et cela exterminera beaucoup d’Amérindiens
b) L’alcool obtenu en échange de peaux (et que les autochtones adorent) va affaiblir moralement et physiquement les populations amérindiennes.
c) Les guerres entre tribus pour devenir intermédiaires et être riches et puissantes, vont entraîner l’anéantissement de la Huronnie.
IMPACT SUR LES EUROPÉENS. Développement de l’esprit de liberté et d’indépendance. Absence de punitions Dans l’éducation des enfants.
Le besoin toujours plus grand de fourrures va entraîner l’agrandissement du territoire. Après la disparition de la Huronie (en1649) et l’épuisement des réservoirs de fourrures, on va de plus en plus loin pour rechercher des alliances et obtenir des peaux. Cela implique une baisse de profits pour les compagnies.