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La Nouvelle AMF Les Recommandations pour l’arrêté des comptes 2003

La Nouvelle AMF Les Recommandations pour l’arrêté des comptes 2003. Philippe DANJOU Chef du service des affaires comptables et Fiscales Sophie BARANGER, Adjointe. IMA FRANCE– 28 janvier 2004. Plan. L’année 2003 en quelques chiffres L’AMF créée par la LSF du 1er août 2003

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La Nouvelle AMF Les Recommandations pour l’arrêté des comptes 2003

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Presentation Transcript


  1. La Nouvelle AMFLes Recommandations pour l’arrêté des comptes 2003 Philippe DANJOU Chef du service des affaires comptables et Fiscales Sophie BARANGER, Adjointe IMA FRANCE– 28 janvier 2004

  2. Plan • L’année 2003 en quelques chiffres • L’AMF créée par la LSF du 1er août 2003 • Recommandations comptables de la COB/AMF • Recommandations pour l’élaboration des documents de référence • Orientations recommandées en matière de rapport sur le gouvernement d’entreprise et le contrôle interne

  3. L’année 2003 en quelques chiffres • L’AMF créée par la LSF du 1er août 2003 et le décret du 21 novembre • Recommandations comptables de la COB/AMF • Recommandations pour l’élaboration des documents de référence • Orientations recommandées en matière de rapport sur le gouvernement d’entreprise et le contrôle interne

  4. La Loi de Sécurité Financière : 140 articles • Titre 1er : Modernisation des autorités de contrôle • Chap 1 (art 1 à 21): AMF • Chap 2 : Autorités de régulation des assurances, établissements de crédit et entreprises d’investissement ( art 22 à 35) • Titre II : Sécurité des épargnants et des assurés • Chap 1 : Réforme du démarchage bancaire & financier et des conseils en investisst. Financier (CIF) • Chap 2 : sécurité des épargnants et déposants; règles prudentielles des OPCVM et mesures diverses • Titre III : modernisation du contrôle légal des comptes et transparence • Chap 1 : réforme du commissariat aux comptes • Chap 2 : de la transparence dans les entreprises ( art 117 à 126) • Chap 3 : dispositions diverses (127 à 140 dont 133 )

  5. Présentation de l’AMF • Créée par LSF du 1/8/03, l'Autorité des marchés financiers est issue de la fusion de • la COB, • du CMF • et du CDGF. • Objectif = renforcer l’efficacité & la visibilité de la régulation de la place financière française. • Inaugurée le 24 novembre par Ministre de l’économie & des finances

  6. Présentation de l’AMF • AAI : Autorité administrative indépendante, dotée de la personnalité morale et disposant d’une autonomie financière • A pour missions de veiller : • à la protection de l'épargne • à l'information des investisseurs • au bon fonctionnement des marchés • Participe à la régulation de ces marchés aux échelons européen et international.

  7. Présentation de l’AMF • AMF comprend : • un collège de 16 membres ; • une commission des sanctions de 12 membres ; • des commissions spécialisées et des commissions consultatives. • Ministre de l'Économie désigne un commissaire du Gouvernement • Président de AMF nommé par décret du président de la République • AMF dispose de services dirigés par le secrétaire général.

  8. La réforme des autorités de régulation financière

  9. La nouvelle architecture réglementaire française *Broker Dealer / Depository Regulations

  10. Organigramme d’ensemble Michel PRADA Président Collège (16 membres) Commission des sanctions 3 Commissions spécialisées Enquêtes & contrôles Commissions Consultatives (mbres Collège + experts) Secrétaire Général Gérard RAMEIX SERVICES (Organigramme en cours de refonte)

  11. Nouvelles missions (non assurées par COB & CMF) • Rapport annuel sur le Contrôle interne (art 122) • Contrôle des conseillers en investissement financier (art 55 LSF) • LSF a créé statut des CIF et a confié à AMF responsabilité de contrôler respect de leurs obligations professionnelles. Tout manquement est passible de sanctions prononcées par AMF • Surveillance des agences de notation • publiecation chaque année d’un rapport sur leur rôle, leurs règles déontologiques, la transparence des méthodes et l’impact de leur activité sur les émetteurs et marchés • AMF partage le contrôle des démarcheurs avec d'autres autorités (CECEI et CEA).

  12. Discours de F. Mer du 24/11/03 « Il n’y a pas de protection efficace de l’épargnant sans une bonne qualité d’information. Pour cela, la loi de sécurité financière a placé l’AMF au cœur des réformes de l'information et de la transparence financière. • Vous le savez, l’Europe a décidé d’adopter les normes comptables internationales IFRS, réalisées par l’IASB. La France est favorable à l’adoption d’un standard international, qui vise à la meilleure qualité de la présentation des informations financières, et à une harmonisation européenne. • L'adoption de ces nouveaux standards comptables n'est pas une simple opération technique. Elle a des conséquences profondes sur les marchés financiers et leur stabilité. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, au sein de l'Europe, la France a plaidé de façon constante pour que les normes en chantier tiennent davantage compte de leurs implications économiques et de leur applicabilité pratique. Il s’agit là essentiellement d’une exigence de qualité des normes qui seront adoptées par l’Union. L'AMF aura un rôle majeur en ce sens et devra s’investir dans toutes les étapes du processus. En amont, pour évaluer la pertinence des projets de normes soumis par l'IASB. Dans la période de mise en place, pour préparer le marché et garantir la continuité de l'information. Et, enfin, pour participer au contrôle de l'application des normes. »

  13. Discours de F. Mer du 24/11/03 • « Ce qui est vrai pour la comptabilité l'est aussi pour l'ensemble des changements, souvent majeurs, opérés dans le domaine de l'information financière et de son contrôle par la LSF. Le président de l'AMF, membre de plein droit du haut-conseil des commissaires aux comptes, participera aux travaux de cette instance qui va être très prochainement constituée par le Garde des Sceaux. L'AMF rendra également compte annuellement de la qualité des rapports sur le contrôle interne établis par les sociétés cotées. Enfin, elle devra déterminer le degré de son implication dans le domaine sensible des professions de l'information financière que sont les analystes et les agences de notation, pour lesquelles la loi fournit désormais une base d'action assez large qui appelle un fort discernement dans ses modalités d'application. »

  14. Impacts de la LSF sur les missions et moyens de l’AMF vis-à-vis des commissaires aux comptes • Nouvelle mission : dans le cadre du HCCC, participer à l’approbation des normes d’audit et d’indépendance des CAC ( art 821-1 et 821-2) • Confirmation du rôle de l’AMF dans le contrôle –qualité des CAC (art 821-8 et 9) • Novation : les CAC peuvent être soumis à des inspections de l’AMF

  15. Nouveaux moyens fournis par la LSF (art 113) • Levée du secret professionnel des CAC au bénéfice de l’AMF • Obligations d’informer l’AMF dans certaines circonstances • Procédure d’alerte • Révélation irrégularités & inexactitudes à l’AG • Refus de certification envisagé  suppose une procédure de suivi • Possibilité pour les CAC d’interroger l’AMF • Toute décision ou fait susceptible d’avoir un effet sur l’information financière de la personne contrôlée • AMF entend voir ce dispositif appliqué à un champ large, incluant l’audit, mais avec discernement…  suppose une procédure d’instruction et de réponse

  16. Plan • L’année 2003 en quelques chiffres • AMF créée par la LSF • Recommandations comptables • Recommandations pour l’élaboration des documents de référence • Orientations recommandées en matière de rapport sur le gouvernement d’entreprise et le contrôle interne

  17. http//www.amf-france.org

  18. Recommandation sur l’information financière pendant la période de Transition aux normes IAS/IFRS • Travaux élaborés depuis plus d’un an au sein de SISE, sous comité de CESRFin • Projet de recommandation publié le 7 octobre 2003 • Auditions publiques le 12 novembre 2003 • Recommandation finale de CESR du 30 décembre 2003 • Publiée en français le 23 janvier 2004 sur le site de l’AMF

  19. Les textes de base à combiner • EU Règlement # 1606 / 2002 publié en 2002 • EU Règlement du 29 Septembre 2003 (JO du 13 octobre + annexes) • Toutes les IAS et interpretations sauf IAS 32 and 39 sont maintenant dans la loi européenne et nationale • IFRS# 1 : demande deux années comparables établies selon normes IFRS • IAS 34 “Interim Financial Reporting” ( application non obligatoire) • Projet de Directive “Transparency “– en cours de discussion ; comptes trimestriels probablement pas obligatoires en 2004-2005; semestriels resteront obligatoires • QUESTIONS : • Quelle communication sous le référentiel IFRS aura lieu entre aujourd’hui et la fin de 2005 ? • Comment préparer les utilisateurs des comptes à ce profond changement dans le reporting ? • Comment s’asssurer de la bonne préparation des sociétés cotées à l’échéance 2005 ?

  20. Comptes consolidés “primaires”(tels que requis par la loi et par IFRS#1) IFRS # 1:date de première application = ouverture du premier exercice présenté = 1/01/2004 1er janvier 2005 : first-time adoption 2003 2004 2005 début 2006 Normes Locales ?*??%??*???# Info.Intermédiaire IFRS Comptes primaires 2003 & 2004 publiés en normes françaises IFRS IFRS Proforma Comptes primaires en IFRS Publiés début 2006 2004 pro forma retraité en IFRS (IFRS1) publié en même temps que les comptes 2005

  21. Objectifs poursuivis • Préparer les investisseurs à comprendre les modifications comptables qui interviendront en 2005 Une information graduelle en 3 étapes (2003, 2004, courant 2005) • Encourager les émetteurs à donner tout au long de la période de transition des informations sur leur état de préparation au regard des nouvelles obligations de reporting  Eviter risque de rupture de la continuité du reporting en 2005-2006  permettre d’identifier ceux qui prennent un retard excessif

  22. Informations complémentaires recommandées par CESR-Fin Fin 2003 Fin 2004 courant 2005 Fin 2005 Normes locales IFRS IFRS proforma Q1 S1 IFRS (3)Information intermédiaire établie selon IAS 34 ou en conformité avec méthodes applicables en 2005 (2) Information quantifiée de l’impact des IFRS sur comptes 2004 (1) Description des plans de transition, des différences-clé identifiées dans les méthodes comptables par rapport aux IFRS 2005 (chiffrage non requis)

  23. En résumé, l’information publiée comporterait : • Fin 2003, comptes consolidés en normes françaises + information non comptable sur les plans de transition et différences de méthode constatées • Fin 2004, comptes consolidés en normes françaises + information quantifiée sur l’impact du retraitement IFRS sur les comptes 2004 • En 2005 : information intermédiaire (si requise) établie selon les méthodes IFRS applicables aux comptes 2005 (le cas échéant selon IAS 34); comparatifs retraités en IFRS • Fin 2005: comptes consolidés 2004 et 2005 en IFRS • 2003 non retraité en IFRS dans les documents de référence (sauf demande SEC pour les SEC registrants ?) •  Action de sensibilisation de la SEC, réponse attendue

  24. Recommandations en vue des Comptes 2003 publiées le 28 octobre • Passage aux normes IAS/IFRS : être prêt pour l'échéance de 2005 • Modification des règles de consolidation résultant de l'article 133 de la loi n° 2003-706 du 1er août 2003 de sécurité financière - Impact sur les montages déconsolidants • Recommandation n° 2003-R.01 du CNC du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires

  25. Passage aux normes IAS/IFRS • Le règlement n° 1606/2002 du 19 juillet 2002 s'applique à tous les émetteurs (sociétés) régis par le droit national d'un État membre dont des titres sont négociés sur un marché réglementé de l'Union européenne à la date de leur bilan de clôture • Pour la France, il s'agit donc du Premier marché, du Second marché et du Nouveau marché, sous forme société • Les sociétés dont des titres sont négociés sur le marché libre ne sont pas visées • Le 13 octobre 2003 : publication du règlement CE n°1725/2003 du 29 septembre 2003 portant adoption de certaines normes comptables internationales (la liste + le texte intégral des normes et interprétations).

  26. 2003 : des changements de méthodes possibles pour converger vers IAS/IFRS • Au-delà de l'adoption des méthodes préférentielles, possibilité de changer de méthode afin d'évoluer vers les normes IAS/IFRS dans le respect des règles françaises (art 130-5 PCG relatif aux changements de méthodes) • Un changement exceptionnel dans la situation du commerçant ou dans le contexte économique: • dès 2003 et a fortiori en 2004 = ampleur de la modification à caractère obligatoire du référentiel comptable des sociétés cotées européennes • ET le changement doit être de nature à fournir une meilleure information : • S’ il permet l'application immédiate d'une norme qui s'appliquera en 2005 (doit être conforme à IFRS1)

  27. Lien en capital et consolidation • La loi modifie la règle de consolidation: article 133 de la loi n° 2003-706 du 1er août 2003 de sécurité financière - Impact sur les montages déconsolidants • Au 3° du II de L 233-16 Code com., les mots « et que la société dominante est actionnaire ou associée de cette entreprise » sont supprimés  • Ceci fait suite • A la modification de l'article 1er de la 7ème directive européenne (83/349/CE) par la directive dite de " modernisation" de 2002 • Aux travaux du groupe de travail conjoint COB/CB en 2002 (cf. Rapport de la Commission des Finances du Sénat en première lecture du projet de loi)

  28. Lien en capital et consolidation • => Consolider par IG lorsque : • détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, ou, même sans détention d'actions ou parts de capital : • désignation de la majorité des membres des organes dirigeants, • exercice d'une influence dominante en vertu de clauses contractuelles ou statutaires. • Importance accrue des critères du §10052 appréciés en substance, dont la définition d’une EAH : • structure juridique distincte, créée spécifiquement pour gérer une opération ou un groupe d'opérations similaires pour le compte d'une entreprise. L'entité ad hoc est structurée ou organisée de manière telle que son activité n'est en fait exercée que pour le compte de cette entreprise, par mise à disposition d'actifs ou fourniture de biens, de services ou de capitaux

  29. Rappel des critères du §10052 • Les situations suivantes peuvent caractériser l'existence d'un tel contrôle : • l'entreprise dispose en réalité des pouvoirs de décision et de gestion sur l'entité ad hoc ou sur les actifs qui la composent, même si ce pouvoir n'est pas effectivement exercé ; elle peut par exemple dissoudre l'entité, changer les statuts, ou au contraire s'opposer formellement à leur modification ; • l'entreprise peut, en substance, bénéficier des résultats de l'entité, par exemple sous forme de flux de trésorerie ou de droits : droit à une quote-part d'actif net, droit de disposer d'un ou plusieurs actifs, droit à la majorité des actifs résiduels en cas de liquidation ; • l'entreprise supporte in fine les risques relatifs à l'entité ; tel est le cas si les investisseurs extérieurs bénéficient d'une garantie, de la part de l'entité ou de l'entreprise, leur permettant de limiter de façon importante leur prise de risques. "

  30. Mise en oeuvre • Changement interviendra pour les comptes consolidés des exercices ouverts à partir du 3 août 2003 (exercices calendaires 2004) • Avec effet à l’ouverture 2004 (changement réglementation) • Nécessité de continuer à compléter l’annexe 2003 conformément à la recommandation COB-CB • Groupe de travail du CNC chargé de revoir le CRC99-02 travaille prioritairement sur les modalités de 1ère consolidation • 1er produit fini attendu pour 1er trimestre 2004

  31. Position AMF sur Recommandation CNC n° 2003 R.01 sur les retraites • Le CNC a élaboré un texte en la matière à partir de l’IAS 19 Employee Benefits • endossée en juillet 2003 par l'ARC • Qui devra être appliquée à compter du 1/1/2005 avec effet rétroactif au 1/1/ 2004 dans les comptes pro forma • Le CNC recommande (§ 121) : • " Que l'entité ou l'entreprise provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires, ou présente l'information correspondante en annexe, elle doit évaluer les engagements conformément aux dispositions de la recommandation décrites en annexe. • L'entité ou l'entreprise qui a choisi de ne pas provisionner ses engagements de retraite et engagements similaires doit fournir en annexe la même qualité d'information établie sur des bases identiques à celle exigée des entreprises qui ont choisi de les provisionner. "

  32. Rec CNC reprise par la COB/AMF • Étude approfondie sur l'information fournie par sociétés du CAC40 en matière de retraite et avantages similaires (publication web le 26/01) =>très grandes disparités de méthodes et hypothèses • COB/AMF recommande aux sociétés faisant APE de suivre la Recomm. CNC • pas de provisionnement obligatoire dès 2003, • mais fournir une information annexe élaborée à partir d'un mode d'évaluation qui sera utilisé en 2005et qui est nécessaire pour préparer le bilan d’ouverture au 1/1/04 en normes IAS/IFRS.

  33. Recommandation retraites • Apporte une précision sur le champ de l'exception du code de commerce (§ 31) : • Les avantages similaires prévus par l'article L.123-13 du C com sont les avantages postérieurs à l'emploi versés au salarié autres que les retraites.Cette définition exclut toutes les prestations versées pendant la durée de vie active du salarié comme les médailles de travail, y compris pendant la période de préretraite, ainsi que les avantages en nature. ".

  34. Exception code de commerce • Ces précisions sont conformes au CRC 2000-06 sur les passifs, mais créent conflit de texte entre la recommandation et le règlement CRC 99-02 • §300 " Certaines méthodes sont considérées comme préférentielles dans les comptes consolidés ; ainsi : les coûts des prestations de retraite et des prestations assimilées (indemnités de départ, compléments de retraite, couverture médicale, médaille du travail, prestations de maladie et de prévoyance…) … » • Le CNC devrait proposer une modification des règlements sur les comptes consolidés (groupe « revue du 99-02 »).

  35. Importance de l’information à fournir • Pour les émetteurs qui ne provisionnent pas leurs engagements, ou qui le font seulement partiellement, fournir le montant de l'engagement à la clôture évalué selon IAS19, ainsi que les informations permettant sa compréhension : • une description générale du type de régime ; • les principales hypothèses actuarielles utilisées (taux d'actualisation, taux de rendement attendus des actifs du régime, taux attendus d'augmentation des salaires, taux d'évolution des coûts médicaux et toute autre hypothèse actuarielle importante utilisée telle que les hypothèses démographiques) => une présentation des différentes hypothèses ventilée par zone géographique ou selon un autre critère sectoriel encouragée ; • la juste valeur des actifs du régime.

  36. Changement de méthode suite à l’adoption de la recommandation • (§1.4) Les changements résultant de 1ère application de la rec. sont traités selon (…) art 314-1 du PCG. Ils s'appliquent aux entreprises : • qui ne provisionnaient pas leurs engagements, • ou qui provisionnaient partiellement leurs engagements, • ou qui provisionnaient en totalité mais selon des modalités d'évaluation différentes.  • Qualité de l'information à fournir au titre du changement de méthode afin de permettre au lecteur des états financiers de bien en comprendre la teneur. • mettre en perspective la nouvelle méthode et l'ancienne méthode utilisée, • en rappelant le champ qui était couvert (partiel = ex salariés de + 40 ans, ou provisionnement total) • et les principales modalités d'évaluation utilisées (détermination et rappel des principales hypothèses).

  37. Changement de méthode suite à l’adoption de la recommandation • Si un émetteur provisionnait déjà totalement ses engagements, expliquer les différences ressortant au niveau des modalités d'évaluation et analysées comme un changement de méthode. • = réel changement dans la méthodologie adoptée • ex : si une entreprise provisionnait ses engagements sans tenir compte des augmentations prévues de salaires • et pas seulement changement d'hypothèses actuarielles • ex : changement dans l'estimation des taux futurs de rotation de personnel, de départ à la retraite anticipée, de mortalité ou d'augmentation de salaires. = changement d'estimation en écarts actuariels.

  38. Plan • L’année 2003 en quelques chiffres • AMF créée par la LSF • Recommandations comptables de la COB/AMF • Recommandations pour l’élaboration des documents de référence • Orientations recommandées en matière de rapport sur le gouvernement d’entreprise et le contrôle interne

  39. Recommandations « document de référence » publiées le 23/1/04 • 2003 : 2ème année d’application de la procédure de contrôle a posteriori des documents de référence. • 390 documents de référence déposés(348 en 2001): • 218éligibles au contrôle a posteriori • 172 ayant fait l’objet d’un enregistrement  252 déposés à titre volontaire, 138 obligatoires • Janvier 2003 : 14 recommandations pour l’élaboration des documents de référence 2002. • Janvier 2004, en vue de la nouvelle campagne : • focus sur certaines des recommandations de janvier 2003 et formulation, le cas échéant, de recommandations complémentaires ; • le contrôle interne • et le gouvernement d’entreprise.

  40. - Création de valeur - • Constat: certaines sociétés ayant publié ce type d’informations lors des exercices passés n’ont pas continué à communiquer sur le sujet, quitte à devoir mettre en avant la détérioration de valeur ainsi obtenue.  • Recommandation complémentaire : Les émetteurs devraient, s’il y a lieu : • préciser les raisons qui les amènent éventuellement à ne plus communiquer sur ce type d’informations s’ils le faisaient habituellement dans leurs documents de référence précédents ; • justifier, de manière pédagogique, les raisons les amenant à recourir à de nouveaux critères.

  41. - Facteurs de risque - • Constat : cette information est très bien traitée par 35 % des sociétés observées et encore insuffisante pour environ 20 % : • la tendance consistant à évoquer les risques génériques liés à toute forme d’activité est encore souvent présente ; • les émetteurs n’ont pas toujours hiérarchisé les risques par ordre d’importance selon leur appréciation ; • l’information la plus souvent lacunaire est celle relative aux risques de marché : les sociétés ne présentent encore souvent qu’un exposé détaillé de leurs instruments de couverture sans pour autant établir un lien avec leur exposition avant et après gestion.

  42. - Clauses dites de « défaut » - • Constat : 70 % des sociétés ont donné une information détaillée sur les dettes et/ou les « covenants ». • Rappel de la recommandation COB de janvier 2003 : « … la description des dettes financières devra donc être accompagnée de toute précision utile en matière de clauses de cette nature ».  • Recommandation complémentaire : Nécessité de présenter : • une information détaillée quand la probabilité d’occurrence des faits générateurs et leur impact possible sur la situation financière du groupe, (ex trésorerie) sont significatifs (information plus générale dans les autres cas) ; • pour les sociétés dont la situation de trésorerie est tendue, une information relative à la capacité d’accès au crédit via la mention notamment des lignes de crédit confirmées auprès des banques.

  43. - Assurance et couverture des risques - • Constat : Efforts faits par un grand nombre de sociétés dans ce domaine : 2/3 d’entre elles donnent désormais une information correcte sur le sujet. • Rappel de la recommandation COB de janvier 2003 : • information sur la stratégie de couverture : politique de prévention, souscription de polices d’assurance ou tout autre forme de couverture plus ou moins externalisée ; • présentation aussi précise que possible de la politique d’assurance du groupe. • Recommandation complémentaire : • préciser si certains contrats d’assurance sont souscrits avec une captive ; mentionner et commenter le mode de gestion du risque et la part du risque conservé.

  44. - Gouvernement d’entreprise - • Constat :près de 80 % des sociétés ont donné une information détaillée mais des efforts restent encore à faire. • Référence aux « principes de gouvernement d’entreprise des rapports conjoints de l ’AFEP et du MEDEF de 95, 99 et 02 » • Efforts particuliers à faire : • information sur les règles applicables aux administrateurs concernant les opérations sur les titres de la société ; • présentation des principales missions de chaque comité et surtout exposé de l’activité de ces derniers au cours de l’exercice ; • évaluation du conseil d’administration ; • règles de répartition des jetons de présence et montants individuels des versements effectués à ce titre à chacun des administrateurs. • Recommandation complémentaire : • adapter les principes à la situation propre de l’entreprise et compléter ceux-ci par toutes autres informations inspirées des meilleurs pratiques en ce domaine ; • information, le cas échéant, sur la prise en compte des nouvelles règles ou recommandations américaines en vigueur (« Sarbanes Oxley Act »).

  45. - Rémunération des mandataires sociaux - • Recommandation complémentaire : s’inspirer des meilleures pratiques constatées, telles que : • un tableau présentant pour chaque mandataire social : sa rémunération fixe, sa rémunération variable, ses jetons de présence et ses avantages en nature ; • la base sur laquelle la part variable est calculée ; • une présentation comparative des rémunérations versées sur plusieurs exercices ; • une information sur les primes d ’arrivée ou de départ ; • un développement sur les régimes complémentaires de retraite spécifiques mis en place pour certains mandataires sociaux.

  46. RECOMMANDATION ADDITIONNELLE- Méthode de dépréciation des actifs incorporels et des écarts d ’acquisition - • Lorsque de telles informations présentent un caractère sensible et significatif, notamment au regard du ratio actifs incorporels/capitaux propres, l’AMF souhaite que les sociétés indiquent : • si elles appliquent ou non par anticipation le règlement n°2002-10 du CRC ; • si non, quelle méthode est appliquée pour le suivi de la valeur de leurs actifs incorporels et écarts d’acquisition en précisant le cas échéant les indices de perte de valeur identifiés et les paramètres utilisés. • Dans le cas où un test de valeur a été effectué : présentation de la méthodologie mise en œuvre (en particulier si utilisation d’une méthode de discounted cash flows). • Plus particulièrement, lorsque le test de valeur a conduit a constater une dépréciation : description fine des hypothèses utilisées et commentaire des résultats obtenus au regard des arrêtés comptables précédents.

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