Port Autonome de Paris

1. Port Autonome de Paris Mission d’opportunité et de faisabilité pour la création d’une plateforme multi modale à Longueil St Marie (Oise) P. Lavoué - Elcimaï H. Vallée -Elcimaï Y. Morin - Port de Paris C. Perreau - Port de Paris J.Y. Kerrotret - Port de Paris M. Pacory - Port de Lille M. Duchateau - Port de Lille

2. Objectifs du dossier • Définir les potentialités du site de Longueil Saint Marie : • En fret captable, selon les études déjà réalisées, • En capacité et évolution du site, • En comparaison des solutions des techniques de manutention, • En coûts économiques.

3. Sommaire • Etape 1 : • Synthèse des études de marchés, • Synthèse des données chiffrées, • Synthèse des approches. • Etape 2 : Etude et comparaison des scénarios • Benchmark, • Calcul des flux potentiels, • Établissement des scénarios. • Etape 3 : Caractéristiques générales • Audit du site, • Caractéristiques des outils et du terrain, • Grilles des phases et des scénarios, • Grilles des surfaces, • Plans des phases, • Coupes de principe des solutions techniques • Budget.

4. Synthèse des études de marché • Etude Oise la vallée par PAP en 1994, • CC Plaine d’Estrée de 2004/2005, • Etude préliminaire schéma directeur VNF de 2002, • Etude VNF Eurosiris de 2001, • VNF-SNE Groupe de travail Oise Aval de 2005, • Statistiques DRE Ile de France en 2003, • Etude PAP et PdH de 2001 , Développement de conteneurs entre le Havre et l’IDF. • Avant Projet (AVP) VNF sur les flux conteneurs SNE de 2005

5. Synthèse des données chiffrées • Potentiel des trafics à priori fluvialisables pour le bassin de l’Oise: 30 MT dont 18,6 en BTP.(étude préliminaire 2002)

6. Activités captables sur la plateforme de Longueil • Prioritairement des conteneurs : • Produits manufacturés type import export, • La conteneurisation des céréales et des farines est un mode de transport en augmentation pour exporter vers des destinations mal équipées en vrac (acheminement et bateau) : estimé à 10 % d’un silo type de 100 000 T = 10 000 T, soit 400 EVP (25T par EVP). • Et éventuellement : • Des colis lourds pour éviter les convois exceptionnels, • Des produits en palettes de sacs, type engrais (20 000 T sur la Vallée de l’Oise), • Et peut être du verre en vrac.

7. Le croisement de plusieurs méthodes est nécessaire pour fiabiliser les chiffres • Les chiffres issus des études précédentes sont macroscopiques et les flux en conteneurs ne sont pas quantifiés localement sur Longueil, • Les résultats de 5 approches ont donc été croisés : • Extrapolation à partir de l’Ile de France, • Volumes échangés entre le département de l’Oise et l’étranger, • Rappel de l’étude préliminaire VNF (2002), • Extrapolation à partir de l’agglomération de Rouen, • Avant Projet VNF sur Seine Nord Europe de 2005. • 2 facteurs de croissances ont été inclus : • Report modale de 7% à 15% à terme, • Croissance des flux de conteneurs de 8% par an selon la moyenne des ports du nord entre 2000 et 2005. Cette croissance est seulement applicable sur quelques années. • Ceci pour évaluer : • Le potentiel du départ. de l’Oise, tout modes, à aujourd’hui, • Les flux captables en 2008, mise en service possible de la plateforme, • Les flux potentiels avec Seine Nord Europe 2012 et +,

8. Synthèse des approches • En 2004, le département de l’Oise représenterait 45 000 EVP pleins tous modes confondus, en hypothèse basse.

9. Sommaire : ETAPE 2 • Etape 1 : • Synthèse des études de marchés, • Synthèse des données chiffrées, • Synthèse des approches. • Etape 2 : Etude et comparaison des scénarios • Benchmark • Calcul des flux potentiels • Établissement des scénarios, • Etape 3 : Caractéristiques générales • Audit du site, • Caractéristiques des outils et du terrain, • Grilles des phases et des scénarios, • Grilles des surfaces, • Plans des phases, • Coupes de principe des solutions techniques, • Budget.

10. Benchmarking • Gennevilliers : • 120 000 EVP tous modes confondus, • 40 000 EVP pleins en 2004 en fluvial, et 10 000 EVP vides, (16 000 EVP pleins en 2000) • 594 000 Tonnes en EVP. • Lille : • 88 100 EVP tous modes en 2004, • 39 319 en part fluvial. • Rouen : Fluvial • 20 012 EVP pleins avec une part modale de 11%. • Bonneuil : • 8000 EVP (inclus dans Gennevilliers) en fluvial, • Strasbourg : • 8,6 MT et 113 000 EVP (tous modes confondus),

11. Calcul des flux potentiels • Hypothèses retenues en conclusion des approches précédentes : • La région, autour du port représenterait 45 000 EVP pleins tout modes confondus, en hypothèse basse, • La part modale cible : 15 % à long terme, • Progression des conteneurs de 8% par an en prolongement de la croissance des flux conteneurs sur les Ports du Nord depuis 2000 (AVP SNE 2005).

12. Les scénarios proposés, en projection du benchmarking et du calcul des flux • Phase 1 : 5 000 EVP pleins et 1 000 vides • Phase 2 : 12 000 EVP pleins et 3 000 vides • Phase 3 : 30 000 EVP pleins et 7 500 vides • Phase 4 : 80 000 EVP Pleins et 20 000 vides • Avec des Variantes sur des hypothèses ferroviaires apportant des flux complémentaires :

13. Sommaire : ETAPE 3 • Etape 1 : • Synthèse des études de marchés, • Synthèse des données chiffrées, • Synthèse des approches. • Etape 2 : Etude et comparaison des scénarios • Benchmark • Calcul des flux potentiels • Établissement des scénarios, • Etape 3 : Caractéristiques générales • Audit du site, • Caractéristiques des outils et du terrain, • Grilles des phases et des scénarios, • Plans des phases, • Coupes de principe des solutions techniques, • Surfaces nécessaires, • Budget.

14. Plan de situation LIGNE TGV PARIS LILLE AUTOROUTE DU NORD – A1 – SORTIE N°11 PROJET DE VOIE FERREE TERRAIN N°2 : 71 000m2 CHOIX POUR IMPLANTATION ETUDIEE TERRAIN N°1 : 65 000m2

15. Audit des niveaux du site • PHEC* de référence : 32.15NGF en 1995, • RN** de l’Oise au droit site : 28.50NGF, • Niveau de la digue actuelle : • Au niveau PHEC + 50cm : 32.50NGF. • Tirant d’eau de l’Oise : • Actuel : 3.50m, • Futur (Seine Nord) : 4.00m. * PHEC : Plus Hautes Eaux de Crues ** RN : Retenue Normale

16. Interface avec l’Oise : • Interface avec l’Oise : • Système palplanche à privilégier • Création d’un retrait d’abordage : • Compensation naturelle • Libre circulation maintenue sur l’Oise • Compensation : • Réseau existant de compensation, • Zone de terrain non inondable, • Protection par digue.

17. Contraintes de mise en œuvre des outils de transbordement par rapport au terrain • Delta de 3m entre le niveau de l’eau (RN) et la plateforme actuelle, • 2 solutions de mise à niveau de la plateforme : • Construction d’une plateforme au niveau de la digue : (surplomb de 4m de la plateforme/Oise) • Cela oriente les techniques de transbordement vers : • La solution grue ou, • La solution portique • Construction de la plateforme en rapport au niveau actueldu terrain, etdéplacement de la digue : (surplomb de 3m de la plateforme/Oise) • La solution chariot REACHSTEACKER devient possible.

18. Structure de la plateforme • La plateforme devra avoir les caractéristiques de portance suivantes • 10T/m2 – Chariot Reachstacker 150T • 6T/m2 – Grue ou Portique • La technique de linéaire de quai choisie est une poutre porteuse, sur palplanche et tirants associés pour réduire les portances. • Linéaire de quai : • 150ml : Minimum pour accès utile aux conteneurs, avec 1 poste de déchargement de barges, • 340ml : Maximum pour 2 postes de déchargement.

19. Grille des phases,des scénarios et des solutions

20. La taille des barges influe sur le linéaire de quai et les besoins de stockage • 264 EVP et 132 ml de cale pour LOGISEINE actuel. • 324 EVP maxi et 150 ml de cale sur SEINE Nord. • 200/110 EVP maxi et 100/80 ml de cales existantes sur le Benelux • Le linéaire de quai requis est de : • 150 ML pour les scénarios de 5000 à 12000 EVP qui sont conçus avant SNE et donc calibrés pour un convoi par semaine type Logiseine de 264 EVP ou 2 convois par semaines de 88 EVP (75 ml) • 340 ML pour les scénarios de 30 000 EVP et plus qui sont conçus avec SNE, donc calibrés pour 2 postes de chargement des 324/264 EVP ou 3 postes de chargement des gabarits du Benelux

21. ETAPE 3 (suite) : Grille des surfaces

22. Outils de transbordement • Grue fluviale sur pneu : 1 300 k€ • Capable de décharger une barge • Déplacements libres sur le quai • Chargement/déchargement tous types (camions – fer) • Charge sous essieu faible  • Ne pas confondre avec une grue routière • Portique fluvial : 2 300 k€ • Chargement/déchargement tous types • Stockage entre les jambes • Déplacements libres sur le quai • Quai avec poutres de roulement dédiées

23. Autres outils de manutention • Reachstacker 30T : 500 à 700 k€ • Capable de décharger une barge • Chargement/déchargement tous types (camions – fer) et mise en stock • Charge sous essieu de 90 à 150 T • Chariot 30T : 300 k€ • Chargement/déchargement tous types (camions – fer) et mise en stock • Charge sous essieu de 90 à 150 T • Chariot 10 T : 170 k€ • Pour les conteneurs vides • Charge sous essieu de 20 T .

24. Coupe de principe – Sol Grue Hauteur digue