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L’HOSPITALISATION « PLACEMENT » A propos de 28 patients pris en charge en court séjour gériatrique. Dr M FRESIL - Dr B MEIGNE-LE GAL Dr C LE PROVOST Centre hospitalier Bretagne Atlantique 56000 VANNES. POURQUOI CETTE ETUDE ?.
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L’HOSPITALISATION « PLACEMENT »A propos de 28 patients pris en charge en court séjour gériatrique. Dr M FRESIL - Dr B MEIGNE-LE GAL Dr C LE PROVOST Centre hospitalier Bretagne Atlantique 56000 VANNES
POURQUOI CETTE ETUDE ? • Le terme de placement est encore fréquent comme motif d’hospitalisation d’un patient âgé. • Pauvreté des références bibliographiques en gériatrie. • Méconnaissance d’un état de fragilité ou problème social ? • Reconnaître les caractéristiquesmédico-sociales de ces hospitalisations et leur devenir. • DEPISTER LES PATIENTS A RISQUE ET LES REPERER PLUS TOT AFIN: • D’éviter les situations de crise • D’optimiser la prise en charge dès les urgences
LES BUTS DE CETTE ETUDE • Il s’agit d’uneétude prospective, réalisée dans le service de médecine gériatrique du CHBA de VANNES du 01 janvier 2003 au 31 décembre 2003 à propos de 28 patients hospitalisés pour placement. • Afin d’étudier • Le profil médico-social de ces patients • Le diagnostic porté au cours de l’hospitalisation • L’origine de la demande de placement • Le devenir à moyen terme de ces patients • Afin de déterminer : • La réalité de l’hospitalisation placement.
LES PRINCIPAUX RESULTATS • Description de la population étudiée • Age: Population d’octogénaires; moy : 85 ans • Sexe: 9 hommes (32%) /19 femmes (68%) • Situation socio-familiale: • 39% vivent en couple à domicile • 36% vivent seuls à domicile dont 7 veufs et 3 célibataires • 18 % sont veufs et vivent chez leurs enfants • 7% vivent en institution
Description de la population (2) • Aide à domicile: • Aucune aide: 7 patients (25%) • Aide famille seule: 7 patients (25%) • Aides à domicile et famille: 11 patients (39%) • Aides à domicile: 3 patients (11%) • Dépendance: GIR 1+ 2: 11+10 patients (75%) • Pathologies associées • Insuffisance cardiaque (54%) • Démence (25%) • Patho ostéo-articulaires (25%) • Poly-vasculaires (18%) • Patho neurologiques (14%)
Description de la population (3) • MMS: • < 25: 21 patients (75%) • < 20: 16 patients (57%) • Troubles du comportement: 10 patients (36%) • Inscription en maison de retraite: 7 patients (25%)
2) La demande de placement • Formulée par: • Le médecin des urgences : 12 patients (43%) • Le médecin traitant : 7 patients (25%) • La famille : 9 patients (32%) parmi lesquels • 5 étaient déjà inscrits en institution • 6 vivaient à domicile avec leur conjoint
3) Le diagnostic à la sortie • On retrouve : • Pathologie médicale « aiguë » chez 19 patients (68%) Néoplasie(3); AVC(3); I Card/pneumopathie(2); F bassin(2); Tass Vert(2); Septicémie(1) … • Troubles du comportement chez 9 patients (32%) • Lorsque la demande de placement émanait: • Du médecin des urgences : 92% pathologie médicale • De la famille: 78% troubles du comportement • Du médecin traitant: 71% pathologie médicale
4) Le devenir du patient • Retour à domicile : 4 patients (14%) Entourés, autonomes,MMS>25,patho aiguë, demande par médecin des urgences • Décès : 4 patients (14%) • Institution : 20 patients (72%) • Après demande formulée par urgences: 25% de décès; 25% RAD; 50% institution • Après demande de la famille: 11% décès; 89% institution
LIMITES METHODOLOGIQUES • Faible effectif • Ne permet pas une analyse statistique significative • Collaboration urgentistes/gériatres avec intervention quotidienne de la cellule d’évaluation gériatrique au SAU • Formation des internes • Age d’inclusion • Motif social limité à l’hospitalisation «placement»
CONCLUSION • Même si l’hospitalisation placement débouche sur une institutionnalisation. • Une pathologie médicale est toujours retrouvée. • Témoin d’un équilibre précaire chez les patients «fragiles » qu’il est important de repérer très tôt. • Afin de ne pas retarder la prise en charge au risque d’aggraver la dépendance • Prépondérance des troubles psycho- comportementaux : • Témoin d’une crise familiale • Nécessité d’une aide à l’aidant • L’urgence sociale reste exceptionnelle.