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Open Access à l’Université de Liège Historique d’une politique institutionnelle Bernard Rentier Recteur-Président. Open Access: les causes. Fin des années ‘90: les coûts des abonnements aux publications (périodiques) ont explosé et sont devenus inabordables pour les universités
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Open Accessà l’Université de LiègeHistorique d’une politique institutionnelleBernard RentierRecteur-Président
Open Access: les causes • Fin des années ‘90: les coûts des abonnements aux publications (périodiques) ont explosé et sont devenus inabordables pour les universités • La publication électronique est apparue et a bénéficié de développements techniques • Des bibliothécaires et des chercheurs ont réagi et inventé le concept de l’Open Access (OA), ou accès libre. • « Pay to publish » plutôt que « pay to read »
Open Access: le concept • Ce qui importe, c’est l’accès! Le reste n’est que de la technique • L’accès est assuré par la connexion Internet • L’accès aux résultats des recherches subventionnées par les deniers publics doit être libre et sans entraves techniques ni financières • Dans le principe, les données expérimentales devraient aussi être librement accessibles (Open Data)
Open Access: les dépôts • Comment garantir l’accès libre tout en préservant les avantages du passé ? • Au moyen de dépôts électroniques • Explorables par les moteurs de recherche • Si encore sous embargo, téléchargeables sur simple demande (e-print request) • Les dépôts doivent-ils être centralisés, (nationaux, régionaux, etc) ? • Doivent-ils être thématiques ? • Doivent-ils être institutionnels ?
Open Access: les dépôts • Les dépôts centralisés • Ne collectent pas tout ☹ • Ne peuvent être obligatoires par manque d’autorité ☹ • Facilitent la vie des institutions ☺ • Les dépôts thématiques • Ne sont attractifs que dans certains domaines ☹ • Ne peuvent être obligatoires par manque d’autorité ☹
Open Access: les dépôts • Les dépôts gérés par les bailleurs de fonds • Ne collectent pas tout, seulement ce que ces organismes ont financé ☹ • Peuvent être rendus obligatoires en vue de l’obtention d’un autre financement, d’un renouvellement de fonction, d’une promotion ☺ • Peuvent récolter les données automatiquement à partir d’autre dépôts pour générer des répertoires ☺
Open Access: les dépôts • Les dépôts institutionnels (DI) • Récoltent tout ☺ • Peuvent être rendus pratiquement obligatoires par divers incitants ☺ • Fournissent automatiquement des répertoires ☺ • Peuvent récolter automatiquement des données d’autres dépôts ou de dépôts sub-institutionnels ☺
Open Access: les dépôts • Les dépôts institutionnels (DI) • Constituent des collections numérisées • Doivent être interopérables • S’insèrent dans un réseau mondial • Créent une base de données globale de toute la recherche en accès libre • Sont explorables par les moteurs de recherche • Sont actuellement plus de 2.000 mais peu sont en texte intégral —> incomplets
Open Access: les dépôts • Un dépôt institutionnel offre à ses chercheurs: • Le moyen de diffuser le résultat de leur travail, gratuitement, au monde entier • Un archivage sûr et permanent (tant pour le travail terminé que pour l’en-cours) • Un endroit où afficher leurs données d’appui non-publiées • Une entrée unique à plusieurs sorties (CV, publications) • Un outil pour l’évaluation de la qualité de leur recherche • Un outil de marketing personnel…
Le dépôt: « obligatoire »? • Un dépôt institutionnel n’a de sens que s’il est exhaustif • Un dépôt ne se remplit que s’il est « obligatoire » (90% vs 8%) • L’obligation pure et simple n’est guère dans les mœurs universitaires • Cependant il existe des obligations, il suffit d’ajouter celle-ci, en la faisant comprendre, donc en faisant adhérer • L’obligation peut être douce mais ferme
Le dépôt: « obligatoire »? • L’obligation « à la liégeoise »: le bâton • Le rapport produit automatiquement par ORBi peut être téléchargé par les autorités académiques. • Le rapport produit automatiquement par ORBi constitue le seul document officiel valable pour les évaluations • promotions • demandes de crédits de recherche, de ressources humaines, de ressources financières ou de ressources immobilières • Le site web d’ORBi est accessible à tous, consultable, entre autres, par nom d’auteur • Le répertoire institutionnel comporte un lien direct avec ORBi
Le dépôt: « obligatoire »? • L’obligation « à la liégeoise »: la carotte • ORBi publie en continu les statistiques d’accès • ORBi publie un « hit parade » des auteurs les plus consultés, des articles les plus téléchargés, etc. • ORBi établit un lien avec toute citation d’un article qui y est déposé • Le rapport produit automatiquement par ORBi est agréablement et logiquement présenté, selon les coutumes des grands secteurs de recherche. Il sert ainsi de liste de publications pour les CV et peut être imprimé, à jour, à tout moment
Le dépôt: « obligatoire »? • L’obligation « à la liégeoise »: la carotte • La présence dans ORBi augmente sensiblement le lectorat d’un article • La présence dans ORBi augmente ses citations • La présence dans ORBi donne une seconde vie à des articles anciens Pour autant que le dépôt contienne le texte intégral et qu’il soit explorable par les moteurs de recherche (pas de pdf!!!)
EOS (Enabling Open Scholarship) • Un outil collectif d’encadrement pour les institutions désireuses d’installer un dépôt • Informations • Trucs et astuces • A faire et à ne pas faire • Références • Statistiques • News and Views • Aspects légaux • Etc.
Bernard RENTIER (Chairman), U. Liege, Belgium Tom COCHRANE, QUT, Brisbane, Australia William DAR, ICRISAT, Hyderabad, India Stevan HARNAD, UQAM, Montréal, Québec & U. Southampton, UK Keith JEFFERY,Sci & Tech Facilities Council, Swindon, UK Sijbolt NOORDA, VSNU, The Netherlands Stuart SHIEBER, Harvard U., Cambridge, USA Ian SIMPSON, U. Stirling, UK Peter SUBER,Harvard U., Cambridge, USA John WILLINSKY, Stanford U., U. British Columbia & Simon Fraser U., USA Alma SWAN, Key Perspectives Ltd, Truro, UK
EOS Enabling Open Scholarshipwww.openscholarship.org • www.openscholarship.org
EOS (Enabling Open Scholarship) • Un outil collectif pour accompagner les institutions qui souhaitent établir un dépôt. • Cotisation de membre pour soutenir les dépenses de fonctionnement • 500 € / an (institutionnel) • 50 € / an (individuel) www.openscholarship.org
ORBi(Open Repository & Bibliography)à l’ULg:un modèle participatif, collaboratifet obligatoire
ORBi: un modèle participatif • le dépôt est réalisé par les auteurs eux-mêmes, sur base collaborative, et non par des tiers • leur rôle et leur responsabilité sur le patrimoine personnel et collectif que constituent leurs publications leur sont rendus
ORBi: objectifs • Offrir une visibilité individuelle • Offrir une visibilité institutionnelle • Contribuer à l’avènement de l’accès libre à l'information scientifique • Fournir les éléments pour une évaluation individuelle et collective
Dépôts institutionnels • Cadre contraint et précis d'interopérabilité • Parfaite compatibilité entre logiciels = standards techniques éprouvés: OAI-PMH (Open Archives Initiative Protocol for Metadata Harvesting)
Dépôts institutionnels • Explorable par les moteurs de recherche • 3 conditions: • 1. existence rapportée aux grands moteurs de recherche • 2. format de texte complet (pas seulement métadonnées) • 3. format sémantique lisible (HTML, XML ou éventuellement « searchable pdf »)
Dépôts institutionnels:pour qui? • Universités, centres de recherche et organismes finançants • inventaire • vitrine des activités scientifiques
Dépôts • Centraux (ou régionaux, nationaux) • Thématiques • Gérés par un organisme finançant • Institutionnels
Un dépôt qui ne comporte pas les textes complets mais seulementles titres et métadonnées,n'est pas un dépôt en accès libre,c'est une simpleliste bibliographique
ORBi à l’ULg • Développement « maison » utilisant Dspace • 18 mois de développement • Lancé officiellement le 26 novembre 2008 • Après 20 mois: 50.000 enregistrements,30.000 avec texte intégral • Dans le top 50 de ROAR • Le succès est dû au caractère « obligatoire » du dépôt
ORBi à l’ULg • Caractère obligatoire: • Rapport automatisé ORBi = seul document officiel recevable comme liste de publication du CV • Texte intégral obligatoire à partir de 2002