Aide médicale en mer ORSEC Mer

1. Aide médicale en merORSEC Mer Dr COUDREUSE Matthieu SCMM 64, SAMU 64 A Bayonne Mail: urg33m@free.fr Capacité de Médecine de Catastrophe Mars 2010

2. EVALUATION DES RISQUES • Conditions météorologiques et état de la mer (mer supérieur à 5 = forte: houle de plus de 4 m) (30 nœuds = 60 km/h) • Trafic maritime • Accès à la côte

3. CONDITIONS METEO • 1/3 du temps - VENT > 30 Nd • - MER > 5 TRAFIC MARITIME Chaque jour : 150 bâtiments 320 000 T d’hydrocarbures 90 000 T de produits dangereux 550 000 passagers/an ZEE MANIFESTATIONS NAUTIQUES 1200 / an 494 communes côtières 10 départements 4 régions PECHE 15 000 marins 4 300 navires 460 M € 3 ports autonomes 5 ports d’intérêt national

4. L’AIDE MEDICALE EN MER: dispositif • Le Centre de Consultation de Médecine Maritime de TOULOUSE (CCMM) • Les SAMU de Coordination Médicale Maritime (SCMM) • Le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS)

5. L’AIDE MEDICALE EN MER: dispositif

6. Opérationnel Régulation Choix Activation Vecteur CROSS CCMM SAMU Territorialement compétent SCMM Soins à bord sans déroutement Soins à bord avec déroutement Evacuation médicale avec médecin Evacuation médicale sans médecin Mise à bord d’une équipe médicale, non suivi d’une évacuation médicale Equipe SMUR

7. ORSEC MER • Remplace les anciens plans de secours à naufragés sur la zone de défense du préfet atlantique • La grande nouveauté: l’interface mer/terre avec un médecin au niveau des CROSS • Plusieurs subdivisions dont une s’intitule: secours à de nombreuses victimes

8. ORGANIGRAMME GENERAL ORSEC départemental ORSEC maritime ORSEC zonal PREMAR PREFET PDZ COZ CROSS COD Arrêté interpréfectoral d’interface • points de débarquement • adaptations locales PCO Moyens de Secours en mer Moyens de Secours à terre

9. CROSS ETEL / CORSEN PREFECTURE MARITIME CELLULE OPERATIONNELLE CELLULE INTERFACE CENTRE DES OPERATIONS MARITIMES Responsable : Officier CROSS (CMS) Membres : Equipe de quart CROSS Equipes de renfort CROSS Missions : - choix, engagement et contrôle opérationnel des unités de sauvetage - direction des opérations - decompte des naufragés Responsable : Officier de renfort CROSS Membres : 1 officier SDIS 1 médecin Missions : - centralisation, vérification, synthèse des informations - liaisons avec PCO et COD - information des autorités (via PREMAR) Responsable : Officier de permanence EM Membres : Officier d’astreinte AEM Officier de communication Equipe de quart COM Missions : - appui au CROSS - centralisation de l’info - information des autorités - communication PREMAR PCO COD COGIC Directeur CROSS CICADMER PREMAR

10. DECLENCHEMENT DU PLAN ORSEC MARITIME ALERTE CROSS CODIS COZ MANCHEPLAN BISCAYE PLAN AUTORITES PORTUAIRES PREMAR PREFET PDZ ORSEC MER / D1 ORSEC TERRE

11. DIAGRAMME DES TRANSMISSIONS POUR LA MER Armateur PREMAR CODIS MRCC COM CROSS Navire sinistré COD Moyens aériens SCMM COG Relais radio (OSC ou sém.) Moyens nautiques Capitaineries PMA Mer

12. ORSEC MARITIME / NOMBREUSES VICTIMES ORGANISATION DE LA MEDICALISATION DES OPERATIONS

13. MEDICALISATION EN MER • PRINCIPES DE BASE • - assurer la médicalisation des secours en mer ; • - assurer un passage obligé des naufragés par un poste d’accueil médicalisé à terre. • 2. ALERTE MEDICALE INITIALE • 2.1. Dès réception de l’alarme relative à un sinistre maritime majeur, le CROSS engage les premiers moyens médicaux d’évaluation (SSA et/ou SMUR) en coordination avec le SCMM de zone. • Le médecin chef de cette première équipe médicale prend la fonction de Directeur des Secours Médicaux mer (DSM mer). • 2.2. Le COM fait rallier le CROSS par un médecin des armées qui exerce les fonctions de médecin conseil du CROSS et de responsable des secours médicaux mer (RSM mer). • Il se met dès que possible en relation avec le SCMM de zone et les cellules d’urgences médicales locales impliquées à terre.

14. MEDICALISATION EN MER 2. ALERTE MEDICALE INITIALE (suite) 2.3. La première équipe médicale d’évaluation communique dès que possible un premier bilan de situation au CROSS et au SCMM si le RSM n’a pas encore rallié le CROSS. 2.4. Le CMS et le RSM mer déterminent conjointement la configuration de l’organisation médicale à mettre en place pour la mer (évacuations, mise en place d’un PMA Mer…).

15. MEDICALISATION EN MER 4.3. Évacuations médicales directes Principe : même en cas de mise en œuvre d’un PMA mer, le passage de tous les naufragés par un point de débarquement et un PMA terre est la règle afin que soit assurée la traçabilité nécessaire de ces évacuations. Le RSM mer peut autoriser, sur demande du DSM mer, le transfert direct d’un blessé vers un centre de soins depuis le navire sinistré ou le PMA mer (sans passage par le PMA terre). Dans ce cas, le RSM mer doit en informer le DSM terre. 5. SUBORDINATION DES MEDECINS SUR ZONE Les médecins sur zone sont seuls juges de leurs actions techniques médicales, réalisées en adéquation avec les moyens mis à leur disposition. Les équipes médicales du dispositif mer, placées sous la responsabilité du Responsable des Secours Médicaux mer, restent subordonnées au Commandant du navire sur lequel elles se trouvent.

16. LOGIGRAMME DE LA MEDICALISATION EN MER CROSS COM SCMM Équipe médicale d’évaluation Équipe médicale d’évaluation Bilan situation médicale à CROSS COD CROSS SAMU DSM Terre SCMM Médecin PCO Choix et mise en place du dispositif médical en mer

17. CIRCUIT GENERAL DES NAUFRAGES NAVIRE SINISTRE CROSS PMA MER DSM mer RSM mer POINT DE DEBARQUEMENT SAMU (DSM) CODIS (COS) PMA TERRE HOPITAUX, CENTRES DE SOINS ET D’HEBERGEMENT

18. ORSEC MARITIME / NOMBREUSES VICTIMES MOYENS DE LA MEDICALISATION DES OPERATIONS

19. ORSEC MARITIME / NOMBREUSES VICTIMES LOT CATASTROPHE MARINE NATIONALE • RAMASSAGE • INITIALISATION DU TRAITEMENT • Et MISE EN CONDITION D’ÉVACUATION… • de 20 blessés (conventionnels) potentiels (dont 4 UA) pour une durée de 2 heures sans ravitaillement. • Lot complet prévu pour être utilisé à bord d’un navire.

20. ORSEC MARITIME / NOMBREUSES VICTIMES LOT CATASTROPHE MARINE NATIONALE • Positionné près d’une plate-forme avion/hélicoptère (BAN Landivisiau) • Disponibilité sans délai depuis le lieu de stockage vers le vecteur aérien • Transportable par fourgon léger • Ensemble complet hélitreuillable (normes aéronautiques poids / contenant / volume) • Opérationnel sans délai sur le site d’utilisation • Ergonomie optimisée pour une réelle efficacité lors du déploiement

21. ORSEC MARITIME / NOMBREUSES VICTIMES LOT CATASTROPHE MARINE NATIONALE • 24 Caisses • 2 matelas coquille • 8 gouttières « bellisles » • 8 brancards • 4 barquettes de sauvetage

22. ORSEC MARITIME / NOMBREUSES VICTIMES LOT CATASTROPHE MARINE NATIONALE • AUTONOMIE • Les durées de prise en charge sont limitées par les quantités d’oxygène (base de 4 patients en ventilation contrôlée): actuellement 2H00 pour 4 patient intubés • Les quantités de fluides à perfuser et autres médicaments • CONFIGURATION • Ce lot catastrophe est dissociable en 3 sous-ensembles : • Traitement de 10 blessés (12 caisses / 620 kg) • Complément à 20 blessés (10 caisses / 530 kg) • Lot complémentaire (O2) (2 caisses / 104 kg)

23. ORSEC MARITIME / NOMBREUSES VICTIMES LOT CATASTROPHE MARINE NATIONALE

24. ORSEC MARITIME / NOMBREUSES VICTIMES LOT CATASTROPHE MARINE NATIONALE

25. ORSEC MARITIME / NOMBREUSES VICTIMES VECTEURS AERONAUTIQUES

26. ORSEC MARITIME / NOMBREUSES VICTIMES VECTEURS AERONAUTIQUES

27. 2 Super frelon (LVC) 2 DPN SP (LR / CH) 6 BK 117 - EC145 1 Puma SAR (Cazaux) 3 Hélicoptères 2 Seaking (Portland / Solent) 1 Seaking (Chivenor) 1 Seaking (Culdrose) 2 Seaking (Corogne / Santander)

28. ORSEC MARITIME / NOMBREUSES VICTIMES VECTEURS NAUTIQUES

29. ORSEC MARITIME / NOMBREUSES VICTIMES VECTEURS NAUTIQUES

30. Et en pratique…