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Dangers méconnus des arts martiaux et sports de combat : exemple de la maladie de Parkinson. Roland Sultana Kinésithérapeute Cadre de Santé et Karaté CN. Jacques Crémieux, Professeur des Universités, UFR STAPS de l’Université de Toulon.
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Dangers méconnus des arts martiaux et sports de combat :exemple de la maladie de Parkinson Roland Sultana Kinésithérapeute Cadre de Santé et Karaté CN. Jacques Crémieux, Professeur des Universités, UFR STAPS de l’Université de Toulon. Gilbert Heurley Médecin spécialiste en Médecine Physique et Réadaptation et ancien pratiquant de Boxe Française et Canne.
Le risque de maladie de Parkinson augmente avec le nombre de coups à la tête et le nombre de K.O. (Mohamed Ali étant le cas le plus connu)
« Sur le court terme, il peut y avoir des troubles du sommeil, du comportement ou des maux de tête. • Sur le long terme, peuvent s’installer des pathologies neurologiques plus graves, connues sous le nom de démence pugilistique. » • Selon Jean-François Chermann, 30% des boxeurs développent après leur carrière ces symptômes de démence, des troubles de l’équilibre, de la mémoire ou encore de la motricité à des degrés plus ou moins graves : • Plus on prend de KO et plus les risques sont élevés. • Les amateurs ne sont pas épargnés. Date de publication : 6 octobre 2010 http://www.dailymotion.com/video/xf7qjx_jean-francois-chermann_news
François Chermann, neurologue, spécialiste en France des commotions chez les sportifs, est responsable de la consultation « Commotion cérébrale et sport » à l'hôpital Léopold-Bellan de Paris.
Ne pas informer les pratiquants et les enseignants sur ce risque peut-il être assimilé à une omerta ? • En effet, il n’y a aucune mention de ce problème sur le site de la Fédération F. Karaté
Ce manque d’information peut-il couter très cher dans quelques années ? • sur le plan de l’image de marque de la Fédération, un procès avec un ancien pratiquant devenu parkinsonien serait-il désastreux ? • sur le plan financier, cela pourrait-il donner lieux à des dommages et intérêts conséquents, avec des arguments comme : « la Fédération connaissait le risque et elle n’a prévenu personne, au contraire elle a autorisé les K.O. lors des combats » ? • sur le plan pénal, les dirigeants pourraient-ils être poursuivis personnellement au même titre que les responsables du scandale du sang contaminé ?
http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:SCFzGPkcfKcJ:www.ffkarate.fr/disciplines-associees/full-contact-karate-contact.php+&cd=1&hl=fr&ct=clnkhttp://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:SCFzGPkcfKcJ:www.ffkarate.fr/disciplines-associees/full-contact-karate-contact.php+&cd=1&hl=fr&ct=clnk
Paradoxalement, la pratique des arts martiaux rapides et sports de combat (sans coups portés à la tête) peut aider les patients présentant une maladie de parkinson • au stade initial de l’affection avec traitement par dopamine bien équilibré (encore appelée « phase de lune de miel »).
L’efficacité de plusieurs techniques à base de mouvements rapides a été démontrée par des études inspirées de l’« evidencebasedmedicine » pour les patients parkinsoniens présentant une atteinte fruste. • Il s’agit de la Tendem-therapy à 90 tours par minute, • du tapis de marche à vitesse rapide avec harnais de suspension • et de la boxe sans combats
http://www.houston.va.gov/pressreleases/Treadmill_Training_Improves_Quality_of_Life_for_Veteran_with_Parkinson_s.asphttp://www.houston.va.gov/pressreleases/Treadmill_Training_Improves_Quality_of_Life_for_Veteran_with_Parkinson_s.asp
Paramètres de contrôle • Le paramètre de contrôle commun à toutes ces techniques est le mouvement effectué à vitesse rapide • La quantité de pratique mesurée en nombre de minutes par jour est également déterminante. Ce facteur n’a pas été totalement étudié. • Dans le protocole de tandem therapy, il s’agissait de 60 minutes d’exercices 3 fois par semaines • Est il possible et utile d’augmenter ce temps?
D’autres techniques utilisant des mouvements rapides ont probablement la même efficacité sur la maladie de Parkinson Elles attendent des études bien menées dans le futur : • - les katas de Karaté • - les kions • - les kumites (combats) codifiés sans coups à la tête • - sans oublier les échauffements rapides, le saut à la corde et les frappes rapides dans les sacs de sable…
Le problème des K.O. préoccupe les pratiquants et les enseignants en karaté comme le prouve les articles sur le web http://kcmauleon.over-blog.com/article-coupe-de-france-retour-a-la-baston--38579796.html
http://www.ellipse-avocats.com/2013/02/theorie-de-lacceptation-des-risques-etat-des-lieux/http://www.ellipse-avocats.com/2013/02/theorie-de-lacceptation-des-risques-etat-des-lieux/
En conclusion et pour ouvrir le débat : • K.O. = danger ? • Faut-il les interdire ? • Faut-il avertir les combattants des risques encourus (en particulier sur les sites internet des fédérations) ? • Faut-il leur remettre et faire signer un document écrit spécifiant les risques encourus ? • Faut-il lancer des recherches sur les effets du karaté et autres arts martiaux avec mouvements rapides (sans coups à la tête) pour les patients atteints de maladie de Parkinson ?