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PROBLEMATIQUE DE LA SECURITE TRANSFUSIONNELLE CHEZ LE DREPANOCYTAIRE EN AFRIQUE Saliou Diop saliou.diop@ucad.edu.sn. Atelier Drépanocytose Monaco Monaco 28-29 Octobre 2013. Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Centre national de transfusion sanguine Dakar. Moyens thérapeutiques.
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PROBLEMATIQUE DE LA SECURITE TRANSFUSIONNELLE CHEZ LE DREPANOCYTAIRE EN AFRIQUESaliou Diop saliou.diop@ucad.edu.sn Atelier Drépanocytose Monaco Monaco 28-29 Octobre 2013 Université Cheikh Anta Diop de Dakar Centre national de transfusion sanguine Dakar
Moyens thérapeutiques • Situation en Afrique • Etudes pilotes • PEV:Tuberculose, DTCP, Rougeole,Fièvre jaune, Hépatite B, Haemophilusinfluenzae, Pneumocoque (2012) • 14 sur les 21 pays francophones d’Afrique • Absence de politique sociale • Absente • Dépistage néo natal • Vaccination • Centres spécialisés • Prise en charge sociale • Greffe de CSH • Hydroxyurée • Transfusion sanguine
Transfusion sanguine et drépanocytose Transfusion simple dans les cas d’anémie aiguë. - Hémolyse aigue - Séquestration splénique - Infection par le parvovirus Les échanges ponctuels curatifs - Accident Vasculaire Cérébral - Syndrome Thoracique Aigu - Séquestration hépatique - Accident septique grave - CVO hyperalgique ne cédant pas aux antalgiques majeurs - Échec Etiléfrine dans le priapisme Les échanges ponctuels préventifs • Préparation à une intervention chirurgicale • Préparation à un long voyage • Grossesse • Transfusion sanguine AU LONG COURS • ATCD d’AVC • CVO et STA récidivants si Hydroxyurée impossible • Ulcères de jambe récidivants • Priapisme récidivant • Défaillance multiviscérale • Doppler transcranien anormal
Transfusions pratiquées à Dakar Repartition des patients selon le nombre d’unités transfusées Proportion des patients transfusés selon leur âge
Pratique transfusionnelleSimple transf. = 339 Proportion de patients transfusés selon le sexe
Défis de la transfusion sanguine en Afrique • Insuffisances dans l’organisation et le management • Forte prévalence des agents infectieux dans la population générale • Faible nombre de dons de sang • Taux élevé de donneurs familiaux • Infrastructures et équipements insuffisants • Conditions de Dépistage très variables • Faiblesse du système d’hémoviglance • Utilisation de sang total encore prédominant • Jeune âge des receveurs
Disponibilité Sécurité Assurer les besoins RisqueZero Resources Science Décision basée sur les preuves Analyse coût-bénéfice Législation
1- Organisation et management OMS, 2008
DON DE SANG DANS LE MONDE SELON L’INDEX DE DEVELOPPEMENT HUMAIN • VERY HIGH • HIGH • MEDIUM • LOW • NA HDI = Human Development Index SENEGAL 2012 HDI : 0.470 Source: WHO Global Database on Blood Safety (GDBS), 2009 survey
Don de sang • Freins socio culturels (tabous, éducation) • Freins économiques réduit l’accès au donneurs de sang potentiels • Ressources humaines et financières • Moyens pour des équipes mobiles (2-3 fois plus cher pour le recrutement du donneur) • Moyens pour la fidélisation des donneurs
3- Le risque infectieux • Prévalence élevée dans la population (pays présents) • VIH: 0,5- 4 % • HBV: 10-16% • HCV: 0,5- 2% • Syphilis: 0,5-2% • Agents infectieux non dépistés • Plasmodium • HTLV 1 • Techniques utilisées non performantes: Exemple: Test rapides
Nature des tests • 15 HCV: (8 tests rapides 5 Ab EIA 2 Ag/Ac EIA) • 17 Ag HBs (10 tests rapides 7 EIA) • Sensibilité globale:
† • † • ‡ Risque résiduel VIH Transfusion, March 2011,Volume 51, Issue 3, pages 486–492, France (2007-2009): 1,38 – 1,63 1/2 600 000 RR: X 15 – 48
Risque résiduel CAUSES: • Erreur technique • Don provenant d’un donneur très récemment infecté (fenêtre sérologique) • Variant viral non reconnu par le réactif • Don infectieux séronégatif chez un porteur chronique COMMENT LE REDUIRE? • 1- Dépistage du génome viral : Coût élevé • 2- anti HBc mais: • Fort taux de positivité (75%au Sénégal) • Cas de faux positif • Quelques anti HBcneg sont aussi infectieux( ceux qui ont un faible titre anti HBs) • 3- Tests qui détectent tous les mutants • 4- Besoins d’études supplémentaires pour les pays endémiques
4- Risque immunologique • Immuno Hématologie donneurs: • Système ABO • Ag D du système rhésus • Immuno Hématologie receveurs • RAI non systématique avant transfusion • Transfusion de sang compatibilisé • Population drépanocytaire: moins de différence antigénique entre receveurs et donneurs qu’en France.
Risque immunologique (RAI positive chez les drépanocytaires) • Notre série: 8, 3 % • NorolF (France, 1994) 30,6% PSL RH-K compatible: 8,2 % • Aygun(USA, 2002): 29 % (enfants) 47 % (adultes) • Murao(Brésil, 2005): 9,9 %
5- Le risque de surcharge martiale • 1 CGR apporte 200 mg de fer • Traitement chélateur du fer non disponible (coût élevé) • Echanges transfusionnels peu utilisés • Manuels • Sur machine (coût élevé des consommables)
La surcharge en fer • Il n’ya pas de mécanisme d’élimination du fer par l’organisme • 1 CGR apporte 200 -250 mg de fer • 1 seule transfusion de 2 CGR équivaut à l’absorption habituelle de fer alimentaire pendant un an • Elle est inéluctable dans les programmes de transfusion au long cours (10-20 transfusions) • Le niveau de surcharge en fer est proportionnel au nombre d’unités transfusées
Conséquences de la surcharge en fer • Longtemps asymptomatique (surcharge importante au début des signes cliniques) • Atteinte hépatique • Premier organe de la surcharge • Infiltration des cellules parenchymateuses puis fibrose portale (2 ans après début des transfusions) puis cirrhose ( 5 à 10 ans) • Atteinte cardiaque : • plus lente que la surcharge hépatique • Principale cause de décès (arythmie et insuffisance cardiaque) • Endocrinopathies • Arthropathies
La surcharge en fer Taher AL, Hemoglobin, 2009
Indications du traitement chélateur • Après 10-20 transfusions de GR • Ferritinémie > 1000 ng/ml • Conc. hépatique en fer > 3-7mg de fer /g poids sec
6- Utilisation non rationnelle • Prescriptions inappropriées sont fréquentes • Stockage avancé de sécurité (peur de ne pas en disposer) • Prescription paramédicale (31,6 % au Burkina en 2006) • Moins de 10 % des pays ont des recommandations nationales
7- Hémovigilance et système d’assurance qualité • Moins de 50 % des pays ont mis en place un système qualité • Absence de référentiel accepté par tous • Absence de comité hospitalier transfusionnel (65%)
Comment améliorer la pratique transfusionnelle chez les drépanocytaires en Afrique ? • Renforcer les bonnes pratiques transfusionnelles • Echanges transfusionnels • Rendre disponible les traitements chélateurs du fer • Meilleure accessibilité de l’Hydroxyurée
NOTRE SERVICE Laboratoires Dons de sang Service d’Hématologieclinique 2 salles de consultation 1 salle de soins 1 salle de réunion 7 litsd’hospitalisation du jour 13 litsd’hospitalisation de nuit (5 cabinesindividuellse et 4 cabines doubles) 2 Bureaux
CONCLUSION • D’importants progrès ont été réalisés sur le niveau de sécurité de la transfusion sanguine en Afrique durant ces dix dernières années. • Il persiste encore de nombreux défis • Leur prise en compte doit être considérée dans les programmes de prise en charge de la drépanocytose