L’UN DE CES PLUS PETITS

1. L’UN DE CES PLUS PETITS Leçon 8 pour le 24 août 2019

2. « Et le roi leur répondra : « Amen, je vous le dis, dans la mesure où vous avez fait cela pour l’un de ces plus petits, l’un de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » (Matthieu 25.40.) Étude de la semaine : Matthieu 5.2-16 ; 38-48 ; Romains 12.20,21 ; Luc 16.19-31 ; 12.13-21 ; Matthieu 25.31-46.

3. « 17 Ne rendez à personne le mal pour le mal. Efforcez-vous de faire ce qui est bien devant tous. 18 S'il est possible, pour autant que cela dépende de vous, soyez en paix avec tous. 19Ne vous faites pas justice vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez place à la colère, car il est écrit : C'est moi qui fais justice ! C'est moi qui paierai de retour, dit le Seigneur. 20 Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s'il a soif, donne-lui à boire ; car en agissant ainsi, ce sont des braises que tu amasseras sur sa tête. 21Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien. » (Romains 12.17-21) » « Au début de Romains 12.2, Paul pose le fondement de la pratique chrétienne : « soyez métamorphosés par le renouvellement de votre pensée pour discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » (Chouraqui). Il en tire des conséquences pratiques : les relations de personne à personne, la pratique des dons donnés par Dieu pour l’édification de l’Eglise au service de l’humanité. (2019, 24 août | Un de ces plus petits-Ministère auprès des démunis 08 | www.adventiste.org/bible)

4. À une certaine occasion, Pierre a résumé le ministère de Jésus: « Il faisait du bien et guérissait tous ceux qui étaient opprimés par le diable » (Actes 10.38). Dans le sermon sur la montagne (Matthieu 5-7), Jésus nous a enseigné comment devenir citoyens du Royaume des cieux. Il l'a fait en termes pratiques. La vie de Jésus était un reflet fidèle de ses enseignements. Par conséquent, le résumé de son ministère reflète parfaitement ce que l’on attend d’un citoyen du Royaume. Valeurs et influence Répondre aux injustices Actes d’amour Nos priorités Servir les autres

5. Valeurs et influence « Heureux êtes-vous […] C'est vous qui êtes le sel de la terre. […] C'est vous qui êtes la lumière du monde. » (Matthieu 5.11,13,14) Le pauvre en l’esprit, verse des larmes pour le péché, agit avec douceur, désire que justice soit faite, est miséricordieux, aspire à un esprit pur, recherche la paix entre les personnes, supporte les injustices commises contre nous ; c’est ce qui le rend heureux. Une grande partie de ces qualités est liée à la façon dont nous traitons les autres. Nous sommes la lumière lorsque nous éclairons, par nos paroles et notre exemple, la vie des autres. Mais pour être du sel, nous devons nous mêler à eux, influencer et améliorer la vie de ceux qui nous entourent.

6. (E. G. White, Ministère de la Guérison, p. 30) « Les disciples du Christ doivent être la lumière du monde. Mais Dieu ne leur demande pas de faire un effort pour briller. Il n’approuve aucune tentative imbue de propre justice pour déployer une piété supérieure. Il désire que leur âme soit imprégnée des principes des cieux. Ensuite, quand ils sont en contact avec le monde, ils révèlent la lumière qui est en eux. Leur fidélité inébranlable dans chaque acte de leur vie sera un moyen d’illumination. »

7. Répondre aux injustices La vie de ceux qui écoutaient Jésus n’était pas facile : les puissants les maltraitaient ; beaucoup étaient endettés, et les prêteurs abusaient d’eux ; les soldats romains les forçaient à travailler sans aucune récompense. « Vous avez entendu qu'il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas vous opposer au mauvais. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi l'autre. » (Matthieu 5.38-39) Face à ces situations, il était facile de se laisser emporter par la haine. Mais Jésus leur apprit à répondre d’une manière digne, sans haine, en montrant de la compassion pour ceux qui n’étaient pas capables d’être bienheureux. Nous ne pouvons pas éviter les injustices, mais nous avons la liberté de choisir comment y réagir : ne sois pas vaincu par le mal, mais vaincs le mal par le bien (Romains 12.21).

8. « Les scénarios décrits par Jésus étaient des expériences quotidiennes pour beaucoup de ses auditeurs. Ils étaient souvent violemment agressés par leurs « supérieurs » ou maitres. Ils étaient souvent endettés et perdaient leurs biens au profit des propriétaires et des prêteurs. Les soldats d’occupation romaine les obligeaient souvent à travailler. Jésus enseigna aux gens à réagir avec intégrité, à traiter leurs oppresseurs mieux qu’ils ne le méritaient, et, ce faisant, à résister à la disparition de leur humanité. Tandis que ces oppresseurs essayaient d’exercer leur pouvoir, les gens avaient néanmoins toujours la liberté de choisir comment ils allaient réagir, et, en résistant de manière non-violente et avec générosité, ils exposaient l’infamie de l’oppression et l’injustice commises. » (Guide d’étude de la Bible, p. 54.)

9. (E. G. White, Education, p. 79-80) « Se détournant des favoris de ce monde, de leurs ambitions et de leur fatuité, le Christ a affirmé que seraient bénis ceux qui, quel que fût leur dénuement, recevraient de lui lumière et amour. Aux pauvres en esprit, aux affligés, aux persécutés, il a ouvert les bras : « Venez à moi ... et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11.28). En chaque être humain il discernait des possibilités infinies. Il voyait les hommes tels qu’ils pouvaient être, transfigurés par sa grâce — dans « la tendresse du Seigneur, notre Dieu » (Psaume 90.17). »

10. Actes d’amour « Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent. » (Matthieu 5.44) Prochain ou ennemi ? Bien sûr, un Samaritain ne pouvait être qu’un ennemi pour un Juif (et vice versa). Mais Jésus a raconté l’histoire réelle d’un Samaritain qui, face au besoin de son ennemi, a été poussé dans la miséricorde” (Luc. 10, 33). La mentalité du prêtre et du lévite fut : si je m’arrête pour aider cet homme. Qu’est-ce qui va m’arriver ? (Toucher le sang ou un mort les rendait impurs.) La mentalité du Samaritain fut : si je ne m’arrête pas pour aider cet homme. Que va-t-il lui arriver ? La mentalité du citoyen du Royaume est de penser à la nécessité de l’autre plutôt qu’à la sienne.

11. Luc 10.25-37 « Ayant achevé son récit (Luc 10.30-35), Jésus fixa sur le docteur de la loi un regard qui paraissait lire dans son âme, et dit : « Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ? » (Luc 10.36). Le docteur de la loi ne voulait pas, même après ce qu’il avait entendu, prononcer le nom de Samaritain. Il répondit donc : « C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi, fais de même. » (Luc 10.37). Dans l’histoire du bon Samaritain, Jésus s’est peint lui-même, ainsi que sa mission. Satan avait trompé, meurtri, dépouillé, ruiné l’homme, et il le laissait périr ; mais le Sauveur a eu pitié de notre misère. Il a quitté sa gloire pour venir à notre secours. Il nous a trouvés mourants et il a entrepris de nous sauver. En obéissant aux suggestions d’un cœur aimant, le Samaritain s’était montré observateur de la loi. Aussi le Christ dit-il au docteur de la loi : « Va, et toi, fais de même » (Luc 10.37b). Faire, et non pas dire seulement, c’est ce qu’on attend des enfants de Dieu. » (E. G. White, Jésus-Christ, p. 498-499.)

12. Nos priorités « Préoccupez-vous d'abord du Royaume de Dieu et de la vie juste qu'il demande, et Dieu vous accordera aussi tout le reste. » (Matthieu 6.33, Bible français courant) La parabole du riche et de Lazare (Luc 16.19-31) montre un homme riche, indifférent au besoin du pauvre. Dans la vie, les circonstances respectives des deux personnages sont restées les mêmes, mais à leur mort, selon le jugement divin, leurs positions se sont radicalement inversées. Dans une autre parabole (Luc 12.13-21), Jésus montra un autre homme riche soucieux de ses grands biens. Comme le premier, il n’avait d’yeux que pour cette vie, et il a perdu la vie éternelle. Ces paraboles n’enseignent pas l’importance de chercher d’abord le Royaume de Dieu. Cette recherche implique aussi de partager avec d’autres les bénédictions que nous recevons.

13. « Préoccupez-vous d'abord du Royaume de Dieu et de la vie juste qu'il demande, et Dieu vous accordera aussi tout le reste. » (Matthieu 6.33, Bible français courant) « Les psychologues en conclurent que la compassion et l’amour pour l’humanité se cantonnent trop souvent à la théorie et non à la pratique. On attribue la citation suivante à C.S. Lewis : « Il est plus facile d’être enthousiaste à propos de l’Humanité avec un grand « H » que d’aimer des individus, hommes et femmes, surtout ceux qui sont dépourvus d’intérêt, exaspérants, dépravés, ou bien déplaisants. Aimer tout le monde en général peut être une excuse pour n’aimer personne en particulier. » (Guide d’étude de la Bible, coin du moniteur, p. 105.)

14. (E. G. White, Pour un bon Équilibre mental et spirituel 2, p. 669) « Dieu désire que les hommes et les femmes vivent la vie supérieure. Il leur accorde la vie comme un bienfait, non pas seulement pour qu’ils acquièrent des richesses, mais pour qu’ils développent leurs facultés élevées en accomplissant la tâche qu’il a confiée aux hommes: celle qui consiste à s’enquérir des besoins de leurs semblables et à y répondre. L’homme ne devrait pas travailler envers ses propres intérêts égoïstes, mais pour le bien de tous ceux qui l’entourent, répandant sur eux ses bienfaits par son influence et ses actes de bonté. Ce plan de Dieu a été manifesté dans la vie du Christ. — »

15. Servir les autres « Alors les justes lui répondront : « Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger ? — ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire ? » (Matthieu 25.37) Les paraboles, que Jésus a présentées dans le contexte des signes de la deuxième venue (Matthieu 25), nous enseignent l’importance de nous préparer et de vivre selon les principes du Royaume. C’est particulièrement vrai dans la parabole des moutons et des chèvres. Les justes font de la miséricorde et du soin des autres une forme de vie. Ils ne se demandent même pas s’ils doivent le faire ou non. Ils ne proclament pas leurs actes de bonté, et ne cherchent aucune récompense pour cela. Jésus prend nos actes en faveur des pauvres et des nécessiteux comme faits à lui-même : « Dès que vous l’avez fait [ou non] à l’un de mes frères les plus petits, vous l’avez fait à moi (Matthieu 25.40).

16. «Car vous aurez toujours des pauvres avec vous, et toutes les fois que vous le voudrez, vous pourrez leur faire du bien… » (Marc 14.7 ). Certains citent ce texte comme une excuse pour ne pas tenir compte d’un type de l’un de ces plus petits : les pauvres. Voici leur raisonnement : « Les pauvres seront toujours avec nous, le problème ne disparaitra pas. De toute façon, Jésus lui-même l’a dit : les pauvres, en effet, vous les avez toujours avec vous (Marc 14.7). Alors pourquoi essayer de résoudre le problème ? » Veuillez remarquer : dans Marc 14.7, Jésus citait Deutéronome 15. (Guide d’étude de la Bible, coin du moniteur, p. 106.)

17. « Il y aura toujours des pauvres dans le pays ; c’est pourquoi je te donne cet ordre : Tu devras ouvrir ta main à ton frère, le pauvre ou le déshérité qui est dans ton pays. » Quand nous nous tournons vers Deutéronome, nous comprenons mieux le contexte de son commentaire dans Marc 14.7. Il y a deux références importantes aux pauvres dans Deutéronome 15. L’une se trouve au verset 11 : Cependant, sept versets plus haut, au verset 4, nous lisons : Alors comment réconcilier les versets 4 et 11, qui semblent dire tour à tour : « Il n’y aura pas de pauvres » et « Il y aura toujours des pauvres » ? « D’ailleurs, il ne devrait pas y avoir de pauvre chez toi. » Il y aura toujours des gens pauvres à cause de l’injustice d’autres personnes. Mais la volonté de Dieu, c’est qu’il n’y ait pas de pauvres (Dt 15.4), car il a donné des ressources pour prendre soin de ceux qui ont faim et qui sont pauvres. […]Le fait que la pauvreté existe toujours dans le monde n’est pas une excuse pour ne rien faire, pourtant, mais un mandat pour devenir généreux. » (Guide d’étude de la Bible, coin du moniteur, p. 106.)

18. « Saisissez toutes les occasions de contribuer au bonheur de ceux qui vivent près de vous en les entourant de votre affection. Des paroles aimables, des regards affectueux, des expressions encourageantes seront, pour ceux qui luttent seuls, comme un verre d’eau rafraîchissante pour l’âme altérée. […] • C’est faire ainsi preuve d’un ministère de désintéressement, lequel procure le vrai bonheur. Et toute parole, tout acte généreux sont inscrits dans les livres du ciel comme s’ils avaient été adressés au Christ. … Vivez dans le rayonnement de l’amour du Sauveur, alors votre influence sera une bénédiction pour l’humanité. » (E. G. White, Avec Dieu chaque jour, p. 175.)

19. « Le roi leur répondra (à ceux qui seront à sa droite (v. 34) : « Je vous le déclare, c'est la vérité : toutes les fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. » (Matthieu 25.40) « Quand Jésus dit que lorsque nous servons autrui, c’est lui que nous servons, cette déclaration devrait transformer toutes nos relations et nos attitudes. Imaginez être à même d’inviter Jésus pour un repas, ou lui rendre visite à l’hôpital ou en prison. Jésus a dit que c’est ce que nous faisons quand nous offrons ce service à des gens autour de nous. Quelle incroyable opportunité ! » J’ADHERE Amen ! (Guide d’étude de la Bible, p. 57.) « Donner aux pauvres revient à prêter au Seigneur, il récompensera cette générosité. » (Proverbes 19.17)