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L’économie et les entreprises. Agriculture et agroalimentaire. Données générales Le Tarn est département urbain et industriel mais l’agriculture occupe encore une place importante dans le paysage économique du département Nombre d’exploitations : 6875 ( – 10% depuis 2000).
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L’économie et les entreprises Agriculture et agroalimentaire
Données générales Le Tarn est département urbain et industriel mais l’agriculture occupe encore une place importante dans le paysage économique du département Nombre d’exploitations : 6875 ( – 10% depuis 2000) Données générales Répartition de la SAU Tarn Midi-Pyrénées Céréales 28% 25,6 Colza, tournesol, soja 11,6% 10,2 Surface fourragères 46,6% 53,4 Vignes 2,8% 1,4 Vergers 0,2% 0,7 autres dont jachère 10,5% 8,3 Filière entreprises salariés C A (millions d’€) Ensemble Dont : 125 2200 500 Industries de la viande (abattoirs, salaisons, conserveries) dont salaisons de Lacaune 73 51 1400 1100 304 236 Industries des boissons (sauf viticulteurs en vente directe 9 150 48 Autres industries (pâtisserie industrielle, chocolateries, biscuits…) 24 280 26 La forêt occupe 28,4% de la superficie de département Quelques données sur les industries agroalimentaires (source DRAF/AGRESTE 2002)
Les agriculteurs exploitants Cette carte représente la proportion d’agriculteurs exploitants dans la population active occupée e 1999 Même si leur effectif a diminué de près de 10% depuis cette date, la carte, surtout dans sa comparaison régionale, garde sa valeur. L’est du Tarn participe ainsi de ce grand espace rural qui couvre le département de l’Aveyron et de manière plus large le Massif Central. A l’Ouest la prédominance des actifs non agricoles est très nette
Une forte présence de l’agriculture dans l’est du département
Les systèmes agricoles dominants cette carte représente les systèmes agricoles selon la valeur des productions ( calculée à partir de la valeur globale de la MBS, marge brute standard ). Elle se différencie assez nettement d’une carte qui reprendrait la même typologie selon la surface agricole utile. la caractéristique principale de l’agriculture régionale est l’opposition entre la zone centrale où règne la grande culture céréalière et les deux périphéries nord et sud orientées vers les élevages. A côté de la grande culture et des espaces en herbe (piémonts, plateaux de causses et montagnes). La polyculture, l’arboriculture et de la vigne représentent des spécialisations très localisées mais pour significatives. Ces cultures spécialisées à forte intensité de travail correspondent à des MBS élevées. En conséquence avec des superficies cultivées moindres, les reléguant en dernière position de la classification par SAU, à l’exception de quelques communes, elles arrivent en tête pour la MBS dès lors qu’elles tiennent une certaine place dans l’occupation des sols de la commune. L’agriculture du Tarn, dans cette approche apparaît très diversifiée: on y retrouve tous les systèmes agricoles répartis selon une géographie bien connue, l’élevage et la polyculture à l’est, à l’ouest la grande culture de céréales et d’oléagineux , la vigne et quelques fois la polyculture.
La productivité du travail agricole La productivité du travail est mesurée à partir de la MBS (marge brute standard.) exprimée en unité de dimension européenne (UDE, une UDE valant approximativement 1 200 euros ou 1,5 ha) rapportée à l’UTA (Unité de travail annuel) qui correspond au travail d’une personne à temps plein pendant une année entière. Selon ce critère, ce sont les espaces de la grande culture céréalière, avec ou sans production d’oléoprotagineux, qui ressortent : le Lauragais en premier puis l’ensemble de la zone centrale de Midi-Pyrénées incluant le Gers, les plaines de l’Ariège… Cette carte met en évidence les espaces dont les productions par travailleur, mesurées en valeur, sont les plus élevées. Dans cette approche de la productivité du travail agricole, le système productif brebis-lait des Grands Causses se situe à un niveau supérieur à la moyenne régionale, niveau il est vrai nettement plus faible que celui des régions de grande culture céréalière du Bassin parisien. Ainsi le nombre d’UDE par UTA est-il de 17 en Midi-Pyrénées contre 47 pour la Région Picardie (1997). Pour le Tarn une situation assez contrastée entre l’est et l’Ouest: forte productivité du système céréalier et du vignoble, productivité moindre des territoires d’élevage et de polyculture de l’est tarnais.
En bref…. • Agriculteurs : 6% de la population active, mais agriculture et forêts : 80% de la superficie du Tarn • Les cultures ont pris le pas sur les élevages avec des conséquences pour l’environnement • Installations 100/ an, ½ des départs • Production agricole organisée mais aussi ventes directes (vins) => tourisme • Investissements « produits de qualité » (AOC) mais faibles revenus • Tissu de petites et moyennes entreprises IAA • Département forestier (430 000 m3 récoltés), potentiel de résineux en hausse
1- Maintenir une agriculture familiale pour un bon équilibre entre installation et agrandissement
2- Développer la valeur ajoutée en évitant les conflits d’usage (foncier, eau…)
Assurer une qualité des produits en vente directe • Développer la traçabilité des produits sous signe officiel de qualité
4Faciliter l’émergence de projets agro-industriels => fixer valeur ajoutée dans le département
5- Mobiliser des ressources forestières en hausse dans les prochaines années1 million de m3/ an de résineux vers 2010(250 000 actuellement)
L’économie et les entreprises Industries et services
L’économie et les entreprises Un profil encore industriel, facteur de fragilité ?
Economie et appareil productif du Tarn – en synthèse… • L’emploi et l’appareil productif restent polarisés autour des principales agglomérations urbaines. • Les créations d’entreprises sont plus faibles dans le Tarn que dans les autres départements. • Les services prennent de l’importance dans le tissu productif. • Globalement, l’économie tarnaise est plus autonome, en raison du poids du groupe Pierre Fabre notamment. • Les capacités d’accueil touristique restent en retrait.
L’emploi reste polarisé autour des grandes agglomérations
Le déclin des bassins industriels traditionnels pèse lourdement dans l’évolution de l’emploi
L’appareil productif reste concentré autour des agglomérations et axes de communication
Economie et entreprises Grands établissements (services) 1993-2003 (10 salariés et +)
Economie et entreprises Grands établissements (construction) 1993-2003 (10 salariés et +)
Economie et entreprises Grands établissements (industrie) 1993-2003 (10 salariés et +)
Economie et entreprises Grands établissements (commerce et réparations) 1993-2003 (10 salariés et +)
Un appareil productif construit autour de quelques centres de décision
Un emploi en forte hausse dans quelques secteurs industriels
Une tertiairisation prononcée de l’économie tarnaise, comme ailleurs
L’économie et les entreprises tourisme
Des capacités d’accueil touristiques, notamment en hôtellerie, peu développées
Une fréquentation touristique en retrait • Mais 1/3 des nuitées en hôtellerie de plein air vient de la clientèle étrangère. • La durée de séjour est plutôt courte dans le Tarn comparativement à d’autres département de la région. • Le Tarn est au 4e rang pour le taux d’occupation hôtelier, mais au dernier rang ex-aequo avec l’Aveyron pour le taux d’occupation des campings, dernier pour les Gîtes de France. • Avec 7,4 millions de nuitées en 2004, le Tarn est le 6ème département touristique de la région. • Moins d’une nuitée sur 4 en hôtel est le fait d’un touriste étranger.
Une attractivité touristique à développer ? • Le département n’a pas les mêmes atouts à valoriser que d’autres. • Comparativement au Lot et au Gers, l’agritourisme est moins développé. • Le département est plutôt en retard pour les campings Qualité : 745 emplacements seulement. • L’offre en chambres d’hôtes est plus développée.
Nombre d’exploitations agricoles pratiquant l’hébergementSource Agreste RA 2000