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R econnaissance et validation des acquis dans le contexte du processus de Bologne Exemple de l’Italie . Mauro Palumbo , Université de Gênes Vice-Président RUIAP ( Réseau Universitaire Italien pour l’Apprentissage Permanent) www-ruiap.it Paris, 17/10/2013. Quelques mots sur RUIAP.
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Reconnaissance et validation des acquis dans le contexte du processus de BologneExemple de l’Italie Mauro Palumbo, Universitéde GênesVice-Président RUIAP (Réseau Universitaire Italien pour l’Apprentissage Permanent) www-ruiap.it Paris, 17/10/2013
Quelques mots sur RUIAP Association d’Universités, établie le 16 Novembre, 2011 à Gênes Adhérent 30 universités italiennes Objectifs: développer l'apprentissage tout au long de la vie comme une mission centrale de l'Université, et en particulier améliorer les services et acquérir les compétences nécessaires pour encourager la reconnaissance, la validation et la certification , à la fois à l'université et extra- universitaire des acquis (connaissances et compétences) ;
La situation en Italie : un décalage des crédits reconnaissables dans le temps : En général, on a introduit la possibilité de reconnaitre des crédits universitaires sur la base des expériences acquises suite le Processus de Bologne. Dans le temps (de 1999 à 2010) la quantité de crédits qui était possible reconnaitre est diminué, jusqu’aux actuels 12. En plus, le Ministère n’ait jamais donné des lignes-guide pour le faire et les Universités ont utilisé des façons très différents de le faire. 1999: crédits à la choixdesUniversités; 2006: 60;
Loi 240/2010 art. 14 Limite à 12 crédits La reconnaissance doit être effectuée uniquement sur la base des compétences démontrées par chaque étudiant. Les formes de reconnaissance attribués collectivement sont exclues. alinéa 3: un décret ultérieur définira les critères pour la reconnaissance des crédits (le décret n’a jamais été fait)
problèmes a) Avant de la loi 240, l'autonomie excessive des universités en reconnaissant crédits a empêché de faire une bonne politique de VAE. Pas de lignes guide nationaux, pas de culture de la VAE b ) avec la loi du 2001 les accords avec les administrations publiques ont donné lieu a des d'abus et des «dumping» du côté de quelques universités (quelques petite Université a été extrêmement généreuse avec certaines catégories de travailleurs publiques et a connu un augmentation importante d’inscrits …)
Suite … c) la loi du 2001 ne fait aucune mention à un dossier individuel , ou à un portefeuille VAE. Plutôt à des accords avec les catégories les plus puissantes de l’emploi publique d) Par la loi 240, une situation opposé s’est crée : peu d'intérêt pour 12 crédits seulement, bien le dossier individuel, mais personne va les demander
La situation réelle Plusieurs universités ont signé (dans le passé) des accords avec les administrations publiques pour la reconnaissance collective de crédits Beaucoup d'universités ont créé des centres de formation continue , qui travaillent à la conception des Masters et des cours de perfectionnement et spécialisations. Mais il n'existe pas de centres importants pour l’Apprentissage Permanente, qui traitent également d’orientation et de la reconnaissance de crédits, qui est fait par les Conseils des Cours d'études Universitaires.
La « révolution » de la loi n. 92 du 28 Juin 2012 prévoit la construction d'un système national de certification publique de compétences , articulé au niveau régional, ancré à «répertoires codées au niveau national ou régional » (alinéa 67). Un système beaucoup plus large de VAE généralisé, qui intéresse aussi l’Université, mais pas spécifique pour elle.
formation continue est définie comme « toute les activités entreprises par des personnes dans un cadre formel , non- formel et informel , dans les différentes étapes de la vie , afin d'améliorer les connaissances, aptitudes et compétences , dans une perspective personnelle , civique, sociale et d’emploi " La reconnaissance n'est donc pas limitée au domaine du travail, qui reste central, cependant , comme site pour la construction et l'exercice des compétences (voir le alinéa 58, lettre C) , mais couvre tout le spectre de la vie et de la gamme complète des mondes vitales des personnes .
même statut aux apprentissages formels, non formels et informels. La loi veut garantir un système unitaire , bien que articulé régionalement, de reconnaissance et de certification des compétences , auquel contribuent tous les organismes de formation qui opèrent déjà (l'école , la formation professionnelle , les universités , les entreprises). Pas de nouvelles « agences nationales »
Lescontenus plus importantes a) la reconnaissance des compétences comme un droit individuel ; le service est effectué à la demande et il doit être assurée au niveau national un système opératif et accessible à tous, avec un niveau de base des performances égales dans tout le pays ; b ) la reconnaissance des compétences sera effectuée par les sujets, en grande partie publics, déjà existantes, sans créer de nouvelles institutions ou organismes nationaux.
c) les Universités (alinéa 56, lettre A) , (alinéa 58, lettre E) feront partie du système avec la capacité de reconnaître et de valider l'apprentissage non formel et informel et les crédits relatifs aux titres d'éducation et de formation et des qualifications incluses dans le registre national (indiqué à l’alinéa 67) d) la mise en place de réseaux régionaux qui incluent tous les services d'éducation, de formation et de travail organiquement liés aux stratégies de croissance économique, à l'accès à l'emploi des jeunes, à la réforme de l'aide sociale, au vieillissement actif, à l'exercice la citoyenneté active, même par des immigrants .
Font partie de ces réseaux a) les universités, grâce à l'inclusion de l'éducation permanente dans leurs stratégies institutionnelles, une offre de formation flexible et de qualité, qui comprend également l'apprentissage à distance pour une population étudiante diversifiée, des services appropriés d’orientation, des partenariats nationaux européens et internationales; b ) la société, par l'employeur et les représentants des salariés c) les chambres de commerce , de l'industrie , du commerce et de l'agriculture d) l'Observatoire sur les migrations internes ; e) les structures territoriales des établissements publics de recherche .
principes et critères de reconnaissance: a) l'identification et la validation de l'apprentissage non formel et informel des services sera effectué à la demande de l'intéressé; b ) l'identification et la validation de l'apprentissage non formel et informel sera fait par un processus homogène de services aux personnes et fondée sur des preuves appropriées, en respectant le choix et les droits individuels et en assurant l'égalité des chances pour tous; c ) la reconnaissance de l'expérience de travail comme une partie essentielle du parcours éducatif, formatif et professionnel de la personne;
d) la définition des niveaux essentiels de services visées au point a); e) la possibilité d'une reconnaissance de l'apprentissage non formel et informel en termes de crédits relatifs aux titres d'éducation et de formation et des qualifications incluses dans le registre national (indiqué à l’alinéa 67); f ) une prévision des procédures de validation basé sur les principes de simplicité, de transparence , aux systèmes d'assurance qualité et de l'amélioration de la vie culturelle et professionnelle accumulée au fil du temps par la personne ; g ) la conduite des preuves visées au point b ) sur la base des cadres et des règles définies au niveau national visés à garantir l'équité et l' égalité de traitement des personnes , la comparabilité des compétences certifiées dans tout le pays .
Décret législatif du 16 Janvier 2013, n. 13 Définition de règles générales et du niveau de base de la performance pour l'identification et la validation de l'apprentissage non formel et informel et des standards minimales de service du système national de certification des compétences intègre deux accords de la Conférence État -Régions du 20 Décembre 2012 relatifs au système national de reconnaissance d'identification et de certification des compétences et orientation tout au long de la vie. Le décret définit les règles générales et le niveau minimal de prestations pour l'identification et la validation des apprentissages non formels et informels et les normes minimales du service (structures et processus ) du système national de certification des compétences et les procédures de certification / attestation.
Les principes du système national de certification des compétences : a) l'identification et la validation et la certification des compétences sont fondées sur la demande expresse de la personne et la valorisation de son patrimoine d'expériences de vie, d'étude et de travail. Centralité de la personne et le caractère volontaire du processus seront garantis à tous les citoyens, ainsi que les principes de simplicité, l'accessibilité, la transparence, l'objectivité, la traçabilité, la confidentialité du service, l'exactitude , l'exhaustivité méthodologique, d'équité et de non-discrimination ; b ) les documents de validation et certificats délivrés à l'issue de l'identification et de la validation et la certification des compétences sont des documents publics c ) les titulaires publics du système national de certification des compétences travaillent de manière indépendante ( = importance du système);
Lesphasesduprocessus 1 ) l'identification, à ce stade implique une personne de soutien dans l'analyse et la documentation de l'expérience d'apprentissage et pour corréler les résultats d' un ou plusieurs qualifications; 2) l'évaluation: cette phase implique l'adoption de méthodes spécifiques d'évaluation et des preuves des compétences effectivement possédées ; 3 ) la preuve: étape finalisée à la délivrance de documents de validation ou de certificats ,
les expériences précédentes a) l'enseignement supérieur technique et de la formation (IFTS : en Italie il y a une filière de l'enseignement supérieur non universitaire et commence à exister avec IFTS , annuelles ou bisannuelles , V niveau CEQ ) b ) l’IFS ( Enseignement supérieur et de la Formation ), après IFTS (VI niveau CEQ) Ils sont créés par les écoles autonomes , les centres de formation professionnelle, les universités, les entreprises ou leurs associations . Tous le deux prévoient la reconnaissance des crédits d'entrée sur la base de l'apprentissage non formel et informel documenté par les candidats.
les perspectives a) Un group nationale de travail pour construire les lignes directrices de mise en œuvre dans l'Université des nouvelles règles de la loi et 92 du décret 13/2013 b ) RUIAP a déjà proposé des orientations au Ministère de l' Education, de l'Université et de la Recherche et au Ministère du Travail 3 Juin 2012, à une conférence organisée 3 Juillet , 2013 ( 5 jours après l'approbation de la loi! ) avec les ministères CRUI CUN ANVUR CNR Confindustria, Régions c) Nous cherchons à abolir la limite de 12 crédits d) de maintenir le dossier individuel e) de soutenir la construction des services d'orientation et de soutien f) de pousser pour l’adéquation des statuts et des procédures de l’Université aux nouvelles perspectives de la VAE
Les lignes directrices proposées par RUIAP : a) information et orientation (en préalable) b ) procédure d'admissibilité: Le candidat doit avoir au moins trois années d'expérience en accord avec le diplôme pour lequel il demande la validation. c ) accompagnement à l'élaboration du portefeuille -dossier: est la phase essentielle du processus , dans lequel le candidat doit faire des choix, la description et l'analyse des expériences les plus importantes de sa carrière professionnelle, la préparation du portefeuille dossier et préparation d’une présentation orale au cours d'une réunion avec la Commission. d) transmettre au Conseil de la validation de l'évaluation du portefeuille - dossier de preuves qui sera examiné par un jury d'experts, avec en option l' appel du candidat pour une entretien; e) la certification des compétences reconnues et la rétroaction au candidat sur les possibilités de développement et de progression de carrière universitaire. La certification des compétences est un acte public.
La phase d'évaluation du portefeuille -dossier est gérée par un comité spécial composé d'enseignants et / ou chercheurs et, éventuellement, par des professionnels compétents. Les membres de la Commission sont nommés par le directeur du département. La Commission décide, après examen du dossier et des preuves indiqués dans le portfolio, où, il est jugé nécessaire, après l'entretien avec le candidat. Nécessaire, dans la conception de la formation et des activités connexes , l'utilisation de descripteurs de Dublin et les résultats de l'apprentissage et de la préparation du Diploma Supplément.
Merci de votreattention! palumbo@unige.it