E N D
1. La cure des bétons - EFB 28 Quand faut-il « curer » le béton ? Dès la fin de la mise en œuvre pour les bétons non coffrés(*,**)
et toujours quelles que soient les conditions climatiques.
*) dans le cas de l’utilisation de l’hélicoptère la cure est à effectuer juste après son passage
**) dans le cas d’un traitement de surface de type béton désactivé il convient de curer après l’opération de nettoyage du support.
2. La cure des bétons - EFB 29 Aspects normatifs Norme NF EN 13670(*) Exécution des structures en béton La durée d’application de la cure doit dépendre de l'évolution des propriétés du béton dans la zone de surface.
La classe de cure à utiliser doit être définie par les spécifications d’exécution définies par le CCTP ou le PAQ de l’entreprise.
Cette évolution est décrite par les classes de cure basées sur les périodes de cure ou le pourcentage de la valeur spécifiée pour la résistance à la compression caractéristique à 28 jours, conformément au Tableau.
Les classes de cures sont définies ds la NF EN 13670 – annexe F. En bâtiment on choisit en général la classe 2. Dans ce cas la durée de cure doit durer jusqu’à ce que le béton ait atteint 35% de sa résistance caractéristique.La durée d’application de la cure doit dépendre de l'évolution des propriétés du béton dans la zone de surface.
La classe de cure à utiliser doit être définie par les spécifications d’exécution définies par le CCTP ou le PAQ de l’entreprise.
Cette évolution est décrite par les classes de cure basées sur les périodes de cure ou le pourcentage de la valeur spécifiée pour la résistance à la compression caractéristique à 28 jours, conformément au Tableau.
Les classes de cures sont définies ds la NF EN 13670 – annexe F. En bâtiment on choisit en général la classe 2. Dans ce cas la durée de cure doit durer jusqu’à ce que le béton ait atteint 35% de sa résistance caractéristique.
3. La cure des bétons - EFB 30 Norme EN 13670 Exécution des structures en béton (suite) Les méthodes suivantes conviennent pour la cure, mises en oeuvre individuellement ou en séquences :
le maintien du coffrage en place ;
la couverture du béton par des bâches étanches à la vapeur, fermées le long des joints et des arêtes afin d'éviter la dessiccation par courants d'air ;
la mise en place de bâches humides(*) sur la surface et la protection de ces bâches contre le dessèchement ;
le maintien de la surface du béton visiblement humide par l’apport d'une humidification appropriée ;
l'application d'un produit de cure d'efficacité reconnue.
*) par exemple des géotextiles
4. La cure des bétons - EFB 31 En attendant l’annexe nationale à la norme, l’annexe F de l’EN13670 donne pour les classes 2, 3 et 4 (ici exemple de la classe 2) les durées minimales de cure en fonction de la température et de la vitesse d’évolution de la résistance du béton. Pour les autres classes de cure les temps de cure sont plus longs (il faut atteindre une part plus importante de la résistance à 28j)En attendant l’annexe nationale à la norme, l’annexe F de l’EN13670 donne pour les classes 2, 3 et 4 (ici exemple de la classe 2) les durées minimales de cure en fonction de la température et de la vitesse d’évolution de la résistance du béton. Pour les autres classes de cure les temps de cure sont plus longs (il faut atteindre une part plus importante de la résistance à 28j)
5. La cure des bétons - EFB 32 FASCICULE 65 DU CCTG« Exécution des ouvrages en béton armé ou précontraint » Article 84.6.2
La cure est indispensable et doit être appliquée le plus tôt possible après la
mise en oeuvre du béton. Elle peut faire appel, successivement ou de manière
séparée, aux méthodes suivantes :
– maintien du coffrage en place ;
– application sur le béton d’une bâche hermétique et étanche à la vapeur ;
– mise en place sur la surface du béton de couvertures mouillées et
maintien de leur surface humide ;
– apport d’eau en quantité appropriée pour maintenir la surface du béton
visiblement humide ;
– application sur la surface de béton d’un produit de cure conforme aux
normes en vigueur et bénéficiant d'une certification de conformité
émanant d'un organisme certificateur officiel.
De même, des conditions ambiantes humides (HR > 80 % et vent de vitesse
maximale inférieure à 30 km/h, ou temps pluvieux) assurent des conditions
de cure satisfaisantes pour le béton. Elles doivent faire l’objet
d’un enregistrement sur chantier.
Document s’appliquant aux ouvrages de génie civil construits par l’Etat (et par ceux qui le reprendront ds leur cahier des charges)
téléchargeable depuis http://www.btp.equipement.gouv.fr/article.php3?id_article=450
Document s’appliquant aux ouvrages de génie civil construits par l’Etat (et par ceux qui le reprendront ds leur cahier des charges)
téléchargeable depuis http://www.btp.equipement.gouv.fr/article.php3?id_article=450
6. La cure des bétons - EFB 33 FASCICULE 65 Début et durée de cure La cure commence à partir de la fin de la mise en oeuvre du béton.
Durée minimale : Extrait du fascicule 65 :
(1) Il s’agit de la température mesurée à la surface du béton et non pas à
l’extérieur du coffrage. En pratique, en l’absence de mesure directe de
température à la surface du béton, on retiendra la température ambiante
moyenne sur la durée de la cure. Cette température moyenne peut être estimée à
partir de la moyenne des températures journalières mesurées à midi sous abri.
(2) Le développement de la résistance, r, du béton est le rapport de la
résistance moyenne à 2 jours à la résistance moyenne à 28 jours, déterminée par
des essais préalables ou basé sur l’expérience d’un béton de composition
comparable.
(3) Le décompte de la durée de cure est suspendu lorsque la température de
la surface du béton est inférieure à 5°C.
Les durées indiquées dans le précédent tableau peuvent cependant être
optimisée par le biais d’une étude spécifique basée sur les principes de
maturométrie en déterminant un âge équivalent du béton par rapport à la
température de référence de 20 °C.
Dans ce cas, la durée minimale de la cure est égale au délai nécessaire à
l’obtention d’une maturité suffisante du béton de surface (*) pour minimiser la
sensibilité à la dessiccation.
Cette maturité critique, qui correspond au degré d’hydratation du béton
permettant la segmentation de la porosité capillaire, est prise forfaitairement à
35% de la résistance moyenne en compression à 28 jours, sauf si une étude
expérimentale (**) permet de justifier une valeur différente.
Fin de l’extrait -
On peut remarquer que ce tableau est proche de celui de la classe 2 de l’EN 13670Extrait du fascicule 65 :
(1) Il s’agit de la température mesurée à la surface du béton et non pas à
l’extérieur du coffrage. En pratique, en l’absence de mesure directe de
température à la surface du béton, on retiendra la température ambiante
moyenne sur la durée de la cure. Cette température moyenne peut être estimée à
partir de la moyenne des températures journalières mesurées à midi sous abri.
(2) Le développement de la résistance, r, du béton est le rapport de la
résistance moyenne à 2 jours à la résistance moyenne à 28 jours, déterminée par
des essais préalables ou basé sur l’expérience d’un béton de composition
comparable.
(3) Le décompte de la durée de cure est suspendu lorsque la température de
la surface du béton est inférieure à 5°C.
Les durées indiquées dans le précédent tableau peuvent cependant être
optimisée par le biais d’une étude spécifique basée sur les principes de
maturométrie en déterminant un âge équivalent du béton par rapport à la
température de référence de 20 °C.
Dans ce cas, la durée minimale de la cure est égale au délai nécessaire à
l’obtention d’une maturité suffisante du béton de surface (*) pour minimiser la
sensibilité à la dessiccation.
Cette maturité critique, qui correspond au degré d’hydratation du béton
permettant la segmentation de la porosité capillaire, est prise forfaitairement à
35% de la résistance moyenne en compression à 28 jours, sauf si une étude
expérimentale (**) permet de justifier une valeur différente.
Fin de l’extrait -
On peut remarquer que ce tableau est proche de celui de la classe 2 de l’EN 13670
7. La cure des bétons - EFB 34 Méthodes de cure Cure par aspersion d’eau : Exemple d’un tablier de pont (photo Eiffage)
Attention à ne pas délaver le bétonExemple d’un tablier de pont (photo Eiffage)
Attention à ne pas délaver le béton
8. La cure des bétons - EFB 35 Photo Eiffage sur utilisation geotextilePhoto Eiffage sur utilisation geotextile
9. La cure des bétons - EFB 36 Photo eiffage utilsation d’un polyane arrosé en permanence pour refroidir (tuyau avec asperseur)Photo eiffage utilsation d’un polyane arrosé en permanence pour refroidir (tuyau avec asperseur)
10. La cure des bétons - EFB 37 Méthodes de cure Produits de cure
Définition (norme NF P 18-370) : produit dont l’application sur les surfaces de béton ou de mortier exposées aux agents atmosphériques permet de s’opposer à l’évaporation de l’eau contenue dans le béton ou mortier pendant la phase de prise et de durcissement
11. La cure des bétons - EFB 38 Suite norme NF P 18-370 Un produit de cure est généralement composé d’un solvant organique ou d’eau (émulsion) appelé véhicule, d’un liant (résine ou polymère en général) et, éventuellement, de charges minérales (dioxyde de titane par exemple)
12. La cure des bétons - EFB 39 Mode d’action du produit de cure
13. La cure des bétons - EFB 40 Sélection du produit de cure L’utilisation de produits aqueux est recommandée pour des questions environnementales et de santé (surtout si locaux fermés).
On vérifie plus facilement la bonne répartition avec un produit coloré.
Anticiper la compatibilité du produit de cure avec le revêtement éventuel (exemple d’une étanchéité d’une dalle de pont).
L’efficacité du produit de cure est mesurée selon la norme P18-371.
14. La cure des bétons - EFB 41 Mise en œuvre du produit de cure S’applique immédiatement après coulage (sauf en cas d’utilisation de l’hélicoptère)
2 méthodes de pulvérisation (selon surface à traiter) :
Pulvérisation manuelle,
Industrielle (rampe de pulvérisation)
Il faut prévoir des pulvérisateurs adaptés et propres (buses).
5 litres permettent de traiter environ 60 m2.
Élimination si besoin (si un revêtement doit être appliqué au béton) par action mécanique (sablage, ponçage, lavage à l’eau)
Respecter les consignes de sécurité (port des EPI, fiches de sécurité,…)
15. La cure des bétons - EFB 42 Photos SYNADPhotos SYNAD
16. La cure des bétons - EFB 43 Cas des BAP Ils doivent aussi faire l’objet d’une cure. Photo SNBPEPhoto SNBPE
17. La cure des bétons - EFB 44 Cure des surfaces verticales Il est indispensable de curer aussi les surfaces verticales.
Les produits de cure n’adhèrent pas forcément sur les surfaces verticales ?
Laisser en place le coffrage pendant la durée de cure déterminée ;
Dans le cas des coffrages grimpants il est possible de prévoir une protection de la surface qui suit le coffrage (cf. exemple diapo suivante).
18. La cure des bétons - EFB 45 Méthodes de cure Cas des surfaces
verticales :
exemple d’une jupe
accrochée au
coffrage
grimpant
Nota : la jupe permet
aussi de minimiser les
gradients thermiques. Photo Eiffage + JM Torrenti (encart)
Ici la jupe sert aussi pour éviter les chocs thermiques (béton chaud et environnement pouvant être froid)
Elle minimise le gradient thermique en peau en créant un tampon thermique entre la surface du béton et l’extérieur.
Photo Eiffage + JM Torrenti (encart)
Ici la jupe sert aussi pour éviter les chocs thermiques (béton chaud et environnement pouvant être froid)
Elle minimise le gradient thermique en peau en créant un tampon thermique entre la surface du béton et l’extérieur.