Réflexions sur la « Valorisation »…et quelques briques

1. Réflexions sur la« Valorisation »…et quelques briques Catherine Jeandel & Le GT-Valo OMP (25 mars) Journées prospectives du LEGOS, 23-24/04/14

2. Valorisation : périmètre • Valorisation scientifique : finalité première, non marchande • Contribution au progrès et au partage des connaissances • Articles, conférences, livres… • Valorisation sociétale : non marchande • Enseignement & formation • Vulgarisation • Anticipation, alerte : identifier des problèmes (ex: changement climatique) • Contribuer à identifier, clarifier, résoudre un problème social défini (ex: ressources hydriques) • Appui au secteur public • Open Source, open data • Valorisation marchande • Commercialisation : • transfert direct des résultats (ex: vente d’un logiciel) • Expertise • Etudes et analyses à la demande : périmètre restreint • Innovation : projets collaboratifs • FUI, Région, CNES, … • Missions spatiales, segments sol

3. Parler plutôt de « transfert »? • Aucun retour économique sur brevet à ce jour à l’OMP (La totalité des actions de valorisation socio-économique des recherches menées à l’OMP sont à ce jour, « non marchandes ») • Considérés dans l’inventaire: • contrats de collaboration de recherche, de prestation de service, ou d’expertise, avec les EPIC, les partenaires publics, les grands groupes et les PME. • transferts de compétences, d’expertise et/ou de conseils vers des partenaires tels que les ministères étrangers, les Organisations Non Gouvernementales (IRD).

4. Motivations des acteurs du groupe OMPpour le « transfert et la valo » • Moyen de faire fructifier les recherches au-delà de leur simple publication, d’informer les populations (ou publics) concernés, restitution des résultats majeurs, • l’interaction avec les entreprises soulève des questions et permet de faire évoluer les recherches, facteur de maintien ou de développement d’emploi dans les PME et startup • bien sûr comme un levier de fonds qui en retour peuvent nourrir de nouvelles recherches.

5. La « PI » et les brevets (intervention SATT) • La propriété intellectuelle ou industrielle (PI) ne doit pas être une fin en soi mais un outil pour la valorisation. • Un projet de protection (brevet, licence…) mérite d’être bien évalué en tout début de projet, avant la phase de développement d’un éventuel produit commercialisable, en particulier pour parer aux obstacles que pourraient soulever des publications ou communications trop précoces des résultats. • Les brevets qui ne rapportent pas sont une perte d’énergie : il y a donc besoin d’une réflexion a priori sur la nature et la dimension des marchés potentiels.

6. Types de transferts vers la sphère socio-économique • Développement de procédés industriels (ex: pelargonium) • Développements technologiques (ex: capteurs divers dont ceux du LEGOS) • Développements logiciels et big data (ex: • Expertise auprès industriels: analyses matériaux, exploration minière.. • Expertise auprès acteurs publics: • expert du SCHAPI, alertes crue; de l’Agence Régionale de Santé, expert auprès des Ministères de l’Environnement et des Ressources non renouvelables pour le suivi et le contrôle des impacts environnementaux et socio-économiques de l’exploration minière ou pétrolière, • En gestion des territoires et populations : Diminution des vulnérabilités sociales face à un risque sanitaire (Tunisie, Laos, Equateur) • Partenariat scientifique vers services opérationnels: Mercator, (Marine Core Services / Copernicus)

7. Types de partenariats • Collaborations, co-constructions • Co-encadrements: thèse, master, post-doc… • Participation conjointe au développement de services communs • Transfert direct de produit, rapport d’expertise • Création d’un laboratoire commun « académique-industrie »

8. Forces de l’OMP • volonté réelle de certains acteurs de valoriser les recherches vers des TRL élevés ; • grande richesse des projets (très divers), • des convergences (ex : les 3 laboratoires LEGOS, LA, CESBIO qui peuvent développer des actions, produits, collaborations qui « serviront » dans le cadre de « Copernicus », chacun avec son développement…) • des collaborations à tous les niveaux : régional, national et international  • des relations/contacts/collaborations avec beaucoup d’industriels; une prise de conscience du fait que les applications sociétales et industrielles peuvent être source d’interrogations scientifiques excitantes et novatrices

9. Faiblesses • pas de réelle stratégie au sein de l’OMP jusqu’à ce quinquennal • culture de la « valorisation » reste à développer • manque peut-être- une ressource dédiée à l’UMS • OU: renforcement des liens avec les interlocuteurs dédiés des cellules « valo » des organismes et de la SATT  qui est encore mal connue • peu de contrats actés (accords cadres) entre entreprises et organismes • lacunes de compétences juridiques spécialisées au niveau des tutelles (pour traiter des documents au niveau national comme international)  • sur les projets technologiques, on s’aperçoit qu’il peut rester un palier non négligeable à franchir pour que ce qui a été développé en laboratoire puisse être transféré dans l’industriel • Décalage temporel recherche/produit transférable

10. Et le LEGOS dans tout ca? Florent: les modèles de marée, surcotes, EDF (Yoann)? Anny et Benoît: niveau de la mer et CLS? Stéphane et hydrologie: monitoring et alerte? Pieter et des mesures pour industriels qui bénéficient expertise?