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Eléments de comparaison des PSE dans la pharmacie en France. Un benchmark des PSE au sein de grands groupes pharmaceutiques montre que celui de Mayenne doit être remis à niveau pour tout ce qui concerne le reclassement. Nous présentons ci-après les mesures sociales de : PSE Mayenne
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Un benchmark des PSE au sein de grands groupes pharmaceutiques montre que celui de Mayenne doit être remis à niveau pour tout ce qui concerne le reclassement • Nous présentons ci-après les mesures sociales de : • PSE Mayenne • PSE Fusion GSK (E2) • PSE d’un « pair » de GSK (E1) • En rouge apparaissent les points cruciaux à améliorer avec deux champs de négociation prioritaires : • le congé de reclassement à augmenter au moins de 3 mois, avec des mesures spécifiques pour les plus de 45 ans (cf E2) ; • le coût moyen de cet allongement est de 3500 €/personne pour chaque mois supplémentaire • Pour l’ensemble des 120 bénéficiaires envisagés, cela donne 420 k€ pour chaque mois supplémentaires • le cahier des charges du reclasseur notamment sur la sécurisation de l’OVE , sur son engagement à reclasser tout le monde et sur son mode de rémunération, en augmentant fortement le budget envisagé • d’expérience, nous estimons qu’un dispositif solide nécessiterait d’augmenter ce budget de 3000 €/personne • Le surcoût global serait de l’ordre de 300 k€ • En orange, les points améliorables
Benchmark des PSE : caractéristiques des PSE présentés Le PSE de la fusion GSK a été l ’exemple même d ’un PSE priorisant réellement le reclassement avec une panoplie de moyens : • Un dispositif de reclassement « qui fait système » et qui repose sur trois piliers indissociables : • Un outplacement avec une obligation de résultat quasi-absolue (sauf cas « pathologiques » soumis à la commission de suivi) : « salarié reclassé définitivement (c ’est à dire CDI, période d ’essai terminée favorablement) dans un poste accepté par lui • Un congé de reclassement d ’une durée compatible avec les probabilités de reclassement (12 mois reconductibles par tranche de trois mois) • Une rémunération du congé de reclassement supérieure au légal les 9 premiers mois et surtout transformable en indemnités de reclassement versée au salarié sur la base du congé restant à courir à la date du reclassement • Il s’agit d ’un dispositif particulièrement incitatif pour le salarié, qui somme toute, se voit en situation de « se payer lui-même » le temps qui passe • Des mesures d ’aide à la mobilité géographique et professionnelles suffisamment dotées pour être efficaces (à l ’exception notable de l ’aide au reclassement du conjoint) • Des mesures d’aide à la création d’entreprise également bien dotées