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Echange international et croissance. L’analyse de Ricardo. Analyse smithienne En renonçant à produire les biens qu’il peut importer à moins cher, chaque pays peut augmenter sa production en consacrant ses ressources aux productions pour lesquelles il est plus performant. Analyse ricardienne
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Echange international et croissance L’analyse de Ricardo
Analyse smithienne En renonçant à produire les biens qu’il peut importer à moins cher, chaque pays peut augmenter sa production en consacrant ses ressources aux productions pour lesquelles il est plus performant Analyse ricardienne En renonçant à produire les biens qu’il peut importer à moins cher, chaque pays peut augmenter sa production en consacrant ses ressources aux productions pour lesquelles il est plus performant D’où vient l’intérêt de l’échange international (1) ?
Analyse smithienne Libre-échange extension des marchés augmentation des possibilités de spécialisation (cf. chapitre 1) Division internationale du travail Effets d’apprentissages et économies d’échelle (cf. chapitre 1 baisse des coûts Analyse ricardienne avantage comparatif expliqué par la théorie HOS Pays inégalement dotés en facteurs de production chaque pays a sur les coûts un avantage comparatif pour les produits nécessitant relativement plus le facteur dont il est mieux ou moins mal doté D’où vient l’intérêt de l’échange international (2) ?
Analyse smithienne Libre échange extension des marchés la DIT peut être plus poussée spécialisation sur un segment d’une même branche échanges intra branches entre pays développés Analyse ricardienne Pays développés : mieux dotés en capital et main d’oeuvre qualifiée spécialisation sur les industries de pointe Pays émergents : mieux dotés en m.o. non qualifiée spécialisation sur les industries de main d’œuvre Pays en développement : moins mal dotés en ressources naturelles spécialisation sur les produits primaires Quels échanges sont expliqués ?
Les limites de l’analyse de Ricardo (1) • Ricardo supposait que l’absence de mobilité internationale des facteurs empêchait une « allocation optimale des ressources » à l’échelle mondiale • Les échanges de marchandises étaient alors vus comme un moyen indirect de faire circuler les facteurs • Et d’obtenir ainsi une « allocation optimale des ressources à l’échelle mondiale » • Mais depuis les années 1980, la libéralisation des marchés des capitaux a conduit à une explosion des IDE : le capital est mobile internationalement • Il s’ensuit une augmentation des échanges intrafirmes de produits semi-finis • Et qu’il est désormais possible pour les FTN de produire à l’étranger pour y vendre (stratégies de marché) au lieu d’exporter (diminution des échanges internationaux de produits finis)
Les limites de l’analyse de Ricardo (2) • Pour Ricardo la spécialisation et l’échange sont profitables à tous les pays quels que soient les produits sur lesquels ils sont spécialisés • Mais F. List (1789-1846) avait déjà constaté que la spécialisation industrielle avait beaucoup plus d’effets d’entraînement sur le développement que la spécialisation agricole • Aujourd’hui, l’insertion dans la DIT des pays spécialisés dans les exportations de produits primaires (en particulier les pays d’Afrique) n’a pas entraîné leur développement • Ils subissent une dégradation des termes de l’échange qui est le signe d’une dépendance : leurs exportations ne leur procurent pas les ressources nécessaires à leur développement
Pour qui l’échange international a-t-il été facteur de développement (1) ? • La forte croissance des pays développés pendant les Trente glorieuses a été accompagnée d’une augmentation de leurs taux d’ouverture consécutive à la libéralisation négociée dans le cadre du GATT (puis l’OMC)
Pour qui l’échange international a-t-il été facteur de développement (2) ? • Les générations successives de NPIA ont réussi à se développer (ou le font actuellement) grâce à des stratégies de croissance fondées sur la promotion des exportations. • Mais leur succès n’est pas dû qu’à l’ouverture : l’Etat a joué un rôle déterminant dans la mise en œuvre de la « remontée de filières » et n’a pas hésité à pratiquer un protectionnisme éducateur. • Cette stratégie leur permet de faire évoluer leur avantage comparatif et remet en cause la DIT traditionnelle