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Grandir dans un bidonville de Manille . Manille, capitale des Philippines. Les Philippines 7 107 îles et 300 000 km 2 86 241 697 habitants 36,3 millions de jeunes (- de 19 ans) Tx de croissance démographique 1980 : 2,5% 2001 : 1,9%
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Grandir dans un bidonville de Manille
Manille, capitale des Philippines Les Philippines • 7 107 îles et 300 000 km2 • 86 241 697 habitants • 36,3 millions de jeunes (- de 19 ans) • Tx de croissance démographique 1980 : 2,5% 2001 : 1,9% • Tx popul. rural/popul. total 1980 : 62 % 2001 : 41 % La France Les Philippines
Les Philippines aspirent au développement Les Philippines, pays aux contrastes violents, incarnent toutes les contradictions, toutes les difficultés et toutes les pauvretés du Tiers Monde
Manille, capitale des Philippines Quartiers des affaires et « shantytown* » sont les symboles flagrants de ces contrastes qui opposent opulence et misère * nom américain du bidonville La très grande pauvreté touche la moitié de la population. Beaucoup des familles vivent dans les bidonvilles
Le bidonville, une urbanisation sauvage ! Dans les bidonvilles, les réseaux urbains nécessaires à l’hygiène et au confort sont inexistants ou défectueux • Pas de rues • Réseaux électriques piratés • Adductions d’eau médiocres ou inexistants • Réseaux d’assainissement des eaux usées absents
Les conditions de vie dans les bidonvilles sont misérables : • mal nutrition • promiscuité • manque d’hygiène • absence de sécurité 40% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté
Vivre en dessous du seuil de pauvreté, c’est se débrouiller pour survivre avec moins de 2 dollars* par jour. C’est vivre dans l’extrême précarité qui désunit souvent les familles * Au cours de change de juin 2006, cela fait environ 1,60 €
Aussi la misère jette-t-elle les enfants de ces familles très pauvres dans la rue et les contraint au travail • vendre des fleurs • porter de l’eau • ramasser des déchets recyclables
Fatigués par leur travail quotidien, accumulant les retards scolaires, incapables de payer les fournitures scolaires, découragés, 6 enfants sur 10 abandonnent l’école avant la fin de leur scolarité
Sans école et sans formation professionnelle, ont-ils un avenir ?
Pour la fondation ERDA, la meilleure réponse s’appelle école
« Dans les bidonvilles, seuls les enfants ont une chance de s’en sortir. […] Former un adulte qui ne sait ni lire ni écrire est très difficile car son esprit n’est pas structuré. Ce qu’un enfant comprend en une année, il mettra 3 ans pour l’assimiler. » « Et qui veut embaucher un type sans qualification spéciale, qui a passé sa vie à ramasser du papier ou trier des ordures ? Quel salaire peut-on lui donner ? C’est pourquoi ces gens vivent de petits boulots sans avenir. » Pierre Tritz in « L’espoir à Manille » - Editions Brépols pg 10
« L’éducation est la seule voie qui permet de retirer les enfants de la misère » Pierre Tritz in « L’espoir à Manille » Editions Brépols - pg 10
Un programme pour chaque âge scolaire • L’enseignement pré-primaire • Le programme EAP • L’enseignement secondaire • ERDA TECH : un lycée professionnel • Bourses d’université pour les plus méritants
ERDA : Les maternelles Les pre-schools • Réduire les risques futurs de retard ou d’abandon en • Préparant aux rythmes du primaire • Apprenant les rudiments de la lecture • Contrairement à l’école primaire, l’école maternelle aux Philippines est payante • Une maternelle ERDA coûte 870 €/an « Si vous commencez une course après les autres, vous n’aurez jamais les mêmes chances de la gagner. » Père Pierre Tritz, sj
ERDA : Les écoles primaires Le programme EAP • Ce programme s’adresse exclusivement à des enfants de 6 à 12 ans, non aidés par une autre organisation et vivant dans une famille dont les revenus sont inférieurs à la moitié du SMIC philippin, soit l’équivalent de 60 € / mois au maximum. • pour 45 € /an, ERDA fournit à l’enfant le matériel et le suivi médical et social indispensable à son maintien ou son retour dans l’école publique. • Une équipe d’assistantes sociales apporte un soutien psychologique aux familles
ERDA : l’enseignement secondaire • Deux types d’enseignement secondaire sont dispensés dans les « high schools » • L’enseignement académique • L’enseignement technique
L’enseignement académique Dans une salle de classe d’un lycée général, les élèves sont très nombreux, environ 70 élèves par classe, comparé à une salle de classe en France. Les jeunes sont très motivés, travailleurs, sérieux, contrairement à nous, élèves de pays développés. Ils savent qu’étudier est pour eux, la seule solution pour sortir de la misère et réussir dans la vie.
Poursuivre dans le secondaire : une ambition légitime et une exigence économique Durée des études : 4 ans Coût d’une bourse : 86 €
Le lycée technique ERDA TECH Il aide les jeunes à rentrer le plus vite possible dans le monde du travail en leur proposant différentes formations à des métiers. Cela leur permettra de venir plus vite en aide à leurs familles.
A situations extrêmes, programmes exceptionnels • SABANA : l’école des enfants chiffonniers • ABK : scolariser les enfants qui travaillent dans les mines et les champs de canne à sucre • PALIHAN : une nouvelle chance pour les jeunes sans qualification • TUKLASAN : l’accueil et la scolarisation des enfants des rues • ASAP :la réhabilitation des enfants prisonniers
Le programme TUKLASAN(les enfants des rues) ERDA n’a pas oublié les orphelins, les enfants qui fuguent leur famille et les enfants qui sont condamnés à rester dans la rue. Pour cela, il a créé un centre familial qui regroupe ces enfants abandonnés : TUKLASAN
Qui êtes-vous, Père Tritz ? Il est né en Lorraine en 1914. En 1936, il entre dans l’ordre des jésuites et s’en va en Chine. Il est ordonné prêtre en 1948. En 1950, il débarque à Manille qu’il ne quittera plus. Professeur d’université, il enseignera la psychologie et créera même un cabinet de recrutement de personnel. En 1974, il adopte la nationalité philippine. La même année, il crée la fondation ERDA pour scolariser les enfants des familles les plus pauvres. Comme l’abbé Pierre, c’est un travailleur inusable et un champion des pauvres. Aux Philippines, il a le même prestige que Mère Thérésa en Inde
Pour développer l’ensemble de ces programmes, le père Tritz a fondé 4 organisations qu’il anime toujours avec autant de conviction Durant l’année scolaire 2005/2006, le réseau ERDA a scolarisé ou soutenu la scolarité de 32 000 enfants et adolescents
Grâce à la fondation ERDA, et aux associations sœurs, de nombreux enfants philippins pauvres ont la chance d’aller à l’école et de recevoir une éducation. Pour l’année scolaire 2006/2007, ils sont 32 600 scolarisés dans l’ensemble des programmes Beaucoup d’autres enfants ont encore besoin de notre aide. Alors mobilisons nous et continuons à soutenir ERDA dans son action.
Ce diaporama a été réalisé dans le cadre du challenge « Lycéens, Reporters de l’Espoir », après un séjour à Manille en février 2006, des lauréates de ce challenge, initiée par l’association ERDA Centre Europe.
L’étroite collaboration avec la fondation ERDA de Manille, fondée par le Père Tritz, a permis la visite des bidonvilles de Manille et une première approche des problèmes de distribution de l’eau
Nous adressons un merci tout particulier à Mme Dolor CARDENO et à son équipe pour la qualité incomparable de l’accueil et de l’encadrement. Le séjour fut intense et surtout très instructif pour les jeunes lycéennes que nous sommes.
Nos remerciements vont enfin aux collectivités qui ont aidé à • la réalisation de ce projet : • Au Conseil Régional de Lorraine • A l’Agence de l’eau Rhin – Meuse • A la Ville de Sarreguemines • Sans leur soutien financier, cette découverte d’une réalité à dure et attristante mais aussi très enrichissante sur le plan humain, n’aurait pas eu lieu. • Myriam Elyaacoubi, Neslihan Sen, Cécile Dalbon, élèves du Lycée Jean de Pange et Emmanuelle Kulinicz, professeure d’histoire géographie