260 likes | 362 Views
LES PARCS rÉgionaux EN PACA. La Provence-Alpes-Côte d’Azur regroupe 4 parcs naturels régionaux : PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE. le Luberon.
E N D
La Provence-Alpes-Côted’Azurregroupe 4 parcsnaturelsrégionaux: PARC NATUREL RÉGIONAL DU LUBERON PARC NATUREL RÉGIONAL DU QUEYRAS PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON PARC NATUREL RÉGIONAL DE CAMARGUE
leLuberon Ilest un parc naturel en Luberon, massif montagneuxfrançais peu élevé qui s'étend d'est en ouest entre lesAlpes-de-Haute-Provenceet leVaucluse et qui comprend trois « montagnes » : le Luberon oriental, le Grand Luberon et le Petit Luberon. Le Luberon s'étend sur 165.000 hectares, sur deux départements, leVaucluse(84) et lesAlpes-de-Haute-Provence(04). Il abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi qu'un patrimoine architectural et paysager de grande valeur. C'est aussi un territoire vivant peuplé d'environ 150.000 habitants, résidant dans plus de 70 communes.
Le Luberon a été officiellement admis par l'UNESCO dans le réseau mondial des réserves de biosphère. Les Communes et villes principales présentes dans le parc du Lubéron sont Apt Cavaillon et Pertuis dans le Vaucluse et Manosque dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Sur l’échelle des tempsgéologiques, le Luberon est constitué de roches datant de la fin de l'ère secondairejusqu'au milieu de l'èretertiaire. Le massif montagneux est formé de terrains secondaires, la plaine qui l'entoure est principalement tertiaire. Pour cette raison, cette région est connue comme riche en fossiles de la fin de l'ère secondaire Le "Petit Luberon" est constitué d'une zone très large decalcaires marneux coupés par des bancs de calcaire plus durs formant de grandes falaises. Sur le versant nord, c'est lebarrémien qui occupe la plus grande surface. Le "Grand Luberon" est formé de calcaires marneux qui lui donnent son aspect arrondi.
LeQueyras Crée en 1977, englobant 11 communes et s'étendant sur une superficie de 60330hectares. Au coeur des Hautes Alpes, le Parc Régional du Queyras est délimité par un cirque montagneux dont certains sommets culminent à plus de 3000 m d'altitude. Une faune et une flore unique se sont attachées au parc. Des espèces tropicales tels que la Sauge d' Ethiopie se sont parfaitement adaptées cohabitant en harmonie avec la flore locale. Le Queyras met aussi à l'honneur toutes les espèces animales fréquentes de nos montagnes. Chamois, marmottes, aigles royaux… se rencontre tout au long des randonnées. Mais le Queyras c'est aussi un patrimoine culturel unique à découvrir tout au long de l'histoire de ces merveilleux petits villages qui fond le charme de ces lieux.
Faune et flore des pelouses alpines Les pentes herbeuses profitent aux 2 500 chamois du Queyras. La forêt de mélèzes leur convient aussi. 800 ongulés se concentrent sur la seule commune de Ristolas, où la gestion est très rigoureuse depuis cinquante ans.Proie de l'Aigle Royal, l'importante population locale de Marmotte des Alpes explique la forte densité de ce rapace dans le Queyras. Après son hibernation, à partir de la fin du mois de mars, elle sort de son terrier et se signale alors surtout par ses sifflements. La Marmotte des Alpes
Faune et flore des forêts de mélèzes et pins cembro Cette forêt est emblématique du haut Queyras. Elle atteint l'altitude record de 2 500 m, là où la végétation n'a guère plus de trois mois pour se développer. Le Pin Cembro étroitement associé au mélèze, ce pin -appelé également arole- est l'un des emblèmes floristiques du Queyras. Son bois léger est utilisé pour l'ébénisterie locale. Le Pin Cembro
Le Mélèze d'Europe est le seul conifère à perdre ses aiguilles à l'automne. Autrefois plus répandu en montagne, le Tétras Lyre a souffert des effets conjugués de la pression de la chasse et du développement des stations de ski : pistes et remonte-pentes ont parcellisé et perturbé le milieu des grands espaces forestiers qu' affectionne ce gallinacé.
Faune et flore des forêts de pins à crochets La forêt de pins à crochets prolonge, en altitude, celle de pins sylvestres et constitue la couverture forestière la plus élevée des versants ensoleillés. Très résistant, ce pin supporte d'être en partie ébranché par les avalanches, et se développe sur des terrains instables comme les ravines de gypse. Tout cela explique que la flore de son sous-bois est peu exubérante. L'aire principale de reproduction de la Chouette de Tengmalm est la forêt boréale. Mais elle trouve dans le Queyras, du fait de son altitude, des conditions écologiques très proches. La Chouette de Tengmalm
Le Pin à crochets est particulièrement rustique et s'accommode des sols les plus pauvres. Il supporte le climat rigoureux et pousse jusqu'à 2400 m. Il contribue aussi à la fixation du sol. Le Pin à crochets
la Mésange noire abonde en forêt de conifères, et effectue à l'automne des migrations altitudinales vers les vallées.Lié aux landes de montagne, le Genévrier nain apprécie les sous-bois clairs. La Mésangenoire LeGenévriernain
Faune et flore des gorges et falaises Les falaises ont été taillées par la glace et les eaux torrentielles venues de la haute vallée du Guil pour rejoindre la Durance. Le Genévrier Thurifère, présent en Espagne et au Maroc, pousse sur les pentes chaudes et ensoleillées. LeGenévrierThurifère
Le Pin Sylvestre se développe volontiers sur sol siliceux, on le rencontre surtout dans les gorges du Guil, où il s'accommode bien de conditions difficiles. Il contribue à fixer les sols instables. Il abrite peu d'espèces animales, mais certaines sont rares et menacées (papillon isabelle). le Pin Sylvestre
Le hibou Grand Duc d'Europe fait retentir le houhou bas qui trahit sa présence dès la fin de l'hiver.Ce super-prédateur peut même s'attaquer au faucon pèlerin, allant jusqu'à l'éliminer de la falaise. Lehibou Grand DucD’Europe
Faune et flore des torrents C'est la basse température des eaux torrentielles de montagne (5 °C à 15 °C pour le Guil) accueille des animaux grands consommateurs d'oxygène dissous, comme les truites et les larves d'une foule d'insectes. la Truite Fario est liée ici aux torrents et au cours supérieur des rivières. La fario se distingue par ses nombreuses taches rouges. Totalement lié aux torrents, le Cincle Plongeur est un merle d'eau capable de marcher sur le fond même du cours d'eau pour se nourrir d'insectes aquatiques. LeCinglePlongeur
Leverdon situé sur le département des Alpes de Haute Provence et du Var, s'étend d'est en ouest de Saint-André-les-Alpes à Vinon-sur-Verdon et du nord au sud de Saint-Jurs à Régusse. Situé dans une zone intermédiaire entre la Provence et les Alpes, son territoire bénéficie d'un taux d'ensoleillement exceptionnel. La charte du Parc naturel régional du Verdon s'articule autour de trois thèmes majeurs : l'eau, les activités agricoles et touristiques, le paysage et le patrimoine naturel.
Le Parc naturel régional du Verdon abrite de nombreuses espèces de chauves-souris. En effet, sur les 29 espèces présentent en France 21 peuvent être observées dans le Verdon.Si toutes sont protégées certaines font l'objet d'une attention toute particulière, comme le Murin de Capaccini. Les chauves-souris sont souvent méconnues, il s'agit pourtant de petites « bestioles » très utiles pour l'homme : elles peuvent consommer jusqu'à 3000 insectes par nuit.
La flore méditerranéenne La flore méditerranéenne se caractérise par son adaptation au climat, doux l'hiver, sec et caniculaire l'été. Les herbacées, annuelles, évitent les rudes conditions estivales, en germant à l'automne, elles grandissent à l'hiver et fleurissent au printemps avant la sécheresse.
La flore «montagnarde» Au dessus de 1200 m, la flore présente est dite « montagnarde ». Sur ces zones les plus escarpées et les plus sauvages du parc, le relief fragmente la flore en une mosaïque contrastée définie par les conditions locales. Au flanc des montagnes, le pin sylvestre ou les reboisements de pins noirs préfèrent les adrets, le hêtre colonisant les ubacs les plus frais. Dans les falaises, la flore très particulière s'accroche et s'insinue dans les moindres fissures. Dans les zones les plus froides, la flore constitue l'avant garde de la flore alpine. Les riches pelouses des sommets servent de garde-manger estival aux moutons en transhumance. Quelques prairies de fauche ou champs de lavande fine rappellent les cultures d'antan.
La camargue Créé en 1970. C’estune zone humide d'importance exceptionnelle (86 300 hectares), dans les Bouches-du-Rhône, il se situe au bord de la Méditerranée, à l'intérieur du delta du Rhône, entre les 2 bras du fleuve, sur les communes d' Arles et de Saintes Maries de la mer.Réputé pour sa faune, sa colonie de flamants roses pouvant compter jusqu’à 20 000 couples. Le Parc développe aussi des activités économiques. Les flamentsroses
On y pratique l’élevage de chevaux et de taureaux, la culture du riz et de la vigne, l’exploitation du roseau et la récolte du sel, dont la production s’élève à 800 000 tonnes par an. Le cheval est avant tout le compagnon du gardian mais aussi son outil de travail. L'intervention de l'homme a permis aussi la protection du milieu avec la création d'une réserve naturelle et du Parc naturel régional mais aussi de sites ouverts au public.
La Camargue est également un sanctuaire ornithologique puisque près de 400 espèces d'oiseaux y ont été recensées dont le flamant rose, qui constitue le symbole des oiseaux de Camargue.
Quelle est sa vocation? Un Parc naturel régional a pour vocation de protégeret valoriser le patrimoine naturel, culturel et humain de son territoire en mettant en oeuvre une politique innovante d’aménagement et de développementéconomique, social et culturel respectueuse de l’environnement. Quelles sont ses missions? • la protection et la gestion du patrimoine naturel etculturel, • ils’attache à gérer de façon harmonieuse ses espacesruraux; à maintenir la diversité biologique de ses milieux; à préserver et valoriser ses ressources naturelles, ses paysages, ses sites remarquables et fragiles; à mettre en valeur et dynamiser son patrimoine culturel, • l’aménagement du territoire.Il contribue à définir et orienter les projets d’aménagement menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement,
le développement économique et social.Il anime et coordonne les actions économiques et sociales pour assurer une qualité de vie sur son territoire. Il soutient les entreprises respectueuses de l’environnement qui valorisent ses ressources naturelles et humaines, • l’accueil, l’éducation et l’information.Il favorise le contact avec la nature, sensibilise ses habitants aux problèmes de l’environnement, incite ses visiteurs à la découverte de son territoire à travers des activités éducatives, culturelles et touristiques, • l’expérimentation.Il contribue à des programmes de recherche et a pour mission d’initier des procédures nouvelles et des méthodes d’actions qui peuvent être reprises sur tout autre territoire.