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L’électricité Bas carbone Ses effets sur l’emploi Alain Mestre, Cabinet Syndex. Les impératifs technologiques.
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L’électricité Bas carbone Ses effets sur l’emploi Alain Mestre, Cabinet Syndex
Les impératifs technologiques • Toute étude sur le changement climatique se doit donc de comporter une partie centrale sur l’énergie et tout particulièrement sur la production de l’électricité, l’énergie de l’avenir. • Trois Filières technologiques composent le mix énergétique de l’Union européenne d’aujourd’hui et de demain • les centrales thermiques • les énergies renouvelables • les centrales nucléaires • Si ces technologies sont partiellement substituables dans la fourniture d’électricité dans le bâtiment résidentiel tertiaire et dans les transports ce n’est pas encore le cas dans les applications industrielles demandant la fourniture de courant électrique de forte puissance.
Le passage obligé par les nouvelles filières technologiques de production d’électricité • C’est la raison essentielle pour laquelle l’atteinte des objectifs de réductions des émissions de GES que s’est assignée l’Europe à l’horizon 2030 passe nécessairement par la mise en œuvre de nouvelles technologies de production d’électricité bas carbone : nouvelle génération de renouvelables, nouvelle génération du nucléaire, technologies de capture et du stockage de CO2 dans les centrales thermiques fossiles. • L’impact de la crise financière de fin 2008- 2009 risque fort de retarder les investissements nécessaires
3 scénarios Emploi : BAU, NSAT, NSAT-SYNDEX • Nous avons bâti nos perspectives d’emplois en partant de 2 scénarios existant : DG TREN (Base Line) et pour l’autre de la DG Recherche (NSAT). • Sur cette base, le scénario NSAT, plus récent et intégrant de ce fait le paquet climat-énergie de l’UE récemment adopté, a été forcé pour intégrer une part plus importante de Capture et Stockage CO2, laquelle nous semble indispensable pour l’atteinte des objectifs de réduction de GES : le scénario SNAT-SYNDEX
Impact des investissements de production d’électricité sur l’emploi (1) • Scénario NSAT-Syndex : 676 emplois ETP/an sur la période 2005-2010
Impact des investissements de production d’électricité sur l’emploi (2) • Les créations d’emplois issues des investissements dans la production d’électricité proviennent essentiellement de deux sources qui sont : • les emplois directs et indirects dans les énergies renouvelables et les rénovations de centrales thermiques dont plus de 50% des unités devront être rénovées sont chiffrés à plus de 750 000 en moyenne annuelle sur la période 2005-2030 en très grande majorité (3/4) dans la métallurgie auxquels viendront s’ajouter les emplois dans le transport et la distribution • les emplois dans le secteur de la production des équipements qui atteindrait un chiffre semblable.
Impact sur l’emploi dans la production d’électricité : Scénario NSAT et NSAT-Syndex (1)
Impact sur l’emploi dans la production d’électricité : Scénario NSAT et NSAT-Syndex (2) • Filière en forte progression : renouvelables et gaz à cycle combiné. • A l’inverse, dans les centrales thermiques (charbon et fioul lourd), les pertes d’emplois liés à leur exploitation seraient globalement de 21 000 ETP (14 000 charbon et 7 000 fioul), concentrées majoritairement dans les pays de l’UE où la part du charbon dans la production d’électricité est prépondérante. • Cependant l’introduction du CCS (80 GW en 2030) permet de limiter les pertes d’emplois dans les centrales à charbon : Scénario NSAT-SYNDEX / NSAT : 21 000 emplois supplémentaires.
Impact sur l’emploi dans la maintenance • Impact des 2 scénarios alternatifs à BAU sur l’emploi de maintenance : + 6000 emplois en 2020, + 23 000 en 2030 /2010
Les évolutions des métiers • La question centrale, au plan des emplois de production d’électricité, est celle de la contraction de l’emploi dans les centrales thermiques, que ne peut compenser le développement des emplois dans les énergies renouvelables, ces derniers correspondant à des métiers et à des statuts différents : • un opérateur de ferme éolienne n’exerce pas le même métier qu’un opérateur de centrale thermique. • La transition sociale doit donc faire face au défi du problème de la substituabilité des emplois entre les filières thermiques et les filières renouvelables. • Les métiers de la maintenance sont devenus aujourd’hui des métiers clés dans l’augmentation du taux d’utilisation des capacités et participent pleinement à l’optimisation des coûts de production. • Enjeux de GPEC pour gérer la conversion sociale liée aux risques et opportunités tant dans les investissements, la production, maintenance que dans l’amont (mines) et aval des filières de production d’électricité.