240 likes | 403 Views
Les aventures de Rita en Guyane. Une co-production Ambre-Développement, APAPAG, Biosavane, Chambre d’Agriculture, Cirad, DAAF, GDA Mana, INRA, Lycée Agricole, PPFFLG, Solicaz – Juin 2012. Une tortue luth au clair de lune, baptisée Rita.
E N D
Les aventures de Rita en Guyane Une co-production Ambre-Développement, APAPAG, Biosavane, Chambre d’Agriculture, Cirad, DAAF, GDA Mana, INRA, Lycée Agricole, PPFFLG, Solicaz – Juin 2012 Une tortue luth au clair de lune, baptisée Rita
Démarrage appliqué sous un soleil de plomb, il semblerait qu’il n’y ait plus de saison.
A Waïabo, nous apprenons que c’est l’EPAG qui attribue les terres. La famille Heu a 5 ans pour montrer que la mise en valeur (déforestation, plantation) a été faite. Ce qui ne lui laisse matériellement pas le temps de faire les bons choix techniques et suivre correctement l’exploitation.
Ce qui n’a pas empêché Madame Heu de faire son riz pluvial cette année : près de 4 tonnes.
Après Waïabo, direction Risque-Tout, en passant par la case grosse pluie et 3 embourbements successifs. Certains en rient. D’autres sont inspirés par les estampes produites par la boue.
A Risque-Tout, encore un exemple d’erreur de casting : les terrains étaient en pente, et c’est la grosse galère pour Chloé et Jean-Michel. Tout fout le camp, surtout le sol. Le zébu ne peut que constater qu’ailleurs l’herbe est sûrement plus verte.
Après la région de Macouria et Montsinéry, cap sur l’Est. A nous Régina ! Nous frôlons la bavure au poste de contrôle, une conductrice écervelée ne s’étant pas arrêtée devant le panneau « Halte – Contrôle ». Nous en profitons pour admirer un rapace, pour le moment indéterminé.
Accueil tout à fait chaleureux à Corossony-1. Les familles Heu et Yang nous expliquent leurs problèmes sur Ananas. Nous sommes séduits par leur volonté d’aller de l’avant.
Insoupçonné depuis la route, des hectares d’Ananas concèdent tout juste quelques bananiers, utilisés comme plantes de couverture en attendant que les pommiers rosa poussent. Madame Deschamps a quitté la ville, attentive aux besoins d’expérimentation de la zone.
En conclusion : « Avant l’Ethrel, c’était comme ça ». Propos pris sur le vif : « Nous avons essayé le Victoria et le Cayenne lisse mais ça n’a pas marché. Il faudrait peut-être aller sur des terrains plus en pente ».« Pour le même travail, le Bouteille marche beaucoup mieux ».
Jorge et Nathalie réfléchissent en parapluie… D’autres sont plutôt chapeau.
En repartant, un sandwich dévoré dans la voiture et un stop à Cacao. Au programme : rencontre avec les notables, puis visite d’une pépinière d’agrumes et d’une exploitation.
Une petite récréation tout de même, au marché de Cayenne. Difficile en quelques images de tout restituer.
Passons à un autre registre : le bio. Messieurs Bergère et Carbo s’y sont mis, sur la commune de Sinnamary. Un dicton antillais dit qu’il ne faut pas mélanger Cocos et Zabricots. Finalement, rien n’est moins sûr. Ce monsieur là joue allègrement avec beaucoup d’espèces et de concepts. Pour profiter de son panier bio, vous serez quelques temps sur liste d’attente.
La pépinière de Monsieur Charles : des salades vert tendre. A côté, la ravine et le trou d’eau, où il a fallu tuer un anaconda pour éviter de trop effrayer ceux qui passent.
Au Lycée Agricole de Matiti, l’activité de pépinière est florissante.
La demande en agrumes semble forte, en attestent Christophe et Christophe. Barre à l’Ouest toute. Monsieur Siong nous présente son exploitation de maraîchage et arboriculture.
Abattis mené selon la tradition bushnengue surinamienne. Le temps de jachère s’allonge et beaucoup d’espèces sont cultivées. Manioc, ignames trifida et alata, bananiers, ananas… des mélanges qui ne doivent rien au hasard.
Molaine, en fin de journée, nous raconte. Chez la famille Janvier, on parle d’abattis haïtien. Il s’agit en fait d’une exploitation complètement sédentarisée