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RAPPORT GLOBAL SUR LE MAGHREB. ASPECTS ECONOMIQUE ET SOCIAL. INTRODUCTION.
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RAPPORT GLOBAL SURLE MAGHREB ASPECTS ECONOMIQUE ET SOCIAL
INTRODUCTION • Le Maghreb se situe au nord de l’Afrique, l’union du grand Maghreb est venue consolider les aspiration des peuples et des dirigeants maghrébins à édifier un ensemble régional intégré,plus viable et plus durable que ne l’ont été les expériences tentées par le passé… • Réuni à l’automne 88, les rédacteur de la grande commission maghrébine du traité constitutif de l’UMA du 17 février 1989 ont tenu dans le préambule à mettre en exergue les liens solidaires qui unissent les peuples du Maghreb, liens fondés sur la communauté de l’histoire, de la religion et de la langue, dans la perspective est « la marche progressive vers la réalisation d’une intégration complète » • Il comprend: ALGERIE/MAROC/TUNISIE/LYBIE/MAURITANIE
Contexte syndical Les syndicats du Maghreb ont senti à temps le nécessité de s’organiser en une inter- syndicale. A cet effet les syndicats des cinq organisations syndicales UMT-Maroc, UGTA-Algerie , UGTT-Tunisie, Libye et la Mauritanie) ont fondé l’Union Syndicale des Travailleurs du Maghreb Arabe (USTMA) en1989 à Casablanca .
Cadre economique Les cinq pays présentent des économies differentes: Petrolière : en Algerie 2ème exportateur du gaz /Lybie.à + de 93 p.cent Touristique et Agricole: en Tunisie / Maroc.
PASSAGE À L’ECONOMIE DE MARCHÉ • l’économie neo-libérale passé pour être la caractéristique essentielle des politiques économiques du Maghreb. (l’Algérie après une longue expérience qui se dit socialiste bascule brusquement vers l’économie de marché. • Les 3 pays ont subi les conséquences sociales de l’application du PAS (1983-1993 pour le Maroc et la Tunisie et depuis 1994 pour l’Algérie) • Accord de libre échange avec l’union européenne, avec toutes ses retombées sur l’économie nationale, pour le cas du Maroc trois
Maghreb et institutions financieres internationales • accords de libre échange avec les USA , la Turquie et quatre pays arabes. • Le Maroc et la Tunisie sont des membres à part entière de l’OMC,l’adhésion de l’Algérie est prévue pour 2006. • Des zones franches existent au Maghreb notamment au Maroc et en Tunisie. • Tous les pays du Maghreb sont membres des institutions financières internationales.
L’impact de la mondialisation sur les syndicats. • La recrudescence des violations des droits et des libertés • syndicales • la précarité de l’emploi. • Le développement du travail intérimaire notamment au Maroc. • Le développement du secteur informel et de l’économie parallèle. • Le retour sur les acquis sociaux. • Le gel des salaires. • La remise en cause de la législation sociale. • Menace sur les services publics. • Privatisation et ses conséquences. • Grandes difficultés à organiser les travailleurs surtout dans les PME
Quelle alternative pour les syndicats face à la mondialisation . • renforcer la coopération et l’action syndicale dans le cadre de l’USTMA. • Agir ensemble pour accélérer l’intégration véritable du Maghreb dans le cadre de l’UMA. • Conditionner toute privatisation à la conception et à la mise en œuvre d’un plan d’accompagnement social. • Informer les travailleurs sur menaces de la mondialisation. • Mobiliser de façon continue aux différents niveaux des structures et des militants. • Créer des synergies sectorielles au niveau des pays du Maghreb.
Structure et fonctionnement de UGTA • Si la section syndicale est la base du mouvement syndical, elle n’est pas la seule organisation. • Sur le plan professionnel : la section syndicale est rattachée au syndicat de la corporation, lui-même rattaché à la fédération nationale qui participe par son S/G à l’activité de la C.E.N. de L’UGTA • Les travailleurs des autres professions sont eux aussi organisés sur les mêmes principes en sections syndicales, syndicats d’entreprises et fédérations. • C’est le rôle des unions locales qui unissent tous les syndicats d’une même localité. C’est également le rôle des unions de wilaya ou (départementales) qui unissent et coordonnent l’activité des syndicats sur le département en étroite coordination avec les fédérations concernées. • L’UGTA, le secrétariat national, sa commission exécutive nationale, à laquelle participent fédérations et unions départementales coordonnent toute l’activité générale, impulsent les luttent ouvrières sur la base des décisions du congrès national.
FORMATION SYNDICALE • Depuis le 10e congrès, l’UGTA fait de la formation syndicale un axe prioritaire afin de mieux comprendre les profondes mutations en cours dans le pays et dans le monde. l’un des leviers essentiels de l’action de formation syndicale réside dans la formation des jeunes, des femmes et des hommes militants et responsables à tous les niveaux. • L’INERS est l’un des établissements qui assure cette lourde responsabilité.
On peut évaluer les tendances de l'emploi et du chômage à travers le tableau suivant: chiffres en milliers
Les problématiques de la mondialisation I • Une baisse régulière et continue de l’emploi salarié, structuré, stable et déclaré auprès des services publics concernés (sécurité sociale, fisc,…) • Développement de relations d’emploi dites flexibles et qui ont surtout pour particularité de se nouer en marge de la législation relative au travail et à la protection sociale. • Une précarité de plus en plus prononcée des emplois créés et qui est illustrée par une nette prédominance des contrats à durée déterminée (maximum une année). • Une augmentation continue du chômage et de l’ancienneté au chômage qui renforce ainsi son caractère structurel, et qui entraîne donc une paupérisation accrue et une exclusion prolongée du travailleur qui à la longue se déqualifie perd son rythme de travail.
Les problématiques de la mondialisation II • Une baisse du chômage des femmes qui s’explique par le fait qu’une grande partie des emplois atypiques créés a surtout profité aux femmes, car elles semblent plus disposées à accepter les conditions de travail et de salaire offertes et qui sont loin d’être décentes. • Travail des enfants , une étude du ministère de la solidarité en 1999 révèle que 136 000 enfants démunis, âgés entre 06 et 16 ans sont poussés au travail parfois avec la complicité de leurs parents victime du chômage et de l’exclusion. • Prolifération d’une main d’œuvre étrangère dont le statut est difficile à déterminer. Elle est composée de travailleurs migrants souvent clandestins liés au développement de l’économie souterraine et du travail noir et en partie de travailleurs<< importés>> dans le cadre de projet économique à réaliser par des entreprises étrangères. Dans le meilleur des cas, certains travailleurs dont les qualifications professionnelles oscillent de manœuvre à chef de chantier, sont déclarés officiellement auprès de la sécurité sociale au salaire uniforme de 8000.00DA/mois, c'est-à-dire au SNMG. Car bien entendu ce n’est pas la totalité des travailleurs étrangers qui est déclarée.
Quelques chiffres à retenir • La population en chômage est estimée à près de 1.5 millions de personnes. • Soit 223 000 chômeurs en moins par rapport à 2004. • Soit un taux de 15.3 % • Il y a lieu de noter que la part des jeunes chômeurs a légèrement augmenté: 73 % en 2004 / 75% en 2005.
Bon a savoir aussi • Embellie pétrolière depuis 2003 • Paiement de la dette exterieure • Il nous reste 04 milliards des 29. en 1988. • Relance des grands chantiers: • Infrastructures de base. • Transports • Reforme de lEcole. • Recherche scientifique.
Fait à Alger le 29 /03/2007 A.DEGHMANI Merci de votre attention.