1 / 139

Die französische Literatur des 19. Jahrhunderts Von der Romantik zum fin de siècle

Klassik, Barock, Fr ü haufkl ä rung: Die franz ö sische Literatur und Kultur des 17. Jahrhunderts. Die französische Literatur des 19. Jahrhunderts Von der Romantik zum fin de siècle. Prof. Dr. Reinhold R. Grimm Wintersemester 2009/2010. JEAN-JACQUES ROUSSEAU (1712 - 1778)

weston
Download Presentation

Die französische Literatur des 19. Jahrhunderts Von der Romantik zum fin de siècle

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Klassik, Barock, Frühaufklärung: Die französische Literatur und Kultur des 17. Jahrhunderts Die französische Literatur des 19. Jahrhunderts Von der Romantik zum fin de siècle Prof. Dr. Reinhold R. Grimm Wintersemester 2009/2010

  2. JEAN-JACQUES ROUSSEAU (1712 - 1778) Les Confessions (1782) Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple, et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature; et cet homme, ce sera moi. Moi seul. Je sens mon cœur, et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j'ai vus; j'ose croire n'être fait comme aucun de ceux qui existent. Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre. Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m'a jeté, c'est ce dont on ne peut juger qu'après m'avoir lu. Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement: Voilà ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé, ce que je fus. J'ai dit le bien et le mal avec la même franchise., rien ajouté de bon; et s'il m'est arrivé d'employer quelque ornement indifférent, ce n'a jamais été que pour remplir un vide occasionné par mon défaut de mémoire. J'ai pu Je n'ai rien tu de mauvaissupposer vrai ce que je savais avoir pu l'être, jamais ce que je savais être faux. Je me suis montré tel que je fus: méprisable et vil quand je l'ai été; bon, généreux, sublime, quand je l'ai été: j'ai dévoilé mon intérieur tel que tu l'as vu toi-même. Être éternel, rassemble autour de moi l'innombrable foule de mes semblables; qu'ils écoutent mes confessions, qu'ils gémissent de mes indignités, qu'ils rougissent de mes misères. Que chacun d'eux découvre à son tour son cœur au pied de ton trône avec la même sincérité, et puis qu'un seul te dise, s'il l'ose: je fus meilleur que cet homme-là.

  3. François-René, Vicomte de Chateaubriand (1768-1848)

  4. Mémoires d'outre-tombe • Génie du Christianisme 1802 • René

  5. chantre de la légitimité) • De Buonaparte et des Bourbons • Essai sur les révolutions 1797

  6. ([...] les troubles de la France commençaient en même temps que commençait mon existence Telle fut ma première vue de la ville et de la cour. La société me parut plus odieuse encore que je ne l'avait imaginée; mais si elle m'effraya, elle ne me découragea pas; je sentis confusément que j'étais supérieur à ce que j'avais aperçu. Je pris pour la cour un dégoût invincible; ce dégoût, ou plutôt ce mépris que je n'ai pu cacher, m'empêchera de réussir, ou me fera tomber du plus haut point de ma carrière.

  7. la plus illustre congrégation populaire qui jamais ait paru chez les nations, tant par la grandeur de ses transactions, que par l'immensité de leurs la vieille France était venue là pour finir, la nouvelle pour commencer

  8. Tout événement, si misérable ou si odieux qu'il soit en lui-même, lorsque les circonstances en sont sérieuses et qu'il fait époque, ne doit pas être traité avec légereté: ce qu'il fallait voir dans la prise de la Bastille (et ce qu'on ne vit pas alors), c'était, non l'acte violent de l'émancipation d'un peuple, mais l'émancipation même, résultat de cet acte.

  9. Puis, au milieu d'un horde de tout âge et de tout sexe, marchaient à pied les gardes-du corps, ayant changé de chapeaux, d'épées et de baudriers : chacun de leurs chevaux portait deux ou trois poissardes, sales bacchantes ivres et débraillées.

  10. Je n'avais ni adopté ni rejeté les nouvelles opinions; aussi peu disposé à les attaquer qu'à les servir, je ne voulais ni émigrer ni continuer la carrière militaire: je me retirais.

  11. Je me suis rencontré entre deux siècles, comme au confluent de deux fleuves; j'ai plongé dans leurs eaux troublées, m'éloignant avec regret du vieux rivage 0ù je suis né, nageant avec espérance vers une rive inconnue.

  12. tous les éléments de la société étaient confondus

  13. Dans une société qui se dissout et se recompose, la lutte des deux génies, le choc du passé et de l'avenir, le mélange des moeurs anciennes et des moeurs nouvelles, forment une combinaison transitoire qui ne laisse pas un moment d'ennui. Les passions et les caractères en liberté, se montrent avec une énergie qu'ils n'ont point dans une cité bien réglée. L'infraction des lois, l'affranchissement des devoirs, des usages et des bienséances, les périls même ajoutent à l'intérêt de ce désordre. Le genre humaine en vacances se promène dans la rue, débarrassé de ses pédagogues, rentré pour un moment dans l'état de nature, et ne recommençant à sentir la nécessité du frein social, que lorsqu'il porte le joug des nouveaux tyrans enfanté par la licence.

  14. Vous renversez la religion de votre pays, vous plongez le peuple dans l'impiété, et vous ne proposez aucun autre palladium de la morale. Cessez cette cruelle philosophie; ne ravissez point à l'infortuné sa dernière espérance: qu'importe qu'elle soit une illusion, si cette illusion le soulage d'une partie du fardeau de l'existence [...]

  15.  restauration du culte • 'Querelle des Anciens et des Modernes'

  16. Revenons aux idées religieuses, si nous attachons quelque prix aux oeuvres du génie: le religion est la vraie philosophie des beaux-arts, parce qu'elle ne sépare point, comme la sagesse humaine, la poésie de la morale, et la tendresse de la vertu

  17. Il est certain que notre âme demande éternellement; à peine a-t-elle obtenu l'objet de sa convoitise, qu'elle demande encore: l'univers entier ne la satisfait point. L'infini est le seul champ qui lui convienne.

  18. Le voyageur s'assied sur le tronc d'un chêne, pour attendre le jour; il regarde tour à tour l'astre des nuits, les ténèbres, le fleuve; il se sent inquiet, agité, et dans l'attente de quelque chose d'inconnu; un plaisir inouï, une crainte extraordinaire, font palpiter son sein, comme s'il allait être admis à quelque secret de la Divinité: il est seul au fond des forêts; mais l'esprit de l'homme rempli aisément les espaces de la nature; et toutes les solitudes de la terre sont moins vastes qu'une seule pensée de son coeur.

  19. L'homme est suspendu dans le présent, entre le passé et l'avenir, comme sur un rocher entre deux gouffres; derrière lui, devant lui, tout est ténèbres: à peine aperçoit-il quelques fantômes qui, remontant du fond des deux abîmes, surnagent un instant à leur surface, et s'y replongent.

  20. Le coeur humain veut plus qu'il ne peut; il veut surtout admirer: il a en soi-même un élan vers une beauté inconnue pour laquelle il fut créé dans son origine.

  21. Ah! lorsque les maux des siècles barbares se sont évanouis, la société, si habile à tourmenter les âmes, et si ingénieuse en douleur, a bien su faire naître mille autres raisons d'adversité, qui nous jettent dans la solitude! Que de passions trompées, que de sentiments trahis, que de dégoûts amers nous entraînent chaque jour hors du monde!

  22. L'imagination est riche, abondante et merveilleuse; l'existence pauvre, sèche et désenchanté. On habite, avec un cœur plein, un monde vide; et, sans avoir usé de rien, on est désabusé de tout.

  23. Je vois les reflets d'une aurore dont je ne verrai pas se lever le soleil. Il ne me reste qu'à m'assoir au bord de ma fosse; après quoi je descendrai hardiment, le crucifix à la main, dans l'éternité.

  24. Vorlesung 25. November 2009 • Chateaubriand: René und Atala • Begriff Romantik • Lamartine

  25. François-René de Chateaubriand (1768-1848) • Atala ou les Amours de deux sauvages dans le désert 1801 • Génie du Christianisme 1802 • René 1802 • Les Natchez 1826

  26. Bernardin de Saint-Pierre Paul et Virginie, 1787

  27. Chateaubriand: René (1802; 1805) Auf einem einsamen Schloß aufgewachsen: Terror, Furcht, Gehemmtheit, Haßgegen den 'starken' Vater, enge Bindung an die Schwester Amélie. Große romantische Naturerlebnisse werden intensiv mit religiösen und sozialen Assoziationen verbunden. (Nähe und Differenz zu Rousseau). Der Tod des Vaters zur Erfahrung des Todes überhaupt ausgestaltet. Sehnsucht nach der monastischen Lebensform. Als cadet aus dem Schloß vertrieben. ('Literarische') Reisen: Italien / Griechenland (Antike), Schottland (Barden, Ossian). Stadterlebnis (vaste désert des hommes) kontrastiert mit der Einsamkeit (solitude absolue, spectacle de la nature). Vorsatz zum Selbstmord. Seine Schwester hält ihn davon zurück, wird aber selbst kränklich und tritt überraschend in ein Kloster ein. Anläßlich der Zeremonie des Klostergelübdes: Entdeckung des Geheimnisses ihrer inzestiösen Liebe. Auswanderung nach Amerika. Sturmnacht vor der Abfahrt. Brief mit der Nachricht vom Tod Amélies als einer sainte. Der Roman schließt mit den (verschiedenen) Reaktionen von Chaktas und Pater Souël.

  28. Chateaubriand: René (1802; 1805) Dieu de miséricorde, fais que je ne me relève jamais de cette couche funèbre, et comble de tes biens un frère qui n'a point partagé ma criminelle passion!

  29. Chateaubriand: René (1802; 1805) C'est ici la sainte montagne, le sommet élevé d'où l'on entend les derniers bruits de la terre et les premiers concerts du ciel; c'est ici que la religion trompe doucement une âme sensible: aux plus violentes amours elle substitue une sorte de chasteté brûlante où l'amante et la vierge sont unies

  30. Chateaubriand: René (1802; 1805) Le vide qui s'était formé au fond de son âme ne pouvait plus être comblé. René avait été atteint d'un arrêt du Ciel, qui faisait à la fois son supplice et son génie; les passions sortaient de lui et n'y pouvaient rentrer; il pesait sur la terre qu'il foulait avec impatience, et qui le portait à regret.

  31. Chateaubriand: René (1802; 1805) Céluta, il y a des existences, si rudes qu'elles semblent accuser la Providence et qu'elles corrigeraient de la manie d'être. Depuis le commencement de ma vie, je n'ai cessé de nourrir des chagrins: j'en porte le germe de son fruit. Un poison inconnu se mêlait à tous mes sentiments: je me reprochais jusqu'à ces joies nées de la jeunesse et fugitives comme elle.

  32. Chateaubriand: René (1802; 1805) Je m'ennuie de la vie; l'ennui m'a toujours dévoré: ce qui intéresse les autres hommes ne me touche point... En Europe, en Amérique, la société et la nature m'ont lassé.

  33. Chateaubriand: René (1802; 1805) Je suis vertueux sans plaisir; si j'étais criminel, je le serais sans remords. Je voudrais n'être pas né, ou être à jamais oublié.

  34. Chateaubriand: René (1802; 1805) Le vide qui s'était formé au fond de son âme ne pouvait plus être comblé. René avait été atteint d'un arrêt du Ciel, qui faisait à la fois son supplice et son génie; les passions sortaient de lui et n'y pouvaient rentrer; il pesait sur la terre qu'il foulait avec impatience, et qui le portait à regret.

  35. Chateaubriand: Génie du Christianisme L'imagination est riche, abondante et merveilleuse; l'existence pauvre, sèche et désenchanté. On habite, avec un cœur plein, un monde vide; et, sans avoir usé de rien, on est désabusé de tout.

  36. ennuiSchlüsselbegriff der Romantik L'imagination est riche, abondante et merveilleuse; l'existence pauvre, sèche et désenchanté. On habite, avec un coeur plein, un monde vide; et, sans avoir usé de rien, on est désabusé de tout.

  37. Begriff Romantik Si ce vallon n'est que pittoresque, c'est un point de l'étendue qui prête au Peintre [...] mais s'il est romantique, on désire de s'y reposer, l'oeil se plaît à le regarder et bientôt l'imagination attendrit le peuple de scènes intéressantes: elle oublie le vallon pour se complaire dans les idées, dans les images qu'il lui a inspirées. Rousseau

  38. Begriff Romantik Au milieu des plus merveilleux objets de la nature, une telle situation rassemble tous les beaux effets de la perspective pittoresque et toutes les douceurs de la scène poétique; sans être farouche ni sauvage, la situation romantique doit être tranquille et solitaire, afin que l'âme n'y éprouve aucune distraction, et puisse s'y livrer toute entière à la douceur d'un sentiment profond. René Louis de Girardin

  39. Begriff Romantik Zusammenfassung: Der Begriff romantisch hat sich aus dem Ensemble romanesque/pittoresque/romantique entwickelt. In der Korrespondenz pittoresque: romantique bedeutet noch bei Rousseau der erstere Begriff zunächst die objektive Qualität eines Naturbilds, eines Landschaftsgartens oder eines Gemäldes, der letztere bezeichnet den sich daraus ableitenden subjektiven Eindruck, eine Stimmungslage des Betrachters. Chateaubriand benutzt den Terminus romantique nicht oder selten.

  40. Begriff Romantik Ein aus der Ästhetik der Gartenbaukunst und der bildenden Künste entlehnter Begriff wird allmählich zum Stichwort einer (literarischen) Epoche und reichert sich semantisch ständig an. Assoziationen, die sich mit dem Begriff verbinden, wie etwa die Wendung gegen den Klassizismus, mögen sich aus dieser Herkunft erklären.

  41. Alphonse de Lamartine (1790-1869) Méditations poétiques 1820 Nouvelles Méditations 1823 Harmonies poétiques et religieuses 1830 Recueillements poétiques 1839

  42. Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)L'isolement Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ; Je promène au hasard mes regards sur la plaine,Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ;Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ;Là le lac immobile étend ses eaux dormantesOù l'étoile du soir se lève dans l'azur.Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,Le crépuscule encor jette un dernier rayon ;Et le char vaporeux de la reine des ombresMonte, et blanchit déjà les bords de l'horizon.

  43. Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)L'isolement Cependant, s'élançant de la flèche gothique,Un son religieux se répand dans les airs :Le voyageur s'arrête, et la cloche rustiqueAux derniers bruits du jour mêle de saints concerts.Mais à ces doux tableaux mon âme indifférenteN'éprouve devant eux ni charme ni transports ;Je contemple la terre ainsi qu'une ombre erranteLe soleil des vivants n'échauffe plus les morts.De colline en colline en vain portant ma vue,Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant,Je parcours tous les points de l'immense étendue,Et je dis : " Nulle part le bonheur ne m'attend. "

  44. Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)L'isolement Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé !Que le tour du soleil ou commence ou s'achève,D'un oeil indifférent je le suis dans son cours ;En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève,Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours.Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,Mes yeux verraient partout le vide et les déserts :Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire;Je ne demande rien à l'immense univers.

  45. Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)L'isolement Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux,Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux !Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire ;Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,Et ce bien idéal que toute âme désire,Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour !Que ne puîs-je, porté sur le char de l'Aurore,Vague objet de mes voeux, m'élancer jusqu'à toi !Sur la terre d'exil pourquoi resté-je encore ?Il n'est rien de commun entre la terre et moi.

  46. Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)L'isolement Quand là feuille des bois tombe dans la prairie,Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ;Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie :Emportez-moi comme elle, orageux aquilons !

  47. Der realistische Roman • Stendhal Le rouge et le noir 1830 • Hugo Notre-Dame de Paris 1831 • Balzac Peau de chagrin 1831

More Related