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Explorations Neurophysiologiques Radiculo-Médullaire P.E. MERLE. Intérêts diagnostiques, cliniques et pronostiques Explorations Fonctionnelles du Système Nerveux CHU Amiens Pr Macron. EXPLORATIONS ELECTROPHYSIOLOGIQUES. Techniques : Potentiels Evoqués Moteurs (PEM)
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Explorations Neurophysiologiques Radiculo-MédullaireP.E. MERLE Intérêts diagnostiques, cliniques et pronostiques Explorations Fonctionnelles du Système Nerveux CHU Amiens Pr Macron
EXPLORATIONS ELECTROPHYSIOLOGIQUES • Techniques : • Potentiels Evoqués Moteurs (PEM) • Potentiels Evoqués Somesthésiques (PES) • EMG • Rôles : évaluation fonctionnelle des voies motrices et sensitives du SNC et SNP : • Topographique • Diagnostique • Pronostique
Principes du stimulateur magnétique Batterie de condensateurs en série qui se déchargent instantanément à travers un anneau de fils de cuivre de faible résistance. courant transitoire bref (5000 Amp. pendant quelques dizaines de µs) induisant un champ magnétique bref (500 µs) et puissant (1.5 T). POTENTIELS EVOQUES MOTEURS ET MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE
POTENTIELS EVOQUES MOTEURS ET MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE • Latence • Amplitude • Temps de Conduction Centrale: Lat. (Cortex) - Lat. (Rad) = TCC Potentiels Evoques Moteurs Potentiels Evoques Moteurs
POTENTIELS EVOQUES MOTEURS ET MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE Valeurs normales (TCC) • MI (TA) 18.8 ms • MS (ADQ) 9.3 ms Valeurs normales (Amplitudes cortex) • 20 % de l ’amplitude de potentiel moteur obtenu par stimulation électrique CORTEX repos activé RACINE
POTENTIELS EVOQUES MOTEURS ET MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE • Evaluation des PEM après chirurgie • Dans l’étude de Maertens de Noordhout et al. (1991), sur les 10 patients opérés (20 membres supérieurs explorés), 4 membres avec diminution du TCC en post-opératoire. • Rôle de l’ischémie dans les lésions médullaires par myélopathie cervicarthrosique.
POTENTIELS EVOQUES MOTEURS ET MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE • Conclusions • Excellente sensibilité des PEM dans le cadre des myélopathies cervicarthrosiques. • Valeur localisatrice des PEM. • Si les PEM MS et MI sont normaux, l’hypothèse d’une myélopathie cervicarthrosique est peu probable. • Cependant des PEM normaux ne permettent pas d’éliminer un diagnostic de SEP ou de SLA.
POTENTIELS EVOQUES SOMESTHESIQUES ET MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE DEFINITIONS • Tous facteurs susceptibles de modifier l’activité électrique cérébrale modification de l’EEG. • Moyennage rétrograde • 1000 passages
POTENTIELS EVOQUES SOMESTHESIQUES ET MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE. • Les PES sont les réponses du système nerveux périphérique et central (voies lemniscales ) à la stimulation électrique des nerfs périphériques superficiels sensitifs ou mixtes. • Les réponses sont enregistrées en différents points du trajet suivi par la volée afférente dont on pourra ainsi déterminer des temps de conduction séquentiels.
POTENTIELS EVOQUES SOMESTHESIQUES ET MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE. N10 PES MEDIAN • Périphérie : N10 (point d’Erb) • Moelle : N13 • Cortex : N20 • TCC = N20 - N13 N13 N20
POTENTIELS EVOQUES SOMESTHESIQUES ET MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE. N9 PES SPI • Périphérie : N9 • Moelle : N22 • Cortex : P40 • TCC (ms) = P40 - N22 N22 P40
POTENTIELS EVOQUES SOMESTHESIQUES ET MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE.
POTENTIELS EVOQUES SOMESTHESIQUES ET MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE. • Les anomalies observées N13 : latence et / ou amplitude (diminution du ratio N13/N9). N20 : latence et / ou amplitude N10 - N20 ; N13 - N20 mais P14 - N20 demeure toujours normale (temps de conduction bulbo-cortical).
POTENTIELS EVOQUES SOMESTHESIQUES ET MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE.
POTENTIELS EVOQUES SOMESTHESIQUES ET MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE. • Fréquence des anomalies PES moindre que les PEM. • Altérations des PES plus marquées par stimulation des nerfs SPI / MS. • D’après Guérit, des PES médians anormaux sans altération des PES SPI témoigneraient d’un processus compressif et non vasculaire. • Corrélation entre la sévérité du score IRM et les anomalies des PES (Berthier et al., 1996).
POTENTIELS EVOQUES SOMESTHESIQUES ET MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE. PES médian droit de Mme A . âgée de 65 ans présentant une myélopathie cervicarthrosique. Désynchronisation de l’onde N13 (trace 3) mettant en évidence une souffrance médullaire au niveau de la corne postérieure. Les PES SPI étaient normaux confirmant l’absence de retentissement sur les cordons postérieurs. N 10 N 13 N 20
POTENTIELS EVOQUES SOMESTHESIQUES ET MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE. • Anomalies PES infra-cliniques • Yu et Jones (1985) : 10 % • Berthier et al. (1996) : 57 % • Maertens de Noordhout et al. (1998) : 18 %
POTENTIELS EVOQUES SOMESTHESIQUES ET MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE. • Réversibilité des anomalies des PES observées en pré-opératoire. • Données peu nombreuses dans la littérature (Yu et Jones ,1985 ; Garcia-Larrea et Mauguière , 1988 ; Restuccia et al. 1994). • Amélioration clinique non corrélé à l’évolution des PES (Yu et Jones 1985). • Pas de facteurs prédictifs en électrophysiologie concernant l’évolution clinique en post-opératoire. Pronostic post opératoire moins bon si anomalie de la P14 associée à une atteinte de la P13.(Restuccia et al. 1994).
POTENTIELS EVOQUES SOMESTHESIQUES ET MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE. • - Conclusions • PES des MI plus sensibles dans l’évaluation d’une souffrance des voies cordonales postérieures. • Aux MS, la disparition ou la diminution d’amplitude de la N13 est l’anomalie la plus fréquente • Absence de facteurs prédictifs sur la base des PES excepté l ’atteinte isolée de la N13 aux MS.
ELECTROMYOGRAPHIE ET MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE • l’EMG permet d’objectiver une souffrance radiculaire associée à l’atteinte médullaire. • Rôle dans le diagnostic différentiel de la myélopathie cervicarthrosique
ELECTROMYOGRAPHIE ET MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE • Sensibilité EMG : 50-72 % (AAEM 1999) • Sensibilité PES /EMG : atteinte radiculaire cervicale
ELECTROMYOGRAPHIE ET MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE • Niveau radiculaire Levin et al. (1996) • C5 14 % • C6 18 % • C7 56 % • C8 12 % • Cervicarthrose C3-C4 ou C5-C6 avec déficit des muscles intrinsèques de la main (Stark et al. 1981) • Atteinte Bilatérale
ELECTROMYOGRAPHIE ET MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE • Diagnostic différentiel : SLA • Anomalies EMG dans 3 membres ou 2 membres et atteinte langue et/ou SCM. • L’aggravation post-opératoire d’une “ myélopathie cervicarthrosique ” doit faire suspecter une SLA (Kang et Fan 1995).
RESUMONS NOUS…. • Explorations fonctionnelles • non invasives • examens longs +++ • Coupler les 3 examens dans la pathologie radiculo-médullaire • Intérêt topographique et diagnostique • Pronostic et suivi évolutif moins probant