1 / 18

Le rôle des tiers dans les services (institutions) dans la vie affective et sexuelle des personnes handicapées

Le rôle des tiers dans les services (institutions) dans la vie affective et sexuelle des personnes handicapées. Carine Steux Directrice adjointe ASBL La Clairière-Arlon. Qu’est-ce que l’amour ? C’est le comble de l’union de la folie et de la sagesse. Edgar Morin. Introduction : .

abba
Download Presentation

Le rôle des tiers dans les services (institutions) dans la vie affective et sexuelle des personnes handicapées

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Le rôle des tiers dans les services (institutions) dans la vie affective et sexuelle des personnes handicapées Carine Steux Directrice adjointe ASBL La Clairière-Arlon

  2. Qu’est-ce que l’amour ?C’est le comble de l’union de la folie et de la sagesse.Edgar Morin

  3. Introduction : • Qui suis-je et quelle expérience ai-je ? • Des années de travail au sein de l’ASBL « La Clairière-Arlon » • 10 ans d’approche de la vie affective par l’intermédiaire d’un groupe de travail interne à l’ASBL

  4. Brièvement : La Clairière-Arlon • Quatre services • Trois sites • Des niveaux de handicap différents • Des projets de services différents

  5. Un groupe de travail sur la VAS • Bref historique • En 2000 nous participons à 4 à un congrès de l’AIRHM à Namur sur le thème de la vie affective et sexuelle des personnes déficientes mentales • Les trois jours du congrès ont été denses. Nous avons pris des notes, échangé entre nous et avec d’autres, recueillis un maximum d’informations.

  6. De retour dans nos services, nous étions décidées à faire évoluer les choses : • Nous ne voulions pas un Monsieur ou une Madame Sexe • Nous avons étoffé notre groupe avec des éducateurs et des psychologues des différents services pour arriver à un groupe de 7 personnes • Nous nous rencontrons environ une fois par mois

  7. Nous travaillons de manière plus ciblée vers les professionnels de nos services car • Une grande partie du personnel est en première ligne et est donc confronté quotidiennement à la question • Nous voulons éviter qu’il y ait autant de réactions que de membre du personnel • Ce n’est que si chacun se sent concerné que les choses pourront évoluer • Les différents niveaux de handicap nous amènent à avoir des approches multiples

  8. Les outils de travail : • Le journal de l’ASBL • Les discussions formelles ou informelles dans les différentes équipes • Des affichages dans les toilettes du personnel • Des lignes de conduite

  9. Quel est le SENS de notre travail ?QUI accompagne ?COMMENT on accompagne ?

  10. Partons d’une situation concrète • Alineprésente un handicap mental sévère, elle est trisomique • Elle est sous minorité prolongée • Elle vit en service résidentiel et rencontre Pascal en journée • Son niveau de langage est faible, elle comprend difficilement ce qui lui est dit et il est également très difficile de la comprendre lorsqu’elle s’exprime • Pascal présente un handicap mental modéré • Il est majeur • Il vient en service d’accueil de jour et vit aujourd’hui avec son père • Il s’exprime par des mots-phrases, comprend assez bien ce qu’on lui explique lorsqu’on prend le temps avec lui.

  11. Les tiers et leurs propos • En partant de l’exemple, les tiers ont des propos très vastes, qui peuvent être en contradiction • Les situations peuvent vite devenir vite compliquées Prenons de la distance • A quoi faut-il être attentif ? • Quel rôle les tiers pourraient-ils avoir ? • Comment clarifier la situation et se poser les bonnes questions ?

  12. Quelques réflexions • Il n’y a pas de couple parfait • Quoi que nous fassions, les personnes exprimeront leurs propres choix à un moment ou l’autre, de manière adaptée ou non. Mieux vaut les entendre et les comprendre. • Il ne devrait théoriquement pas y avoir de tiers sans demande des premières personnes concernées • Si on se base sur nos questions multiples et sur nos craintes, rien ne bougera jamais • Bien souvent, ce sont les bénéficiaires qui nous obligent à avancer

  13. Nous voulons tous bien faire… mais… nous avons souvent des mais… car il y a : • Les peurs • Les freins concrets • Les tabous • Les croyances personnelles et nos parcours de vie individuels • Nos expériences d’accompagnement de la vie affective des bénéficiaires de nos services

  14. L’empathie : un outil à développer L’empathie est un moyen d’apprentissage : je me construis dans ma rencontre à l’autre. J’ai besoin d’expériences de rencontre pour clarifier mon identité

  15. Des lignes de conduites Le groupe VAS interne à l’Asbl a travaillé sur des lignes de conduite. Elles ont pour objectif : • De définir un cadre souple • D’aider tous les professionnels concernés • à prendre de la distance par rapport à ses propres références • à réfléchir sur les questions qu’ils se posent, en partant de situations concrètes • D’être un outil afin d’accompagner les bénéficiaires de manière cohérente, dans un esprit d’ouverture Pour ces raisons, ce sont bien des lignes de conduite et non une charte.

  16. Questions des professionnelsau sein du groupe de travail • Quelle est la place des parents (notamment lorsque les bénéficiaires sont majeurs) ? • Comment positionner de manière juste le secret professionnel ? • Comment ne pas trop focaliser sur la vie affective et sexuelle et travailler les questions relationnelles ? • Comment travailler la prévention adaptée pour chacun ? • Que faire avec les bénéficiaires qui ne veulent pas aborder ce sujet et dont les parents veulent que nous les informions de manière complète (voir les accompagnions dans la pratique…) • Quels sont les risques que nous prenons en agissant ou en agissant pas ? Nous travaillons régulièrement autour de ces questions. Nous avons quelques pistes de réponses qui doivent être adaptée pour chacun.

  17. Bilan selon le groupe de travail • Le positif • Il y a beaucoup de questions dans toutes les équipes • Nous observons des évolutions dans le quotidien (réaction des professionnels et changements d’attitudes chez les bénéficiaires) • Il y a un intérêt pour le sujet qui touche un nombre de plus en plus grand de personnes • Nous avons un soutien du CA et de la directrice Le négatif • Sujet qui reste tabou • On nous prend pour des rigolos • Il y a trop d’attentes de réponses toutes faites quand un problème se présente • Les problèmes sont souvent noyés par trop de questions • Pas de réelle utilisation ou refus d’utilisation des lignes de conduite • Les professionnels extérieurs se sentent incompétents • Les réactions des bénéficiaires sont vastes • Cela va du « trop docile » au « n’importe quoi » • Niveau d’information reçue, de maturité, de handicap très différents Nos émotions Colère – Déception – Peur Plaisir - Défit

  18. Conclusion • Travail lent • Demande une attention de tous les instants • Beaucoup de créativité • Un calcul du risque • Une belle aventure pour le groupe

More Related