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Plus de 352 millions d'enfants âgés de 5 à 17 ans sont exploités dans le monde. Nous sommes au 21 ème siècle. Il faut lutter contre cette insulte à l’humanité. Certains enfants travaillent jusqu’à l’épuisement. Ces enfants veulent un monde meilleur. Des enfants esclaves au 21 ème siècle.
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Plus de 352 millions d'enfants âgés de 5 à 17 ans sont exploités dans le monde Nous sommes au 21ème siècle Il faut lutter contre cette insulte à l’humanité
Certains enfants travaillent jusqu’à l’épuisement Ces enfants veulent un monde meilleur Des enfants esclaves au 21èmesiècle 97 % des enfants qui travaillent vivent dans les pays en développement, dont 60 % - démographie oblige - dans la seule Asie. A la maison, dans la rue, à l’atelier, à l’usine, dans les champs, ils sont employés aux travaux les plus divers, souvent pénibles et dangereux. Les plus vulnérables sont les enfants coupés de leur famille, les enfants soldats, les enfants esclaves soumis au travail forcé (6 millions) et les enfants prostitués. 2 millions sont victimes d’exploitation sexuelle Certains enfants travaillent 15 heures par jour et n’ont aucune possibilité de loisirs.
Les différentes formes de travail • Le travail familial • Les métiers des rues • Le travail domestique • Le travail dans l’industrie et les plantations • Le travail militaire • L’exploitation sexuelle
Combien de fillettes sacrifient leur scolarité à la corvée d’eau ? Cet enfant doit participer à la construction de sa maison Le travail familial • L’occupation la plus fréquente des enfants dans le monde reste le travail dans et pour la famille, en particulier les travaux agricoles ou ménagers au domicile des parents.
Porteuses d’eau au Cap Vert Les métiers des rues Les "enfants de la rue" animent l'économie informelle des villes et survivent de mille petits métiers, insalubres, précaires ou dégradants : vendeurs, portefaix, laveurs de voitures, chiffonniers, mendiants, prostitués
Estimés à plusieurs millions, les enfants domestiques accomplissent une lourde charge de travail : lessive, cuisine, ménage, garde d’enfants. Parfois, ils travaillent jusqu’à 18 heures par jour. Le travail domestique Bien souvent, ils dorment par terre ou dans un coin de la chambre des enfants. Ils sont privés d’école, de jeux et d’activité sociale. Exposés à la violence physique et aux abus sexuels, ils ne peuvent plus espérer le soutien psychologique de leur famille ou de leurs amis. Ils sont souvent très mal payés voire pas du tout.
Petites mains dans une industrie textile Souvent les enfants font des travaux ingrats et dangereux Cet enfant gagne 1 euro par jour pour coudre des ballons avec lesquels il ne pourra jamais jouer Le travail dans l’industrie et les plantations Les industries employant de la main-d’œuvre sont très variées. Dans le monde entier, des enfants y travaillent dans des conditions périlleuses. Cela va du travail du cuivre dans la région de Naples en Italie à l’extraction minière, en passant par la fabrication préindustrielle de briques comme au Pérou et en Colombie. On y retrouve des enfants d’à peine huit ans.
« De nombreuses fois, j'ai juste crié dans mon cœur parce que je n'osais pas hurler à voix haute. » Jeune fille de 14 ans faisant partie d'une troupe rebelle en Sierra Leone Une forme d’asservissement particulièrement odieuse Les enfants soldats Ces dernières décennies, lors des guerres civiles, les enfants sont recrutés de force tant par des armées régulières que par des milices. Comme au Sri Lanka, en Bosnie, en Afghanistan ou au Cambodge. Leurs conditions de survie sont terribles : ils sont blessés, souffrent de la faim et de la peur en permanence. Ceux qui tentent de s’évader sont battus, tués ou sont contraints de participer à des massacres. Beaucoup d’enfants sont recrutés parce qu’ils sont impressionnables, sensibles à l’autorité. Ils sont aussi utiles aux soldats pour assurer des tâches auxiliaires comme porteurs, messagers, cuisiniers …Les filles, quant à elles, servent souvent d’esclaves sexuelles.
L’exploitation sexuelle Un crime contre l’innocence Des milliers d’enfants sont contraints de se prostituer dès l’âge de dix, douze ans ou même plus tôt. La prostitution consiste à louer son corps, ses caresses, subir des rapports sexuels avec des adultes, se prêter à toutes leurs volontés de domination physique contre une rémunération. La prostitution prive en outre ces enfants d’école ! L’exploitation sexuelle est sans conteste l’une des pires formes d’asservissement des enfants. Le tourisme sexuel s’est déversé dans les pays pauvres comme la Thaïlande mais aussi en Pologne ou en Hongrie. Des milliers de touristes des pays riches abusent de ces jeunes enfants. En Asie, chaque semaine, près de deux millions d’enfants sont victimes de ce trafic. La prostitution ruine la santé physique (maladie sexuellement transmissibles, dermatoses, tuberculoses, maux de dos, blessures) et morale de ces enfants.
Pourquoi cette immense troupe d’enfants opprimés ? • La pauvreté : le salaire rapporté par un enfant aide la famille à survivre ou à payer ses dettes (cas d’esclavage) • Quand leur famille ne peut plus les nourrir, certains enfants sont obligés de la quitter. Pour vivre, ils doivent travailler. • L’école coûte trop cher : un enfant est plus "utile " au travail. • Certaines catégories de personnes sont considérées comme inférieures. Il semble "normal" que leurs enfants travaillent (Inde, immigrés aux USA ). Ces enfants sacrifient ainsi leur jeunesse sur l’autel de la misère. La pauvreté extrême les condamnent aux tâches avilissantes pour simplement assurer leur survie, sans espoir d’une vie meilleure.
La misère marque ces enfants d’une empreinte indélébile Coups, injures, privation de nourriture et les sévices sexuels sont monnaie courante. Il n'est pas rare, dans ces conditions, que les fillettes domestiques s'enfuient du domicile pour échapper à de tels traitements. On les retrouve souvent dans la prostitution. Prostituées, souvent leur condition empire : elles sont séquestrées, battues, mal nourries et parfois soumises à des pratiques sadiques. S’y rajoutent les risques de grossesse non désirées et de contamination par les maladies transmissibles sexuellement ! Leur espérance de vie est fortement réduite, notamment avec le SIDA. Exposé sans protection efficace dans des locaux insalubres, intoxiqué par les produits chimiques l'organisme fragile des enfants s’affaiblit. Blessures et décès sont monnaie courante dans les fabriques. Mort et mutilations, handicaps physiques et mentaux sont le lot quotidien des enfants-soldats. Le fort stress vécu quotidiennement perturbe profondément leur psychisme et semble finalement détruire l'estime de soi, ce qui se manifeste au travers de comportements d'autodestruction.
Sans école, un enfant sur quatre dans le monde sera condamné à demeurer toute sa vie un travailleur peu qualifié et pauvre Le cercle infernal de la misère resserre son étreinte En Afghanistan par exemple à peine un enfant sur 5 fréquente l'école et un sur 7 au Mali. La situation des filles est particulièrement alarmante. On considère souvent qu'il n'est pas nécessaire de les envoyer à l'école. Dans les pays pauvres on a presque partout tendance à les utiliser pour les travaux de la maison ou de la ferme Sans éducation, sans qualification, quels emplois sont accessibles ? Pour eux, un avenir est-il possible ?
L’alphabétisation, source de liberté Dans les pays en développement, ce sont les femmes qui prennent les décisions quotidiennes, qui façonnent l’avenir d’une famille et d’une communauté. Si une femme peut lire, elle est alors capable de comprendre la posologie sur une boîte de médicaments, le mode d’emploi d’un préservatif ou d’un paquet de semence Bref, elle a alors le pouvoir de modifier le monde qui l’entoure.
… Les statistiques de l'Unicef indiquent : • qu'au Burkina Faso, 79% des classes ne possèdent ni craies ni tableaux. • qu’à Madagascar 71% des élèves n'ont pas de manuel scolaire. • qu’en Russie entre 1994 et 1999, 30 000 écoles maternelles ont été fermées • que dans les pays d‘Asie du Sud, seulement la moitié des enfants atteignent le niveau du CM2. Et pourtant …
Un exemple d’école de filles en Asie Au Brésil, l’école se déplace dans les rues pour enseigner aux enfants non scolarisés Cet enfant ne peut aller à l’école alors il essaie d’apprendre seul et avec l’aide de ses parents L’enfant qui travaille dans cet entrepôt profite de son temps libre pour faire ses devoirs Pour briser le cercle infernal, il faut construire des écoles… Les pays industrialisés dépensent chaque année en moyenne 1 220 euros par élève tandis que les pays les plus pauvres d'Afrique ou d'Asie seulement 0,76 euros « Les institutrices dont auraient besoin les plus pauvres devraient être les meilleures, les plus performantes, les plus psychologues. » Père Pierre Tritz, sj
Lesactionshumanitaires Les enfants n’ayant plus aucun avenir ont une lueur d’espoir lorsque des associations interviennent De l’UNICEF aux modestes associations locales, nombreuses sont les organisations humanitaires qui interviennent pour soutenir la scolarisation des enfants dans les pays pauvres. Par les dons et par le bénévolat. Mais cela suffira-t-il à enrayer la dégradation de la situation scolaire ?
N’est-ce pas un scandale de voir au 21ème siècle ce genre de situation? Cette bribe de conscience à été réalisée par : E.Myriam, S.Neslihan et A.Karine, élèves du lycée Jean de Pange de Sarreguemines Les rêves d’amour intense et magique qui nourrissent toutes les enfances du monde se trouvent là, d’un seul coup, déchirés,détruits