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Thèse pour le Doctorat de l’Université Bordeaux 2 Mention : Sciences Biologiques et Médicales Option : Épidémiologie et Intervention en Santé Publique. Prévention de la transmission du VIH par l'allaitement maternel à Abidjan en Côte d'Ivoire Le projet ANRS 1201/1202 Ditrame Plus.
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Thèse pour le Doctorat de l’Université Bordeaux 2 Mention : Sciences Biologiques et Médicales Option : Épidémiologie et Intervention en Santé Publique Prévention de la transmission du VIH par l'allaitement maternelà Abidjan en Côte d'IvoireLe projet ANRS 1201/1202 Ditrame Plus Renaud Becquet sous la direction de Valériane Leroy Unité INSERM 593 Université Bordeaux 2 - ISPED - 20 décembre 2005
Problématique • Quelles interventions permettent de réduire le risque de transmission postnatale du VIH en Afrique ? • Comment peut-on les évaluer ? • Comment les mettre en œuvre sur le plan opérationnel ?
Plan de la soutenance • Position du problème • Le programme Ditrame Plus à Abidjan en Côte d’Ivoire • Principaux résultats • pratiques alimentaires avant la mise en place de Ditrame Plus • acceptabilité sociale de l’intervention • répercussions sur la santé infantile de l’intervention • Discussion - Conclusion
Plan de la soutenance • Position du problème Les défis soulevés par la prévention de la transmission mère-enfant du VIH en Afrique • Le programme Ditrame Plus à Abidjan en Côte d’Ivoire • Principaux résultats • pratiques alimentaires avant la mise en place de Ditrame Plus • acceptabilité sociale de l’intervention • répercussions sur la santé infantile de l’intervention • Discussion - Conclusion
Prévalence élevée du VIH chez les femmes en âge de procréer en Afrique • Les femmes, une cible privilégiée du VIH en Afrique • vulnérabilité biologique et sociale des femmes • prévalence trois fois plus élevée chez les jeunes filles que chez les jeunes garçons âgés de 15 à 24 ans • prévalence élevée de l’infection par le VIH dans les cliniques anténatales, atteignant 10% à Abidjan en Côte d’Ivoire • La fécondité chez les femmes en Afrique est parmi les plus élevées du monde • Se pose ainsi le problème de la transmission mère-enfant du VIH en Afrique
Quel est le risque de transmission mère-enfant du VIH en l’absence d’intervention ? Adapté de De Cock JAMA 2000
Quelles interventions permettent de réduire le risque de transmission mère-enfant du VIH ? Des interventions périnatales pour réduire le risque de transmission autour de l’accouchement Des interventions postnatales pour réduire le risque de transmission lié à l’allaitement maternel
Prévention de la transmission périnatale du VIH • Régimes courts d’antirétroviraux • zidovudine (AZT), lamivudine (3TC), névirapine (NVP) • les multithérapies les plus longues sont les plus efficaces Leroy AIDS 2005 Taux de transmission du VIH à 4-6 semaines, à Abidjan, Côte d’Ivoire (%) 20,6% placebo 20 12,5% 15 AZT 10 6,5% 4,7% AZT NVP Dabis Lancet 1999 Dabis AIDS 2005 5 AZT + 3TC NVP 0 Essai Ditrame (1995-2000) Cohorte Ditrame Plus (2001-2003)
Importance de la transmission postnatale du VIH en Afrique, en l’absence d’intervention • Allaitement maternel largement pratiqué et souvent prolongé au-delà de un an en Afrique • Risque important de transmission postnatale du VIH • ce risque perdure tant que l’enfant est allaité : cumulatif croissant • 9 cas pour 100 enfant-années d’allaitement • Déterminants de la transmission postnatale • immunodépression maternelle • charge virale maternelle élevée, dans le plasma et le lait maternel • santé des seins : abcès, lésions, mastites • modalités d’alimentation infantile ? Nduati JAMA 2000 ; BHITS JID 2004 ; Leroy AIDS 2003 ; Manigart JID 2004 ; Illif AIDS 2005
Taux cumulé de transmission postnatale du VIH (%) Transmission postnatale et efficacité à long terme des interventions antirétrovirales périnatales • Pour réduire le risque global de transmission mère-enfant du VIH, il faut compléter cela par des interventions postnatales 10 9,0% 8,2% 8 6 Différence des taux : 0,8% (IC 95% : -4,6-6,4) 4 AZT 2 Placebo Age (mois) 0 0 6 12 18 24 Leroy AIDS 2003
Le dilemme de l’alimentation des enfants nés de mère infectée par le VIH en Afrique • Éviter d’exposer l’enfant au lait maternel : une approche consensuelle en Europe mais plus complexe en Afrique • L’allaitement maternel est aussi responsable d’un grand nombre d’infections pédiatriques par le VIH • Mais bénéfices multiples de l’allaitement maternel • apport nutritionnel le mieux adapté à l’enfant et gratuit • protection contre maladies diarrhéiques et infections respiratoires • favorise espacement des naissances à l’échelle de la collectivité WHO Lancet 2000 ; Bryce Lancet 2005
Quelles interventions de prévention de la transmission mère-enfant du VIH sont envisageables en postnatal ? • Alternatives à l’allaitement prolongé • Interventions antirétrovirales • prophylaxie antirétrovirale chez la mère et/ou l’enfant pendant l’allaitement • traitement de la mère par multithérapie antirétrovirale • D’autres interventions plus théoriques • pasteurisation du lait maternel • banques de lait • nourrices
Alternatives à l’allaitement maternel prolongé • Interventions nutritionnelles envisageables • ne pas allaiter : alimentation artificielle depuis la naissance • réduire la durée de l’allaitement : sevrage précoce à partir du 4ème mois • promouvoir l’allaitement maternel exclusif • Innocuité et efficacité de ces interventions peu connues • Évaluation complexe et multicritère : balance des risques et bénéfices pour la santé infantile et maternelle • acceptabilité sociale • innocuité : morbidité, mortalité, croissance • efficacité : transmission postnatale du VIH • impact en terme de santé reproductive Nduati JAMA 2000 ; Mbori-Ngacha JAMA 2001
Plan de la soutenance • Position du problème • Population et méthodes Le programme Ditrame Plus à Abidjan en Côte d’Ivoire • Principaux résultats • pratiques alimentaires avant la mise en place de Ditrame Plus • acceptabilité sociale de l’intervention • répercussions sur la santé infantile de l’intervention • Discussion - Conclusion
Le site d’Abidjan : le programme PAC-CI • Depuis 1995, ce programme réunit à Abidjan les partenaires français et ivoiriens dans la recherche sur le VIH/SIDA • pour développer la recherche clinique sur le VIH • et former des professionnels ivoiriens à la recherche sur le VIH • financement : Agence Nationale de Recherches sur le SIDA (ANRS), Sidaction • Laboratoire de référence du programme PAC-CI pour les examens biologiques : le Centre de Diagnostic et de Recherches sur le Sida (CeDReS) Cohorte Ditrame Plus - Méthodes
Le programme de recherche Ditrame Plus ANRS 1201/1202 • Cohorte prospective de femmes enceintes infectées par le VIH et leurs enfants à naître • financée par l’ANRS • avec l’appui du Ministère français des Affaires Étrangères • et coordonnée par l’unité INSERM 593 de Bordeaux • Évaluation d’interventions de prévention de la transmission mère-enfant du VIH • antirétrovirales autour de l’accouchement (F. Dabis – C. Welffens-Ekra) • nutritionnelles et cliniques en postnatal (V. Leroy – M. Timite-Konan) Cohorte Ditrame Plus - Méthodes
Les sites du projet Ditrame Plus • Recrutement de femmes enceintes infectées par le VIH • dans 2 quartiers populaires : Abobo et Yopougon • 7 centres de dépistage implantés • 6 Formations de Santé Urbaine Communautaire (FSUcom) préexistantes • 1 au CHU de Yopougon • Couples mère-enfant suivis dans deux centres • exclusivement dédiés au projet de recherche • consultation, hôpital de jour, pharmacie, cuisine, saisie des données • Équipe pluridisciplinaire de 60 personnes Cohorte Ditrame Plus - Méthodes
Critères d’inclusion et intervention périnatale • Critères d’inclusion • femme enceinte et infectée par le VIH de type 1 • âgée d’au moins 18 ans • d’âge gestationnel supérieur à 32 semaines d’aménorrhées • résidant à Abidjan • ayant accepté le principe de l’étude • Prévenir la transmission du VIH autour de l’accouchement • administration systématique de régimes courts d’antirétroviraux • deux régimes évalués successivement • zidovudine + névirapine monodose • zidovudine + lamivudine + névirapine monodose Cohorte Ditrame Plus - Méthodes
Interventions postnatales • Proposition systématique en prénatal d’alternatives à l’allaitement maternel prolongé • alimentation artificielle depuis la naissance • allaitement maternel exclusif et sevrage précoce au cours du 4ème mois • Mère soutenue dans son choix par le personnel de santé • formation spécifique à la modalité d’alimentation choisie • débute en prénatal, personnalisée suivant le choix de la mère • sessions collectives et individuelles • fourniture des substituts de lait maternel jusqu’à l'âge de 9 mois et du matériel nécessaire • fourniture d’un inhibiteur de la montée laiteuse aux femmes non allaitantes qui le désirent Cohorte Ditrame Plus - Méthodes
Modalités de suivi des couples mère-enfant • Calendrier de suivi • Suivi clinique et nutritionnel systématique, avec prise en charge des frais médicaux • Dépistage pédiatrique précoce du VIH • à S6, puis 2 mois après arrêt de l’allaitement ou à 18 mois • prophylaxie des infections opportunistes par Cotrimoxazole • Mise à disposition d’un service de planification familiale J2 S1 S6 M2 M12 M24 hebdomadaire mensuel trimestriel Cohorte Ditrame Plus - Méthodes
Modalités de recueil des données alimentaires et des événements morbides • Recueil standardisé des données alimentaires • objectif : documenter exhaustivement ce qui a été ingéré par l’enfant • permet de classer les enfants et de comprendre les pratiques effectives d’alimentation infantile • utilisation de deux outils, conformément aux recommandations • rappel alimentaire des dernières 24 heures • fréquentiel des six derniers jours • Comité de validation des événements cliniques • validation a posteriori, en insu des modalités d’alimentation infantiles • événements morbides suivants • diarrhée • infections respiratoires • malnutrition Gaillard Stat Med 2001 Cohorte Ditrame Plus - Méthodes
Critères de jugement de l’évaluationdes alternatives à l’allaitement maternel prolongé • Acceptabilité et faisabilité • acceptabilité sociale des interventions : quel est le choix des mères ? • que font les mères en pratique ? • Risques pour l’enfant • morbidité et mortalité • croissance • Efficacité • réduction du risque de transmission postnatale du VIH • Risques pour la mère • stigmatisation • nouvelles grossesses en particulier non désirées Cohorte Ditrame Plus - Méthodes
Critères de jugement de l’évaluationdes alternatives à l’allaitement maternel prolongé • Acceptabilité et faisabilité : chez les mères allaitantes • acceptabilité sociale des interventions : quel est le choix des mères ? • que font les mères en pratique ? • Risques pour l’enfant • morbidité et mortalité • croissance • Efficacité • réduction du risque de transmission postnatale du VIH • Risques pour la mère • stigmatisation • nouvelles grossesses en particulier non désirées Cohorte Ditrame Plus - Méthodes
Plan de la soutenance • Position du problème • Le programme Ditrame Plus à Abidjan en Côte d’Ivoire • Résultats Évaluation des alternatives à l’allaitement prolongé • pratiques alimentaires avant la mise en place de Ditrame Plus • acceptabilité sociale de l’intervention • répercussions sur la santé infantile de l’intervention • Discussion - Conclusion
Pratiques d’alimentation infantile avant la mise en place de Ditrame Plus • Enquête transversale détaillant les pratiques d’alimentation infantile dans la population générale des mères à Abidjan • étude conduite en mars 2000 auprès de femmes de statut VIH inconnu • se rendant dans les FSUcom où Ditrame Plus allait être implanté • N=225 couples mère-enfant • Trois caractéristiques de base • 99% des enfants avaient été allaités, 94% l’étaient toujours à six mois • allaitement maternel exclusif inexistant, du fait de l’introduction d’autres liquides dès un jour de vie • 20% des enfants avaient reçu du lait artificiel, dès trois semaines de vie, généralement en complément du lait maternel Becquet J Trop Ped 2005
Cohorte Ditrame Plus : population d’étude • Parmi les mères incluses entre mars 2001 et mars 2003, nous avons analysé les données de celles dont l’enfant était • né vivant • alimenté au moins une fois • 557 couples mère-enfant analysés • 295 (53%) mères débutent une alimentation artificielle • 262 débutent un allaitement maternel • Les femmes qui choisissent une alimentation artificielle ont des conditions de vie plus favorisées que celles qui allaitent • 67% sont d’un niveau d’éducation primaire ou inférieur vs. 82% p<0,001 • 59% vivent dans une cour commune vs. 74% p<0,001 • 38% ont un robinet dans le domicile vs. 23% p<0,001
Acceptabilité de l’allaitement maternel exclusifavec sevrage précoce (1) • La question de l’acceptabilité sociale des interventions postnatales est essentielle • Chez les femmes choisissant d’allaiter : l’intervention postnatale comprend 2 composantes • allaitement maternel exclusif • objectif : allaiter l’enfant exclusivement jusqu’au sevrage • méthode : probabilité d’être allaité exclusivement depuis la naissance • sevrage précoce au cours du 4ème mois • objectif : avoir complètement cessé l’allaitement à la fin du 4ème mois • méthode : probabilité de ne plus être allaité, durée médiane d’allaitement
Acceptabilité de l’allaitement maternel exclusifavec sevrage précoce (2) Probabilité d’être allaité exclusivement depuis la naissance 5% des enfants allaités exclusivement de la naissance au début du sevrage Temps en mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Becquet JAIDS 2005
Acceptabilité de l’allaitement maternel exclusifavec sevrage précoce (3) Probabilités d’avoir débuté le sevrage et d’avoir complètement arrêté d’allaiter Durée médiane d’allaitement : 4 mois Intervalle Interquartiles : 3 mois - 5 mois Temps en mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 sevrage débuté allaitement maternel arrêté Becquet JAIDS 2005
Acceptabilité de l’allaitement maternel exclusifavec sevrage précoce (4) • Acceptabilité hétérogène • allaitement maternel exclusif non pratiqué • bonne acceptabilité du sevrage précoce, avec une durée d’allaitement réduite à 4 mois en médiane • Déterminants du sevrage précoce • environnement social des mères : impact négatif de la promiscuité de la belle famille • rôle du personnel de santé
Adéquation nutritionnelledes aliments de sevrage chez les enfants allaités • Promotion du sevrage précoce bouleverse les habitudes • description des âges d'introduction et des fréquences d'utilisation de chaque aliment • Évaluation de l'adéquation nutritionnelle de l'alimentation : création d’un indice • qualité de la source d'alimentation lactée • diversité alimentaire • fréquences des repas et d'utilisation de divers groupes d'aliments • Apports lactés appropriés entre 6 et 12 mois • Diversité alimentaire • insatisfaisante à 6 mois • mais améliorée ensuite Becquet Pediatrics sous presse
Adéquation nutritionnelledes aliments de sevrage chez les enfants allaités • Promotion du sevrage précoce bouleverse les habitudes • description des âges d'introduction et des fréquences d'utilisation de chaque aliment • Évaluation de l'adéquation nutritionnelle de l'alimentation : création d’un indice • qualité de la source d'alimentation lactée • diversité alimentaire • fréquences des repas et d'utilisation de divers groupes d'aliments • Apports lactés appropriés entre 6 et 12 mois • Diversité alimentaire • insatisfaisante à 6 mois • mais améliorée ensuite Becquet Pediatrics sous presse
Morbidité et mortalité chez l'enfant à deux ansen fonction des pratiques d'alimentation (1) • Comparer chez les enfants allaités et non allaités la survenue de problèmes de santé • événements sévères • hospitalisation • décès • événements morbides validés • diarrhée • infection respiratoire • malnutrition • Critère combiné, puis événements étudiés individuellement Becquet IAS Paris 2003 et ICASA Nairobi 2003
alimentation artificielle (AA) allaitement maternel (AM) Morbidité et mortalité chez l'enfant à deux ansen fonction des pratiques d'alimentation (2) Probabilité de ne pas présenter de problème de santé AM : 0,37 AA : 0,34 Log Rank : p=0,45 Risque relatif ajusté : 1,10 [0,87-1,38] Temps en mois 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24
alimentation artificielle (AA) allaitement maternel (AM) Morbidité et mortalité chez l'enfant à deux ansen fonction des pratiques d'alimentation (3) Probabilité de ne pas présenter un événement sévère (hospitalisation ou décès) AA : 0,86 AM : 0,85 Log Rank : p=0,62 Risque relatif ajusté : 1,15 [0,71-1,86] Temps en mois 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24
Morbidité et mortalité chez l'enfant à deux ansen fonction des pratiques d'alimentation (4) Incidence des évènements morbides validés * enfants alimentés artificiellement par rapport à ceux allaités
Morbidité et mortalité chez l'enfant à deux ansen fonction des pratiques d'alimentation (5) • Chez enfants allaités et non allaités, à deux ans • probabilités de ne pas présenter un problème de santé comparables • probabilités de survenue d'événements sévères comparables • taux de mortalité comparables • différences de risque global en incidence • risques de diarrhée et infection respiratoire plus élevés chez non allaités • risque de malnutrition plus élevé chez enfants allaités • ces différences se compensent entre elles • Dans ce contexte : alimentation artificielle pas délétère pour la santé de l'enfant
Bilan des alternatives à l'allaitement prolongédans Ditrame Plus • Contexte : conseil débute en prénatal, choix laissé aux mères, accès à l'eau potable, suivi clinique et nutritionnel, substituts de lait maternel gratuits • Alternatives à l'allaitement maternel prolongé • acceptables • faisables • sûres pour la santé de l'enfant • efficaces • D'autres questions restent à évaluer
Plan de la soutenance • Position du problème • Le programme Ditrame Plus à Abidjan en Côte d’Ivoire • Principaux résultats • pratiques alimentaires avant la mise en place de Ditrame Plus • acceptabilité sociale de l’intervention • répercussions sur la santé infantile de l’intervention • Discussion - Conclusion Vers une politique d’accès aux intervention de prévention de la transmission postnatale du VIH en Afrique
Intérêts et limites de Ditrame Plus • Choix du schéma d'étude : allocation des pratiques d'alimentation infantile non randomisée • inconvénient : choix du mode d'alimentation influencé par caractéristiques maternelles • randomisation discutable d'un point de vue éthique • randomisation ne permet pas l'étude de l'acceptabilité • Bonne représentativité des femmes incluses • Contexte protégé de notre projet de recherche rend difficile l'extrapolation des résultats
pression sociale Mère infectée par le VIH et ses enfants Environnement social Partenaire Famille Personnel de santé Alternatives à l'allaitement maternel prolongé problèmes logistiques pression idéologique Politiques Difficultés opérationnelles de mise en œuvre des alternatives à l'allaitement maternel prolongé
Perspectives de recherche : évaluer d’autres interventions • Accès aux multithérapies antirétrovirales en Afrique : porteur d’espoirs en matière de réduction du risque global de transmission mère-enfant du VIH • Mais des inconnues persistent • diminution de la charge virale dans le lait maternel ? • sélection de virus résistants dans le lait maternel ? • diffusion des molécules antirétrovirales ? • Mise en place de l’étude ARVAM-CI à Abidjan • AntiRétroViraux et Allaitement Maternel en Côte d’Ivoire • financée par Sidaction • coordonnée par l’unité INSERM 593 (V. Leroy – R. Becquet)
Conclusion • Transmission mère-enfant du VIH en Afrique • des progrès considérables pour la réduire autour de l’accouchement • réduction du risque postnatal : enjeu de santé publique • Stratégie évaluée dans Ditrame Plus s’est avérée payante • repose sur le choix des mères • soutien, conseil, suivi : clés de la réussite • mais il existe un problème d’accès aux interventions • Mobilisation internationale est nécessaire pour bâtir des programmes de santé publique • accès aux antirétroviraux pour les familles • accès aux interventions de prévention de la transmission mère-enfant du VIH
Merci au groupe d'étude Ditrame Plus Investigateurs principaux François Dabis, Valériane Leroy, Marguerite Timite-Konan, Christiane Welffens-Ekra Coordination à Abidjan Laurence Bequet, Didier K. Ekouévi, Besigin Tonwe-Gold, Ida Viho Methodologie, biostatistiques and gestion des données Gérard Allou, Renaud Becquet, Katia Castetbon, Laurence Dequae, Charlotte Sakarovitch, Dominique Touchard Equipe Clinique Clarisse Amani-Bosse, Ignace Ayekoe, Gédéon Bédikou, Nacoumba Coulibaly, Christine Danel, Patricia Fassinou, Apollinaire Horo, Ruffin Likikouet, Hassan Toure Laboratoire André Inwoley, François Rouet, Ramata Touré Equipe psycho-sociale Hélène Agbo, Hortense Aka-Dago, Hermann Brou, Alphonse Sihé, Annabel Desgrées-du-Loû, Annick Tijou-Traoré, Benjamin Zanou Comité scientifique Stéphane Blanche, Jean-François Delfraissy, Philippe Lepage, Laurent Mandelbrot, Christine Rouzioux, Roger Salamon